J'aimerais bien te demander qui tu es mais c'est trop basique pour une galerie d'art. → Jaizlynn.
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J'aimerais bien te demander qui tu es mais c'est trop basique pour une galerie d'art. → Jaizlynn.

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MessageSujet: J'aimerais bien te demander qui tu es mais c'est trop basique pour une galerie d'art. → Jaizlynn. J'aimerais bien te demander qui tu es mais c'est trop basique pour une galerie d'art. → Jaizlynn. EmptyMar 25 Oct - 10:22

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- Sors de chez moi, Blythe, lui criai-je par-dessus mon épaule. - Tu ne disais pas ça, hier soir. Avec les paquets de clopes que t'avais vidée, t'étais bien contente que je te ramène et que je passe la nuit sur ton putain de canapé, m'assena t-il en augmantant le volume de l'eau. - Grouille-toi de sortir de la douche, j'ai un rendez-vous, continuai-je sur le même ton. J'entendis le rire amer de Blythe. - Un peu de calme, jeune fille. J'ai bientôt fini. Et puis, qui peut t'attendre à cette heure-ci ? Ne me dis pas que Nils t'a appelée pour que tu le rejoingnes avec sa blonde ? Je te signale juste que c'est à cause de lui que tu es encore célibataire. Cette dernière remarque me glaça les os. Il savait ce que je ressentais pour Nils mieux que personne et il connaissait aussi la personnalité de Nils, qui, soi-dit en passant, n'éprouvait aucun sentiment amoureux à mon égard. Je finis de m'habiller d'une robe bustier noire, je me chaussai de talons aiguilles de la même couleur et je laissai les clés sur le meuble de chêne de l'entrée pour que Blythe s'en aille par lui-même. Je commençai à mettre un pied sur le perron lorsque je me ravisai. Je n'avais aucune confiance en Blythe sur ce coup-là. Je m'assis finalement dans le canapé, m'autorisant quelques larmes délicates. Blythe sortit de la douche à ce moment-là, comme s'il l'avait pressenti. - Et il te fait chialer en plus. Arrête de le voir Jo, ce n'est qu'un pauvre con, il ne te mérite pas. Beaucoup d'hommes tueraient pour gagner ton coeur, me dit-il d'une voix qui se brisa sur la dernière phrase. Je relevai un instant la tête, comme pour acquiescer ce qu'il venait de me confier. Au lieu de ça, je lui répondis sèchement. - Arrête de m'en parler, alors. J'avais réussi à l'oublier, j'avais réussi à tourner la page pour une matinée, si ce n'est une journée. Tu sais où je vais, là ? Non, tu ne sais pas. Tu ne sais pas parce que je ne te l'ai pas dis et que je n'en avais pas envie. J'allais encore avoir le même refrain. Et puis, je t'aurais volontiers invité à venir mais tu as l'air trop borné pour accepter. Nous nous dévisageâmes dans les yeux une longue minute, au cours de laquelle je compris bien des choses. Dont une qui ramena le calme dans la pièce. Je finis par lâcher, sans comprendre moi-même mon geste. - Viens avec moi à cette exposition. Tu ne le regretteras pas. Blythe essaya de sonder ma pensée mais il savait que je lui en bloquerais l'accès. Il savait que je ne lui révèlerais aucune de mes émotions présentes. Il l'avait su au moment où ma main s'était posée sur son épaule, comme pour signifier qu'il n'avait pas à s'inquiéter et que je contrôlais parfaitement la situation. Mais il ne s'arrêta pas. - Jo, écoute. Je ne peux pas faire ça à Nils, malgré la haine que j'éprouve envers lui. Et je ne peux surtout pas te faire ça à toi. Amène-le avec toi. Ne me demande pas à moi. J'aurais été heureux de t'accompagner mais c'est impossible. Contente-toi de moi comme un meilleur ami qui te relève quand t'as bu ou qui te remet les idées au claires mais ne me demande pas plus. Ce fut la première fois que je décelai une quelconque sincérité dans son regard. Sans un mot, j'essayai de le persuader de m'en dire plus. Il était allé trop loin pour reculer et il l'avait bien compris. - Je t'aime, murmura t-il dans un souffle. Il essaya de me retenir mais je partis, en claquant la porte derrière moi. Je me fichais qu'il ait mes clés, il pouvait les garder autant qu'il voulait, je ne savais même pas si je reviendrais dormir chez moi ce soir-là et les soirs suivants. J'irais peut-être voir Nils, je lui raconterais ce qu'il venait de se passer même s'il me jeterait, j'en étais persuadée. Ou j'irais prendre une chambre dans un hôtel qu'aucun des deux ne connaissait. Et je réfléchirais, dans le noir, dans le silence absolu. Je n'aimais pas ma situation, je n'aimais pas ce célibat là. Aimer quelqu'un sans que cet amour soit réciproque et être aimé par quelqu'un qui n'était, pour nous, qu'un vulgaire ami.

