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MessageSujet: you're everywhere you're everywhere  EmptyVen 30 Déc - 19:27

YOU'RE EVERYWHERENémo ft Wadyslaw
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Une écharpe enroulée autour de mon cou, un bonnet sur ma tête. On ne voyait presque rien de ma personne et c'est sans doute de cette façon que je me sentais le mieux. Contrairement à beaucoup qui aimaient se faire remarqué, j'aimais la transparence. J'aimais passé inaperçu et c'est ainsi que je marchais par cette froide soirée dans les rues de Montsympa. Fredonnant légèrement un air du groupe the Scrypt, mes pas étaient rapides. Je n'avais qu'une seule idée en tête ce soir, rejoindre ce petit bar que j'avais découvert il y a peu en traînant dans les rues. Je pourrais boire et me vider la tête sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. J'entrais donc finalement, sans regarder les gens qui se trouvaient accoudés au bar, j'suis timide vous savez alors je me vois mal regarder tout le monde droit dans les yeux. Sans regarder, je me mis assise sur l'un des tabouret. Rapidement je me débarrassais de ma veste et de mon écharpe mais gardait mon bonnet sur la tête. T'as le style ou tu l'as pas. Je souriais de temps à autre, cherchant à capter l'attention du barman pour que ce crétin me serve enfin mon verre. J'sais bien que j'ai pas une poitrine énorme et que je ne bas pas des cils comme une idiote, mais il pourrait tout de même faire un effort ce crétin. Et puis crier pour me faire remarquer, c'est tellement pas moi. Ça ne me ressemble aucunement. Ha, le voilà enfin. Moi qui croyait que j'allais attendre. Me voilà sauvée d'une sécheresse évidente. Celui-ci se penche vers moi et me sors son plus beau sourire, ça marche pas avec moi mon coco. « Ouais, euh, mettez moi une bière. » Commençons d'abord par quelque chose de simple et de pas trop alcoolisé. Je ne voudrais pas danser à moitié nu sur le comptoir dans moins de deux secondes.

Alors que le barman partit chercher ce que je lui avais demandé, je vis quelqu'un s'asseoir à côté de moi sans même m'en demander la permission. Non mais oh ! Je me retournais vers le petit importun prête à lui demandé de virer de là lorsque je reconnus la veste de celui-ci tout d'abord. Mon regard monta doucement vers son visage, après tout, des veste comme ça il doit y en avoir beaucoup non !? Finalement mes yeux se fixèrent sur son visage, sur sa mâchoire. « Mais merde Wadyslaw, tu me suis où quoi !? Je peux pas respirer non. Bouge ton gros cul de là, va t'asseoir ailleurs. » avais-je alors crié à celui-ci plutôt exaspéré par la situation.
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MessageSujet: Re: you're everywhere you're everywhere  EmptyLun 2 Jan - 16:25

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A quoi se résumait ma journée ? A une très longue journée chargée en émotions et en bêtises. En effet, je n'ai fait qu'enchaîner conneries sur conneries. Première connerie, je suis arrivé en retard. Deuxième, je me suis trompé de texte. Troisième bêtise, j'ai fait tombé mon dossier, mélangeant toutes les feuilles. Mes collègues m'ont regardé avec de grands yeux me demandant tous, où était passé le vrai Wadyslaw. Je suis ce que l'on peu appeler un bourreau de travail, mon boulot est ce que j'ai de plus précieux au monde, et jusqu'à aujourd'hui, je n'avais encore jamais commis des conneries. Je connaissais la raison, mais l'admettre était plus compliquée. Je n'étais pas suffisamment concentré, car j'étais en manque. En manque d'alcool. Je ne suis pas alcoolique, essayais-je de me convaincre bien qu'au fond, je savais exactement que j'en devenais un... Avoir envie de boire dès onze heures du matin, n'est pas une chose dite 'normal'. Et puis... C'était surtout Némo, qui me manquait... Non seulement elle hantait mon sommeil, mais elle faisait partie de plusieurs de mes fantasmes et lui reparler par la suite me gênait au plus haut point. Je roulais à grande vitesse dans les rues de Montsimpa, les fenêtres grandes ouvertes. J'aimais la vitesse, je n'avais pas peur de recevoir des excès de vitesses par la police et encore moins peur d'aller faire un accident, je connaissais mes limites.

