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MessageSujet: life is unfair. life is unfair.  EmptyMer 21 Déc - 20:19

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« Hé bien, Monsieur Whitefield, nous sommes heureux de voir que vous pensez à l'environnement de notre bon vieux Montsimpa. Vos affaires vous attendent dans le casier A34, voici les clés. » Je prends ses foutues clés, lui affichant un sourire des plus hypocrites. Noël approche à grands pas et j'ai pas un rond pour faire plaisir à ma famille, donc faut bien y mettre un peu du sien. J'vais donc jouer les femmes de ménage pour les deux prochaines semaines en plus de mon métier de merde. Hé oui, pas tout le monde à la chance d'être née avec une cuillère en diamants dans la bouche - oui, je varie un peu l'expression -. Faut dire qu'il est pas si mal payé que ça, pour un petit boulot. 450 $ pour deux semaines de travail, c'est pas mal. Je pense même a continuer après, histoire de me payer le petit appart' - oh mon dieu, il vit toujours avec ses parents ! - dont je rêve tant. Enfin bref. Faisant tourner les clés autours de mon index, je me dirige d'un pas assuré vers mon casier, l'ouvre, et découvre avec horreur la tenue de travail. Une combinaison blanche. Simple. Horrible. D'un air dégouté, je me résigne à l'enfiler par dessus les vêtements -un peu plus classe que cette horreur- que je porte déjà. En soupirant, j'enfile ma veste en cuir marron et sort du bâtiment pour me diriger vers ma voiture - une belle voiture de sport italienne. LOL -. J'aime bien ma vieille voiture, aussi moche soit-elle, elle a une grande valeur sentimentale étant donné que c'était la première voiture de mon père. Et puis de toute façon, j'ai pas le fric pour m'en acheter une. Radio à fond, je chante de vieilles chansons des années 80 en prenant la route de la plage, comme il est écrit sur la feuille qu'ils m'ont donné. Sincèrement, je n'ai aucune idée de ce que je vais bien pouvoir foutre là bas, mais vu les fringues qu'ils m'ont refilé, je crains le pire. Disons que je me vois déjà ramasser la merde des chiens. En arrivant sur le parking, ma voiture fait un bruit pas possible, comme toutes les fois ou elle s'arrête. J'crois que le moteur est mort. J'en suis presque sûr. Bref. Je sors de cette dernière en soupirant, encore et toujours - faut dire que je déteste ma vie de merde, là, tout de suite. - et me dirige vers la plage où j'aperçois déjà du monde fringué comme moi. Au moins, j'serais pas seul.

Des papiers, des papiers, et encore des papiers. J'ai jamais vu autant de papiers de ma vie. Je crois que j'en ai eu assez pour toute une vie, d'ailleurs. Pour une journée, j'me suis retrouvé dans la peau d'un putain d'éboueur, ramassant les merdes des autres. Y'en avait même qui jetait leurs putains de papiers de hot-dog devant moi, rien que pour m'emmerder. Mais je dois positiver, j'ai encore deux semaines à tenir, et puis, la journée est presque fini. Je regarde ma montre, dix-huit heures. Le soleil est presque couché, le temps se rafraichit et je n'ai plus qu'une seule envie : REN-TRER CHEZ MOI! Il ne reste qu'une dizaine de papiers pour mon grand bonheur. Si ce premier jour de travail est aussi merdique, je me demande ce qu'il adviendra des autres. Et alors que mon matériel, cette grand sorte de bâton pointu transperce le dernier papier, le papier de ma liberté, j'en vois un autre tomber juste à mes pieds. Ahuri, je lève la tête et vois une personne non identifiée qui continue sa route, comme si de rien n'était. « Hé, oh ! Toi là ! » Je cri, pour que cette personne m'entende bien. Si elle croit que je vais ramasser un papier de plus, elle peut se fourrer un doigt quelque part. « Ramasse, j'suis pas ta putain de boniche, et y'a pas écrit " Femme de ménage de la plage " sur mon front non plus ! » J'adore ma franchise (a) ... Ok, je me suis légèrement emporté sur le coup de l'énervement et de la fatigue, j'avoue. Peut-être qu'elle ne l'a même pas fait exprès, mais ça m'est égal.
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MessageSujet: Re: life is unfair. life is unfair.  EmptyMer 21 Déc - 21:57

