The night of oblivion (S.)
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The night of oblivion (S.)

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MessageSujet: The night of oblivion (S.) The night of oblivion (S.) EmptyDim 27 Nov - 23:15



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LOÏS & SIMON
It was simple, it was good, it was us, without problem, until ...

02.56 du matin. La pénombre s’était abattue sur Montsimpa. Tout comme le calme. On ne pouvait y apercevoir que les étoiles et le croissant qui servait de lune, si on y levait les yeux. Le vent soufflait sur le corps nu de Loïs, enseveli par les vagues de la mer. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait là. Sa soirée n’était qu’un grand trou noir aussi sombre que la couleur du ciel. Surement la coke. Troisième fois en comptant celle-ci, que la jeune femme finissait dans l’oubli totale, et terminait comme lors d'un réveil trop brutal perdant le fil du rêve en cours. Barbotant dans l’eau gelée, elle frissonnait et se dépêcha de sortir pour récupérer ses vêtements, décimés un peu partout sur le sable frais. Enfin recouverte de bouts de tissus, elle attacha ses cheveux en un haut chignon mal fait pour éviter que les gouttes d’eaux glaciales ne tombent dans son dos. Elle marcha à pas lent, en direction de son domicile afin de pouvoir se sécher plus correctement et s’offrir un bon chocolat chaud. Ce n’était pas le moment de tomber malade. Alors qu’elle avançait dans le sable, elle tenta de se souvenir la moindre bride de souvenir de ce jour pour enfin reconstituer la soirée qu’elle venait de passer et surtout pour comprendre pourquoi à trois heure du matin, elle avait pu décider de prendre un bain de minuit, seule. Disons que ce n’était pas une fille pudique mais pas au point de se foutre à l’eau nue comme un vers. Surement un défi lancé par Seth, son "co-pilote" -comme elle aimait l’appeler, son genre de meilleur ami- qui avait certainement eu l’idée de l’abandonner là, trop bourré pour se souvenir qu’il venait de la défier. Damn. C’était lui qui avait la voiture, venait elle de se souvenir. Loïs avança alors frigorifié pensant déjà à la marche interminable qu’elle allait devoir entreprendre pour rentrer, rue du monde. Elle s’arrêta quelques instants, pensant à Sydney qui pouvait la récupérer, on ne sait jamais… Ouvrant son sac, elle chercha désespérément son téléphone. NADA. Elle n’entendait d’ailleurs pas le tintillement de son porte clef. « Quelle idiote ! » Pas de iphone, pas de clef. Pas moyen de joindre quelqu’un pour venir à son secours, pas moyen de rentrer chez elle et par-dessus tout, aucun moyen de se souvenir de cette intrépide soirée. La belle, s’assit sur un gigantesque bout de bois séché, glissant sa tête entre ses jambes. La nuit allait être longue et froide.





Dernière édition par Loïs P. Wingfield le Dim 8 Jan - 18:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The night of oblivion (S.) The night of oblivion (S.) EmptyMar 6 Déc - 21:31

