Sentant sa langue glisser sur ma peau de la sorte, raviva le feu enfouit dans mon corps que lui seul est capable de réveiller, il joue avec mon intimité, jouant ainsi avec mon plaisir, mes mains toujours accrochaient aux bords de la table, se détendent légèrement pour quitter la table et caresser sur son dos. Il prend ensuite mon entre-jambe entre ses lèvres et commence ses va-et-vient, mes mains remontent sur sa tête, empoignant doucement ses cheveux, puis redescendent le long de son dos, tandis que les siennes glissent sur mes cuisses. Consumant totalement notre erreur, sans penser aux conséquences une nouvelle fois de plus, comme si nous avions chacun deux personnalités, une raisonnable qui voulait tout stopper, prendre ses responsabilités et mettre un terme à tout avant de souffrir encore plus et l'autre inconsciente ne voulant qu'une chose: l'autre ! Et pour le moment et comme à chaque fois que l'on se retrouvait trop proche l'un de l'autre, cette partie de nous prenait entièrement le dessus.
Chuck quitte lentement mon entre-jambe, pour remonter le long de mon torse jusqu'à mes lèvres, mes mains se posent alors autour de son visage, notre baiser est passionné, fougueux, je le veux encore plus que jamais, mes migrent vers son jean, défont sa ceinture et retire son jean, le tout à l'aveugle, mes lèvres toujours scellaient aux siennes, puis elles glissent dans son boxer pour le retirer également et caresse son intimité lentement, puis entame des va-et-vient, mes lèvres alternant entre son cou et ses lèvres, mordillant sa lèvre inférieur ou la peau de son cou, ses omoplates, toute sa peau à proximité de mes lèvres. Puis je quitte son intimité, mes lèvres accrochaient aux siennes, je descends de la table, le soulève pour l'asseoir à ma place initiale, glisse ma langue le long de son torse et rejoins son entre-jambe, pour lui procurer le même plaisir que lui précédemment.

Mes lèvres s'amusaient presque sur son intimité, dans un mouvement de va-et-vient, alternait par des coups de langue, mes mains glissant sur ses cuisses, caressant sa peau. Un sourire étire mes lèvres lorsqu'il lâche un léger soupir, tandis que sa main caresse mes cheveux, dans un plaisir partagé, j'accélère mes mouvements avant de finir dans un dernier coup de langue, remontant cette dernière le long de son torse pour rejoindre son cou puis ses lèvres, ma main passant derrière sa nuque pour le coller à moi et échanger un long baiser passionné. mes mains glissant dans son dos, caressant ses fesses puis ses cuisses, sa peau semblait s'enflammer sous mes mains, mon corps réclamait une nouvelle le sien, il le voulait, en avait besoin. Attrapant le préservatif qui se trouvait sur la table derrière Chuck, je lui pose sur la main, dévie mes lèvres vers son oreille et murmure ses quelques mots. J'ai envie de toi... Chuck n'était pas du genre passif, et ça ne me dérangeais rarement, avec lui ça importait peu, ça avait toujours fonctionnait ainsi entre nous. En mettant le préservatif dans sa main, je lui laissait donc le choix. Être avec lui était la seule chose qui comptait à mes yeux en ce moment.

Il referme ses doigts sur le bout de plastique, un sourire aux lèvres, je sais déjà qu'il a décidé, peut-être trop tôt pour lui, chose que je comprend parfaitement, je le connais trop bien pour m'en inquiéter, Chuck était comme ça, un côté dominant qu'il ne lâchait que très rarement et avec moi mais trop de choses s'étaient passées entre nous pour faire tomber ses barrières aujourd'hui. Il déchira donc l'emballage du préservatif et le glisse le long de son sexe, ma main caressant sa peau, je le sens se remettre debout pour me replacer sur la table à ma place initiale, m'allongeant sur le dos lentement, il place mes jambes sur ses épaules, l'envie grandissant en moi, malgré le fait d'être entièrement nu dehors, mes frissons n'étaient en rien dû au léger vent qui soufflait en cette après midi de printemps. sa main glisse sur ma cuisse pour se diriger vers mon bas rein et pénètre doucement en moi, je me mords la lèvre inférieur instinctivement, cambrant légèrement le dos, mes mains posaient sur le bord de la table se crispant un peu.

Continuant mes allez et venu en lui je finis par arrêter en le voyant légèrement frissoner, glissant mes mains sur ses hanches, je finis par le pénétrer avec douceur. Ok ça contraste avec le reste, mais bon soyons clair que ce soit lui ou un autre je suis pas du genre à me fiche de la douleur de l'autre alors oui je fais attention. Et je fais pas plus attention parce que c'est lui, non c'est absolument faux...
Je me penche pour attirer son visage à moi en mettant une main derrière sa nuque, pour pouvoir l'embrasser avec envie, alors que mes coups de reins commencent avec une lenteur plaisante et enivrante. Je frissonne légèrement, l'une de mes mains glissant dans son dos le soulevant légèrement, alors que je continue, accélérant légèrement. Peu importe qu'on soit dehors, de toute manière bénit soit mon jardin les haies sont immense et me donne une totale intimité, et puis après tout je m'en balance, bon ok pas trop parce que je tiens pas à se que cela se sache. Évidement je ne veux pas lui attirer des ennuis, il a beau avoir agit avec débilité et m'avoir juste... viré de sa vie, je veux pas briser la sienne...

