J’avais l’impression d’être écrasé en permanence, j’avais l’impression de ne pas pouvoir bouger, ni même me retourner. Pourtant je me sentais très bien installé, c’était tellement douillait enfin bref je voulais rester à jamais dans cet endroit si… Louche. Il parait que ma mère me garde en ce moment même dans son ventre, son vente qui avait doublé de volume voir triplé ou quadruplé en neuf mois, tout cela à cause de moi. Ou plutôt grâce à moi car il faut l’avouer qu’elle devait être magnifique avec son petit ventre rond. En tout cas dès ma naissance j’étais capricieux et égoïste car je ne pensais qu’à moi, pourquoi ? Tout simplement parce que je ne voulais pas sortir de ce ventre, donc ils ont du ouvrir le ventre de ma moman comme dans Twilight :O. Sauf que je ne suis pas un bébé vampire (a), ils m’ont mit aussi deux claques et j’ai donc usé de mes belles cordes vocales pour leurs faires comprendre qu’ils me faisaient affreusement chier. Je ne mâche pas mes mots et c’est la vérité, d’où on frappe les enfants dès leurs sorties, une fois ça passe, deux fois ça commence à mal aller et trois fois, non il y a une barrière é_è. En tout cas ils avaient débordés les bornes c’est donc pour cela qu’après que je sois sortit du ventre, quand ils voulaient m’approcher je leurs faisais mes yeux noirs. Comme si j’allais les bouffer tout cru ce qui est tout à fait impossible, car un gamin de cinquante centimètres ne peut pas manger un adulte d’un mètre soixante-dix par là. Mais une chose est sur ce n’était pas mes amis, je ne les aimais pas car les claques je m’en souviendrais toujours même à vie. Je me retrouvais souvent dans une grande salle avec pleins d’autres gamins de mon genre, j’étais posé dans un lit avec des draps bleu. Je dormais ici la nuit et j’étais nourris par les infermières et la journée je retournais dans la chambre de ma mère, cela durait pendant une petite semaine. Une semaine où je voyais le monde évolué depuis mes petits yeux, je voyais le soleil se lever et le soleil se coucher, je voyais la nourriture passer sous mon nez à chaque fois. Le matin ma mère mangeait et moi j’avais rien, le midi c’était la même chose et le soir aussi enfaite je passais ma journée à la regarder manger. Et moi je n’avais rien, j’étais juste bon à baver devant ces délicieux plats dont je ne connaissais pas leurs prénoms, mais en tout cas l’odeur était parfaite. Il y a des jours ou la chaleur montait dans la chambre car une dizaine de personnes arrivaient d’un coup dans la chambre pour se pencher au-dessus de mon lit ou à discuter avec ma mère. Dans ces moments là je fermais les yeux et je m’endormais tranquillement sous le regard de ces gens que je ne connaissais pas du tout. Ils faisaient peut-être partit de ma famille ou peut-être juste des amis de mes parents. En tout cas le jour où je partais de la clinique était assez stressant, je ne connaissais rien et je quittais le seul endroit où j’avais séjourné pendant une semaine environ. J’étais arrivé dans un endroit assez grand, vaste et très propre, tous les mots et les bruits résonnaient dans cet endroit. Je fus déposé dans un petit parc, j’avais une couverture, un oreiller et pleins de jouets, je pouvais examiner tout ce qui se passait enfaite je me trouvais au centre de la maison. Plus précisément dans le salon ou tout le monde passait pour aller dans une autre salle, ma mère ne se trouvait jamais bien loin et puis dès qu’elle partait dans une autre pièce elle m’amenait avec elle. Elle ne me laissait jamais seul, elle devait avoir peur qu’il m’arrive quelques choses, ou que je fasse une petite connerie ou une grosse connerie. Mes journées étaient juste parfaites, pas trop fatigante au contraire je ne faisais que de dormir, de manger et de parler avec mes parents. Enfaite cette maison était immense, il y avait toujours quelqu’un, le jardiner, la dame de ménage, mes parents ou des voisins. Je ne jouais aussi