« Gnn .. froid aux fesses .. ». Le jeune homme grommela quelques mots dans sa barbe avant de mettre toute son énergie à ouvrir les yeux. Pas facile lorsque la nuit précédente on a fait la tête jusqu'à l'aube, qu'on a bu comme un trou, et qu'en plus de cela on n'a aucun souvenirs des faits. Se sentant nu sur de l'herbe humide, Quentin mit du temps avant de comprendre la situation dans laquelle il se trouvait. Nu comme un verre en plein hiver au beau milieu du parc, comment peut-on finir aussi mal. Et puis c'est un coup à choper la crève ce genre de truc. Le jeune homme ouvrit peu à peu les paupières, et se leva avant de chuter sur les fesses. Vivre l'équilibre du lendemain de soirée. Il se gratta la tête histoire de se rafraîchir les idées et émit quelques jurons. Quel con. Heureusement que ce n'était que l'aube, il devait être environs 8h et en période de vacances, les gens ils dorment à 8h. Cachant ses parties avec ses mains, une fois debout Quentin se mit à chercher du regard ses fringues. Ils ne devraient pas être loin, et pourtant avec la vu floutée du mec à la gueule de bois, aucun fringues à l'horizon. Le pire c'est qu'il avait froid le pauvre. Nu en pleine hiver, son pauvre zizi va en pâtir là. Vérifiant qu'il n'y ait personne à l'horizon, il emprunta le chemin dans l'idée de rentrer chez lui le plus rapidement possible. C'était sans compter sur les sportifs du matin. Jetant des coups d'oeil à gauche puis à droit, il ne vit la fusée, qu'était une jolie demoiselle, lui rentrer dedans. Perdant son équilibre, il l'entraîna dans sa chute et se retrouva nu, allongé sur elle. « Salut toi ! ».

Jamais il n'aurait pensé terminer nu dans un parc. Lors de ses soirées alcoolisées, il s'en passe des choses. Il lui arrive souvent des trucs dingues, ça oui. Un matin il s'est réveillé aux côtés d'un travesti, heureusement pour lui ses souvenirs étaient encore frais pour savoir qu'il n'avait rien fait. Mais Quentin possède ce petit tempérament qui fait que en soirée et avec un peu trop d'alcool ingurgité, il devient foufou. La preuve en cette belle matinée de décembre. Se sont des choses qu'il sera fier de raconter à ses enfants et petits enfants. Oui Quentin est fier de sa connerie, même si dans ce cas, il ne l'était pas tellement. En réalité il avait froid, très froid. Et quand on a un minimum de jugeote, la première idée qui nous viens à l'esprit, c'est de rentrer au chaud. Sauf que cela aurait été possible, si il n'était tombé nez à nez, ou plutôt corps contre corps face à Norah. Quand il reconnut la brunette, un mince sourire s'afficha sur son visage. Celle-ci avait l'air gênée de la situation, elle devrait être contente. Avoir Quentin nu sur soi, quel pied. « Putain, Quentin, où sont tes vêtements ?! » « Bonne question ... » se contenta-t-il de répondre. Toujours dans la même position il regarda la demoiselle et d'un petit regard coquin, reprit. « On est bien là, hein .. ». Mais avant qu'elle ne lui lance son petit regard noir, il se leva et par réflexe lui tendit la main pour l'aider. Mauvaise idée. « De l'aide jolie brune ? ».

« Tu m'étonnes ! ». Serait-ce de l'ironie ? Pas de regarde de la mort qui tue ? … Oh si, il ne faut jamais parler trop vite. Du coup le jeune homme se releva, proposant au passage son aide à la jeune femme. Être nu devant elle n'avait pas l'air de le déranger. Quentin n'est pas du genre pudique, ça on l'aura remarqué. Puis être nu devant une jolie demoiselle, il est habitué. De plus il est joli garçon, alors il n'a pas honte de se cacher. Même si dans la situation présente il aurait bien aimé être habillé d'un manteau bien chaud, d'un bon petit pantalon, bref le nécessaire pour ne pas être tremblotant. D'ailleurs le fait que Quentin ait si froid décocha une réflexion de la part de la demoiselle. « Tu as l'air d'avoir... Froid. » « Tu pourrais peut être m'aider à me réchauffer alors .. ». Fit-il avec ironie pour la taquiner et en y glissant un sous entendu assez malsain. Mais c'est Quentin, toute en souplesse. Norah lui passa alors gentiment son sweet, qu'elle déposa sur ses épaules. Toujours d'humeur taquine, il reprit. « Arf ce n'est pas ça qui va aider mon zboub a retrouver sa taille phénoménale ! ». Puis il ria, ouais Quentin est un peu débile par moment. « Sinon que dirais-tu de m'aider à retrouver mes fringues ? Je suis persuadé d'avoir fais un streap dans le coin ... » .