onze ans - « T'est qui ? » « Celui que tu veux que je sois. » Il m'avais retrouvé sur le seuil de ma porte, agonisant ou plutôt en train de faire un coma éthylique. c'était lui qui m'avais sauvé la vie en m'emmenant directement à l'hôpital. Après quelques jours passé dans le coma, je m'étais réveillé et nous avions fait connaissance. Je n'en su pas plus sur ces six mots mais j'étais déterminée à le remercier de m'avoir sauvé la vie et d'être venu à mon chevet. J'avais fait mieux comme première rencontre mais c'est ce qui avait rendu notre relation spéciale. X était en réalité mon nouveau voisin, il avait été adopté suite à l’abandon de sa mère. Une histoire touchante qui n'avait pas touché le quartier apparemment parce que pour arriver ici malheureusement il avait du commettre un acte horrible. Par légitime défense il avait tirer une balle sur son beau-père, celui-ci était violent et c'était la goutte d'eau qui avait fait débordé le vase. Il m'attirait, je savais qu'il ne mentait pas lorsqu'il disait que c'était pour protéger sa mère qu'il avait fait ça et les voisins ne l'aurait pas adopté s'il était un danger pour la communauté. Ma mère s'en contrefichait puisque de toute manière comme la plus part des personnes à Los Angeles, les détails on s'en fiche, on se contente des gros titres, un point c'est tout. Elle était contre mon amitié avec lui, nous mettant des bâtons dans les roues dès qu'elle le pouvait parce qu'elle le considérait comme un fugitif. Elle rejetait tout ses problèmes sur lui depuis son arrivé ne voulant pas accepter que le problème en réalité, c'était elle.
l'adolescence - « On ne fait pas partit du même monde. » « Je te déteste. » Je t'aime, moi non plus. J'étais une gosse de riche, c'est vrai. Il était le pauvre qui n'acceptait pas d'avoir la facilité maintenant qu'il était riche. X. détestait les riches, tous sans exception. Pourtant je le faisait craquer, nous sortions ensemble sans vraiment sortir ensemble. Nous nous cachions pour que personne ne sache la vérité. Je pensais réellement sortir du lot mais à chaque fois il me ressortait la même phrase lorsqu'il commençait à flipper, lorsqu'il commençait à tomber amoureux de moi. "On ne fais pas partit du même monde". Je le détestait lorsqu'il me sortais cette excuse bidon parce que c'était juste pour me blesser et le pire c'est que ça marchait. J'étais différente de toutes celles qu'il avait côtoyé, ses coups d'un soir lorsqu'il vivait dans les quartiers pauvres de Montsimpa ou encore toutes ces barbies qui ne pensaient qu'à une chose ; trouver un mari riche qui les combleraient d'argents jusqu'à la fin des temps. J'aimais l'argent c'est vrai mais depuis que je l'avait rencontré c'était différent. Il le savait mais tomber amoureux d'une fille comme moi, pour lui c'était défier les lois même de la nature. « Mes parents divorce, ma soeur est partie se pavaner sur des podiums à l'autre bout du monde, ma meilleure amie est partie faire du journalisme en France et moi, tout ce que j'ai c'est l'alcool. Alors ne me dit pas que je suis qu'une gamine pourrie gâtée capricieuse qui passe son temps à faire la fête et se détruire sans raisons ! » « J'ai tué quelqu'un ! Tu comprends ça ? Je m'en fiche que tu te sentes seule ou que tu boives comme un trou. J'ai tué quelqu'un et ça malheureusement ça ne s'efface pas. Le pire c'est que si c'était à refaire, je le referais sans hésitation. » « [...] Embrasse-moi ! » Romantique n'est-ce pas. Encore une fois il m'avait retrouvé dans un sale état mais c'était comme ça, on se disputait pour mieux se retrouver. Il avait fini par accepter ce que j'étais, on était toujours là, l'un pour l'autre quoi qu'il arrivait. On souffrait ensemble, en silence. On se détruisait mutuellement. Une boucle sans fin dont on ne se plaignait pas. Mon père avait fini par trouver le bonheur avec des minettes de 25 ans, ma mère se faisait refaire le corps de partout et moi, j'essayais de trouver l'équilibre dans une relation auto-destructrice avec X. Malgré qu'il détestait la catégorie sociale dans laquelle je faisait partie, il m'aimait d'une force donc je ne savais la masse ce qui l'énervait d'autant plus car si à chaque fois il me rejetait, c'est parce qu'il avait peur de me perdre définitivement.
