INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM
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INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM

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MessageSujet: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 11:51


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demoniac on tumblr
hazel chambers

nom: Chambers ❆ prénom: Hazel ❆ âge: 27 ans ❆ date de naissance: 17 avril 1984 ❆ origines: Chicago, Illinois, USA ❆ études/emploi: caissière dans un cinéma ❆ désir à long terme: une vie normale, ordinaire. heureuse aussi, si possible. ❆ aspiration: connaissance ❆


attirances: une forte personnalité, de la grâce, un corps bien fait, de la culture, des sous-vêtements sexy ❆ tues-l'amour: manque de dynamisme, insipidité, naïveté, chaussettes au lit, ventre rebondi ❆ plat préféré: tarte chocolat framboises ❆ musique favorite: Queen, Bohemian Rhaspody ❆ couleur préférée: gris & bleu roi ❆ ton crédo: suis ton instinct ❆


❆❆❆❆❆

pseudo/prénom: angèle ❆ âge: 19 ans ❆ sexe: en solitaire ou en groupe -maggle- ❆où tu as trouvé le forum: sur bazzart ❆ si tu devais y ajouter quelque chose: pour l'instant, j'ajoute juste ma petite personne. pour le reste on verra plus tard (aa) ❆ célébrité: katie cassidy ❆ acceptes-tu de doubler ton avatar? désolée, mais non ❆ toi aussi tu traumatises tes sims? pas du tout. mes sims avaient & ont toujours de très belles vies, heureuses, remplies, épanouies (...) ou pas. ❆ raconte-nous ta vie: croyez-moi, ça ne vous intéresse pas (aa) ❆ tes autres personnages: je n'ai que Hazel. pour l'instant (...) ❆


Dernière édition par Hazel Chambers le Dim 11 Déc - 12:05, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 11:51

17 avril 1984 : naissance de Hazel Chambers dans une clinique de Chicago – 20 avril 1984 : la petite Hazel est présentée au reste de la famille Chambers. Un vrai bout de chou, déjà aimé de tous – 25 décembre 1984 : son premier noël. Elle cassera neuf des onze jouets reçus avant l'année 1985 – 14 janvier 1985 : Hazel Chambers fait ses premiers pas – 15 janvier 1985 : elle fait versé le sang pour la première fois en frappant – malencontreusement – sa petite cousine avec une fourchette en plastique – 26 mars 1985 : elle dit son premier mot « b'jour » et tout le monde la trouve adorable – 2 septembre 1987 : elle fait son entrée à l'école maternelle du coin – 4 octobre 1988 : pour la première fois – et certainement pas la dernière – elle se dit qu'elle n'est pas comme les autres – 12 décembre 1988 : elle perçoit une conversation et entend sa mère parler de son « cancer ». elle ne comprend pas – 6 juin 1989 : elle comprend ce que cela signifie – 9 octobre 1989 : elle assiste à une crise de sa mère mais n'appelle pas les secours. Elle se contente de poser une couverture sur son corps inerte au sol et s'allonge auprès d'elle. Sa mère meure cinquante minutes plus tard – 10 octobre 1989 : on la blâme pour la mort de sa mère. Elle ne comprend pas. Elle ne ressent rien – 13 octobre 1989 : elle est convoquée chez une psychologue suite au décès de sa mère. Avant qu'elle n'y aille, son père la prend à part et lui pose quelques questions.