souvent dans mon petit parc rien qu’à moi et j’avais parfois la visite d’un chat très poilu qui entrait dans la maison genre de rien. Je m’amusais à lui tirer les poils ou bien la queue et à chaque fois je me faisais disputer par ma mère, c’était certainement une chose que je ne devais pas faire parmi tant d’autres. Enfin vous avez compris que ma vie n’était pas compliqué, elle était bien trop simple à mon gout. Mais tout cela changea au moment ou mes trois ans sont arrivés, au revoir la tranquillité et bonjour l’école. Grand bâtiments rectangulaire entouré d’herbe avec des cheveux variés, des arbres, des fleurs enfin bref la total comme dans un zoo sauf qu’il n’y a pas les bêtes. Quoi que si nous sommes les bêtes, nous travaillons, nous jouons et on est surveillés ou plutôt observés par les professeurs, c’était un peu ressemblable, et l’après-midi après avoir bien mangé à la cantine on se retrouvait dans une grande salle avec pleins de matelas et d’oreiller et une longue sieste nous attendait. Quand on avait du mal à s’endormir ils s’installaient à côté de nous et nous chantait des petites berceuses ou bien nous lisaient des longues histoires très ennuyeuses qui nous faisaient forcément dormir. Ils en avaient dans la tête ça je peux vous le dire, mais au moins on les embêtait pas car on les aimait à force de vivre avec eux en quelques sortes toutes les journées ou presque. J’avais l’impression de les connaitre comme mes parents, ils étaient de moins en moins disponibles et une nounou venait me chercher le soir pour me ramener chez moi. Elle me lavait et me faisait manger et au final elle me m’était au lit et attendait mes parents pour partir. Parfois elle restait très tard et parfois elle partait assez tôt, tout dépendait quand ma mère rentrait ou quand mon père rentrait. Le plus souvent c’était très tard, ils venaient me faire un petit bisou et regarder si tout allait bien, ils me remettaient la couverture quand je l’avais enlevé, ils éteignaient la petite lumière quand je dormais profondément. Enfin bref je vivais sans vraiment être avec eux, ils étaient très peu là et quand je les voyais ils étaient toujours au téléphone ou en train de parler avec les voisins, ils avaient donc très peu de temps à me consacrer. Cela durait pendant des années, d’ailleurs ce n’était pas eux qui m’avais appris à lire, à compter, à marcher, à courir. Non tout cela c’était ma tata qui s’occupait de moi le soir, elle m’amenait des fois à la piscine mais c’était quand j’étais plus grand. Enfaite ma tata était une deuxième mère, je faisais tout avec elle, vers l’âge de mes neuf ans on allait souvent à la patinoire, ou bien le long du fleuve pour faire un tour de roller. Enfin bref j’avais une vie parfaite, j’étais déjà tout beau et j’avais beaucoup de copines à mes trousses. Les années passaient très vite, j’avais déjà pas mal de note et ma tata était même allé aux réunions parents professeurs. J’étais donc passé sans problème au collège, tout allait parfaitement bien, je m’étais fais de nouveaux amis, je rentrais à pied le soir et j’y allais à pied aussi. J’étais devenu vraiment autonome contrairement à d’autre, mais le manque de mes parents étaient toujours très présents dans ma vie. Je ne les voyais jamais, je ne leurs parlais presque jamais enfin bref ce n’était pas une super vie au final. Je ne connaissais même pas mes propres parents, ils étaient juste des étrangers pour moi, ils rapportaient seulement de l’argent… Je mangeais en permanence seul, je faisais mes devoirs tout seuls enfaite je me débrouillais, j’avais l’impression d’avoir ma propre maison et c’est tout. Je suis donc arrivé en quatrième, je me sentais déjà plus grand, les conneries étaient déjà arrivés depuis la cinquième mais c’est ici que tout changeais vraiment. Les soirées, les femmes enfin rien de bon, mais il n’y avait personne pour me retenir, pour m’engueuler non strictement personne. Les