Allongé sur la table de jardin, je frissone au contact de Chuck qui glisse en moi lentement, nos lèvres se scellant une fois de plus, je m'accroche à lui fermement comme pour le retenir. J'étais venu discuter avec lui, mettre les choses au clair, mettre un terme à cette histoire, du moins c'est ce que je pensais en venant chez lui mais une fois de plus, nous faisons l'amour, comme si nos corps décidaient à notre place, incapble de leur résister, eux seuls nous contrôlent lorsque nous sommes près l'un de l'autre. Mais le toucher, le sentir en moi, l'embrasser ravivent trop bien mes sentiments et à ce moment précis, je ne supporte plus d'être séparé de lui, je n'arrive pas à imaginer la suite, moi retourner simplement chez moi, avec l'idée que je ne le reverrais plus, non ça ne peux pas se finir comme ça, pas après tout ce que l'on a vécu ensemble. Notre ébat se finit, le plaisir et le désir mélangé à l'angoisse de l'avenir, je l'embrasse passionnément sachant que c'est très certainement la denière fois. J'enroule mes bras autour de son cou, incapable de le lâcher, puis finit pas céder, connaissant Chuck, il finira par me rejetter, me dire de partir, je préfère en prendre moi-même la décision, évitant ainsi ce rejet qui me tuerait de l'intérieur. Je décide de me rhabiller rapidement, je suis tout de même nu dans son jardin ! Je le fixe un moment attendant une réaction quelconque de sa part mais il semble ailleurs, perdu dans ses pensées. Je m'approche doucement de lui, ignorant sa futur réaction à mon geste, lentement je pose mes mains autour de son visage et approche mes lèvres sur les siennes, me collant plus à lui au fur et à mesure que mon baiser se fait plus fougueux, attendant son rejet.

Et les minutes filent assassines, mesquines, elles nous amènent bien trop loin des disputes, de la rancœurs, de tous ces maux étrange et chiant. Chaque parcelles de son corps découvertes, chaque secondes de ce temps obsolètes. Aucune notion, ça ne sert à rien de compter on en perdrait le compte, le temps, le reste. Seul ses lèvres et son corps comptent, seul ses mains et son visage m'importe, m'emporte. Y'a ce besoin viscéral de se toucher, y'a ce besoin vital de l'embrasser. Où est donc passé ma putain de liberté, où est donc passé ma répartie et toutes ces saloperies ?! Où sont donc parties toutes notions de rancœurs pour ces années de malheur ?! Je trésaille, je m'enflamme, mon corps continue de pénétrer le sien avec besoin. Y'a ce plaisir qui monte, indifférent à la colère que lui porte ma tête et ma raison, il s'insinue tel un serpent vicieux. Alors qu'ici rien n'est vicieux, tout n'est que connaissance. Trop de connaissance de soi-même, de l'autre... Où avant, je ne sais plus. Oui avant je le connaissais quand il ne se reniait pas, quand il s'acceptait comme ça, quand il ne jouait pas à l'hétéro casé, quand il n'écoutait pas les souhaits d'une famille qui nous a brisé... Mais tous s'envole dans cette étreinte, je n'y pense pas, j'y arrive pas, seul son corps et lui compte. Alors qu'on finit par voir le fin, alors que le plaisir est à son apogée, que tout est parfait et tout est teinté d'amertume parce que l'on sait que c'est éphémère, qui dit le plaisir à son apogée dit aussi une fin bientôt avancée...

Je finis par m'écarter, encore trop "secouer" encore trop lointain. Je pensais que seulement une ou deux secondes s'écoulaient mais la vision d'Eliott déjà quasiment rhabillé me fait comprendre que non, je le fixe sans un mot. Encore nu et loin d'en être dérangé. Alors que je m'appuie dos à la table, le fixant ses cheveux brun en bataille, ses lèvres rougies par l'assaut des miennes... Je songe au fait qu'il a vieillit, qu'il a changé durant ces six années, je songe aux anniversaire qu'il a passé, qu'il a souhaité, aux fêtes dépassées... Une éternité sans lui, sans ça, une éternité dans une vie qui est étrangère à la mienne.
Je sors de mes pensées par son contact et son approche, ses mains sur mon visage me faisant poser le regard sur lui, sourcils froncé, pas le temps de faire ou dire quoi que ce soit, ses lèvres reviennent sur moi. Recommençant une tentation présente , ici c'est différent, sa douceur me surprend, son envie et tout ce qu'il fait passé de différent aussi. Je reste un moment sans bouger, sans rien faire, l'idée serait de le rejeter , de lui dire rentrer, qu'il a une femme à aimer, des enfants à élever. Mais je le sens se rapprocher, dans un besoin quasi vital d'être contre moi, bordel si tu savais comme ça j'en ai rêvé des milliers de fois, me réveillant les semaines après ton mariage en comprenant que non tu ne reviendrais pas... Je lève la main glissant celle-ci dans ses cheveux, prolongeant le baiser. Parce que oui je suis con, oui je suis franchement débile je le sais mais que j'arrive pas à jouer ce rôle de connard contre lui. Si encore il n'était là que pour du sexe j'aurais aucun scrupule à le descendre... mais c'est Eliott et j'ai beau le blâmer de tous cela, je sais aussi qu'il en souffre, je suis pas aveugle à ce point, je reconnais ses étreintes et ses besoins. Et ça me tue de le voir comme ça, t'es marié mec tu devrais être heureux, tu devrais être bien, tu devrais être toi... c'est ça le problème. Je finis par glisser ma main sur sa joue descendant sur son menton et je l'écarte de mon visage stoïque mais non froid. Je pense que tu devrais rentrer chez toi... Je finis par dire dans un murmure.