« Hmm, Hazel ? Je peux te parler une minute ? » Charles Chambers, mon père. Absolument nul question éducation. Encore plus mauvais au niveau des relations humaines avec les enfants. Il me parle comme si j'étais une adulte, son égale. Comme si, du haut de mes cinq ans, je pouvais lui répondre « non ». Et pourtant, il me regarde l'air inquiet. Je le regarde, lui souris tranquillement et hoche la tête. Doucement et maladroitement, il attrape ma main et m'entraîne dans un couloir désert. On arrive au bout du couloir, un peu sombre. Il fourre ses mains au fond de ses poches et commence à faire les cent pas. Je le regarde, il regarde ses pieds. Finalement il s'arrête, passe une main dans ses cheveux. Il hésite, me regarde, détourne les yeux, me regarde à nouveau et se lance. « Qu'est-ce que tu ressens par rapport à la mort de ta maman ? » On dirait qu'il a préparé cette phrase depuis longtemps et qu'il l'a répétée quinze ou vingt fois en se regardant dans le miroir. Je réponds sincèrement. La Hazel de cinq ans ne sait pas encore mentir. « Rien. » Il détourne immédiatement les yeux, sort un mouchoir en coton blanc de sa poche et le tapote sur son front. Tout de suite, je comprend que j'ai dit une bêtise. J'entends des bruits derrière nous. De l'agitation dans la salle d'attente de la psychologue. Je devine que notre tour va arriver. Mon tour va arriver plus précisément. Mon père le comprend aussi. Il se tourne vers moi, la mine déconfite, mais pressé, il enchaîne : « Et quand tu... quand tu l'as vue mourir? Qu'as-tu pensé ou ressenti ? » Sa question est difficile. J'ai cinq ans, je ne ressens pas grand chose et pour le peu de ce que je ressens, je ne saurai mettre des mots dessus. « Je me suis dis qu'elle était morte, qu'elle ne me parlerait plus et que c'était comme si elle dormait. » Il a l'air mal-à-l'aise mais une voix derrière nous appelle notre nom et il n'a plus le temps d'être juste mal-à-l'aise. « Deux minutes ! » crie-t-il à l'intention de la secrétaire de la psychologue. Il se baisse à ma hauteur, me prend dans ses bras – une première. « Maintenant Hazel tu vas m'écouter et faire tout ce que je te dis... »
(…)
« Tu penses souvent à elle ? » me demande la psychologue. La compassion suite de sa voix. Je ne réponds pas immédiatement. Je réfléchis. Mentir. Dire le contraire de ce que je pense, de ce qui est vrai. C'est ce que mon père m'a demandé de faire et j'obéis. « Tout le temps. » Elle hoche la tête avec un air des plus neutres. Je ne l'aime pas beaucoup. « Et tu pleures ? » Temps de réflexion. Pas une larme versée. Pas même quand j'ai vu son corps sans vie. « Souvent. Tous les jours, en fait. » Finalement, mentir n'était pas bien compliqué. La psychologue a l'air de gober tout ce que je lui dis. Je souris discrètement. « Peux-tu mettre des mots sur ce que tu ressens ? » Devant mon air interdit, elle continue. « Du chagrin ? De la tristesse ? De la peur ? De la colère ? » Je déglutis. Je n'ai jamais vraiment ressenti ces choses-là. Un peu de peur, peut-être. À peine. « Tout ça. » Elle inspire profondément, expire profondément, me regarde comme si elle me passait aux rayons X. Je soutiens sans mal son regard. « Raconte-moi ce qui s'est exactement passé. Quand tu l'as retrouvé... » Elle laisse sa phrase en suspend. Mon père m'avait dit que cette question risquait de m'être posée. Et il m'avait conseillé. « Je rentrais de l'école. Elle était dans la cuisine, appuyée sur la table et elle avait du mal à respirer. Je lui ai donné un verre d'eau et elle l'a fait tombé par terre. Ensuite elle est tombée et elle bougeait comme si elle faisait un cauchemar. J'ai mis une couverture sur elle et je me suis couchée avec elle. C'était comme si elle dormait. » Elle me fixe sans retenue. J'ai tout fait comme mon père me l'a demandé, alors je la regarde avec défi. Plus de compassion ni d'indifférence chez elle quand elle me dit : « Tous les jours on entend des histoires de petites filles comme toi qui voient des gens mourir et qui appellent tout de suite les secours pour sauver la personne en question. Toi, tu n'as rien fait. » C'est un reproche, presque une accusation. Je me demande si finalement elle n'a pas compris que je mentais. « J'avais trop peur pour faire quelque chose. Je voulais juste rester avec elle. Comme si on dormait, comme si c'était un cauchemar. » Je le regarde, elle me regarde et à nouveau son regard suinte la compassion. J'ai gagné.