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Je n'en pouvais plus de ce boulot de mes deux. Je travaillais toute l'après-midi dans ce vieux café à servir des vieux porcs. Parfois deux trois mecs ou nanas intéressants. Ce qui se faisait de plus en plus rare à mesure que Noël approchait, c'était vraiment horrible. Il y avait un peu moins de clients, je m'ennuyais encore plus et il n'y avait plus de cours. Je ne sais pas ce qui était le pire : que je doive servir des cafés et des bierres toute la journée ou que je doive bosser mes cours tous les jours ? Je n'en savais rien, absolument rien. J'avais enfin fini cette putain de journée de merde, j'étais entrain de laver ma dernière table : libération ! Le gentil patron me proposa de rester boire un verre et je l'envoyais chier, proprement. J'avais d'autres plan et celui-là ne faisait pas partit des miens. En grimaçant, je me dirigeais vers les vestiaires et je me changeais. Je me dégageais du vieux t-shirt qui puait la mort, du vieux tablier qui me donnait un air de soubrette et j'enfilais mon bon vieux t-shirt noir qui m'allait dix fois mieux. J'enfilais mon gilet, ma doudoune noire également et je me cassais calmement. Je claquais la porte du bar et je me fumais une clope. Je n'allais pas faire ça dans ma voiture, j'y tenais beaucoup trop pour oser la dégrader avec de la fumée. Ca, plutôt mourir. Ma clope finit, je jetais le mégot par terre et je me dirigeais tranquillement vers ma mustang. C'était mon bébé, j'avais travaillé longtemps - depuis mes seize ans en fait -, c'est à dire pendant plus de quatre ans pour m'en payer un bout. Mes parents adoptifs m'avaient payé le reste et c'était le plus beau cadeau de toute ma vie.
Je roulais rapidement vers la plage : j'avais besoin de sentir l'air frais de la mer dans ma figure, ça me déboucherait les sinus en plus. J'écoutais de la musique basique, du rock entre autre et je chantonnais, conduisant prudemment comme toujours. Je me garais sur le parking, à côté d'une vieille poubelle qui tranchait proprement avec ma superbe sportive blanche rayée de bleue. J'étais vraiment très fière de mon bébé. Je caressais le toit de ma voiture et j'en sortis, claquant tendrement la porte. Je la verroullais avant de me diriger vers la plage, un grand sourire aux lèvres. Le vent frais et iodé me frappa de pleine face et un sourire niais s'afficha sur mes lèvres. J'étais bien, dans mon milieu. Bien que j'ai une peur bleue de l'eau, j'adorais la plage et tout ce qui s'y rapportait. Ca m'apaisait, le langoureux bruit des vagues, le cri des mouettes, tout ça quoi. Alors que je marchais, je dépassais un jeune homme - que je ne m'attarda pas à détailler pour une fois - qui ramassait des papies. C'était presque aussi craignos que mon boulot, et encore je n'étais pas sûre d'être apte à juger de ce qui était pire. Soudain je l'entendis me gueuler dessus, enfin je suppose que c'était à moi qu'il parlait, alors je me retournais vers lui, interrogative. Je ne pus m'empêcher de rire quand je vis la scène qu'il me fit alors que j'avais malencontreusement fait tomber mon paquet de cigarettes, encore plein d'ailleurs, sur le sol. Je m'empressais de le ramasser et je plongeais mon regard amusé dans celui du jeune homme.

« Excusez-moi Cendrillon, je ne voulais pas gâcher votre dur labeur... »

Je ne pus m'empêcher de rire légèrement, je ne m'en cachais pas. Il avait l'air tellement exaspéré, rien que son visage crispé par la fatigue et l'énervement me faisait rire. Je ne faisais pas exprès, en plus il était beau comme un dieu alors je n'avais pas du tout une très bonne idée en me moquant de lui. Mais c'était plus fort que moi, et encore j'étais plutôt gentille avec lui ce soir : c'était bientôt noël et puis je compatissais fortement dans le fait que son travail devait le faire vraiment chier. Au lieu de glander chez lui, de voir sa copine ou je ne sais quoi d'autre, il était sur une plage à ramasser des déchets dans une vieille combinaison blanche dégueulasse. Et qui ne le mettait absolument pas en valeur, mais il avait des traits qui étaient vraiment pas mal. Mais bon, je venais de me foutre de lui alors je n'allais pas lui demander son numéro après. Ce n'était pas mon genre.
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