| Sujet: SES LARMES GLACÉES ONT REBONDI SUR LE SOL TELLES LES PERLES D'UN COLLIER CASSÉ (malzieu) Mer 4 Juil - 21:27 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ∞ nom : mulligan. ∞ prénom : daphné. ∞ âge et date de naissance : vingt ans, née le sept décembre. ∞ lieu de naissance et origines : née à londres, origines anglaises. ∞ études ou profession : occupée à satisfaire des libidos défaillantes. ∞ statut civil : célibataire. ∞ traits de caractère : torturée, paradoxale, abîmée, complexe, lunatique, jalouse, névrosée, violente, tourmentée, froide, austère, désabusée, renfermée, brisée. ∞ groupe et aspiration : sims ordinaires, aspiration plaisir.☇ CROIS-TU AUX CRÉATURES DE LA NUIT, AUX ÂMES ERRANTES ET A CE GENRE DE CHOSES ? j'y crois. J'en suis peut-être même une ; une ombre, un fantôme, tout juste un souvenir qui s'efface avec le temps. ☇ SI OUI, AIMERAIS-TU EN DEVENIR UNE, OU PLUTÔT LES COMBATTRE ? se combattre soi-même aurait des allures un peu ridicules. ☇ TE PLAIS-TU A MONTSIMPA/BRIDGEPORT ? ici, ailleurs, tout se ressemble plus ou moins. ☇ TOI, LES ENFANTS, LE MARIAGE, T'EN DIS QUOI ? le bonheur m'a été interdit. ☇ TON RÊVE LE PLUS FOU, C'EST QUOI ? vivre. |
☇ TES MAUVAISES HABITUDES; met trop de sucres dans son café • aime les films de merde • croit qu'elle est condamnée à être malheureuse • ne sait plus aimer • s'obstrue la vue, se bouche les oreilles devant sa bisexualité évidente • fait une fixation sur les tatouages • pourrait se bourrer d'escargots sans vergogne • se lave trop souvent les cheveux • a une écriture illisible et rature trop • n'aime que les musiques démoralisantes • a développé une admiration presque maladive pour goran bregovic et emir kusturica • a perdu la notion de 'famille' • se ronge parfois ces petites peaux autour des ongles • n'a jamais de nourriture à l'avance dans ses placards • ne comprend rien à la beauté de la vie.
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Délicieuse hérésie, délicieuse torture, qui se dérobent devant mes faibles tentatives de me souscrire à une normalité. Alors, il me regarde à travers ses cils trop longs, il pose son regard brûlant de provocation sur mon corps imparfait qui devrait lui refiler la gerbe, il est allongé comme un con dans la baignoire dépouillée, avec sa clope au bec et cet air nonchalant comme s'il s'excusait d'être si beau. Je contemple son insolente perfection, oublie instantanément ce job de merde, je pose ma tête sur le rebord glacé de la baignoire et le contraste avec mon visage cuisant assouvit mes instincts primaires de bête assoiffée de sexe, devant ce type qui pue l'idéalisme à trois mille.
On est ces deux cons perdus dans ce monde de dingues, on les cherche continuellement ces repères qui s'esquivent devant la complexité de nos deux âmes écorchées, brisées. On devrait peut-être s'embrasser, échanger une once d'humanité dans cette soirée qui en est dénuée, on devrait mélanger nos salives, créer un ballet avec nos langues mêlées, tu devrais me serrer fort, fort dans tes bras pour ne plus jamais me lâcher, on est ces deux âmes en perdition qui se rencontrent et c'est une espèce d'étincelle fade que notre conjonction provoque. Tu devrais m'enserrer dans tes bras avant que je me mette à chialer comme une conne sur le rebord de la baignoire glacée, tu devrais avant que je m'enfonce comme une forcenée dans ce tourbillon sombre, j'en sortirai pas vivante.
Il bande l'abruti. Il bande en faisant des ronds de fumée, et je regarde ces lèvres que je n'ai aucune chance d'effleurer. Il s'approche un peu, replace une de mes mèches indociles, me sourit doucement et je me retiens de vaciller, je me retiens de tomber amoureuse parce que je survivrai pas à cette chute titanesque. On s'engueule peut-être un peu parce qu'il fait couler de l'eau, m'asperge brusquement, et j'ai bien trop peur d'émerger de ce songe tout doux, tout tiède, mon corps n'est pas préparé à cette abrupte prise de conscience. L'eau coule lentement sur ma peau claire, et elle est pareille à du détachant, elle arrache vicieusement chaque particule de mon épiderme fragile, elle prend possession de ma chair, s'y étend presque lascivement, alors je ferme les yeux pour profiter de cet infâme instant.
