| Sujet: « L'amour et la haine sont des parents consanguins » Mer 14 Déc - 17:29 | |
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Kelsey Higgins
pour le besoin du scénario, j'appelle le personnage Kelsey, mais le pseudo est négociable, même si je tiens au nom de familleles grandes lignes: Kelsey est une jeune femme d'environ vingt-sept ans. Elle est originaire de Chicago. Son métier est au choix. C'est une jeune femme douce, compréhensive, sociable, élégante, cultivée, sensible, calme et romantique. Elle a eu la chance de rencontrer « l'amour de sa vie » quand elle avait tout juste dix-sept ans : Ian Higgins, vingt-cinq ans, grand ténébreux au charme dévastateur. Ils tombent fous amoureux l'un de l'autre, s'installent ensemble, se marient. Ils sont heureux, du moins jusqu'à ce que que Hazel Chambers n'arrache Ian à la vie. Kelsey est anéantie. Elle reste à Chicago le temps du procès puis part à Montsimpa pour y refaire sa vie. Elle vit seule, dans une petite maison de la rue du bois et elle essaye de reprendre goût à la vie.❆ précisions sur le lien: voici un bref résumé du lien : Kelsey était très heureuse et épanouie, jusqu'à ce que son mari soit tué. L'enquête révèle que ce dernier était lié à la mafia de Chicago mais aussi et surtout qu'il était violent et avait violé plusieurs femmes. Kelsey est dévastée mais elle décide de rester à Chicago jusqu'à ce que les coupables soient jugés. En l'occurrence, il s'agit d'un parrain de la mafia qui a commandité le crime et d'une jeune femme, Hazel Chambers, qui a exécuté le mari de Kelsey. Kelsey et Hazel ne se croisent qu'une unique fois, lors de l'audience. Une sorte de coup de foudre du côté de Hazel qui n'a pourtant jamais éprouvé aucun sentiment. Kelsey de son côté est elle aussi troublée, mais la haine l'emporte sur tout sentiment. Aujourd'hui sortie de prison, Hazel cherche à revoir Kelsey et pour cela elle vient d'emménager à Montsimpa, dans la maison juste à côté de celle de Kelsey. ❆ lien négociable? pas vraiment ❆ pseudo négociable: oui ❆ idées de célébrités: je vois bien Carey Mulligan, Gemma Arterton ou Maggie Grace dans le rôle, mais si le personnage vous plaît et qu'aucune de ces célébrités ne vous inspire, on pourra en discuter ❆
- Spoiler:
« Avez-vous hésiter ? Avez-vous eu un moment de doute, d'hésitation ? Avez-vous tremblé ou avez-vous agi de sang-froid, d'un bout à l'autre, sans vous posez de question, sans aucun doute ? » L'avocat m'a regardé. Je l'ai regardé, il m'a regardé et j'ai détourné de regard. J'ai regardé la foule. Chaque visage était tourné vers moi, dans l'attente d'une réponse. C'est la première fois que je me retrouve dans une telle situation. Pour une fois, je me réjouis de n'avoir aucun sentiment. « J'ai eu un moment de doute. Plusieurs, même, » réponds-je sincèrement, une fois n'est pas coutume. Avec indifférence, aussi. Et je sens les regards outrés braqués sur moi. « Mais ça ne vous a pas empêché d'agir ? » a demandé l'avocat encore. Cette question était plus lourde de sens encore que la précédente. « Non. » Vraisemblablement. Sans quoi je ne serais pas sur le banc des accusés. « Éprouvez-vous des remords ? » a-t-il alors demandé. Je ne saurais dire si la réponse attendue est « oui » ou « non ». Sans doute suis-je sensée répondre « oui », jouer la comédie, fondre en larmes. Mais moi, Hazel la démoniaque, l'inhumaine, la tueuse, la sans cœur, sans âme même, ne dois-je pas repousser toute sorte de sentiment, le remord y compris ? Je n'ai pas le temps de répondre. Un cri a retenti, s'est répandu dans toute l'audience, a rebondi contre les murs et jusqu'à moi. Je parviens presque à ressentir le désespoir qui suinte de ce cri. La femme qui l'a poussé se lève, elle veut sortir, ne pas assister à ce spectacle, oublier et dégueuler sa douleur et son chagrin ailleurs que dans ce tribunal. Je ne peux pas lui en vouloir. Elle se lève, donc, sa