| Sujet: ─ FANTASMAGORIES Sam 10 Déc - 22:50 | |
| [Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]Tumblr. Benjamin Ian Preston
nom: Preston ❆ prénom: Benjamin ❆ âge: 27 ans ❆ date de naissance: 7 mai 1984 ❆ origines: Montsimpa, avec des origines écossaises de sa mère ❆ études/emploi: Dernière tendance en date : études de droit. ❆ désir à long terme: Trouver un sens à sa vie ❆ aspiration: FROMAGE FONDU ❆ attirances: Les femmes brunes aux sourires enchanteurs, l'humour, les pyjamas, les yeux sombres, les robes de soirée, les parfums au jasmin, les femmes petites. ❆ tues-l'amour: L'égoïsme, la lâcheté, le manque de scrupules, la maigreur, la brutalité, la méchanceté gratuite, le manque de répartie, l'absence de piquant ❆ plat préféré: Lasagnes ❆ musique favorite: Musique Classique ❆ couleur préférée: Jaune ❆ ton crédo: La vie est trop courte pour s'enfermer dans une routine ennuyeuse et des songeries rationnelles. ❆
« Parlons de votre famille. »
Je soupirais. Puisqu'il fallait passer par là.. J'avais maintes fois espéré que mon psychologue se passe de ses formalités et m'anesthésie à coups de médicaments au nom imprononçable. Il faut croire que je me suis trompé.
« Que voulez-vous savoir ? »
C'était son premier rendez-vous avec ce psychologue. C'était le quatrième. J'avais dû changer de villes de fois pour pouvoir trouver ce nouveau psychologue, Docteur Corvinsky. Je pensais que le psychologue aurait compris, s'il souhaitait garder un bonne vache à lait comme moi, qu'il ne fallait pas évoquer les sujets qui fâche.
« Racontez-moi votre enfance avec eux. »
J'esquissais un sourire, un sourire forcé se voulant ironique. Voilà qu'il me demandait de raconter mon enfance. Dans ma mémoire brumeuse, quelques bribes de mon existence dans les premières années de ma vie me revinrent.
« Mon enfance ? Que dire là-dessus ? Mes parents ont de l'argent, cela a conditionné mon enfance. Amitiés brèves surveillées par maman. Notes surveillés par papa. Échecs surveillés par mon petit frère. »
Je me souvenais avec aigreur la manière dont le traitement de ma mère en fonction de mes amis variait. Les bons petits riches, elle les accueillait avec un énorme sourire hypocrite. Tandis que mes fréquentations qui avaient eu moins de chance, elle me conseillait sans scrupules de les changer, comme si on pouvait changer d'amis comme de chemise.
« Vous sentiez-vous surveillé par votre famille ? »
Ce docteur Corvinsky devait être bête, ou il le faisait exprès. Il n'avait toujours pas compris que ce n'était pas plus une famille qu'une prison et que les membres de cette même famille m'apparaissaient comme des géôliers, à l'exception de Jason, qui lui, n'était qu'une victime de l'ordre cruel de naissance et qui n'aspirait qu'à une chose : obtenir ma vie. Ironie du sort, je voulais également la sienne. Le monde était mal fait.
« Je viens de vous le dire. Ils ne me lâchaient jamais. J'ai eu la bêtise de croire pouvoir me débarrasser d'eux ma majorité en poche, mais je me suis lourdement trompé. »
A la simple suggestion de ce qu'ils m'avaient fait à la suite de mes dix-huit, je tressaillis. Que j'ai 16 ou 36, m'avait dit ma mère, je ne cesserais jamais d'être le premier fils des Preston. L'héritier. Et que j'avais beau me rebeller, déménager, je resterais à jamais Benjamin Ian Preston.
« Pourquoi aviez-vous la bêtise de croire qu'ils ne vous surveillerez plus une fois adulte ? »
Je souris. J'étais stupide, mon vieux. Je pensais que 18 ans était l'âge de liberté, l'âge où toutes les folies m'étaient permises. L'âge où je quitterais ma cage dorée, pour m'envoler dans un ciel de liberté, telle une colombe.