premières cuites à l’âge de treize ans, la première fois à l’âge de treize ans aussi, je revenais parfois défoncé en cour, je venais de boire juste avant et de fumer aussi. Enfin bref je commençais aussi à sécher les cours, les heures de colles tombaient, les journées ou j’étais viré du collège. Enfaite j’avais totalement changé en peu de temps, pour faire réagir mes parents, ils avaient été convoqués et la seule chose qu’ils avaient trouvés à faire c’était de m’enfoncer encore un peu plus. Je passais tout mes week-ends dehors jusqu'à trois heures du matin dans les rues, je marchais dans les ruelles, parfois je retrouvais des amis et on partait en soirée. Enfin bref la vie d’un adolescent de notre âge…


Les soirées il n’y a que ça de bon, boire et fumer. Danser jusqu’au bout de la nuit avec les plus belles demoiselles de la soirée, faire des jeux idiots, finir ivre mort dehors en boxer dans le jardin. Ressembler à une épave et finir sur facebook dès le lendemain, remarquer les conneries qu’ont à fait quand on a trop bu et remettre ça dans une semaine. Voilà ce que je faisais de mes week-ends, je n’étais jamais chez moi je préférais aller m’amuser avec des potes, boire et fumer jusqu'à finir mort. La première soirée bien arrosée avec des personnes que je ne connaissais pas dans une très grande salle au milieu de New-York. J’étais allé à cette soirée avec quelques amis, je n’avais pas l’intention de me bourrer la gueule, juste de m’amuser et de ne pas voir le temps passer. Quand je suis rentré dans la salle une vague de chaleur m’a envahit, la musique était tellement forte, les gens dansaient et chantaient et rigolaient, les lumières se promenaient dans la salle. Il y avait un énorme bar avec de la nourriture et énormément de bouteilles, autant alcoolisés que non alcoolisés. Il y avait aussi des paquets de clopes, des briquets ainsi que des sachets de poudre blanche enfaitent c’était un buffet ou on prenait ce qu’on voulait et on y posait ce qu’on voulait aussi. Au début j’avais fais genre de ne pas voir tout ce qui se trouvait sur la table, je m’étais servis un petit verre de vodka orange et j’étais partit danser avec des personnes inconnues. C’est comme ça que je me fais connaitre, ce genre de soirée peuvent apporter beaucoup de choses, la popularité c’est la première et après des contacts pour des futurs jobs. Et dans le domaine ou je veux aller c’est toujours utile, devenir acteur à toujours été un grand rêve pour moi et qui sait peut-être que cela se réalisera un jour. En attendant c’est bien ce jour-là ou j’ai pris pour la première fois de la drogue, ou j’ai bu comme un trou et que j’ai fini en plus de ça dans le lit d’une demoiselle que je ne connaissais pas et qui était largement plus jeune. J’ai commencé à boire doucement et au final je me suis retrouver avec plusieurs demoiselles dans une pièce à part, il y avait des hommes encore plus jeunes que moi. Ils étaient clairement défoncés, assoient sur les sièges les yeux rouges à fixer les gens en face d’eux, j’avais pris un joint et j’avais tiré quelques fois dessus et je le faisais tourner à toute la pièce. Cela pendant bien deux heures, une fois bien défoncé je m’étais assis tranquillement à la places des autres et je regardais ce qui e passait à côté, je voyais mes potes en train de danser sensuellement avec des meufs avec un verre à la main. Pendant ce temps-là je volais tranquillement comme si je me trouvais sur un nuage blanc au-dessus de New-York. Mes yeux devenaient lourds j’avais qu’une seule chose en tête ferme les yeux et m’endormir, et d’ailleurs c’est ce que je faisais. Mon rêve était assez étrange j’avais l’impression d’être le père noël en boxer à sauter sur les nuages avec pleins de cadeaux. Je me réveillais quelques heures plus tard, la soirée était toujours aussi vivante, je me relevais avec beaucoup du mal j’avais la tête dans le coton et les yeux défoncés autant