11 décembre 1989 : elle apprend à lire avec son père et y prend énormément de plaisir – 19 janvier 1990 : elle commence la danse – 21 janvier 1990 : elle arrête la danse – 26 janvier 1990 : elle commence le football – 29 janvier 1990 : elle arrête le football – 4 février 1990 : elle commence le tennis – 20 mai 1990 : elle commence le judo – 1 septembre 1990 : elle fait son entrée à l'école élémentaire. On lui demande ce que son père fait comme métier et elle ne sait pas répondre – 2 janvier 1990 : elle demande à son père ce qu'il fait dans la vie. Il répond qu'il est dans les affaires. Il lui faudra plus de dix ans pour comprendre réellement – 9 juillet 1991 : elle a son premier amoureux. Un échec, évidemment – 12 août 1992 : elle visite New-York et notamment plusieurs musées. Une réelle passion pour la culture naît alors chez elle et ne s'éteindra jamais – 19 août 1992 : elle s'essaye aux arts et notamment pour la peinture, mais elle comprend vite qu'elle est plus douée pour apprécier la beauté et la valeur d'une œuvre que pour en créer d'elle-même – 24 septembre 1993 : elle se rend compte que tout le monde bouge autour d'elle, d'un point de vue émotionnel. Les gens se lient d'amitié, se disputent, sont heureux, tristes, ont des regrets, des coups de cœur, des coups de gueule, sont emplis d'une joie immense, puis dans une colère terrible. Elle assiste à cela en tant que simple spectatrice. Elle ne ressent rien, devine qu'elle ne ressentira jamais rien. Ce n'est pas quelque chose qui la touche mais ça l'ennuie – 3 octobre 1993 : elle se rend compte que ne rien ressentir peut-être bénéfique quand on lui parle de la mort de sa mère – 30 août 1994 : elle commence à lire la presse, se rend compte qu'elle est beaucoup plus mure et peut-être plus expérimentée que les autres enfants de son âge – 20 juin 1995 : elle sort de l'école primaire comme une élève modèle et très douée. Ses professeurs notent simplement qu'elle est un peu retardée dans les relations humaines – 19 novembre 1995: premières règles – 14 février 1996 : premier baiser avec un garçon de sa classe dans une salle de cinéma – 11 octobre 1996 : première conduite dans l'allée du garage avec son père – 31 décembre 1997 : premier baiser avec une fille – 29 juin 1998 : première bière – 4 juillet 1998 : première cuite, elle se rend compte par ailleurs que l'alcool n'est pas vraiment son truc – 17 avril 1999 : première cigarette et premier joint par la même occasion. Ça ne lui plaît pas plus que l'alcool – 31 août 1999 : première fois avec un garçon – 16 avril 2000 : première fois avec une fille – 17 avril 2000 : elle organise une grosse fête d'anniversaire chez elle pour ses seize ans


Ils avaient tous fait ça. Pour leur seize ans, ils avaient tous fait une grosse fête. Alors pour me fondre dans la masse, je fais pareil. Je suis presque étonnée qu'ils soient tous venus. Une trentaine d'adolescents que je connais à peine et qui sont en train de se mettre la tête à l'envers dans mon salon. Mon père est sensé joué les chaperons. Mais depuis qu'il a mis le nez dans le punch, il végète sur le canapé. Il me fait sourire. Je regarde les autres, personne ne me regarde. Tous centrés sur leur petite personne. Ou sur celle qu'ils veulent se taper ce soir. Y'en a qui sont déjà morts, tombés par terre comme des feuilles en automne. Y'en a une quinzaine autour du punch, mais le saladier est déjà vide. J'ai obligé les fumeurs à aller sur le pas de la porte ou à la fenêtre. Maintenant ils sont dehors en train de fumer et de jouer au ballon de manière absolument absurde. Y'en a qui dansent, un verre à la main et une fille à leur cou. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis très loin de tout ça. Ses festivités d'adolescents. Alcool, tabac, drogue, musique, sexe. Ils ne vivent que pour ça. Pas moi. Mais du coup, je ne sais pas pour quoi je vis. Ce serait tellement plus simple s'il me suffisait de boire une carafe de punch pour me sentir heureuse, vivante. J'ai déjà essayé, ça n'a pas marché. J'ai tout essayé. Je m'éclipse discrètement. C'est mon anniversaire donc la fête c'est pour eux. Personne ne remarquera mon absence. Je monte sur le toit. Avril est frais cette année. Et le vent pousse fort. Je titube, me bats contre le vent et c'est presque agréable. Je m'assois près de la cheminée, me relève bien vite. Je quitte cette cheminée confortable et rassurante pour le côté obscur de la force. Le bord. Dangereux. Risqué. Chacun de mes gestes est mesuré et je ferme les yeux. Et je me penche en avant, dans la mesure du possible. Le plus en avant possible en gardant les pieds sur terre. Je ne tiens pas à mourir, pas encore. Et je sens mon cœur qui bat un peu plus fort dans ma poitrine. Une première. Alors je recommence. Je ferme les yeux et je me penche en avant. Encore un peu plus. Ça s'affole presque dans ma poitrine. Encore un peu. Plus vite, plus fort. Je me penche encore, prête à tomber à tout instant. J'entends quelqu'un crier mon prénom et on tire mon bras. J'ouvre brusquement les paupières et la lumière du soleil me brûle les yeux. Et je reconnais mon père. « Mais qu'est-ce qui te prends, bordel? Tu veux mourir? » Il est en colère. Je souris paisiblement, fais non de la tête. Je prends sa main et la colle contre mon cœur. Les battements commencent déjà à ralentir. « C'est la première fois que ça m'arrive. » Ma voix trahit... une sorte de joie toute inconnue et toute nouvelle. Il me regarde, perplexe. Il est humain lui. Il ressent ça tous les jours. Il a l'habitude. Il ne peux pas comprendre. Alors je répète. Et j'ajoute: « C'est formidable. »