dix-huit ans - « Nous deux... » « Ça ne fonctionne plus. » Une rupture définitive avait eu lieu lors du bal de promo de fin d'année. La fin d'une époque, c'est ce que ça signifiait pour nous deux. J'avais été la seule à l'accepter comme il était réellement dès son arrivé, qui ne l'avait jamais jugé à chacun de ses faits et geste. Il avait du supporter pendant toutes ces années, les garçons qui tournaient autour de moi avec qui il finissait par se battre au finale pour sauver mon honneur, ma mère qui avait fini par l'accepter comme membre appart entière dans la famille et le décès de ma soeur qui m'avait complètement détruite. C'était cet évènement triste qui avait mis fin à notre relation. Je refusais d'en parler pourtant il était le mieux placé pour me comprendre. Je souffrais seule en silence cette fois-ci et on s'éloignait de jour en jour. C'était donc la bonne décision à prendre. « AAAAAAAAAAAAAAH ! X réveille toi ! EHHHH OOOOOH ! » « Oh ma tête.. Petrova si toi et ta voix aigüe vous pouviez aller taire, ça me ferais plaisir. » - dit-il tout en se retournant dans le lit et en mettant un des oreillers sur sa tête. « J'irais me taire moi et ma petite voix aiguë Deamon, quand tu m'expliqueras comment ça se fait que j'ai une bague de mariage sur mon annulaire gauche, pourquoi il y a écrit Just Married dans ton dos et aussi le fait qu'on soit dans une chambre pour les gens qui sont mariés! C'est bon, je t'est fais plaisir ? » dit-elle en partant dans la salle de bain, tel une bombe lâché du dernier étage. « Tu peux répéter ? » - dit-il en se relevant abasourdit par ses paroles puis en lançant le coussin qu'il venait juste de mettre sur sa tête. « Maintenant monsieur daigne vouloir me parler. » « Qu'es ce que.. on peut pas être.. Merde Halliwell quoi, je t'avais pourtant dit d'arrêter l'alcool. » « Je l'aurais peut-être fait si tu ne m'avais pas souler toute la soirée avec ta pétasse brune ! » J'avais décidé de fêter mon anniversaire à Végas, dix-huit ans ça se fête. J'avais invité X parce que ne pas l'invité ça aurait été contre l'étique. Nous avions mal fini et pour cause on s'est marié. Même avec l'alcool, les sentiments ne trahissent pas. Je n'aurais pas pu me marier avec n'importe qui et X n'était pas n'importe qui. Le grand amour de la chère Ruby Petrova. C'était un problème majeur puisque nous avions rompu d'un commun accord quelques mois auparavant et rester marié l'un à l'autre aurait été une stupide erreur. Nous étions trop jeune et combien de mariage à Végas fonctionnent vraiment ? Très peu. Il avait donc la responsabilité d'annuler notre mariage, responsabilité dont il a voulu endosser seul. Au moment où il a fallu qu'il signe les papiers d'annulation devant l'avocat, X a pris les jambes à son cou. Se remémorant tout ce que nous avions traversé ensemble, ses sentiments à mon égard. Il s'était dit qu'au pire je n'étais pas obligé d'être au courant. C'est ainsi qu'il me fit croire que tout était rentré dans l'ordre. Nous étions toujours marié mais il était le seul au courant, ironique car il savait que je l'aurais tué si j'avais su la vérité.
dix-neuf ans/vingt et un ans. - « Je vais continuer mes études en France, je tenais à ce que tu sois au courant. Je sais que c'est stupide de te le dire par téléphone mais... Je t'aime X. Je voulais juste que tu le sache. Ce sera plus facile pour moi, d'être éloigné de toi. » Mon départ de Los Angeles s'était fait rapidement, en faite sur un simple coup de tête. J'avais décidé d'aller faire mes études de droit en France et il était plus facile pour moi de lui dire au revoir par téléphone plutôt que par face à face. Je savais qu'il m'en voudrait pendant un bon bout de temps de lui avoir dit ce que je ressentais encore pour lui par téléphone, je savais si je lui aurait dit de voix vive qu'il m'aurais embrassé et que je serais resté avec lui parce que je l'aime. Il fallait que nos chemins se séparent définitivement, qu'on s'oublie pendant quelques temps. Il partit donc de son côté à Montsimpa, retrouver ses marques mais cette fois-ci dans le quartier riche de la ville pour poursuivre ses études également.
Trois ans plus tard ayant retrouvé ma meilleure amie en France, nous avions décidé par la suite de partir vivre à Montsimpa également. Cela fait un mois que nous y sommes, je ne sait toujours pas que X et moi sommes mariés et surtout qu'il se trouve également à Montsimpa. Les retrouvailles risquent d'être sportive..