| | And in the end, your life begins. → Aeldrinn | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 19:42 | |
| [Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image] ☇ Thomas Aeldrinn MALARKEY ∞ nom : Malarkey ∞ prénom : Thomas Aeldrinn ∞ âge et date de naissance : 94 ans, né le 2 janvier 1918 ∞ lieu de naissance et origines : Eugene, Oregon ; Américaines ∞ études ou profession : Major (équivalent américain de commandant) ∞ statut civil : célibataire. ∞ traits de caractère : loyal, courageux, modeste, généreux, solidaire, gentil, timide. ∞ groupe et aspiration : Fantômes ; I wanna resuscitate☇ ALORS COMME CA, T'ES MORT. COMMENT TU TE SENS PAR RAPPORT A CA ? Très con. C'est une chose qu'on n'espère pas. Rentrer chez soi sain et sauf. Mais il faut bien des morts dans ce genre de conflits. Et c'est tombé sur moi. Mais je n'aurais jamais pensé errer le long des rues, voyant les soldats que j'avais connus, sans qu'ils puissent me voir à leur tour. Le temps est long, tellement long... ☇ ON DIT QU'AVANT DE MOURIR, LES DERNIÈRES IMAGES QUI NOUS TRAVERSENT SONT CELLES DE CE QU'ON AIME LE PLUS. ET TOI, T'AS VU QUOI ? Du sang, de la souffrance et de la boue. Des choses de la guerre quoi, ni plus ni moins. Si l'on peut appeler ça beau, alors faisons-le, mais j'en doute fort. ☇ ET TA MORT EN ELLE-MÊME, TU T'EN SOUVIENS ? Bien évidemment. En plein exercice de mes fonctions. Planqué dans un trou creusé à la verticale, en attendant que ça passe, j'ai vu un de mes compagnons d'arme se faire tirer dessus. Ni une ni deux, j'ai sauté hors du trou, ce qui m'a valu mon arrêt de mort. ☇ MONTSIMPA OU BRIDGEPORT, T'EN DIS QUOI COMME LIEU DE REPOS POUR L’ÉTERNITÉ ? Il y a mieux, il y a pire. Montsimpa, c'est assez calme, ça dérange personne, mais c'est trop familier. Bridgeport, c'est trop avancé technologiquement encore pour moi. ☇ EST-CE QUE TU LAISSES DES GENS DERRIÈRE TOI, DES PROCHES A QUI TU VAS MANQUER ? Dans les moindres détails. Chose un peu flippante, surtout si l'on sait que ça fait des années, des décennies même, que tout cela a eu lieu. ☇ A QUOI AURAIS-TU CONSACRÉ TA VIE SI TU AVAIS VÉCU PLUS LONGTEMPS ? Découvrir la couleur préférée d'Hitler, sans doute. Ou terminer la guerre du côté des vainqueurs et ne plus jamais entendre parler de quelque chose comme ça de toute ma vie. |
☇ TES MAUVAISES HABITUDES; De la vie insalubre qu'il a vécue lors de la seconde guerre mondiale, il lui reste cette entomophobie prononcée et terriblement paralysante ainsi qu'une musophobie qui l'empêchent de se promener dans des rues laissées à l'abandon, de se rendre dans une animalerie ou chez une personne qui possède des rats. • C'est un patriote né, et parfois, il en fait vraiment trop à ce sujet. Sûrement l'esprit des années 1940 • Sceptique sur à peu près tout, il aime remettre tout en cause, au grand dam de la plupart des gens • Aeldrinn est souvent pris de flashes de ce qu'il a vécu lors de la guerre, que ce soit pendant son sommeil ou bien éveillé. Des souvenirs difficiles, qui le rendent souvent nerveux. • Depuis ces évènements, il a une tendance à la folie. Sûrement à cause du trouble de stress post-traumatique qu'il doit affronter.