Je me garais sur le parking de chez Hogan, mon pub préféré que je fréquentais régulièrement. A peine fus-je installé au comptoir que le barman se précipita vers moi. « Bonsoir, Wadyslaw, tu vas bien ? Même chose je suppose ? » J’acquiesçais pour les deux questions et attendit mon verre de whisky. Dès qu'il me le servit je pris mon verre et m'en alla à une table du fond. J'étais tranquille là-bas. Tout en regardant par la fenêtre je reconnu immédiatement ma petite sœur. Même si son visage était en grande partie caché par son écharpe et son bonnet, j'aurais pu la reconnaître parmi tant d'autres. Mon visage se décontracta aussi tôt et j'attendis qu'elle s'installe pour immédiatement la rejoindre. Cette dernière posa son regard sur moi et comme je m'y attendais elle fut très heureuse de me voir. « Mais merde Wadyslaw, tu me suis où quoi !? Je peux pas respirer non. Bouge ton gros cul de là, va t'asseoir ailleurs. » « Moi aussi je suis heureux de te voir, petite sœur. » Dis-je en me collant à elle, dans l'unique but de l'embêter. Je mis fin à cette étreinte pour reprendre une position correcte sur mon tabouret. Je terminais mon verre d'un cul sec et fit signe à Kylian, le barman. « J'ai peut-être un gros cul, mais il n'est pas rempli de cellulite. » Répondis-je pour la narguer. Même si je l'aimais, je n'hésitais pas à la taquiner. Même si ce que je disais était faux. Némo était le genre de personne à n'avoir aucuns défauts. Je l'avais plus d'une fois espionné lorsqu'elle était en sous-vêtements. Ouais, je suis un pervers... Le barman arriva aussitôt avec sa bouteille de whisky pour remplir mon verre. « Et au fait, Kylian. Elle, c'est ma sœur. » dis-je en montrant Némo d'un coup de menton. « Alors c'est une priorité. » ajoutais-je en faisant un clin d’œil au barman. Il acquiesça et fit un sourire à Némo. Même si elle était exécrable avec moi, je ne pouvais m'empêcher de prendre soin d'elle. Je pris mon verre et bu quelques gorgées avant de reporter mon regard vers ma petite sœur. « Tu as passé une bonne journée ? »
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MessageSujet: Re: you're everywhere you're everywhere  EmptyMar 10 Jan - 1:05

« Moi aussi je suis heureux de te voir, petite sœur. »Non mais j'y croyais pas. L'autre gros con qui était en train de mettre ses pattes sur moi et de me serrer comme si j'étais un vulgaire pantin. Je n'accepte pas ça moi Monsieur. Je le pousse donc comme je peux mais il faut bien comprendre que ma force n'est pas égale à la sienne, malheureusement. Si c'était le cas, je lui aurais cassé la gueule depuis bien longtemps déjà. Celui-ci desserra enfin son étreinte. Liberté, je respire. « T'sais respirer par le nez ? Oui. Alors ferme ta gueule un peu. » Avais-je alors dit en lui jetant un regard d'assassin comme je sais en faire. Lui seul a d'ailleurs droit à ses nombreux regard meurtriers, il les mérite amplement. « Et n'essaie plus de poser tes pattes de porc sur moi. Ça me fout la gerbe. » J'étais claire et directe avec lui. Je ne passais pas par quatre chemins. Je n'étais jamais passé par quatre chemin avec Wadyslaw pour lui faire comprendre mes ressentis. Et croyez-moi, il en avait l'habitude. Inutile de tourner autour du pot. Je le haie comme personne. Point barre. Il est encombrant, lui et sa mère prennent beaucoup de places et sont épuisant. Je me serais contenté d'un chihuahua si j'avais été mon père, mais non, il s'était senti obligé d'épouser cette femme là et de me ramener cet imbécile de Wadyslaw. Mon regard se fixa sur les nombreuse bouteilles qui se trouvait face à moi. Je n'avais aucune envie de regarder mon demi-frère plus longtemps que ça. Rien que sa tête m'exaspérait à vrai dire. « J'ai peut-être un gros cul, mais il n'est pas rempli de cellulite. » Alors ça ... c'était tellement bas. Si il y a bien une chose que je déteste c'est qu'on me critique. Moi j'ai le droit de critiquer les autres, mais je déteste quand les autres le font avec moi. Je refusais cependant de regarder celui-ci et gardait un ton totalement neutre dans ma voix. « Arrête de me mater dès que tu en a l'occasion, si j'ai tant de cellulite que ça. Ça me fera