que le reste de mon corps enfin surtout de ma tête. J’avais le cerveau en miette, je me rappelais de plus rien, je ne savais même plus ce que j’avais pris, ce que j’avais fumé et avec qui j’étais venue et surtout comment. Je traversais alors la salle bondé de personne et je prenais un autre verre avant d’aller danser comme je le pouvais. Je finissais mon verre et je le lançais dans la poubelle et je me collais à une belle blonde. Au final la soirée s’est fini très tard et je ‘n’étais pas rentré chez moi comme je l’avais dis à mes parents. Mon portable avait fais une longue chute dans les toilettes et ne marchais plus du tout, donc impossible de les joindre ou de ma joindre. J’étais rentrée avec une personne et j’avais passé ma fin de soirée dans son appartement, on avait parlé pendant un long moment et on avait plutôt pas mal fait connaissance. J’avais l’impression de la connaitre depuis un long moment, elle m’avait confié pas mal de chose vue qu’elle était sous l’emprise de l’alcool et de la drogue. Au final elle m’avait sauté dessus et je n’avais pas dis non au contraire, je ne refusais jamais ça au contraire j’étais toujours d’accord pour m’amuser avec une belle brune dans un appartement de rêve. On avait pris une douche ensemble et au final on s’était endormi l’un contre l’autre comme un petit couple et le lendemain quand je me suis réveillé la belle dormait toujours. Je ne me souvenais de pratiquement plus rien à part son prénom et ses aventures qui lui était arrivé, mais tout le reste était partit avec l’alcool. J’avais la tête dans le cul, j’avais l’impression d’avoir bu et fumer énormément et surtout de n’avoir rien dormi, j’avais la gueule de bois et surtout le mal de tête présent. J’étais resté un petit moment à la regarder dormir et au final je lui avais laissé un petit mot avec mon numéro de téléphone si elle voulait me joindre. J’étais partit tranquillement dans une rue de New-York je ne la connaissais pas, mais j’allais bien réussir à me repérer, pendant une bonne demi-heure je marchais pour enfin arriver au parc le plus connue, je m’étais posé un coup pour prendre l’air et remarquer que mon téléphone marchait plus. Je me rappelais aussi que j’étais censé appeler mes parents, malheur à moi j’avais oublié ma montre chez la demoiselle, je ne savais pas l’heure au final je savais rien. Je m’étais donc remit marcher et à prendre le bus pour retourner chez moi, une fois arrivé devant ma maison j’entrais rapidement et je courrais dans ma chambre pour me laver et enlever l’odeur d’alcool et de clope de mon corps. Je laissais couler l’eau chaude sur mon corps et je me mettais du gel douche partout, autant dans les cheveux que sur mon corps. Une fois terminé j’enfilais un boxer et un short de plage et je sortais de la salle de bain mais je me retrouvais face à face avec ma mère et mon père. J’avais compris que pendant un long moment je n’allais pas pouvoir ressortir, j’étais privé de sortie pendant un bon mois si je me comportais bien ce qui allait être dure. Je suis donc allé directement sur l’ordinateur pour aller voir sur facebook et les photos étaient déjà là sur la plupart des personnes, j’avais une bonne centaine de photos aussi différentes les unes que les autres. C’était du dossier et du lourd, j’avais l’impression d’être vraiment défoncé sur les photos. Je me retrouvais souvent avec des demoiselles sur les photos, un moment j’étais debout sur le bar sans t-shirt ni de jean. En gros j’avais fais énormément de chose que je m’en rappelais plus, j’avais fais tellement de connerie en une soirée que j’avais énormément de demande en amis de gens qui me semblait carrément inconnue. Enfin bref voilà comment ma première défoncé s’est passé pour au final être privé de sortie pendant un mois, voir tout les gens partir en boite ou dans les grandes soirées et rester dans sa chambre à rien foutre à par se lamenter et grogner dans son coin.