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Qu'y a-t-il vraiment à raconter de la vie d'un homme qui a fait la guerre ? Sûrement pas grand chose, à vrai dire. Le plus intéressant reste ma mort et le fait qu'après tout cela, je sois resté en vie, mais puisqu'il faut en passer par là... Je suis né en janvier 1918, vers la fin de la première guerre mondiale. Le mari de ma mère fut l'un des seuls à revenir vivant de sa compagnie, alors qu'on l'avait dit mort à sa femme, quelques jours à peine après l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés des alliés de la Triple Entente. Cette dernière avait donc trouvé quelqu'un d'autre, et j'étais né de cette union. Lorsque la guerre prit fin et qu'il rentra donc, sa surprise fut aussi grande que celle de ma mère, persuadée de sa disparition. Fou de colère, il tua mon vrai père avant de fuir la ville, pour aller on ne sait où. De ce fait, la vie fut difficile. Tout le monde autour de nous connaissait l'histoire, et plus personne ne voulait voir ma mère en peinture, et encore moins moi, l'enfant illégitime, orphelin de père, considéré comme bâtard, sans doute. Ma mère n'était pas commode avec moi. Selon elle, c'était ma faute. Bien sûr, c'est évident... Elle ne me donnait que ce qui était nécessaire pour survivre dans des conditions des plus déplorables. Lorsque j'eus à peine quatorze ans, il y eut une grosse altercation, et pour la première fois de ma vie, j'osais défier ma génitrice. Avant que cela ne se termine en vulgaire pugilat, je pris mes cliques et mes claques et partit de la maison, sans rien. L'idée que j'avais était de retrouver l'homme qui avait tué mon père, afin de voir ce qu'il était devenu, et peut être trouver refuge. Les recherches furent longues, fastidieuses. J'arrivais éreinté, à seize ans, quand je le trouvais dans une ville de Pennsylvanie, Lancaster plus précisément. La rencontre fut rude. Il m'abandonna d'abord à mon triste sort, mais, me voyant m'écrouler à ses pieds, par la fatigue et la faim, il m'offrit le gîte et le couvert. Ca n'était pas le grand luxe, mais c'était toujours mieux que ce que j'avais eu auparavant.
Qui aurait imaginé, alors, qu'il avait pour intention de m'en faire baver ? J'étais plutôt chétif, alors, un matin, il me sortit de ce qui me servait de lit et me jeta dehors, dans un froid glacial d'hiver, sous le vent. Il me força à courir, pendant des kilomètres. Au fil des mois il fit de moi un homme résistant, entraîné, paré à tout. Mais ça n'était pas sans prix. Aucune affection, un travail sans relâche, une violence physique et morale. Et, à l'issue de tout cela, il m'envoya dans l'armée. C'était une épreuve difficile, ça mettait à rude épreuve notre courage et notre force, mais c'était tout de même une chose à faire. Puis vint la Seconde Guerre Mondiale. Militaire, j'y fus obligatoirement envoyé, accompagné de mon régiment. Une hécatombe. Parachutés n'importe où, on perdait nos compagnies, on sympathisait avec d'autres américains pour trouver ensemble le lieu où l'on devait, normalement, atterrir. Puis les tranchées, les allemands, les nazis, les victimes. On n'était pas mieux lotis que les allemands. On était nous aussi simplement de pauvres paumés que tirions sur les ennemis, sans imaginer qu'on tirait sur des gamins qui étaient obligés d'aller au front. Et j'allais écoper du même sort que celui de ceux que j'avais abattus, que ce soit dans les conflits frontaux ou dans les villes où l'on faisait escale. Des dizaines de trous étaient creusés de notre côté, pour qu'on se planque, pendant qu'on essuyait des tirs ennemis. L'un de ceux que je connaissais depuis le plus longtemps venait ravitailler les hommes en munitions, et se fit canarder. Il hurlait à la mort, souffrant le martyre. N'écoutant que mon courage, je sortis de ma planque pour aller l'aider, attendant l'arriver d'un médecin. Il avait une balle en plein dans le foie. Il ne s'en sortirait sûrement pas. Et moi non plus. Je pris une balle dans la gorge, qui me fit m'étaler de tout mon long sur le sol, incapable de crier, de me plaindre, de parler. J'avalais mon propre sang. Un médecin arriva enfin, et voyant mon état, appuya sur la plaie du mieux qu'il put. Mais il était trop tard. Rapatriant mes dernières forces pour parler, je lui fis comprendre de s'occuper de l'autre militaire blessé, qui pourrait s'en sortir, sûrement, si l'on stoppait l'hémorragie. Des convulsions me prirent, je crachais mon sang, m'étouffait avec, c'était un horrible spectacle. Les deux plus fidèles amis que j'avais pu me faire sur le champ de bataille s'étaient approchés de moi, et l'un d'eux resta jusqu'à la fin. Je me sentais mal, d'agoniser devant quelqu'un, mais au final, je me sentais moins seul. La douleur me faisait souhaiter la fin comme jamais, et un écran noir apparut devant mes yeux, mes sens se brouillèrent, plus rien.