des vacances. » Et puis il foutait quoi ce barman ? Encore un incapable à qui il fallait trois heures pour servir une bière. « Et au fait, Kylian. Elle, c'est ma sœur. » Un sourire mesquin se dessina sur mon visage. « Je reviens là-dessus ... tu trouves pas ça dégueulasse toi de mater sa petite soeur quand elle est dans sa chambre en train de se changer... Moi je trouve ça burk. Tu demanderai pas son avis sur le sujet à ton pote incompétent ? » Okey, là j'étais clairement re-lou. Mais il l'avait cherché, pour qui il se prenait de nous affiché comme des frères et soeurs qui s'entendent. On s'entend pas nous. On ne se côtoie pas. On ne se tolère pas. « Alors c'est une priorité. »avait-il dit au barman à mon attention.Pour le coup, la situation m'arrangeait c'est pourquoi je ne pu m'empêcher de surenchérir. « Alors bouge toi plus vite que ça, je me dessèche ici. » Cela porta visiblement ses fruits puisqu'il bougea ses miches pour m'apporter ma bière que j'attendais depuis si longtemps. Ce n'était pas trop tôt. J'attrapais le verre déposé devant moi et en bu une grande gorgée, patientant que Wady dégage après sa bonne action de la journée. « Tu as passé une bonne journée ? » Je ne pu m'empêcher de lever les yeux aux ciels. Depuis quand ça l'intéressait ? Depuis quand j'avais envie de lui dire ce que je faisais de mes journées. Je préférais d'ailleurs ne pas lui répondre, préférant garder ma vie privée pour moi. « J'espère que la tienne fût exécrable. » Non, ce n'était pas parce que monsieur m'avait apporté un certain privilège dans ce bar que je comptais être gentille avec lui désormais. C'était bien mal me connaître ça.
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MessageSujet: Re: you're everywhere you're everywhere  EmptyMar 10 Jan - 21:26

Le fait qu'elle essaye de me repousser me fit bien rire intérieurement. Elle n'avait aucune force, du moins aucune chance de faire bouger par carrure, quelque peu imposante. « T'sais respirer par le nez ? Oui. Alors ferme ta gueule un peu. » Je l'écoutais. Je me taisais. Non pas parce qu'elle me l'avait demandé, mais je la connaissais beaucoup trop pour savoir qu'elle allait me lâcher quelque chose de moins sympathique à entendre. Son regard noir, me laissait le présager. « Et n'essaie plus de poser tes pattes de porc sur moi. Ça me fout la gerbe. » Je soupirais, elle était si irrécupérable que cela ? « Quel vocabulaire vulgaire, ça ne m'étonne pas que tu trouves pas mieux comme boulot. » répondis-je en accompagnant ma remarque d'un petit rire. J'étais ce qu'il y avait de plus gentil avec les femmes. J'étais même la crème de la crème avec Némo, mais pas au point de me laisser faire, de me laisser rabaisser. Je savais que je regretterais mes paroles, car je ne voulais pas la blesser. Je voulais simplement qu'elle m'aime, ne serait-ce qu'un petit peu... Surtout que je ne savais même pas la raison de ce rejet. Elle avait toujours été ainsi avec moi, depuis le début, et j'avais essayé d'arranger les choses comme je le pouvais. Et aujourd'hui, je commençais à saturer. Mon cœur commençait à saturer, et je soulageais ma conscience à travers l'alcool et de la drogue. Je me bousillais la santé, à cause d'elle... Si seulement elle le savait... « Arrête de me mater dès que tu en a l'occasion, si j'ai tant de cellulite que ça. Ça me fera des vacances. » Je quittais mon regard du bar pour le remonter sur elle, m'attardant quelques instants sur les vêtements qu'elle portait. Elle n'aurait pas été aussi parfaite, peut-être que je ne me serais pas surpris à apprécier la voir se dévêtir. Cependant, j'avais toujours prétexté le contraire, je ne voulais pas que toute la famille sache qu'elle faisait partie de mes fantasmes. « Je ne te mâte pas. Je t'ai peut-être surprise une ou deux fois, mais c'était involontaire... » Heureusement que je savais mentir là-dessus. Mais je devais dire merci à Némo pour cela. Elle m'avait tellement reproché cela, que même le F.B.I et leur détecteur de mensonge ne pourraient affirmer le contraire. « Je reviens là-dessus ... tu trouves pas ça dégueulasse toi de mater sa petite soeur quand elle est dans sa chambre en train