« Vous voulez vraiment le savoir ? »
Le docteur notait, notait et encore notait sur son carnet, avec une vitesse si fulgurante que je ne pensais pas que ce soit mes paroles qu'il écrivait là. Il me parlait sans me regarder et quelques fois lorsque le silence pesait entre nous, il levait les yeux vers moi pour ensuite noter davantage de choses qui m'échappaient totalement.
« Les détails de votre vie sont importants pour cibler le cœur de votre dépression et la soigner. »
Cette explication tenait debout, bien plus que celles de mes autres psys. Ca sous-entendait que pour obtenir enfin un truc puissant avec le suffixe -ium à la fin, il me fallait déballer l'ensemble de ma vie à un pur inconnu, que je connaissais ni d'Eve ni d'Adam et qui portait une affreuse moumoute qui tanguait dangereusement à la verticale.
« Bien, puisque vous insistez. Mes parents m'ont forcé à suivre des études de comptabilité, je hais les mathématiques, et surtout la compta, juste parce que j'étais l'aîné et que par conséquent mon destin était tout tracé : je devais prendre la relève de mon père. Rien de plus classique. »
Je souriais, de rage cette fois-ci. Je me souviens de ce fameux jour, pendant le dîner où mon père m'a annoncé à quel point ma vie ne m'appartenait pas et que quoi que je puisse faire, je n'échapperais pas à mon destin.
« Est-ce pour cela que vous avez abandonné vos études plusieurs fois ? »
Eh ben, eh ben ! Il m'impressionnait. Il en savait un rayon sur moi. Restez à savoir ce qu'il ne savait pas. De toute façon, c'était de notoriété. J'étais Benjamin Preston, le type qui change de voie, d'université et de domaine, comme il changerait de maisons, tous les 3 ans.
« Dis donc, vous êtes bien informé Docteur ! Si je me souviens bien, j'ai enduré deux ans de comptabilité, pour après me lancer dans l'économie. J'y suis resté relativement longtemps, je pensais même, à une époque, devenir analyste financier. Et puis, mon père m'a encouragé, à la dernière ligne droite, alors que j'allais obtenir ma licence. J'ai automatiquement abandonné, pour maintenant me concentrer sur le droit. »
Je me souvenais de sa tête lorsque je lui avais annoncé que je ne m'étais pas présenté à l'examen final. Fou de fureur, il avait jeté l'ensemble du contenu de la table parterre, ses joues étaient devenues rouges tant sa colère était grande. Il m'avait coupé les vivres et m'avait renié. Ce qui ne l'avait pas empêcher de me convier à ses soirées de travail, déclarant à qui voulait l'entendre que je me tâtais avant de choisir ce qui me correspondait le mieux, à savoir la compta...
« Rejetez-vous les encouragements de votre famille ? »
Je riais à cette question. Il le faisait vraiment exprès. Il tenait à ce que j'exprime le fond de ma pensée et non quelques allusions. Je lui servis sur un plateau en argent ce qu'il me demandait.
« Absolument, Docteur. Je ne vois pas pourquoi je devrais continuer à vivre selon la volonté de mes vieux. Ils m'ont déjà amputé une vie sociale, ils ne vont pas me prendre la liberté de choisir ma voie. »
Amputer. Couper une partie d'un ensemble. De manière irréversible. C'était le terme exact pour qualifier ma perte de vie sociale.
« Ils vous ont amputé une vie sociale ? Pouvez-vous développer ? »
Il commençait sérieusement à m'agacer avec ces développements.
« Comme si ça ne suffisait pas de me priver d'amis, ma mère m'a obligé à abandonner ma petite amie malade, sous prétexte qu'elle n'était une candidate fiable, en bonne darwinienne qu'elle est. Elle ne voulait pas que ses petits-enfants héritent de la défaillance génétique de Molly. »
Par défaillance génétique, je voulais dire qu'elle avait un gène dont ma famille se serait bien passée.