S'il y avait bien des choses que j'avais l'habitude de faire, aller me balader en pleine nuit sur la plage en faisait partie. La soirée n'avait pas été exceptionnelle : je l'avais passée avec ma sœur devant un film, à la taquiner et l'emmerder, juste pour le fun. Devant un énorme bol de popcorn, on avait papoté et rigolé devant le truc le plus niais, le plus mielleux et le plus stupide de la terre. Tellement pourri, que j'ai même pas retenu le nom du film. Puis vint l'heure d'aller se coucher, et alors je montai à ma chambre et me glissai sous mes draps. Je m'endormis rapidement, mais un mauvais rêve me réveilla. Soupirant, je sortis alors mes pieds du lit et les posai sur le parquet frais. Je pris ma tête dans les mains, me frottai les yeux et enfilai un peignoir avant de descendre à la cuisine me servir un verre d'eau. Une fois debout, je réalisai que je n'avais plus envie de dormir, et que rester à la maison à ne rien faire n'allait pas m'aider à trouver le sommeil. J'aurais pu aller en boîte, mais lorsque le cadran sur le mur m'indiqua l'heure, j'estimai qu'il était un peu tard. 3h34. Hm. Marche par marche, tranquillement, je remontai à ma chambre pour m'habiller véritablement. Il est clair qu'il y a souvent des gens à poil la nuit sur la plage, mais j'ai jamais vraiment fait partie de ce genre de gens. Enfin, quand j'avais 20 ans, si, et tout autant que je continuais à aimer faire la fête, j'étais désormais plus responsable et plus classe. "Rien ne sert de courir, il faut partir à point", a dit un poète français. Il avait raison.
4h. Mon pied appuya sur le frein de la voiture, je coupai le contact et ne m'embêtai même pas à ouvrir la portière de mon cabriolet, je sautai directement par-dessus. Traversant la dune, j'enlevai mes chaussures avant de marcher sur le sable fin. Il faisait doux, mais la brise nocturne était relativement rafraîchissante. Un peu trop, même, si bien que je serrai ma légère veste autour de moi. Je descendis la plage jusqu'à la limite entre le sable et l'eau et contemplai l'étendue bleu nuit qui s'offrait en spectacle devant moi. Les couleurs de la nuit et de la mer se mélangeaient, l'éclairage pourvu par la lune étant faible ; sous mes yeux, les vagues venaient lâcher leur écume à mes pieds, et toute cette immensité bleue me faisaient me poser des questions : Qui suis-je ? Que suis-je ? Que fais-je ici ?
Je restai debout, à contempler la liberté de l'océan, sous le regard de la lune qui se berçait sur un seul et unique croissant, pendant dix minutes, peut-être même un quart d'heure, avant de reculer et de faire demi-tour. Et là, un peu plus loin, je vis une silhouette, une seule. Je devinai une longue chevelure souple et lisse, et il ne m'en fallut pas plus pour m'approcher. Elle était grande, mince, blonde, élancée, et semblait éperdument seule et désolée. Quoi de mieux qu'une épaule pour se consoler ? A quelques mètres d'elle, je lui lançai un "Tout va bien ?" visant à m'assurer qu'il n'y avait pas de souci, et qu'elle était là de son propre chef. Puis, une fois à sa hauteur, alors que j'allais lui demander l'autorisation de m'asseoir à côté d'elle sur ce gros bout de bois noirci, j'eus un doute. Un énorme doute. "On se connaîtrait pas, des fois ?" Et c'est là que ça me frappa. "Loïs Wingfield ou je rêve ? Je rêve, putain, je rêve, c'est pas possible !"
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MessageSujet: Re: The night of oblivion (S.) The night of oblivion (S.) EmptyMar 20 Déc - 18:27



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LOÏS & SIMON
It was simple, it was good, it was us, without problem, until ...

