Mon dernier carton venait d'être posé. Je soupirais, ça faisait du bien d'être ici. je pensais déjà à comment retrouver Logan, le revoir. ça faisait tellement longtemps que lui et moi on ne s'était pas vu, cette saloperie de Logan. Un SMS par mois, voir même j'en avais pas. J'étais folle d'inquiétude pour lui, je ne savais même pas s'il était encore en vie à l'heure où j'étais dans ce supermarché. J'avais besoin de manger, des bonbons, pleins de bonbons, je ne savais même pas s'il avait encore envie de me voir. J'avais acheté un énorme paquet, et à peine j'avais quitté la caisse, que j'en avais déjà mangé une bonne poignet. C'est alors que le choc fut pour moi, je le reconnaissais, j'hésitais entre le tuer ou le prendre dans mes bras. HEY ! BOUZEUX. criais-je à travers le magasin, je l'attrapais par le col, je ne lui laissais même pas le temps de parler, je posais mes lèvres sur les siennes. Ca faisait vraiment du bien, vous ne trouvez pas ? Tu as vraiment aucune considération pour ta meilleure amie on dirait ? T'es vraiment un ami en mousse ! soupirais-je avant de le lâcher.

Bonjour, je suis la gueule de bois et je vais te niquer ta journée. Un soupir s’échappa de mes lèvres alors que je déambulais dans les rayons du supermarché. Je ne savais même pas ce que je foutais là. Shalimar avait certainement fait les courses mais je voulais être absolument sûr qu’il y aurait de la bière, c’est pourquoi j’en pris un pack tout en faisant le tour d’autres rayons, au cas où. Rien n’attira mon attention. Après avoir passé une main fatigué devant mes yeux et avoir payé mon « alcool », je me dirigeais vers la sortie, pressé de rentrer chez moi. Un cris m’interpella cependant, ou plutôt une voix. Je fis aussitôt volteface, surpris de voir Light. Woah. C’était étrange… Mais… commençai-je alors qu’elle collait ses lèvres aux miennes, notre rituel. C’toi qu’est en mousse, non mais oh. Je te rappelle que tu ne m’as pas envoyé de nouvelles non plus ! Sale blonde. dis-je tout en la fixant, ne pouvant la quitter du regard. Elle avait pas mal changé quand même. Je me demandais bien ce qu’il s’était passé cette année pour elle, dans sa vie de tous les jours. Enfin, en réalité, j’étais surtout sous le choc.

ça me faisait plaisir de revoir Logan, mon dieu qu'il avait changé, qu'il était beau. Peut-être que je le remarquais à cause du temps qui avait passé. Je tirais une de ces têtes lorsqu'il disait que j'étais comme lui, une amie indigne. Je soupirais, gonflant les joues, à en devenir rouge. Moi une amie en mousse ? tu crois que je fais quoi ici ? J'en peux plus de ne pas avoir assez de tes nouvelles, espèce de con. Je me mis à rire, et sans vraiment lui demander son avis, je glissais mon bras dans son dos pour le serrer contre moi, même si les bonbons finissaient écraser entre nous. Je retenais mes larmes, je venais de réaliser le temps que nous avions passés l'un sans l'autre, je me rendais compte que j'étais heureuse de le revoir. J'ai pas envie de te quitter là. Tu fais chier. tu m'as manqué... J'enfouissais mon visage dans son cou, je ne voulais pas partir, enfin, pas partir sans lui. Je reculais un peu ma tête, pour le regarder dans les yeux, les miens étaient larmoyants. Dis, je peux rester avec toi ?

Light était ma meilleure amie à New-York et je pense que je la considérais toujours comme cela. Parfois, on s’attache tellement fort à des personnes que même le temps n’arrive pas à ruiner une amitié. Notre amitié était spéciale, certes, mais bien plus pure que certaines. Faiblissant sous sa remarque, je pris mon plus beau visage d’ange, haussant les sourcils légèrement. C’Est-ce qu’on dit ! Je suis sûr que tu veux juste voir Mookie en fait. Ou l’art de toujours avoir raison. Un sourire s’empara de mon visage lorsqu’elle m’attira contre elle. Mon dieu, que ça faisait longtemps ! Je l’entourais de mes bras, tenant du mieux que je pouvais mon pack de bières. Faire chier c’est plus qu’une passion, c’est une vocation. Je faisais le malin mais j’étais réellement heureux qu’elle soit là. J’avais espéré que le jour où je la reverrais, je serais célèbre mais… On a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Voyant son regard, je détournais le miens, me mordillant la lèvre. Rester avec moi… Comment ça ? Je déposais un baiser sur le bout de son nez, la douceur de sa peau m’avait manqué plus que je n’aurais pu l’imaginer.