17 avril 2000 : Hazel se met en quête d'autres choses qui pourraient faire battre son cœur. Le tir sportif a cet effet sur elle, elle trouve ça absolument génial et incroyable. Elle n'en reste pas moins Hazel Chambers l'insensible, cependant – 21 août 2000 : elle obtient son permis du premier coup – 4 septembre 2001 : elle comprend ce en quoi consiste le métier de son père dans les affaires : il bosse pour la mafia. Elle décide de ne pas s'en mêler – 20 octobre 2001 : son père meurt assassiné. Elle change d'avis et décide de s'en mêler – 9 décembre 2001 : la police locale, qui n'a strictement aucun indice, décide de classer l'affaire – 1 janvier 2002 : elle réussit habillement à intégrer la mafia de Chicago. Elle décide par la même occasion de venger son père – 10 mars 2002 : elle est officiellement 'l'homme de main' d'un parrain de la mafia qui se fait appelé Aldo – 13 juin 2002 : par le biais de l'homme pour qui elle travaille, elle sait de source sûre que son père a été vengé. Elle ne quitte cependant pas le milieu – 28 juin 2002 : elle obtient son diplôme avec succès et s'inscrit à la fac dans le but de devenir conservatrice de musée – 8 mars 2003 : l'homme pour qui elle travaille, Aldo, lui propose d'exécuter des missions plus significatives. Elle accepte, à condition que les types en question le méritent – 22 mai 2003 : elle commet son premier meurtre, sent à nouveau son cœur qui bat quand elle commet l'acte. Elle se révèle par ailleurs plutôt bonne dans cet exercice – 2 mai 2004 : elle n'a que vingt ans, déjà six meurtres à son actif – des gens qui le méritaient, qui auraient détruits d'autres personnes si elle n'avait pas agi. Elle est engagée pour tuée une autre personne. Cette fois-ci, ce n'est pas pour Aldo qu'elle agit. Ce sera sa dernière mise à mort