Entrée dans un univers qu’on ne connait pas, un bâtiment énorme ou on retrouve quelques amis et la déception de ne pas se retrouver dans la même classe. Une nouvelle année dans un lycée très connue pour les très bon résultats, cela promettais d’être de longues années. Mais au moins j’avais l’option que je voulais : Cinéma. Depuis tout petit j’ai toujours voulu faire du cinéma, imiter les acteurs à la télévision en train de se faire tirer dessus, enfaite j’ai toujours eu cette passion envers les films, les séries… Je me retrouvais dans une classe différente des autres, on était une vingtaine il y avait douze filles et huit mecs dont moi. Ils avaient tous l’air sérieux, j’étais le seul qui avait le pantalon au bas du cul, les chaussures larges, un pull élément avec une Canada Goose. J’arrivais les mains dans les poches, mon sac noir dans le dos, je me posais au fond de la salle et je laissais le temps passer. Au final j’ai appris à connaitre les personnes et j’ai remarqué que ce n’était que des airs qu’ils se donnaient. Ils sont toujours en train de faire la fête, de boire même s’ils ont cours juste après, voilà pourquoi ils avaient l’air très calme. On travaillait énormément, on faisait du théâtre et on voyait comment fonctionnait toutes les caméras pour filmer et pleins d’autres choses. On était partit en voyage un long moment à Hollywood pour pouvoir visiter des salles ou des acteurs étaient en pleins tournage, en gros on se trouvait au milieu de la vie des films. Les soirées dans les bars avec les professeurs, c’était juste tellement mortel, les photos à jamais gravé dans mon ordinateur, sur mon mur mais je me rappellerais toujours de ce voyage. Même s’il se passera des centaines de choses, c’est bien la seule que je me souviendrais comme si c’était hier. C’est ainsi que mon année de seconde ainsi que la première s’est passé, dans la décontraction et les bons délires. Les très bonnes notes et l’envie de continuer ainsi et allant en soirée avec ses nouveaux amis, faire des voyages jusqu’au bout du monde. Visite la France, visiter l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Portugal. Ces pays si magnifiques, la ou le soleil brille souvent ou la pluie tombe rarement, ou on voit des personnes si différentes les une que les autres, différentes de nous. Un style différent, une langue différente, un caractère différent et une couleur de peau très différente. En très peu de temps j’ai tellement appris, j’ai l’impression de connaitre le métier sur le bout de mes doigts et pourtant il y a tellement de chose que j’ignore encore. Nous étions enfin en terminal, nous avions le bac à la fin de l’année et des épreuves tout le long de l’année, la première épreuve était très simple et la plus dure était la deuxième. Nous devions se présenter pour participer à une petite série ou à un film, passer au minimum cinq minutes devant la caméra et avoir un texte à dire. Pendant un long moment je ne trouvais rien et je commençais à laisser tomber, à baisser les bras jusqu’au jour ou un film se tournait à New-York, la vie ou j’avais habité pendant toute mon enfance, cette ville que je connaissais par cœur, je connaissais tout les petits raccourcis. Je suis donc allé me présenter et j’ai passé une audition, quelques mois après j’eu la réponse, une réponse qui m’a réellement fait comprendre que je pouvais travailler dans se domaine. J’étais accepté dans un rôle très important pour le film, je devais retrouver l’équipe au parc le lendemain à dix heures. Tout c’était dérouler parfaitement bien, j’avais loupé les cours pendant plus de deux mois comme c’était prévue. Le film se terminait et donc c’était certainement les dernières fois que je revoyais les acteurs, on allait se retrouver pour l’avant première à Paris… A l’opposer d’où j’habitais, mais par chance mes parents on acceptés de m’amener, ils voulaient que je réussisse dans ce que je voulais faire et donc c’était bien que j’aille à cette avant-première entourés des acteurs et des réalisateurs. J’étais l’un des plus jeunes de la troupe, j’allais donc faire comme ils faisaient tous, avancer sur le tapis rouge, saluer tout le monde et retourner près des autres