aaah Mookie ! Je l'adore ce chien, je l'adorais, il me manquait lui aussi, mais pas autant que son maitre, il fallait l'avouer. Mais j'étais là surtout pour lui, mais finalement, autant pas lui dire que c'était pour lui, ça lui ferait trop plaisir. Pire qu'une vocation... ça l'a toujours été. Mais j'avais faiblis, j'essayais de retenir des larmes, beaucoup trop forte pour moi, mes yeux brillaient. Je le serrais un peu plus contre moi, et voyant qu'il ne comprenait pas où je voulais en venir, je finis par lui mettre une pichenette sur la joue, retrouvant mon sourire, attendri aussi par le petit Bah passer ma journée avec toi, pardi. J'ai envie de te retrouver, de savoir comment tu vas, comment tu t'en sors. Je bousculais sa tête avec la mienne, l'emmenant en dehors du magasin sur le parking. Tu croyais quoi ? Que je voulais rester ici, à prendre racine ? Je me mis à rire, j'attendais de savoir où il voulait aller. Sinon... tu as trouvé une copine ? Quelqu'un pour t'occuper ? Enfin si tu as trouvé mieux que moi... Et tes projets, ça avance ?

Je devais vraiment avoir une tête de con et un caractère de merde pour que tout le monde me disent que j’étais un chieur de nature. Finalement, je ne le prenais pas mal, c’était presque un compliment. Je décidais d’ignorer ses paroles, sachant que nous étions aussi têtu l’un que l’autre, la conversation durerait jusqu’à demain matin. Faible dans pas mal de situation, je l’étais, j’avoue mais moins qu’elle. Me revoir lui donnait les larmes aux yeux, ce que je trouvais vraiment mignon. J’avais l’impression de faire face à une enfant. Ah ouais… Si tu veux. Mais tu restes là ? Enfin, j’veux dire t’habites ici ? demandai-je en me laissant entrainer en dehors du supermarché. La ville m’était certainement plus familière qu’à elle, c’est pourquoi je l’entrainai jusqu’à ma voiture afin de déposer la boisson que j’avais acheter dans le coffre, me demandant bien où nous pourrions aller. Non, pas de copine en vu, désolé de te décevoir, et toi, un mec ? Oh mais tu sais, y’a pleins de filles mieux que toi… dis-je en lui adressant un immense sourire, suivit d’un rire non contenu. Mes projets… Je soupirais.Pas vraiment, je continus à poster des vidéos sur Youtube comme un con… Je vais essayer de contacter un magazine pour voir s’ils peuvent faire un article sur moi.

Je souris. Je suis inscrite à la Fac de MontSimpa, donc oui. Mais je n'ai pas de chez moi proprement parler, je subis les résidences universitaires en attendant de trouver un appartement qui me convient. J'avais besoin d'un chez moi, mais quelque part où je me sentais à l'aise, et je n'avais pas encore trouvé. Je supportais comme je le pouvais ce début de vie à MontSimpa. Je le laissais poser son alcool dans la voiture, reportant mon attention sur lui lorsqu'il répondait à mes questions. Je n'avais aucun mec pour la simple raison qu'il n'y avait que lui que je supportais. D'où y'a mieux que moi? Je suis parfaite... Tu trouveras pas mieux. Il vint à me dire qu'il n'avait toujours pas atteint à ce quoi il aspirait. Je pris ses vêtements pour le rapprocher de moi, posant mon front contre le sien en souriant. Tu vas y arriver, Logan. Tu es un mec exceptionnel, c'est juste que... tu arrives pas au bon moment sûrement. ça va marcher, t'es le meilleur. Je souris, déposant mes lèvres sur les siennes, rapidement, un chaste baiser. Je soupirais, je cherchais une bonne idée pour que ça détente l'atmosphère. Alors comme ça, y a mieux que moi ? Faut qu'on baise tous les deux pour que je te montre que je suis la meilleure ? Je soupirais, mais en souriant. Et si on allait passer la journée à la plage ? j'ai cru entendre qu'il y en avait une à MontSimpa, on pourrait se baigner, et discuter tous les deux, non ?