Un vieil entrepôt désert. C'est tellement.... classique, prévisible. Je n'ai pas peur. Évidemment. J'avance d'un pas sûr, assuré même, confiant. Je vois le contour de leurs silhouettes de plus en plus nettement. Quand j'estime être assez proche d'eux, je m'arrête. Ils me regardent tous d'un air suspicieux. Je m'y attendais. J'esquisse un sourire. « C'est toi, Chambers ? » demande celui qui semble être le second. « C'est moi. » Il se retourne vers ses comparses, ils affichent tous des sourires moqueurs et le second s'esclaffe même. Je reste indifférente. Une femme, très jeune en plus. J'avais anticipé ces attitudes. Celui qui est sans aucun doute chef – Clark, m'a-t-on dit de l'appeler – lui fait signe de se taire. Il s'avance vers moi, un peu plus dans la lumière et je distingue son visage dur, sévère et dégageant une force inestimable. Ce n'est clairement pas le genre de type à qui on dit non. Je le regarde dans les yeux, avec assurance et défi. Il regarde ma poitrine. « Aldo ne tarit pas d'éloges à ton propos. » Je confirme d'un signe de tête. « Il m'a dit que tu étais faite pour ce job. » Nouveau signe de tête. « J'ai confiance en lui. Est-ce que je peux avoir confiance en toi ? » Pas le droit de répondre non à un type comme lui. Tous les autres derrière nous regarde comme s'il allait m'éliminer d'un moment à l'autre. Ou comme si j'allais fondre en larmes comme une mauviette. Ils ne connaissent décemment pas Hazel la démoniaque, Hazel l'inhumaine. « Vous pouvez compter sur moi. Je ferai le travail. Et bien, en plus. » Il me toise, me détaille de la tête au pied et s'attarde à nouveau un peu plus sur ma poitrine. C'est fou comme je déteste être une femme dans ce milieu. « C'est une affaire un peu personnelle. Je tiens à ce que ce soit bien fait. » J'opine. « Ce sera le cas. » Il me jette un dernier regard et il semble qu'il me fasse confiance. Merci Aldo, sans doute. Il retourne s'asseoir d'un pas lent, s'adressant à moi tout en même temps. « Scott Higgins. 24 ans. Marié. Streeterville. Je te laisse deux semaines. Cent mille dollars. Avec un bonus si tu es rapide et si c'est bien fait. » La discussion semble close pour lui. Pas pour moi. Il me regarde, je le regarde. Il s'attend à ce que je parte, je ne bouge pas d'un centimètre. Il commence à devenir soupçonneux. « Aldo n'a-t-il pas précisé mes conditions ? » Il semble surpris. La réponse est visiblement non. Tous les regards sont braqués sur moi, méfiants et près à agir dès que Clark aura donné le signal. « Est-ce qu'il le mérite ? » Clark est impassible. Les autres sont partagés entre l'envie de rire et la concentration, au cas où. Finalement, il semble se souvenir de ce détail. Je le regarde intensément, il me regarde intensément, et on hoche la tête au même moment. « Oui. » Il comprend immédiatement que cette seule réponse ne me suffit pas. « Il a violé ma sœur. Entre autres. » C'est assez pour ma part. Évidemment, je vérifierai cette information avant de faire quoi que ce soit. « Très bien. » Rien à ajouter.


7 mai 2004 : Hazel a la confirmation que Scott Higgins est un salaud. À son actif elle compte au moins sept viols et un meurtre. Son épouse n'est au courant de rien visiblement – 9 mai 2004 : elle met fin aux jours de Scott Higgins. Une fois de plus, aucun remord – 22 juin 2004 : elle est mise en garde à vue. Aucune idée de la façon dont les forces de l'ordre l'ont retrouvée – 24 juin 2004 : elle est relâchée, faute de preuves. Mais elle sait sa fin proche. Elle rompt le contact avec la mafia de Chicago – 11 décembre 2004 : elle est mise en examen pour le meurtre de Scott Higgins. Elle n'avoue rien – 27 mars 2005 : la presse lui donne le surnom de la tueuse sans cœur – 17 avril 2005 : sous la pression des policiers, elle avoue, ne balance aucun nom – 26 mai 2005 : craignant de finir ses jours en prison, elle donne finalement le nom de Clark, mais décide d'être fidèle à Aldo – 29 mai 2005 : elle a presque peur, tout va trop vite, elle n'a pas le temps de réfléchir – 19 juillet 1005 : Clark et son groupe sont arrêtés – 7 février 2006 : le procès a lieu