« Que ressentez-vous pour Molly ? »
Un amour fort, fou, puissant. Dingue, déraisonnable, irrationnel. Et un amour perdu.
« Que peut-on ressentir pour un mort, Docteur ? Du chagrin, de la colère, des regrets, des remords, de la tristesse ou bien de la souffrance ? »
Tous à la fois. Je pensais pas qu'on pouvait ressentir tant de fortes émotions, je m'étais encore trompé.
« Cela est relatif à la personne. Ressentez-vous des regrets ou du chagrin pour Molly ? »
Relatif. La bonne blague. Il le faisait vraiment exprès. Mon poing se crispait à la simple évocation de mes sentiments pour Molly.
« A votre avis ? »
Que peut-on ressentir lorsque votre mère vous annonce que votre petite amie n'est pas la candidate idéale au rôle de Mrs Preston ? Juste parce qu'elle a des rhumes étranges et des toux trop grasses. Simple symptôme d'une grippe au début, ça s'est vite transformé en une tumeur au cerveau. Et grâce aux progrès de la science, chacun sait que le cancer est génétique, ou du moins que des lignées ont plus de prédispositions aux tumeurs et aux cancers que d'autres. C'était tout comme pour elle. Elle craignait de voir sa précieuse lignée décimée par un gène déficient.
« Vous n'avez pas d'avis sur la question ? »
Mon avis sur la question ? J'en ai un. Je pensais pas que la dépression était ainsi. Je m'étais figuré quelque chose de dramatique, de romancé, avec une pointe de tragédie. Au fond, c'était loin d'être ça. Ça commence avec une baisse de moral, une perte d'appétit, quelques déprimes, des dimanches blues tous les jours. Puis après, on ressent une intense douleur à la poitrine qui vous cisaille de part et d'autre et vous encombre l'esprit. Des samedis soirs souvenirs, passés entrain de pleurer devant des films de vacances avec l'être perdu. Et après, on vous annonce que vous êtes en dépression. Et là, il n'y a qu'un sourire sarcastique qui peint vos lèvres.
« Bon sang ! Vous êtes un médecin ou pas ? N'est-ce pas de votre ressort de mettre le doigt sur mon problème et de l'éradiquer au lieu de me poser des questions stupides ? »
Je n'attendais que ça de lui. Je voulais pas de compassion, de bons sentiments. Je voulais juste qu'on diagnostique une putain de folie, qu'on me gave de médicaments jusqu'à l'évanouissement et qu'à mon réveil, je sois molesté par une camisole de force et emprisonné entre quatre murs blancs.
« Pourquoi pensez-vous que mes questions sont stupides ? Avez-vous trouvé des réponses ? »
Des réponses ? C'est ce que je cherche. Suis-je en dépression à cause d'une existence de marionnette ? Ou à cause de la mort de mon ex-petite amie ? Ou serait-ce un traumatisme ?
« Oh oui ! J'en ai trouvé ! Je ne veux pas d'un médecin comme vous ! »
Je me levais de ma chaise et claquait la porte derrière moi. Je fulminais et partais en trombe sous le regard médusé de quelques patients dans la salle d'attente. J'étais ainsi : aussi imprévisible qu'un tsunami, aussi dévastateur et dévasté qu'un tremblement de terre et aussi vif qu'un cyclone. On me considéré aussi comme un fleuve calme et tranquille. Doux et sensible. Mais il ne fallait pas trop poussé, vous vous heurterez à ma carapace de cynisme. Mais une chose était sûre : je devais trouver un nouveau psychologue. Et qui me convienne cette fois-ci. De préférence.