Je longeais le lac, mon châle sur les épaules. Je n'avais pas froid mais je n'avais pas chaud non plus. Je pressais le pas, j'avais déjà un quart d'heure de retard. J'avais promis à Mme Castellane que je serais à l'heure, la veille au soir. J'avais promis que j'étudierais chacune de ses oeuvres et que j'essaierais d'en tirer un morceau. Je lui avais juré et je ne pouvais pas me permettre de lui faire faux-bonds. J'avais besoin de ce travail, il y avait trop longtemps que je n'avais pas touché à un piano. Je ne savais pas si j'allais pouvoir retrouver le touché que j'avais eu. Je ne savais même pas si je retrouverais les notes. Et, en toute franchise, mettre en musique une peinture était un véritable défi, une expérience que je me devais d'avoir. Pour une future composition et pour moi, pour ma fierté personnelle. Je continuais d'avancer, je continuais d'errer dans les rues avec un but bien précis. Au loin, je fixais le bâtiment qui se dressait devant moi. Je le fixais de ce regard que j'avais lancé à Blythe quelques minutes plus tôt, un regard plein d'amertume et d'incompréhension. Il ne pouvait pas m'aimer, il ne pouvait pas m'aimer comme un petit ami. Il devait seulement se contenter de m'aimer comme un ami, un ami de longue date, un ami que j'avais connu sur les bancs de l'école maternelle. Il me semblait avoir lu dans un magazine que toute relation amoureuse avec un ami de cette importance était vouée à l'échec. Et je ne supporterais pas de déception amoureuse dans ma vie. C'était là la seule cause qui me poussait à rester encore célibataire. Je ne voulais que d'une relation libre où la routine n'était pas maîtresse, à moins que je sente que ce soit le bon, le vrai. Nils, je savais que ce n'était qu'un passage et que je n'en serais pas éternellement amoureuse. Je savais que je devais laisser couler mes sentiments pour qu'ils s'évaporent aussi vite qu'ils étaient arrivés. Mais Blythe, je savais que je ne pourrais jamais l'aimer comme Nils. Et, quand bien même j'en tombais amoureuse, ce serait si différent et j'oserais même dire si magique. Il était fidèle, je l'avais toujours connu ainsi avec les filles, les femmes. C'était la qualité qui me plaisait le plus chez les hommes et qui, aussi bizarre soit-il, n'avait pas arrêté les sentiments que je ressentais pour Nils, qui était libertin. Si j'étais en couple avec Blythe, si je me fiançais et si je me mariais même, avec lui, je ne saurais jamais quoi en penser. Serait-ce de l'amour par rapport au fait qu'aucun des deux ne voulait que l'autre trouve quelqu'un de moins bien que lui ? Serait-ce de l'amour par rapport à la jalousie si on aimait quelqu'un d'autre que lui ? Je m'étais déjà posée toutes ces questions. Maintes fois. Je n'avais jamais trouvé de réponse. Et c'était aujourd'hui, aujourd'hui qu'il me disait qu'il m'aimait, comme un petit ami, comme un amoureux. Et c'était aujourd'hui qu'un picotement dans le coeur remettait en cause toutes mes convictions et brouillait mon esprit. C'était aujourd'hui que je me demandais réellement si je n'avais pas fait fausse route depuis le début. Je finis par voir le bâtiment plus près encore de moi, alors je courrais, je m'élançais vers lui comme s'il s'était agi de Nils. Ou de Blythe. Ou d'un autre homme. Arrivée à sa hauteur, je soufflai un bon coup et poussai les grandes portes qui le fermaient. J'allai m'excuser brièvement auprès de Mme Castellane, qui comprit aussitôt mon retard. Je lui avais menti. C'était la première fois et, sans savoir pourquoi, je n'éprouvais aucune culpabilité particulière. Je commençai le tour des tableaux, que je trouvais fades, mornes et vides. Ils ne m'inspiraient rien, si ce n'est la solitude du peintre et sa