« Avez-vous hésiter ? Avez-vous eu un moment de doute, d'hésitation ? Avez-vous tremblé ou avez-vous agi de sang-froid, d'un bout à l'autre, sans vous posez de question, sans aucun doute ? » L'avocat m'a regardé. Je l'ai regardé, il m'a regardé et j'ai détourné de regard. J'ai regardé la foule. Chaque visage était tourné vers moi, dans l'attente d'une réponse. C'est la première fois que je me retrouve dans une telle situation. Pour une fois, je me réjouis de n'avoir aucun sentiment. « J'ai eu un moment de doute. Plusieurs, même, » réponds-je sincèrement, une fois n'est pas coutume. Avec indifférence, aussi. Et je sens les regards outrés braqués sur moi. « Mais ça ne vous a pas empêché d'agir ? » a demandé l'avocat encore. Cette question était plus lourde de sens encore que la précédente. « Non. » Vraisemblablement. Sans quoi je ne serais pas sur le banc des accusés. « Éprouvez-vous des remords ? » a-t-il alors demandé. Je ne saurais dire si la réponse attendue est « oui » ou « non ». Sans doute suis-je sensée répondre « oui », jouer la comédie, fondre en larmes. Mais moi, Hazel la démoniaque, l'inhumaine, la tueuse, la sans cœur, sans âme même, ne dois-je pas repousser toute sorte de sentiment, le remord y compris ? Je n'ai pas le temps de répondre. Un cri a retenti, s'est répandu dans toute l'audience, a rebondi contre les murs et jusqu'à moi. Je parviens presque à ressentir le désespoir qui suinte de ce cri. La femme qui l'a poussé se lève, elle veut sortir, ne pas assister à ce spectacle, oublier et dégueuler sa douleur et son chagrin ailleurs que dans ce tribunal. Je ne peux pas lui en vouloir. Elle se lève, donc, sa silhouette domine le reste de la foule. Instinctivement, je l'identifie comme étant la veuve. Mais bientôt mon instinct et tout mon esprit me quittent. Je regarde cette femme et tout plein d'envies me viennent. Je veux la consoler, lui prendre, la main, sécher ses larmes avec mon pouce, l'emmener boire un verre, discuter avec elle dans un endroit intime, la faire sourire, l'embrasser dans le creux du cou, l'emmener chez moi, l'embrasser sur les lèvres, passionnément, lui faire l'amour, passionnément, la connaître pour de vrai, l'emmener en voyage, l'emmener au bout du monde, rester avec elle pour toujours. Indécent. Et inhabituel. Certains vous diront que c'est un coup de foudre. Je ne suis pas aussi naïve. Et puis, ce n'est pas comme si j'étais capable de sentiments. Je regarde la femme, elle me regarde, je la regarde encore, intensément, elle détourne ses yeux embués de larmes. Et je suis surprise de sentir une traîtresse couler sur ma joue. Je ne l'avais pas vue venir. La femme est sur le pas de la porte, sur le point de sortir, de m'échapper. L'assemblée semble indifférente à la scène à laquelle je viens d'assister. La scène intérieure à mon esprit. Ou à mon cœur, si j'en ai un. Elle attend la réponse à sa question. « C'était un enfoiré, » dis-je. Je cris presque. Aucune retenue. Toujours avec sincérité. Peut-être avec un peu moins d'indifférence. « Je n'ai peut-être pas de cœur, mais j'ai une conscience. Je ne l'aurais pas tué s'il ne le méritais pas. » Pause. C'est presque théâtral. Référence au surnom de la « tueuse sans cœur » que m'avais donné la presse. Je n'aime pas ce surnom. « Il le méritait, je n'ai aucun remord. » Elle me regarde une dernière fois, et je la regarde aussi bien sûr. Elle laisse échapper un sanglot. Son regard me transperce de chagrin et de haine mêlée. Une seconde traîtresse, puis une troisième coulent sur mes joues et elle s'échappe. Plus d'autres larmes ne coulent. Même quand ils annoncent la condamnation. Neuf ans avec une sûreté de cinq ans. Il me faudra donc attendre tout ce temps avant de la revoir.