Effroi. Enterré sous terre, je me réveillais. Il faisait noir. Je tentais de tourner la tête, en vain, j'étais emprisonné. Je tentai de crier, mais rien ne sortit de ma gorge. Dans un ultime espoir, je donnai un coup dans la terre qui me recouvrait, avant de m'apercevoir que je la traversais. Je me suis fait peur, sur le coup. Sortant de sous la terre, je me retrouvai seul, des corps morts enterrés autour de moi, des douilles, des armes abîmées. Bref, un lieu de combat abandonné. Je me dirigeai vers l'endroit où menaient les pas que je vis dans la terre. Ils me menèrent au nouveau lieu de rassemblement de mon régiment. Je me mis à courir, et arrivé à la hauteur d'un de mes amis, je le saluais. Il ne me vit ni ne me répondit. Vexé, je croyais qu'il se foutait de moi. A force d'essais, je vis que non, il ne le faisait pas exprès. Je voulus poser ma main sur son épaule, qu'elle traversa. Nouvelle peur. Je n'avais plus grand chose à faire que prendre mon mal en patience. Jusqu'à la fin de la guerre, je suis resté au près d'eux, veillant sur mes compagnons d'arme, sans pouvoir les aider, leur parler. A la fin de la guerre, alors que les Américains avaient trouvé le lieu de retranchement d'Hitler, tout le monde rentra chez lui, et moi, comme un esprit vagabond, je rejoignis ma dernière maison, celle de mon "beau-père". Il était décédé, de maladie. Errant alors dans les rues de Lancaster, je passais le temps à regarder évoluer les gens, me morfondant terriblement. Puis le temps passant, je changeai de ville. De lieux en lieux, je faisais le tour de l'Amérique du Nord. Pour m'arrêter, aujourd'hui, à Montsimpa. ∞ prénom et pseudo : Mickaëla / Lokhas ∞ âge : 16 Y-O dans moins de 15 jours (A) ∞ sexe : féminin ∞ comment as-tu connu le forum ? PRD, il y a quelques temps déjà ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? J'les noie, le plus souvent. Ou je les fais cramer. ∞ raconte-nous ta vie : Euuuuh, non ? ∞ tes autres comptes sur pwl : aucun ∞ célébrité : D. Lewis, donc vous pouvez libérer C. Bale, enfin je pense que ça se fera quand j'irai recenser mon avatar. ^^
Dernière édition par T. Aeldrinn Malarkey le Lun 9 Juil - 22:52, édité 11 fois |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 19:49 | |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 19:51 | |
| re-bienvenue ici & bonne chance pour ta fiche |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 20:19 | |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 20:26 | |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 20:30 | |
| Re-bienvenue et bonne chance pour ta fiche. |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 21:01 | |
| OHPUNAISE Damian Lewis je parlais justement de lui avec une amie il y a de ça... même pas une heure passé ce hasard des plus incroyables, je te souhaite la bienvenue par ici ! Ou la (re)bienvenue |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 21:24 | |
| rebienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Lun 2 Juil - 21:35 | |
| Merci à tous :3 Ilkay, c'est bien de parler d'un dieu avec ses amis. (A) Et j'adore ton pseudo ** |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mar 3 Juil - 15:22 | |
| (re)Bienvenue |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mar 3 Juil - 15:37 | |
| OMG, Antonia *0* Merci ! :D |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mar 3 Juil - 15:47 | |
| Ohh ton personnage a l'air d'être fort intéréssant Rebienvenue et bonne chance pour ta fiche
Dernière édition par W. Haines Dawkins le Mar 3 Juil - 16:13, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mar 3 Juil - 16:09 | |
| Chris Merci ! :) |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mer 4 Juil - 14:12 | |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mer 4 Juil - 19:06 | |
| Merci Taj :) - Oakley Fowler a écrit:
Oh monsieur Life Ca c'est un surnom classe :O Mon personnage sera relativement moins zen que Charlie Crews (a) et merci ! :3 |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mer 4 Juil - 20:47 | |
| Bienvenue. |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mer 4 Juil - 20:52 | |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Mer 4 Juil - 22:03 | |
| Bienvenue et bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Jeu 5 Juil - 3:17 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Jeu 5 Juil - 8:45 | |
| bienvenue. |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Jeu 5 Juil - 15:39 | |
| Bouge tes fesses, j'exige de RP tout de suite avec le môssieur fantôme. |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Jeu 5 Juil - 19:49 | |
| Merci les gens ! Ca va monsieur le BG, j'arrive, laisse moi faire une fiche de ce nom, moi au moins. |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Jeu 5 Juil - 20:03 | |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn Jeu 5 Juil - 20:29 | |
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| Sujet: Re: And in the end, your life begins. → Aeldrinn | |
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| | | | And in the end, your life begins. → Aeldrinn | |
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