de se changer... Moi je trouve ça burk. Tu demanderai pas son avis sur le sujet à ton pote incompétent ? » Voilà que Kylian, qui n'avait rien demandé en prenait plein la tronche. Des fois, elle méritait des claques ! Mais il ne fallait pas compter là-dessus pour moi, je serais incapable de lui retourner une gifle. Et puis, jamais je ne me le pardonnerais si ce jour venait a arrivé... « Alors bouge toi plus vite que ça, je me dessèche ici. » Il y avait un monde de différence entre elle et moi. Notre politesse par exemple. Elle se permettait de tutoyer ce barman et de le considérer comme un chien. Elle était incompréhensible... Elle me tuait. Je pris mon verre et le termina cul sec. « J'espère que la tienne fût exécrable. » Je l'observais du coin de l’œil alors que mes mâchoires se serrèrent. Cette phrase en elle même n'était pas blessante. Mais derrière cela, il y avait le peu d'importante que j'avais aux yeux de Némo. Elle me le faisait comprendre à travers cette phrase. Elle se contre foutais pas mal de moi. Sans même poser mon regard sur elle, je fis signe à Kylian qui rappliqua une fraction de seconde plus tard. « Un double, s'il te plaît ! » Ma gorge était serrée. Non, pas par des larmes que je retenais, Némo m'avait déjà dit bien pire. Mais je retenais surtout cette colère que je ne voulais pas exposer devant celle que j'aimais. Kylian remplit mon verre sans broncher. Il savait que j'étais un client régulier et que j'avais toujours payé. Je pris le verre et le termina aussi vite qu'il fut rempli. « Elle a été horrible, oui. J'ai enchaîné les conneries, aujourd'hui. Je n'ai fait que cela. Et tu sais pourquoi ? Car tu me rends nerveux ! Tu me laisses continuellement dans le doute. Tu me détestes, c'est un fait. Mais ne pas en savoir les raisons me tue... Alors au lieu de me lancer des pics à la con, pourquoi ne me dis-tu pas ce qui te pousse à agir de la sorte ? » répondis-je d'un ton calme. Bien que la colère derrière souhaitait simplement faire son apparition. Je pris mon verre et le tapa légèrement sur le comptoir pour faire comprendre à Kylian qu'il pouvait me remettre la même chose. Il posa la bouteille devant moi. « Elle te sera facturée. » dit-il en retournant à d'autres clients. Je remplis moi-même mon verre, jusqu'au bord de ce dernier d'ailleurs. Boire pour oublier. Telle était ma devise depuis quelque temps. « Tu savoures, n'est-ce pas ? » demandais-je en me retournant vers ma sœur. Oui, elle devait jubiler de me voir ainsi, dans cet état pitoyable. Tout en la regardant, je portais le verre à mes lèvres, le terminant au bout de quelque grosses gorgées. Je posais le verre sur le comptoir, l'accompagnant d'une grimace. A ce rythme-là, j'allais me ramasser une bonne cuite.
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MessageSujet: Re: you're everywhere you're everywhere  EmptyMar 10 Jan - 22:10

Je savais que les mots que je prononçais allaient le toucher, le blesser. C'était mon but. C'était ce que je recherchais à cet instant précis et visiblement cela avait marché puisqu'il me lançais une pique à son tour. « Quel vocabulaire vulgaire, ça ne m'étonne pas que tu trouves pas mieux comme boulot. » Grand dieu, si il pensait me faire mal avec ça ... Il se trompait. D'accord je n'étais pas avocate ou médecin, mais au moins je faisais quelque chose de ma vie. Je n'étais pas inactive. Et comme le dirait jenesaisplusqui, il n'y a pas de sot métier. « C'est vrai, je ne pouvais pas espérer mieux. J'suis tellement conne. » Non je n'aimais pas nettoyer des assiettes, non je ne comptais pas faire ça toute ma vie mais pour le moment c'était ma première option. Peut-être qu'un jour, je pourrais simplement vivre des caricatures que je dessine soigneusement, ça, c'est la vraie vie. Les paroles que je venais de prononcer étaient remplie d'ironie. Je ne pensais pas ce que je disais, je ne me considérais pas comme étant plus conne que lui. Plus conne que n'importe qui d'autre. Je me considérais seulement comme quelqu'un de plus libre. Et ce crétin de serveur qui mettait quatre plombes à me servir. Mes nerfs étaient à rude épreuve et il en pâtirait. Je n'avais pas pour habitude