tristesse la plus profonde. Mme Castellane était veuve et la première fois que je l'avais vu, c'était quand elle distribuait les invitations à l'enterrement de son mari. Drôle d'enterrement. Mais j'y étais allée et toutes deux avions discutées un bon moment, la seule discussion intéressante que j'avais engagé dans la journée. Et finalement, il y avait quelques jours à peine, elle m'avait appelée toute guillerette pour me dire qu'elle faisait un vernissage ici, dans cette galerie d'art pas très réputée, mais assez grande pour accueillir ses tableaux. Rares étaient ceux qui arrivaient à louer cette salle pour la journée. Et, à la fin de ma visite, je ne manquerais pas de l'en féliciter. Même si je n'aimais pas ce qu'elle faisait, que j'avais un certain dégoût pour ses oeuvres, je n'en perdais pas mon humanité et je réaliserais tout de même le travail. J'en avais besoin. Encore plus que tout à l'heure. Avec ce que Blythe m'avait confiée dans un souffle qui s'était propagé sur ma peau, dans son souffle doux que j'avais pendant une seconde aimé, j'avais besoin de me changer les idées. Je coupai court au flot de pensées qui me submergeait pour engager la conversation avec une jeune femme qui me bloquait la vue d'un tableau. - Excusez-moi.. Excusez-moi, s'il vous plaît, lui dis-je de ma voix timide. Je lui tapotai l'épaule à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'elle puisse comprendre que c'était moi, une grande perche rousse qui voulait admirer une oeuvre qu'elle détesterait sûrement aussi. Mais, en la détaillant d'un peu plus près, je ne pus m'empêcher de retenir un hoquet, un hoquet de surprise. Il me semblait l'avoir déjà croisée quelque part, je ne m'en souvenais plus bien. Je lui fis part de cette confusion sans plus attendre. - Ne nous sommes-nous pas déjà croisées ? Ou ai-je croisé un quelconque parent à vous ? ai-je demandé, impatiente de savoir si mes doutes étaient fondés.
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Aeden Chapman
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MessageSujet: Re: J'aimerais bien te demander qui tu es mais c'est trop basique pour une galerie d'art. → Jaizlynn. J'aimerais bien te demander qui tu es mais c'est trop basique pour une galerie d'art. → Jaizlynn. EmptyMar 25 Oct - 17:28

S'il y avait bien un jour où il ne fallait pas me faire chier, c'était celui-là. La porte de mon appartement venait de se fermer sur un Emrys furieux. Je crois que jamais nous ne nous étions encore disputé comme ça. Et des engueulades, il y en a eu. Des tonnes, plus qu'il n'en faut dans une vie. Ca avait commencé pour pratiquement rien, en plus. Comme toujours. Je ne sais plus vraiment pourquoi, à vrai dire. Parce que la dispute démarre sur un sujet puis bascule sur un autre, qui en entraîne un autre et ainsi de suite... C'est un cercle sans fin, finalement. Mais lorsque le bruit de la porte avait résonné entre les murs de mon appartement, j'avais eu cette sensation de solitude qui ne m'avait plus hantée depuis longtemps. Je m'étais laissée tomber sur le canapé, devant un programme télé sans le moindre intérêt en espérant tout oublier, tout recommencer. Maya était sortie discrètement de la chambre d'amis qu'elle occupait maintenant de façon permanente, et sans un mot, elle s'était installée à mes côtés, ramenant mes jambes sur ses genoux. Elle avait tout entendu, évidemment. C'était déjà épuisant pour moi de devoir vivre comme ça, mais je ne pouvais pas imaginer ce que ça devait être pour elle, à subir mes échecs. Je soupirai longuement, quelque part je savais qu'elle comprenait. C'était ma soeur, forcément qu'elle comprenait. Elle avait toujours compris. « Je vais sortir un peu, chercher à