Apparemment, la belle était décidé à rester pas mal de temps dans cette ville puisqu’elle s’était inscrite à l’Université. Je n’allais pas m’en plaindre, elle m’avait manqué après tout. Au moins, elle, avait un projet d’étude concret, moi la seule chose que je faisais de mes journées, c’était travailler dans un cimetière et poster des vidéos sur Youtube. Passionnant. Je peux t’aider à trouver un appart si tu veux. Et tu veux toujours bosser dans la Médecine ? questionnai-je en me rappelant toutes les fois où elle m’en avait parlé dans le passé. Après avoir rangé mes affaires, je fermai le coffre en me demandant où j’allais pouvoir l’emmener. C’est beau l’espoir, hein ? Mes paroles étaient plutôt cassantes mais c’était tellement drôle de briser son délire. Mon rire se prolongea alors que je me retrouvais collé à elle, une main sur le bas de ses reins. Peut-être que si je me lançais dans le porno, j’aurais plus de succès. J’éclatai de rire avant d’embrasser ses lèvres à plusieurs reprises, les gens devaient vraiment nous prendre pour un couple mais je m’en foutais après tout. Ah beurk, jamais je ne te toucherais, même si je sais que je te fais mouiller ma belle. dis-je en lui tirant la langue avant d’hausser les épaules. Comme tu veux, j’ai rien de prévu dans tous les cas, je suis tout à toi !

On verra tout à l'heure. Oui, je compte continuer mes études en médecine. Et peut-être essayer de savoir s'il avait la maladie ? Faux espoir que j'avais. Je soupirais. Autant d'espoir que toi de réussir ! Je lui tirais la langue, il était toujours aussi exécrable avec moi, et comme toujours, je ne me laissais pas toucher, même si au fond, une fille normale se serait vexée d'entendre ce petit "beurk, jamais je ne te toucherais". Je profitais de le revoir, ça faisait du bien. Quel con, comment osait-il être aussi insensible au fait qu'il me manquait? Si tu fais ça, préviens moi, que j'allume pas la télévision à tes heures de passage, j'en serais choqué à vie. Mon Dieu que je l'embrasserais des heures pour rattraper les années qu'il m'avait manqué. Je fis les yeux ronds lorsqu'il disait ça. Je fis la même chose, je lui tirais la langue, encore plus expressément. Tout à moi ? Tu me prends au mot? J'ai vraiment mal aux pieds, un petit massage ne serait vraiment pas de refus. Je me mis à rire, en le poussant un peu, mais le ramenant directement à moi. bon, emmènes moi chez toi, je vais voir si tu vis bien au moins. J'aurais peut-être la chance que tu me masses les pieds, avec des huiles et un bon chocolat chaud pour rajouter le plaisir. Je lui fis un grand sourire, j'adorais l'embêter.

Je ne comprenais pas vraiment les gens qui désiraient étudier la médecine mais peut-être était-ce du à mon passé ? En tout cas, cette filière ne m’avait jamais attiré, tout comme les matières scientifiques me détestaient depuis toujours. Bonne chance… Elle en aurait bien besoin vu la difficulté de ce cursus. A sa remarque, je lui fis une grimace, levant les yeux au ciel en cachant un petit air blasé. Elle était toujours aussi chiante apparemment. Choqué par la grosseur de ma teub… Normal. Je comprend que ça puisse choquer les débutantes. J’éclatais de rire, fier comme pas deux. J’étais peut-être un peu trop vantard mais elle me tendait la perche… Beurk, arrête ! Tu sais très bien que je déteste les pieds. dis-je en grimaçant. Depuis mon plus jeune âge, les pieds me faisaient flipper. C’est plutôt étrange mais je trouve cette partie vraiment dégoutante, encore plus chez les femmes. Hum… Si tu veux, mais Shalimar, ma colocataire, sera peut-être là… Ca te dérange pas ? Je fis un discret sourire en pensant à la blonde sexy qui me servait de colocataire, c’est sûr que j’aurais pu tomber sur beaucoup pire.