acteurs. Une longue journée bien fatigante mais haute en émotion, jamais je n’aurais pensé me retrouver au milieu de tout ces gens à l’âge de dix-sept ans et demi, je n’avais pas énormément de connaissance dans ce domaine. J’étais un débutant, c’était la première fois que je tournais dans un film, la première fois que je marchais au milieu de plusieurs acteurs très connu, j’avais l’impression d’être sur un petit nuage, de rêver. Pourtant quand je me pinçais il ne se passait rien, je me retrouvais toujours au milieu d’une troupe de demoiselle enragés, à hurler les prénoms de tout le monde. De demander des photos, des autographes, tout cela était assez étrange pour moi, j’avais l’impression d’être vraiment connue, d’avoir mon propre public. C’est comme ça que j’eu mon bac avec mention bien, dans les matières ‘’cinéma’’ j’avais eu les meilleurs notes, les meilleurs commentaires. Je pensais continuer les cours, continué à avoir des diplômes, mais rien de ça n’allait se passer. Je fus convoquer chez le principal à la fin de l’année, il voulait me parler d’énormément de chose dont une chose très importante. Quand je suis allé dans son bureau la pression est monté d’un cran, je ne savais pas de quoi il voulait me parler. Pendant des heures je me retrouvais face à lui, il avait un grand sourire, un sourire que je n’avais jamais vu sur ses lèvres, lui qui avait l’air toujours très sérieux. Il venait de me tendre un long papier avec plusieurs pages, les premiers que je lisais était : Tournage d’un film. A ce moment mon cœur s’était mit à battre rapidement, voir trop rapidement, j’avais l’impression qu’il allait sortir de mon corps. Je parcourais la feuille rapidement, tournant la page voyant un formulaire que je devais renvoyer si je voulais tourner dans un film. Ils attendaient ma réponse pour savoir s’ils pouvaient débuter ou s’ils devaient trouver quelqu’un. Voilà pourquoi le proviseur voulait me voir, il me souhaita bonne chance, que j’avais réussit à entrer dans un domaine très dure, que je devais être fort et continuer comme j’avais commencé. Il ajoutait avant que je parte, qu’il avait été fier de connaitre un élève si sérieux et sympathique à la fois et qui ne se prenait pas la grosse tête à la moindre victoire. J’obtenu mon bout de papier qui voulait dire que j’avais eu mon bac. J’avais dès le soir examiné le dossier, les scripts et j’avais complété le formulaire cochant la case : J’accepte ce rôle. J’envoyais cette feuille à la poste et quelques jours après je recevais un appel du réalisateur comme quoi il voulait qu’on se retrouve pour en discuter un peu. Depuis ce rendez-vous, je ne fais que d’enchainer les rôles dans divers films et série. J’ai maintenant vingt-trois ans et je suis énormément connu dans tout le monde, je suis souvent en train de travailler. J’ai changé énormément de ville, je suis déjà allé tourner en France, je suis très rarement sur New-York je vois donc très rarement mes parents, ma vie à totalement changé…


« La confiance c’est comme l’amitié. Elle se gagne, elle ne s’achète pas ». Voilà ce que j’avais dis à Baptiste il y a une bonne douzaine d’année, pour moi c’était juste un pauvre idiot qui se foutait de la gueule de tout le monde. Quelques années plus tard j’avais remarqué qu’il avait énormément de point commun avec moi, l’envie de devenir acteur, on avaient même été dans la même classe pendant trois ans et moi j’avais terminé mes études sur le bac, je continuais ma vie mais en jouant dans des films. Je n’avais plus eu aucune nouvelle de lui après, enfaite j’avais perdue tout contact avec tous mes amis, je ne savais plus ce qu’ils étaient devenues, ces personnes exceptionnels à mes yeux. Je devais certainement être un pauvre con à leurs yeux, je n’avais pas pris le temps de les appeler pour savoir s’ils allaient bien, s’ils réussissaient leurs vies. Non en même temps je n’avais jamais vraiment le temps, j’avais toujours quelques choses à faire, ou quelqu’un sur le dos. Je comprenais maintenant pourquoi mon principal m’avait dis d’être fort, de ne jamais baisser les bras et de continuer comme je l’avais commencé. C’était un métier ou il fallait savoir se faire respecter, on