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game&milka◂ ❝ oh if I go, i'll die happy tonight ❞

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MessageSujet: game&milka◂ ❝ oh if I go, i'll die happy tonight ❞ game&milka◂ ❝ oh if I go, i'll die happy tonight ❞ EmptyMar 7 Fév - 10:14


kiss me hard before you go, summertime sadness, I just wanted you to know that baby you're the best, got my red dress on tonight, drop it like it's hot in the pale moonlight. got my hair up real big beauty queen style,ighheels off, I'm feeling alive. summertime sadness.

[Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien] by [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien]
[Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]Le problème lorsque l’on perd quelqu’un qui nous est cher, c’est le temps de réadaptation qu’il nous faut pour que la cicatrice se referme. Se refermera-t-elle seulement un jour ? Je ne suis pas de ceux qui baissent les bras, mais je dois bien admettre qu’après trois années passées à vivre sans elle, le calvaire reste toujours le même, et la douleur est intacte. Chaque soir est empreint d’une monotonie lassante. Je glisse mes clefs dans la serrure ; je franchis le pas de la porte tout en prenant soin de refermer derrière moi ; je dépose mes affaires ; et enfin, pour conclure, je me pose contre un divan et me console auprès d’une solitude pesante en envahissante. Ma seule petite compagnie ? Le hamster que je me suis payé, et qui ne comprends guère grand-chose à ce que je peux lui raconter. Je ne peux pas dire que j’ai connu une existence malheureuse, je suis loin d’être à plaindre.. Pourtant, mon moral s’éclate à faire les montagnes russes. Au petit matin je suis en pleine forme à l’idée de rejoindre les chérubins que je garde ; et une fois la nuit tombée, je me retrouve désemparé, seul, et pressé de m’endormir pour terminer ma journée. Il y a ces samedi soirs, passés en compagnie de Norah, et qui m’apporte peut-être la seule solution de secours pour m’occuper l’esprit. Malheureusement, tel est l’inconvénient d’être déprimé : il ne faut jamais se retrouver avec ses pensées pour seule compagnie. Ou dans ce cas, c’est le suicide assuré. Voilà pourquoi en cet instant je ne tenais plus qu’à moitié debout. Une bouteille à moitié vide dans une main, ma veste dans l’autre, je me dirigeais d’un pas nonchalant vers ma porte d’entrée. Ce soir, peu importe la douleur, j’avais plus que jamais besoin de parler à quelqu’un. Une femme, un homme, un enfant. Cela n’avait pas grande importance. Il me suffisait simplement de trouver une épaule contre laquelle m’appuyer l’espace de quelques heures. Je titubais dans l’obscurité glaciale de la nuit, mes pas s’enfonçant difficilement dans l’allée. Mon visage enfouit dans une écharpe qu’Elle-même m’avait offerte avant notre accident. Les traits tirés et fatigués, je voguais d’une démarche incertaine vers des lieux peu fréquentable. La vermine de Montsimpa. J’entrais dans le premier bar que je croisais. L’endroit réputé des prostituées et autres vices de cette gamme. La lumière de l’établissement m’aveugla quelques instants avant que je n’entrevois finalement les yeux du gérant posé vers moi. Oui connard, j’suis un futur client. Un soupire s’échappa de mes lèvres, je ne prenais même pas la peine de lui adresser le moindre mot. De toute façon, ce n’était pas cet étage qui m’intéressait. Ici, c’était le passage obligatoire si on voulait se bourrer la gueule, ou bien draguer quelques jolies femmes histoire de les ramener dans son lit. Il suffisait simplement de monter une paire de marches pour accéder aux chambres de celles qui se donnaient aux autres pour une liasse de billets. Et c’est exactement là où je me suis dirigé.

« Salut. » Je n’avais même pas frappé avant d’entrer. La porte était entrouverte, et d’une démarche peu stable, je suis entré. Mes yeux inspectèrent très brièvement la pièce miteuse avant de se poser sur la silhouette d’une femme. Jolie femme.. mais j’étais loin de pouvoir détailler avec précision les formes de son visage, ma vue étant floutée par l’alcool qui imbibait mon sang à l’heure actuelle. D’une main tremblante, j’ai refermé la porte derrière moi en m’avançant d’un pas lent vers le lit où elle était installée. Laissant mes yeux vagabonder à droite et à gauche, j’esquissais une brève grimace. On ne pouvait pas dire que la chambre était particulièrement luxueuse. Mais qu’importe, elle suffirait amplement. Une, deux, trois secondes, et je me suis effondré sur les draps immaculés, les yeux clos. J’étais crevé. Je puais l’alcool à trois mètres. Et j’étais aux côtés d’une jeune femme qui espérait pouvoir gagner un peu d’argent en me sautant. Olé. Je ne pouvais décidément pas faire mieux en matière de décadence ce soir. Bref.. là n’était pas le sujet. Inspirant un grand coup, j’ai porté ma main jusqu’à mon front d’où perlait quelques gouttes de sueur froides. Par où commencer… « Ecoute, remballe tous tes joujous, j’suis pas venu ici pour ça.. J’te paye une dizaine de billets par heure pour écouter les confidences d’un gars ivre. T’es même pas obligée de répondre, tu peux te poser là tranquillement, et compter les moutons. Mais tout c’que j’te demande, c’est de m’écouter, ça te va comme deal ? » Ma voix s’était élevée dans le silence pesant de la pièce. Bien entendu, j’imaginais sans trop de mal qu’elle devait être plus que surprise. Il fallait être complètement cinglé pour payer quelqu’un afin qu’il nous écoute.. Comme quoi, il y a des fous partout. Se disant, je fourrais négligemment ma main dans l’une de mes poches en y ressortant mon portefeuille. Hoff.. la flemme de compter les billets, elle n’aurait qu’à pêcher la somme qu’elle voudra. Sans plus attendre, je laissais trôner en évidence le tout au beau milieu du lit, l’incitant à y prendre la somme nécessaire pour que je puisse m’amuser à partir dans mes monologues infernaux. Autrefois il m’aurait simplement suffit d’appeler un numéro pour le faire… Désormais, j’étais contraint de me déplacer. L’argent était loin d’être une chose à laquelle je tenais. J’imagine que je devais remercier mes parents de subvenir à mes besoins lorsque j’avais quelques difficultés à boucler mes fins de mois. Rouvrant finalement les paupières, j’ai croisé très furtivement son regard. Un léger sourire triste s’immisça sur mes lèvres « C’est pas une arnaque hein. » Bien que la chose soit on ne peut plus difficile à concevoir, je l’admettais. L’homme baigné dans une solitude trop importante est parfois amené à faire des choses bien surprenantes.
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