- Infime délivrance qu’est cet état d’ébriété tout doux. Tout juste enivrée, à peine décalée, à un souffle d’atteindre ce monde plein de promesses bariolées. On danse, on boit, on hurle, on rit jusqu’à l’infini. Et cette sensation d’être légère, prête à m’envoler si on me bouscule. Cœur estropié qui réapprend les banalités de la vie, âme écorchée qui cicatrise lentement, sûrement. Tu plaques brusquement ton corps contre le mien, et poses une main hâtive sur ma hanche. Ensemble, on peut continuer vers cet avenir incertain, je crois. Nos souffles se mélangent, tu m’enserres dans tes bras comme une folle, murmures que je suis belle avec mon air de vierge effarouchée, et soudain, les mots me manquent. Ta démence, ton extravagance, ta fureur de vivre me troublent tu sais. J’assiste silencieusement à tes errements de gamine paumée, délicieusement lunatique, à ton aliénation à peine dissimulée derrière une timidité feinte. « Elle pue la niaiserie à trois mille ta copine, Daphné. » « Qui ça ? » que je demande. « L'autre blondasse. » Un prénom à peine murmuré. Et tes yeux dégueulent silencieusement cette jalousie âcre qui dénature ton être. Ma petite poupée brisée.
- Et il martèle mes tympans de ses mots crus, de ses mots agressifs, coupants comme des lames de rasoir, il souffle comme un bœuf quelque part au-dessus de mon corps qu'il martyrise, il tue à coups de reins bien placés les derniers fragments de mon innocence utopique. Je les sens ses lèvres avides d'un amour brut, sauvage, presque élémentaire, que je ne suis pas censée lui apporter, je ne suis qu'une pute de passage, une fille qu'il oubliera demain soir dans les bras d'une autre, ancrée sur son trottoir, que le manque d'argent pousse à assouvir les désirs sexuels de la bourgeoisie ingrate, je suis la brunette qu'ils réclament tous à cor et à cri, qu'ils veulent se vanter d'avoir sautée dans un hôtel miteux. Alors pour ce gros porc qui sue, qui mutile mon corps à l'instar de mon âme déjà détruite, j'ai déjà perdu toute la part d'humanité qui aurait pu m'être accordée, je suis D. la provocante, D. l'aguicheuse qui lui procure l'intégralité de ce plaisir interdit, je suis D. sa petite préférée même s'il préfère taire cette vérité, et s'en tenir à notre engagement un peu sale, un peu obscène. Je pourrais leur cracher à la gueule à tous ces clients bedonnants, je pourrais leur hurler que je m'appelle Daphné Mulligan, que je ne suis pas une poupée de chiffon qu'ils peuvent malmener à leur guise, qu'ils peuvent meurtrir pour apaiser leurs âmes de gros dégueulasses, je pourrais leur foutre à la figure toute la déchéance de mon existence pathétique, je pourrais leur dire que mes parents avaient de grands espoirs me concernant, qu'ils ont rendu hommage à cette grande-tante actrice de métier, les pauvres, s'ils s'étaient douté que leur fille se livrerait à un tout autre art que la comédie, ils en crèveraient les salauds. Alors, de son haleine putride me parviennent quelques mots, quelques syllabes qui me répugnent mais je me contiens, j'ignore la salve d'injures qui monte, qui monte, et menace d'être dégueulée sur son torse piqué de poils grisonnants. « T'es bonne D. » Et j'empêche de toutes mes forces la bile qui grimpe en moi à une vitesse fulgurante, j'omets momentanément qu'on est dans une chambre pourrie aux tapisseries répugnantes, je cligne plusieurs fois des yeux comme pour m'extirper de ce mauvais rêve, de ce cauchemar qui me poursuit inlassablement, mais je suis sa prisonnière pour quelques heures, et ce sont les billets froissés, ceux qui m'attendent au bout du tunnel obscur, et qui sont synonymes de délivrance, qui me permettent de tenir. Alors, je le laisse me prendre comme la catin que je ne veux pas être, je m'abandonne dans ses bras virils, je renonce temporairement à mon statut de femme.
- Exquises pensées qui s'entrechoquent dans mon esprit impur, et ça tourne à l'intérieur, c'est un infâme tango de réflexions obscènes qui s'accélère, un rythme effréné qui tourbillonne et entraîne ma rationalité dans la danse. J'ai savamment conservé le souvenir de sa douceur illusoire, de ses fragrances grisantes, et mes lèvres sont encore engourdies par ses baisers. Ô River.
Mutisme assassin.
Douleur acerbe qui meut doucement mes états d'âme, prise de conscience âpre, délicate existence qui s'effile sur les bords. Et, le silence. Ce silence manifeste qui renvoie à ma gueule abîmée mon mutisme incessant, mes phrases vides, mon âme autrefois immaculée. Prisonnière de cette enveloppe charnelle, j'étouffe, j'étouffe comme une bête parmi les vivants.
Indolence prohibée.
Sa putain d'odeur enivrante est restée ancrée en moi, il m'a marquée au fer rouge ce con. Prostrée devant son ignominie, atterrée par la déchéance de nos deux vies à peine entrelacées, l'envie de hurler me prend à la gorge, mais ça pue la quiétude là-dedans, et j'implose de l'intérieur.∞ prénom et pseudo : loane, nocomment. ∞ âge : dix-sept. ∞ sexe : féminin. ∞ comment as-tu connu le forum ? bazzart. ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? j'aaaime les deux. ∞ raconte-nous ta vie : je suis inintéressante. ∞ tes autres comptes sur pwl : je débarque à peine. ∞ célébrité : kaya scodelario.
Dernière édition par Daphné Mulligan le Jeu 5 Juil - 19:49, édité 2 fois |
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