devait tout de même avoir une vie malgré le travail, et ça beaucoup de réalisateur avait du mal à se le mettre dans la tête. J’avais l’impression de ne plus avoir de vie, j’étais toujours sur les plateaux de tournage, je me promenais plus comme je le faisais avant. J’ai rencontré une femme parfaite, d’ailleurs nous sommes sortie ensemble pendant un long moment, mais au final tout s’est arrêté pourquoi ? Car le travail me prenait trop de temps, l’envie d’arrêter tout de prendre des vacances étaient là… Jusqu’au jour ou en allant dans ma loge je retrouvais à coté de ma chaise, une chaise avec le nom de Baptiste, je pensais que c’était un Baptiste parmi tant d’autre. Mais quand celui-ci est venu je retrouvais le petit gamin chieur qui pétait plus haut que son cul, il tournait dans le même film que moi… J’avais cru avoir perdu mon meilleur ami, un ami d’enfance, celui qui m’avait pendant un long moment fait chier avec ces histoires. Je le retrouvais à côté de moi après des années sans se voir, sans se parler, il n’avait pas tellement changé, il était toujours le même. Celui qui a toutes les demoiselles à ces pieds, celui qui rigole toujours, qui a toujours le moral et qui ne montre pas quand quelques choses va mal. Il était en quelques sortes comme moi, toujours avec le sourire et qui ne baissait pas souvent les bras et qui continuait à se battre jusqu’au bout, jusqu’a la fin. Nous avons en quelques sortes rattrapé le temps qu’on avait perdu pendant ces années, on s’est parlé pendant de longues heures avant d’aller sur le plateau et de bosser ensemble. Cela m’avait fait énormément de bien de le retrouver et une chose est sur c’est de ne plus se quitter, de ne plus attendre des années pour enfin se revoir, non. On avait déjà fixé un nouveau rendez-vous dans deux mois, quand le film sera terminé et qu’il faudra faire comme à chaque film. Répondre aux questions des personnes, signer des autographes et bien d’autres choses. Il m’avait expliqué comment il en été arrivé ici, comment mes amis allaient et d’ailleurs pendant une bonne demi-heure je les ais eu au téléphone un par un. Et j’ai réalisé que tout cela me manquait, que tout mes amis étaient toujours les même qu’ils m’ent on jamais voulu, qu’ils pensaient souvent à moi et qu’ils attendaient que je revienne avec impatience pour se refaire une soirée, pour parler et surtout pour se revoir. C’est là qu’on voit les vrai amis et ceux qui trainait avec nous juste pour la popularité et bien d’autres choses. Pendant plus d’un mois j’ai travaillé avec Baptiste, pendant plus d’un mois il est venu vivre dans mon appartement ou nous avons retrouvé des photos qui dataient d’un long moment, j’avais l’impression de retourner dans le passé. Nous avions bu comme avant, et nous sommes partit en soirée comme toujours, aller draguer quelques demoiselles, mais ce n’était plus tellement comme avant. Avoir des fans à nous suivre partout comme des petits toutous, j’ai plus l’impression d’être libre comme avant : O. Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas profité de la soirée, au contraire j’ai dansé énormément avec des belles demoiselles, j’ai bu sans penser que le lendemain j’allais certainement devoir travailler. Non j’ai fais comme avant, les soirées qui ne se terminent pas alors que j’avais cours le lendemain, je n’avais rien perdue, je tenais toujours très bien l’alcool et la drogue aussi. Mais bon c’est sur qu’a quatre heures du matin j’avais du mal à tenir debout, on est donc rentré pour dormir jusqu'au lendemain sans entendre les réveils. C’est bien sur notre chef qui est venu nous tirer du lit, qui nous a bien bottés le cul en nous gueulant dessus et au final nous avions gagnés une journée de repos. J’avais l’impression de retourner comme j’étais adolescent, ne pas prévenir comme quoi je ne rentrais pas ou je n’allais pas en cour. C’était un peu près la même chose, sauf que cette période ne durait pas aussi longtemps, le tournage se terminait et Baptiste retournait à New-York retrouver ses amis et prendre des vacances avant de retourner sur un autre tournage. J’ai donc continué ma vie comme ça pendant un long moment jusqu'à mes vingt-cinq ans précisément.