de m'attaquer au monde entier. J'suis timide moi comme fille. Je m'en prends jamais aux autres. C'est de la faute à Wadyslaw. Et puis je m'en veux pas trop de cracher mon venin sur ce serveur puisqu'il semble connaître mon demi-frère. C'est une façon pour moi de ne pas culpabiliser de mes paroles. Je ne sais pas vraiment ce qui lui prend mais Wadyslaw, cet être insupportable, me demandait comment avait été ma journée. Je ne lui répondis pas. Cela ne regardait que moi. Et pour tout dire, ma journée avait été d'une banalité affligeante. J'avais travaillé, j'avais fais une sieste en rentrant, j'avais pris une douche, manger une glace devant un film pourri et j'étais là désormais. Rien d'exaltant dans cette histoire. Juste ma vie. « Un double, s'il te plaît ! » Je savais par ses paroles, par son regard que je l'avais touché une fois de plus. Mais après tout, que cherchait-il ? Pourquoi attendre quelque chose de nouveau de ma part ? J'avais toujours été comme ça, il devait simplement s'y être habitué. Et pourtant, plus la vie avançais et plus facilement mes répliques le touchaient. C'était l'inverse de ce que j'aurais cru. Moi qui pensait qu'il allait se renforcé , devenir plus résistant, je m'étais complètement trompé. Ce verre qu'il buvait en était la preuve la plus flagrante. « Elle a été horrible, oui. J'ai enchaîné les conneries, aujourd'hui. Je n'ai fait que cela. Et tu sais pourquoi ? Car tu me rends nerveux ! Tu me laisses continuellement dans le doute. Tu me détestes, c'est un fait. Mais ne pas en savoir les raisons me tue... Alors au lieu de me lancer des pics à la con, pourquoi ne me dis-tu pas ce qui te pousse à agir de la sorte ? » Bon dieu, on était pas dans confession intime ici. Je ne lui avais pas demander de tout me raconter. Ce n'était pas ce que je voulais. Ne pas être impliquée dans sa vie. « Vlà que ça va être ma faute si tu fais n'importe quoi maintenant ? Assume un peu ce que tu fais et ne remets pas tout sur mon dos. Ne me dis pas que mes petites répliques à deux balles auxquelles tu dois t'être habitué depuis 8 ans arrivent encore à te toucher ? Je pensais que t'étais un homme merde ! Sois un homme. Pourquoi j'agis comme ça avec toi ? Parce que tu t'es imposé dans ma vie sans me demander pourquoi. Mon père et moi on était bien et vous avez débarqués ta mère et toi. Alors non, je ne t'aime pas beaucoup. » J'étais franche, je lui exposais clairement la situation. Je menais une vie cool avant, je ne demandais aucunement à être envahie et encore moins de me sentir espionner par ce mec. Encore une fois je savais qu'il souffrait. Pourquoi exactement ? J'en savais rien. Mais cette fois c'était une bouteille que l'on déposait devant lui à sa demande. « Tu savoures, n'est-ce pas ? » Non je n'adorais pas spécialement le voir mal à en crever. Si il mourrait, je n'aurais plus personne à traumatiser. Pourtant, un sourire mesquin naquit une nouvelle fois sur mon visage. « Oui, j'adore ça. Et ne compte pas sur moi pour te ramener à la maison quand tu verras plus clair. » la gentillesse n'était pas de mise ce soir. Pourtant j'étais fortement curieuse. « Qu'est-ce qui te mets dans un état pareil au juste ? Pourquoi être si nerveux alors que ça serait facile de faire comme si je n'existais pas. »
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MessageSujet: Re: you're everywhere you're everywhere  EmptyMar 17 Jan - 22:18

« C'est vrai, je ne pouvais pas espérer mieux. J'suis tellement conne. » Mince. Quelle connerie. Je la regardais avec intensité. « Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire... Némo. » Ma sœur était loin d'être conne. Enfin si, elle l'était. Elle était conne de ne vouloir rien faire de sa vie. Némo était intelligente et elle s'en tenait à ce boulot minable qui lui pourrissait la vie et qu'elle détestait. Je ne dénigrais pas son travail, ni les autres. Aucun métier n'est inutile. Par exemple, j'aurais même trouvé normal qu'un éboueur gagne mon salaire excessif. Après tout, ils étaient continuellement dans la crasse et dans des conditions météorologiques ne jouant pas toujours en leur faveur. Dans ma tête, les éboueurs étaient au même