Le froid brulait ses jambes encore humides de par cette baignade improvisée et ses cheveux ne séchaient pas. Une heure maintenant dans cette galère alors que Loïs avait l’impression de supporter telle situation depuis plus de trois heures. Chantonnant pour oublier, la belle faisait peine à voir. La tête baissée, les yeux fermés, elle n’entendait que les vagues s’échouaient doucement sur la plage. Unique bruit qui se fit interrompre par la voix d’un homme. « Tout va bien ? » Loïs daigna levait enfin son visage, son corps crispait quand le vent s’agitait un peu trop, ses pupilles à peine dilatées ne lui permettant de ne voir que flou. Loïs ne pouvait discerner que la silhouette de l’individu. Sa montre affichée maintenant plus de quatre heures du matin. Que faisait un jeune homme à cette heure-là et surtout ici. Quoi que la belle n’allait pas se plaindre, il était peut être son ticket gagnant pour retrouver son chez soi. Elle tenta de sourire mais ne put en tirer qu’une mince grimace « on fait avec … » Elle suivit du regard le jeune homme s’approchait alors qu’enfin son visage devenait un peu plus perceptible « On se connaîtrait pas, des fois ? » Sa question força la blonde à s’interroger. Ses traits lui rappelaient vaguement quelqu’un. C’était vrai. Sa voix lui faisait écho. Mais c’était ce regard qui ne laissa pas indifférente la jeune femme. Elle ne pouvait oublier un tel regard et c’est en même temps qu’ils poussèrent un cri de surprise. « Loïs Wingfield ou je rêve ? Je rêve, putain, je rêve, c'est pas possible ! ». Elle resta bouche bée. « Simon !!!! » dit-elle d’une voix faible, causée par la fatigue et le froid. Ses émotions se mirent en ébullition. Prise par l’envie de le serrer dans ses bras elle se retenu finalement, repensant au jour elle avait fait ses valises, partant au petit matin sans lui dire au revoir. « Putain Simon, j’y crois pas que c’est toi ! » Elle ne put se contenir longtemps et finit par l’attraper violemment par le cou. Simon avait été tout de même une personne qui avait bouleversé sa vie -d'une façon imprévue mais d'une manière admirable et joyeuse pendant plus de trois mois-. Elle ne pouvait rester indifférente. Collant son corps mouillé contre le sien, elle souffla de soulagement contredit par une boule au ventre qui lui rappelait amèrement un passé traumatisant.






Dernière édition par Loïs P. Wingfield le Dim 8 Jan - 18:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The night of oblivion (S.) The night of oblivion (S.) EmptyLun 26 Déc - 14:08

« Simon !!!! » Moi non plus, je n'y croyais pas. Loïs et moi nous étions connus à des milliers de kilomètres d'ici, avions vécu une relation unique et particulière. "Le monde est petit", dit l'adage. Alors là, pour le coup, oui, le monde était même minuscule. Comme régulièrement, j'étais sorti pour une balade nocturne, et je m'étais retrouvé sur la plage de la vieille jetée, comme souvent, bref, je n'étais pas sorti de mes bonnes vieilles habitudes, mais la routine s'était transformée en une nuit extraordinaire, en quelque chose dont j'aurais pu rêver des centaines de fois (et j'en avais déjà rêvé, de la revoir, ma petite Loïs), voire des milliers de fois, et au moment où je m'y attendais le moins, je retrouvais ma bonne vieille amie.
« Putain Simon, j’y crois pas que c’est toi ! »Loïs se jeta sur moi et me serra fort dans ses bras. Je ne desserrai pas l'étreinte et la serrai même d'autant plus fort. Je la soulevai même de terre et la portai contre moi en tenant bien sa tête contre la mienne. Ainsi, je ne voyais pas son beau visage, mais je savais bien qu'elle était là, car je sentais sa peau fraîche et humide contre la mienne. Je reposai Loïs par terre, me reculai d'elle de quelques centimètres et prit sa tête entre mes mains pour mieux la regarder. « Non mais pince-moi, je rêve, là, c'est pas possible. Toi, Lolo, sur cette vieille plage, à quatre heures du mat', à Montsimpa !!! L'Australie, ça me semble d'un coup bien plus proche de Montsimpa que je ne le pensais ! » Puis, d'un coup, je repensai qu'elle devait être frigorifiée, et, ni une, ni deux, enlevant ma veste, je la lui passai sur les épaules et la serrai autour de son corps de rêve. « T'es toujours aussi belle ma Lolo, t'as pas changé. » Je m'approchai une nouvelle fois d'elle et l'embrassai doucement, sur ses lèvres. Certes, nous n'étions pas un couple et n'en avions jamais été un, mais j'avais une affection toute particulière pour cette jeune fille, et j'imaginais que mon geste n'allait pas la gêner, puisqu'il ne l'avait jamais gênée auparavant. « Bon, viens par là, on va aller se mettre au chaud dans ma voiture. Comme ça tu me raconteras tout, depuis que tu m'as laissé sans un mot en Australie. Tu es toujours ma Lolo, mais je crois que je mérite une petite explication. » Je lui fis un clin d'oeil et passait un bras autour de sa taille alors que je commençai à marcher en direction de ma voiture. Je n'aurai qu'à fermer la capote et mettre un peu de chauffage, pour que Loïs puisse sécher et ne pas avoir trop froid. Ainsi, nous pourrions parler, et avec un peu de chance, je saurai probablement la finalité de l'histoire : pourquoi m'avait-elle abandonné comme ça, du jour au lendemain, sans rien me dire ? J'avais été blessé, vexé, mais le temps avait aidé et j'avais fini par lui pardonner, même si je n'avais jamais compris son geste.
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MessageSujet: Re: The night of oblivion (S.) The night of oblivion (S.) EmptyMer 4 Jan - 0:17