Un léger soupire venait de sortir de ma bouche, je regardais le plafond blanc de ma chambre, les bras croisés derrière la tête, je repensais à tout ce que j’avais fais, à tout les films ou j’avais tourné. J’étais en ce moment même dans un tournage d’une série, une série qui marchait énormément en Amérique et à ce que j’en avais entendu en France la série cartonnait énormément aussi. Je repensais encore à mon enfance en revoyant toutes les photos qui se trouvaient dans ma chambre, une de mon super voyage à Hollywood, une autre quand j’étais entouré de mes parents. Il y a en avait tellement que j’allais devoir penser à amener deux gros cartons pour les mettre dedans quand je déménagerais. D’ailleurs je pensais fortement à retourner à New-York et de trouver du travail que sur New-York, j’avais énormément d’argent je pouvais faire une longue pause s’il le fallait, mais tout me manquais. Même mes parents qui ne s’étaient pratiquement pas occupé de moi me manquaient, mes amis je crois bien que c’était eux qui me manquaient le plus au monde. J’empoignais mon portable et je téléphonais au réalisateur tout en prenant mes valises que j’ouvrais sur mon lit, j’ouvrais mes placards et je prenais mes piles de vêtements que j’entassais dans mes valises. Je parlais rapidement et je lui expliquais que je partais à midi pour New-York que je reviendrais peut-être un jour, mais qu’ils devaient plus compter sur moi pour la série. Je raccrochais sans plus attendre, j’appelais une autre personne qui était un peu ma secrétaire pour qu’elle me réserve un billet d’avion pour New-York. Je finissais rapidement mes valises, je prenais deux autres valises ou j’entassais mes photos, mon ordinateur portable et bien d’autres choses. Je vidais carrément tout l’appartement laissant rien trainer, tout se trouvait dans mes valises. Je prenais mon manteau, et je tirais les trois valises plus mon sac de sport et je prenais le taxi jusqu'à l’aéroport ou j’eu mon billet et j’attendais à peine une dizaine de minute et je me retrouvais déjà dans l’avion en direction de New-York. Six heures après je me trouvais déjà à New-York. Cette grande ville qui m’avait tant manqué, je tirais mes valises en direction de la sortie, je marchais dans la ville pour enfin arriver à mon appartement qui datait maintenant, j’enfonçais alors la clé dans la serrure, ouvrais la porte… Et la je retrouvais toute ma vie ou presque, je posais mes valises, les clés et j’ouvrais toutes les fenêtres et portes pour laisser entrer l’air. Je me posais tranquillement sur le balcon et depuis là je remarquais les boites de nuits déjà ouvertes… Après avoir passé plusieurs mois à New-York avec des amis, nous avons décidé d'aller visiter tout le monde. Nous sommes partis en direction de plusieurs villes et nous sommes arrivés ici (:.