titre que les médecins. Le médecin sauve des vies. L'éboueur améliore la santé des citoyens en déblayant leurs détritus. Le métier de ma sœur, je ne voudrais pas le faire. Je n'en aurais pas le courage. Et s'était ce que j'admirais chez elle, son courage de travailler dans de telles conditions. « Vlà que ça va être ma faute si tu fais n'importe quoi maintenant ? Assume un peu ce que tu fais et ne remets pas tout sur mon dos. Ne me dis pas que mes petites répliques à deux balles auxquelles tu dois t'être habitué depuis 8 ans arrivent encore à te toucher ? Je pensais que t'étais un homme merde ! Sois un homme. Pourquoi j'agis comme ça avec toi ? Parce que tu t'es imposé dans ma vie sans me demander pourquoi. Mon père et moi on était bien et vous avez débarqués ta mère et toi. Alors non, je ne t'aime pas beaucoup. » Autant de paroles en si peu de temps ? En quel honneur était-ce ? Elle qui s'en tenait à des phrases courtes, sans grande importance, ou sans grand espoir pour moi. J'étais un homme, certes. Mais un homme tiraillé par un amour dont il sait impossible. Un amour qui persiste depuis des années déjà. Un homme qui veut oublier, mais qui n'y arrive pas. Elle me hantait de nuit, comme de jours. Et je pensais qu'avec le temps, mes sentiments seraient partis, mais au contraire, ils s'étaient intensifiés. Maintenant, il ne me restait plus qu'à avaler ce qu'elle venait de me dire. Je le fis péniblement avec cet alcool qui me brûlait la gorge. Je me demandais si ce qu'elle avançait comme excuse était valable ou non. Mais les derniers mots qu'elle avait prononcée étaient aussi tranchants que des lames de rasoirs. Je savais qu'elle ne m'aimait pas, sinon elle n'aurait pas été aussi exécrable avec moi, mais l'entendre dire de vive voix, s'était compliqué à encaisser. Merde ! Pouvait-on être aussi salope depuis des années pour une simple histoire d'amour entre nos parents ? Comment pouvait-elle dire que ma mère et moi étions venus gâcher sa vie, alors que ma mère avait été la première à se démener pour elle, pour considérer Némo comme sa propre fille, comme l'avait si bien fait le père de Némo avec moi. « Oui, j'adore ça. Et ne compte pas sur moi pour te ramener à la maison quand tu verras plus clair. » Je buvais. Je ne cherchais même plus a compter les verres, je buvais, sans en avoir l'envie d'arrêter. Une bonne cuite, peut-être que c'était ça que j'avais besoin. « Je n'ai jamais pu compter sur toi, alors ça ne changera pas... » C'est vrai, jamais elle ne m'avait rendu un service, alors que moi, pauvre con, je m'étais toujours laissé exploiter. Du moins, ces derniers temps. Car je ne savais tout simplement plus lui dire non. Je remplis mon verre et posais mon regard sur elle. J'avais bu rapidement, et en grande quantité. Je ressentais déjà quelque peu les débuts de l'état d'ivresse. « Qu'est-ce qui te mets dans un état pareil au juste ? Pourquoi être si nerveux alors que ça serait facile de faire comme si je n'existais pas. » Je terminais mon verre et commençais à rire. « Je ne sais pas nier les gens aussi facilement comme toi tu le fais... » Au fond j'étais heureux. Elle me demandait ce qui me mettait dans cet état. C'était elle, mais bon. Le fait qu'elle s'intéresse un peu à moi me faisait sourire. Me réchauffait le cœur. Mais encore une fois, je commençais à trop m'emballer. Comme si ce simple petit intéressement annonçait quelque chose de mieux. Je remplis encore une fois un verre et l'ingurgita avec dégoût. C'était honteux ce que je faisais. Boire pour l'oublier elle. Il fallait que je quitte cet endroit. Je fis signe à Kylian et lui tendis un billet. Il me ramena aussi tôt la monnaie hors de laquelle je lui laissa un pourboire. Je me levais, mais je fus pris d'un vertige et me rattrapa au comptoir. Je passais une main sur mon visage et me retourna vers Némo. « Je sais que ça va être trop te demander... Mais... Pourrais-tu me ramener ? J'ai de quoi payer un taxi... » Je priais pour qu'elle accepte. J'avais envie qu'elle vienne chez moi, car je m'y sentais en sécurité et peut-être trouverais-je le courage de lui annoncer ?
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