manger. Tu veux quelque chose ? » D'habitude l'idée m'aurait emballée, mais pas aujourd'hui. Pourtant, je sens mon estomac remuer. Peut-être bien qu'il crie famine. « Si tu passes par le chinois, tu me prends comme d'habitude, d'accord ? Il y a de l'argent sur le frigo. » Elle hoche la tête et s'enfuit à son tour. Et lorsque je pensais être enfin seule un moment, le téléphone sonne. « Quoi ? » Bon d'accord, je ne suis pas un exemple d'amabilité. « Non, merci, je n'en ai pas besoin... » Je soupire, cet abruti ne me laisse même pas terminer ma phrase. « Non, je viens de vous dire que... » Oh putain, il me chauffe lui. « Je vous ai dit que je n'ai pas besoin de vos putains de fenêtres ! » Tant pis pour lui, je raccroche d'un coup sec. J'étouffe ici, il faut que je sorte. J'enfile ma veste, lorsque le téléphone sonne à nouveau. Je vais me le faire. Je vous jure, je vais me le faire ! « QUOI encore ? » Blanc. « Salut, gamine. Toujours aussi aimable. » Oops. « C'est toi ? Je suis désolée, j'ai cru que tu étais ce taré des... Laisse tomber. Tu veux quelque chose ? » « J'ai besoin d'une cavalière pour ce soir. Tu me rejoins à la galerie d'art ? 21H. Tenue correcte exigée. » J'hésite, puis finalement, j'accepte. Après tout, ça ne peut pas me coûter grand chose. Je pose ma veste et vais enfiler une robe. Je passe un moment à scruter mon placard en me demandant ce que je vais bien pouvoir mettre, puis finalement Maya me rejoint et je passe une bonne heure à faire des essayages. On mange rapidement ce qu'elle a apporté, et puis je m'en vais. « Tu es sûre que ça ne te dérange pas de rester toute seule ? » Elle sourit puis secoue la tête. « Mais non, vas t'amuser. » Je l'embrasse sur la joue. « Je ne rentrerai pas tard, promis. » Et je laisse la porte se refermer derrière moi.

Lorsque j'arrive à la galerie, il y a déjà foule. Etonnant, d'ailleurs. Moi qui n'ait pas l'habitude de fréquenter des endroits comme celui-ci, je ne pensais pas qu'ils étaient autant côtoyés. Ca doit être un genre de soirée spéciale ou quelque chose. Je le trouve sur le côté, où il me fait entrer avant de me souffler qu'il a une course à faire, qu'il me rejoindra plus tard. Nan mais je rêve. Non seulement je m'habille pour lui, je sors alors que je n'avais pas vraiment envie de faire quoi que ce soit, et lui me plante comme une malpropre. A l'intérieur, il y a tout autant de monde qu'à l'extérieur. Un serveur passe entre les couples avec un plateau de boissons, dont je me sers avec plaisir. Je regarde autour de moi, minutieuse, chaque peinture qui m'entoure, chaque sculpture. A vrai dire, je ne sais pas ce que je regarde. Pour moi, ce ne sont que des formes abstraites, des couleurs et des mélanges qui ne m'évoquent rien. Je beau pencher la tête, comme pour mieux comprendre le message du peintre, mais rien n'y fait. Le mystère perdurera. Je soupire, je m'ennuie. La musique de fond est atroce. Les ont tous l'air hautain, d'une autre galaxie. Comparée à eux je ne suis rien, personne. Un grain de poussière sur leurs chaussures cirées. Ca doit bien faire vingt minutes que j'attends son retour, et pourtant, rien. J'envisage très sérieusement de rentrer chez moi, jusqu'à ce qu'une femme m'interpelle. « Excusez-moi.. Excusez-moi, s'il vous plaît. » Je me retourne. « Je peux vous aider ? » On dirait qu'elle me sonde. Bizarre. « Ne nous sommes-nous pas déjà croisées ? Ou ai-je croisé un quelconque parent à vous ? » Je la regarde, dubitative, presque méfiante. « Je... Je ne crois pas, non. Je suis seule en ville, enfin, à moins que vous ayez rencontré ma soeur, ce qui m'étonnerait, mais... Non, je suis désolée, vous devez faire erreur. »
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