9 février – Clark est condamné à trente ans. Le reste de son équipe prend entre trois et dix ans – 25 février 2005 : Hazel reprend ses études et potasse en prison – 10 mars 2007 : le temps lui paraît long. Elle pense sans cesse à Mme Higgins, un espoir en quelque sorte. Et elle passe son temps à lire – 17 avril 2009 : elle se sent plus seule que jamais, ne sait pas si c'est positif ou négatif – 19 avril 2009 : elle entreprend de travailler au sein de la prison – 6 janvier 2010 : elle se rend compte qu'elle aime lire les romans policiers. Par ailleurs, elle décide de ne plus jamais ôter la vie à quiconque – 8 juin 2010 : elle se demande ce que son père penserait d'elle. Il lui manque presque – 7 novembre 2010 : elle pense à sa mère et se demande si tout cela serait arrivé si elle ne l'avait pas laissée mourir – 15 octobre 2011 : elle apprend qu'elle sera relaxée au mois de décembre. Elle ne peut s'empêcher de penser à Mme Higgins – 24 novembre 2011 : son avocat lui annonce qu'elle sortira le 1er décembre – 1 décembre 2011 : elle est libre. Une drôle de sensation – 3 décembre 2011 : elle décide de ne pas s'éterniser à Chicago, des fois qu'on essaye de se venger d'elle après sa trahison. Elle se rend cependant à Streeterville pour rechercher Mme Higgins – 4 décembre 2011 – on lui apprend que la veuve Higgins a quitté Chicago et vit désormais à Montsimpa. Sans aucune hésitation, elle décide de s'y rendre – 6 décembre 2011 : elle arrive à Montsimpa – 9 décembre 2011 : elle trouve celle qu'elle recherchait Rue du Bois à Montsimpa. Par ailleurs elle est embauchée comme caissière pour le cinéma du coin – 10 décembre 2011 : elle attend la tombée de la nuit et se rend chez le vieux voisin de Mme Higgins. Elle le fait chanter et lui offre un chèque. Résultat, il lui laisse la maison et elle emménage dès le lendemain.


Dernière édition par Hazel Chambers le Mer 14 Déc - 17:15, édité 4 fois
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Aeden Chapman
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Aeden Chapman

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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 11:59

bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche ! INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274 INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 309181304
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 12:01

Bienvenu parmi nous INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 173490454
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 12:02

merci à vous I love you
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 12:24

CASSIDY I love you
Réserve moi un lien ma belle *w*

Bienvenue (:
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 12:26

Katie. INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 3183675940
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. I love you INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 12:27

Bienvenue INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 173490454 INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 12:54

Cassidy INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2166578461 INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 678593547 Bienvenue parmi nous & amuse toi bien ! INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 556403049
Bon courage pour ta fiche by the way ;) INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 4102579639
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 12:56

Bienvenue sur PWL & bon courage pour ta fiche (:
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 12:57

Bienvenue et bon courage pour ta fiche
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 13:08

Bienvenue parmi nous !
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 13:27

Bienvenue ^^
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Chuck B. Onekung
la base du viagra c'est l'ADN de Chuck Norris.
Chuck B. Onekung

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▼la base du viagra c'est l'ADN de Chuck Norris.

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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 15:10

ça fait bien longtemps que je l'ai pas vu sur un forum elle INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 1642801012 I love you
bienvenue dans notre humble demeure INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 678593547
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 17:00

    Quel bon choix d'avatar & de pseudo INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 1642801012
    Bienvenue sur PWL I love you
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 17:07

Cassidy I love you Bon choix.
Bienvenue parmi nous (a)
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Maé Fowler
touchingly naive
Maé Fowler

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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 18:11

    Ce qu'elle est belle quand même INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274 Bienvenue parmi nous INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 4153354820
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 18:15

welcome & bonne chance pour ta fiche I love you INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274
cassidy INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 1642801012
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 19:01

Hazel Chambers a écrit:

sexe: en solitaire ou en groupe -maggle- ❆
Quand tu veux INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274
Bienvenue INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 309181304
& bon courage pour ta fiche! I love you
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 19:05

bienvenue et courage pour ta fiche INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 173490454
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 19:08

KATIE INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274 Bienvenue et bon courage pour ta fiche INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 212682535
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 19:54

CASSIDY ♥️

bienvenue & réserve-moi un lien INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyDim 4 Déc - 21:02

merci à tous INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2806429274 I love you & je plussoie, Cassidy est une bombe INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 1642801012
y'aura des liens pour tous ceux qui le voudront INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2309591361 I love you . idem pour le sexe INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 1112522673 INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 2932675289 -maggle-
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyLun 5 Déc - 0:13

    Bienvenu parmi nous
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM EmptyLun 5 Déc - 12:14


    INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 173490454 INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 1347536052 INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 854838370 I love you INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM 891098728
    Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche!
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MessageSujet: Re: INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM INHALE, INHALE, YOU'RE THE VICTIM Empty

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