Putain de nuit que t’avais passé, là. Tout avait commencé par une simple dispute avec ton colocataire, Nika la catin. Comme toujours vos disputes sont plutôt violente, t’en as rien à faire que se soit un mec, il a qu’à mieux te parler cet enfoiré. C’est énervée que tu avais quitté votre appartement, là t’aimerais bien que ce qui te sert de patron t’appelle pour que tu régales un client mais non quand tu en avais besoins il n’appelait jamais, putain de connard. T’as pas d’amies, t’as pas de famille alors tu préfères faire ce que tu fait de mieux te trouver un mec qui voudra te pécho. Au bar, tu prends pour cible un mec étant avec sa copine, c’était le seul mec que tu voudrais bien te gérer puis ce n’est pas une misérable qui allait t’empêcher d’avoir ce que tu voulais. Il te suffit d’une heure à passer ta on temps à faire les yeux doux pour réussir à le mettre dans tes filets. Ni vue ni connue, tu lui avais fait signe de te rejoindre dehors, prenant les devants tu n’avais attendue qu’une misérable minute pour le voir devant toi. De fil en aiguille, tu avais passé la nuit chez lui. Pour une fois tu vendais ton corps sans attendre une quelconque contre partie enfin quoi que un toit où s’installer fût bien quelque chose dont tu avais besoins. Le lendemain matin t’es éveiller, il dort encore. Tu te faufiles pour aller dans la salle de bain. Quand tu fermes l’eau, tu entends des cris, tu crois à une dispute. Tu comprend en fait, t’en es même sûr quand tu vois la copine du gars avec qui tu as passé la nuit rentré comme une furie. Insouciante, tu prends tes vêtements sous ton lit et te rhabille sous ses yeux. Elle a la haine contre toi, tu souris. Elle manque de te flanquer une gifle que tu interceptes de ta main droite en lui lançant de manière arrogante. « Petite conne. » Sans accorder même un seul regard à ce couple que tu avais brisé, tu sors de l’appartement du jeune homme. Tu comptes rentrer chez toi, mais tu ne vois ta voiture nulle part. Merde, tu l’avais laissé au bar bon soit un peu de marche ne pouvait te faire du mal. Un pied l’un devant l’autre tu marches sous l’herbe humide de ce quartier bien sympathique. Plus tu avances, plus tu te rends compte qu’il y a foule. C’est vrai, tu avais oublié que c’était les fêtes des quartiers de Montsimpa. D’un geste tu te retrouves propulser au sol, c’est vrai que t’es légère. La personne qui t'a bousculé s'en est allée sans même prendre soin de s'excuser. Gonfler. « Connard. » Tu te relèves sans grosse difficulté quand tes yeux se perdent sur une carrure masculine. Tu le fixes sans pouvoir y faire grand chose.

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Pour la première fois, t’arrivais à te sentir fébrile face à un mec. Rien que par son regard, c’est fou comme il arrivait à te rendre toute molle. Tu le regardes depuis un petit moment. Comme si il avait sentit ton regard posé sur lui, il ne se prive pas pour faire de même avec toi. Histoire que tu perdes bien le contrôle en fait. En un regard, il avait sû te faire sentir toute chose un peu comme à la manière de Julian, quel con. Penser à Julian a le don de te radoucir, de calmer tes ardeurs alors tu finis pas céder en baissant ton regard. D’ailleurs ce n’est pas comme si cet inconnu avait besoin que tu le regardes, les autres filles du quartier faisaient déjà assez tâche comme ça sans pour autant que tu es besoin d’en rajouter. T’apprêtant à reprendre ton chemin afin de rentrer chez toi, tu sens une main qui t’attire, qui t’empoigne même. Sans avoir le temps de te débattre, deux lèvres s’emparent de ta bouche. Prise dans la fougue de ce baiser, tu poses tes mains doucement sur son visage. Tu perds tout contrôle de toi. Toi qui d’habitude possèdes toujours un contrôle sur tout, peut-être même est-ce la raison de ton « métier ». De la même manière qu’il avait possédait tes lèvres, il arrêta votre baiser aussi subitement. Encore toute ébahit, tu ne remarques pas une jeune arriver vers vous comme une furie du moins jusqu’à ce que le gars en face de toi, se prenne une grosse gifle en pleine face. Fidèle à toi même au lieu de t’inquiéter pour lui, tu rigoles. « Me dis pas que c’était ta copine non parce que j’ai assez donné dans ça. » En fait, t’en a rien à foutre. Ce gars il avait réussi à te faire perde tes moyens, il avait réussi à te dominer. S’en était même flippant mais t’étais pas prête à le lâcher de si tôt pour une fois ça te changerait bien, non ? La fille qui lui avait donné une gifle était toujours là, entre vous. Alors saisie de malice, tu la mets de côté et t’empare fougueusement des lèvres de ton inconnu. Il n'est pas réticent du tout, tu sens ses mains se glisser sous ton tee-shirt, agréable. T'entends un soupire, la fille était partie.Tu décollais tes lèvres et lui donnait un sourire. « Peaple, pour vous servir. »

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