pseudo/prénom: En ce moment, c'est un truc comme White Spirit ❆ âge: 18 ans ❆ sexe: Women power ! ❆ où tu as trouvé le forum: Bazzart ❆ si tu devais y ajouter quelque chose: Hum.. Honnêtement, je le trouve très bien comme il est. ❆ célébrité: Max Irons ❆ acceptes-tu de doubler ton avatar? Je pars du principe où l'avatar n'appartient pas au joueur, donc oui. ❆ toi aussi tu traumatises tes sims? Tss.. C'est pas mon genre. J'étais friande des liaisons improbables et des enfants illégitimes Si vous saviez tout ce que j'ai fait subir à ce pauvre Don Lothario.. Bien sûr j'ai eu ma période " et si on voyait quelles sont les différentes manières de mourir ".. Perso, je préfère les morts accidentelles, les bugs quoi. Je me souviens qu'un de mes sims est mort suite à un bug, il était resté coincé dans le jacuzzi avec sa maîtresse tandis que sa femme le regardait.. Comme tout le monde quoi. Oh et aussi j'avais un penchant étrange : utiliser des codes triches pour intégrer n'importe qui à ma famille. C'était une très bonne alarme : toute ma famille était composée de voleurs xD ❆ raconte-nous ta vie: * rougit * Que pourrais-je dire ? Ben je suis en terminale S. Je vais passer le bac cette année et je suis là avant tout pour me déstressée et ne plus penser aux examens de fin d'année. ❆ tes autres personnages: Aucun personnage pour le moment. ❆
Dernière édition par Benjamin Preston le Dim 11 Déc - 17:18, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: ─ FANTASMAGORIES Sam 10 Déc - 23:29 | |
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| Sujet: Re: ─ FANTASMAGORIES Dim 11 Déc - 7:14 | |
| - Alexis Deluccia a écrit:
- Bienvenue !
J'en connais une qui va (et qui en fait est mais elle est busy là) contente VOUS AVEZ PAS IDÉE COMME JE SUIS CONTENTE . ma femme, tu me connais trop bien . - Rafaelle Coolidge a écrit:
MAX FUCKING IRONSSSSSSSSS J'ai le droit de te violer ? Excellent choix en tout cas Bienvenue parmi nous et bonne chance pour la suite de ta fiche on touche pas, c'est ma propriété . bref, bienvenue parmi nous et merci d'avoir pris mon scénario. si tu as des questions n'hésite pas, ma boîte de MP est grande ouverte pour toi . |
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| Sujet: Re: ─ FANTASMAGORIES Dim 11 Déc - 9:05 | |
| bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche ! |
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| Sujet: Re: ─ FANTASMAGORIES Dim 11 Déc - 14:42 | |
| HAAAN, merci à tous pour cet accueil. Maël > Oh, une coupine de S *o* Je me sens moins seule d'un coup ^^ Rafaelle > Bien sûr que tu peux me vio- * voit le regard meurtrier de Harper * - HUM.. Non.. Je crois pas non Daisy > Merciii, mais je viens de me rendre compte en les relisant que j'ai vraiment un grain O.O |
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| Sujet: Re: ─ FANTASMAGORIES Dim 11 Déc - 15:05 | |
| Ta fiche me semble complète, je peux donc te valider ! N'oublie pas d'aller recenser ton avatar dans le [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien]. Si tu te sens un peu perdu(e), n'hésite pas à contacter l'une des admins et modos qui se feront un plaisir de te conseiller. Les [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien] sont aussi un bon moyen de s'informer ! Tu peux dès à présent prendre part à l'intrigue en allant jeter un coup d'oeil [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien]. Tu as également la possibilité de te créer un petit endroit à toi (attention, strictement privé, personne ne pourra intervenir à l'intérieur), où tu pourras répertorier tes liens, tes sujets, bref, faire un peu ce que tu veux quoi, mais aussi demander des défis et plein d'autres choses encore. Pour ça, rendez-vous [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien] ! Dernière chose, pense à voter pour le forum ! Un click toutes les deux [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien]. Bon jeu |
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