silhouette domine le reste de la foule. Instinctivement, je l'identifie comme étant la veuve. Mais bientôt mon instinct et tout mon esprit me quittent. Je regarde cette femme et tout plein d'envies me viennent. Je veux la consoler, lui prendre, la main, sécher ses larmes avec mon pouce, l'emmener boire un verre, discuter avec elle dans un endroit intime, la faire sourire, l'embrasser dans le creux du cou, l'emmener chez moi, l'embrasser sur les lèvres, passionnément, lui faire l'amour, passionnément, la connaître pour de vrai, l'emmener en voyage, l'emmener au bout du monde, rester avec elle pour toujours. Indécent. Et inhabituel. Certains vous diront que c'est un coup de foudre. Je ne suis pas aussi naïve. Et puis, ce n'est pas comme si j'étais capable de sentiments. Je regarde la femme, elle me regarde, je la regarde encore, intensément, elle détourne ses yeux embués de larmes. Et je suis surprise de sentir une traîtresse couler sur ma joue. Je ne l'avais pas vue venir. La femme est sur le pas de la porte, sur le point de sortir, de m'échapper. L'assemblée semble indifférente à la scène à laquelle je viens d'assister. La scène intérieure à mon esprit. Ou à mon cœur, si j'en ai un. Elle attend la réponse à sa question. « C'était un enfoiré, » dis-je. Je cris presque. Aucune retenue. Toujours avec sincérité. Peut-être avec un peu moins d'indifférence. « Je n'ai peut-être pas de cœur, mais j'ai une conscience. Je ne l'aurais pas tué s'il ne le méritais pas. » Pause. C'est presque théâtral. Référence au surnom de la « tueuse sans cœur » que m'avais donné la presse. Je n'aime pas ce surnom. « Il le méritait, je n'ai aucun remord. » Elle me regarde une dernière fois, et je la regarde aussi bien sûr. Elle laisse échapper un sanglot. Son regard me transperce de chagrin et de haine mêlée. Une seconde traîtresse, puis une troisième coulent sur mes joues et elle s'échappe. Plus d'autres larmes ne coulent. Même quand ils annoncent la condamnation. Neuf ans avec une sûreté de cinq ans. Il me faudra donc attendre tout ce temps avant de la revoir.
Kelsey et Hazel ne se sont rencontrées qu'une seule et unique fois, et dans un contexte assez particulier : le procès du meurtre de Kelsey, pour lequel Hazel était accusée. Et coupable, d'ailleurs. Kelsey est sortie de l'audience perturbée, choquée par l'absence d'humanité de la coupable et toute retournée d'apprendre la vie cachée de son mari (un violeur, qui avait des relations avec la mafia de Chicago). Et puis elle a ressenti ce petit truc pour Hazel. Presque de l'envie, du désir et de la compassion... des sentiments réels mais largement inhibés par la haine que lui inspire la meurtrière. Hazel de son côté a ressenti des sentiments. Des vrais sentiments, comme jamais cela ne lui était arrivée. Elle est retournée en prison et a passé son temps à penser à Kelsey, à se demander si elle pourrait un jour la revoir et ressentir la même chose. Alors quand elle est sortie de prison, il y a de cela quelques jours, elle est partie à la recherche de la jeune veuve. Elle a retrouvé sa trace à Montsimpa et s'est installée dans la maison voisine. Les retrouvailles risquent d'être électriques. |
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| Sujet: Re: « L'amour et la haine sont des parents consanguins » Mer 14 Déc - 18:14 | |
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| Sujet: Re: « L'amour et la haine sont des parents consanguins » Mer 14 Déc - 20:12 | |
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| Sujet: Re: « L'amour et la haine sont des parents consanguins » Mer 14 Déc - 22:37 | |
| Mais de rien ! Je trouve l'histoire très originale et sympa à jouer en RP ! Je t'envoie un mp de ce pas. ;) |
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| Sujet: Re: « L'amour et la haine sont des parents consanguins » | |
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