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LOÏS & SIMON
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Il ne me repoussa pas. Même pas un peu. A l’inverse, je le sentais m'étreindre encore un peu plus. Ma peau froide et humide ne le dérangeait en rien. Eh bien heureusement, car je ne désirais aucunement me séparer de lui. Me sentant partir dans les airs, je le laissais me transporter sans broncher tandis que la bille s’accumulait dans ma gorge. Ces retrouvailles étaient des plus merveilleuses mais des plus difficiles à vivre. Bien sûr que Simon m’avait manqué. Je n’avais jamais arrêté de penser à lui. De la manière si lâche dont je l’avais quitté. Alors qu’entre nous, ça avait toujours était si simple, sans magouille dont j’étais experte. Mais le revoir, me remémorait à la fois, la période de ma vie la plus insupportable. Une épreuve que j’avais affrontée seule et qui me hantait chaque jour. Le visage de Simon n’arrangeait donc en rien cela. Je sentis sa prise se relâcher. Peur qu’il ne m’abandonne comme je l’avais fait un an auparavant je le regardais inlassablement, scrutant tout geste qui confirmerait qu’il me reprochait le passé. C’est alors avec surprise qu’il déposa ses mains contre mon visage. Il était toujours d’une tendresse à en faire tomber plus d’une. Une qualité que j’avais toujours tant admirée chez lui. « T'es toujours aussi belle ma Lolo, t'as pas changé. » Alors qu’il posait sa veste sur mes épaules, je m’empourprai par ce compliment non mérité. Même pas un reproche, même pas un cri, même pas une engueulade. Notre amitié n’avait pas pris une égratignure. « et toi tu continues de m’appeler Lolo .. » je lui souris. Il n’y avait que lui qui m’appelait ainsi. Il savait d’ailleurs aussi que je trouvais ce surnom niais et ridicule mais il continuait, me donnant le don d’en rire à chaque fois qu’il le prononçait. « Tu es toujours canon toi aussi… cette barbe d’un jour te rends encore plus sexy ! » C’est avec cet air espiègle que je le toisais tandis qu’il s’approchait pour déposer sur mes lèvres un baiser léger. Cela ne signifiait rien, c’était comme une bise entre nous. Toutefois ce dernier me procura une douce décharge le long de ma colonne vertébrale. Comme ses lèvres m’avaient manqué ! « Bon, viens par-là, on va aller se mettre au chaud dans ma voiture. Comme ça tu me raconteras tout, depuis que tu m'as laissé sans un mot en Australie. Tu es toujours ma Lolo, mais je crois que je mérite une petite explication. » Je ne bronchai pas. J’avais si froid que j’aurais pu accepter n’importe quoi. Cependant la fin de sa phrase résonna comme un écho dans ma tête. Il voulait des explications. Je n’étais pas prête à lui en fournir, je n’étais pas prête à mentionner ouvertement et à haute voix mon avortement. Nous avancions à pas rapide et voyons désormais sa voiture. Une décapotable –eh bien, il ne se privait de rien-. J’attendais impatiemment qu’il ouvre les portes et me glissa à la va vite dans le bolide. Ma conscience se faisait meurtrie. Devais je lui avouer la vérité du pourquoi j’étais parti ainsi sans un au revoir, sans même un mot. Au risque de le perdre pour toujours ? Ou alors mentir ? Rester muette ? Je ne savais pas quoi faire. Je n’avais plus d’issue.

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