Depuis que je suis petite je rêve d'être maman, j'ai d'ailleurs récemment compris qu'être maman n'est pas vraiment un métier reconnu par l'état, j'ai voulu être danseuse classique puis je me suis rabattue sur l'éducation. J'ai grandis dans une grande maison dans le New Jersey, ma grand mère vivait même avec nous, je suis la seule fille de la famille. J'ai six frères aînés et deux petits frères, je sais c'est énorme, mais ma mère est tombée enceinte à seize ans et à eu des jumeaux pour commencer, ensuite les années qui ont suivit elle est tombée enceinte à chaque fois. Bref, être maîtresse d'école c'est un peu quelque chose de magique. Apprendre tout un tas de choses dont ils se souviendront presque toute leur vie, leur apprendre des choses élémentaires c'est quelque chose de bien. Je m'occupe d'élèves âgés de cinq-six ans et j'aime ça, bien que ce soit un métier très épuisant je le reconnais.
J'ai toujours été une bonne élève, je m'investissais énormément à l'école, j'étudiais la danse à côté et j'étais une cheerio quand j'étais au lycée. Une grande carrière de danseuse me tendait les bras mais je me suis d'abord fouler la cheville à la danse, deux semaine plus tard je me brisais le genoux durant un match, les médecins ont été formels, je ne ferait plus de sport pendant au moins une année, je ne ferais pas de la danse ma carrière. Les examens sont vite arrivés et j'ai décider de me pencher sur l'éducation, un métier que j'ai toujours admirer. Me voilà cinq ans plus tard, maîtresse d'école. J'ai déménager vers Montsimpa parce que cette ville m'avait été proposée, ville tranquille alors j'y coule de bons jours, j'admets aussi que l'idée que je pourrais trouver quelqu'un avec qui passer la fin de ma vie m'a traverser l'esprit. Mon accident m'avait beaucoup affecté, je n'ai pas toujours été si joyeuse, disons que j'avais perdu ce en quoi je croyais le plus au monde et je me suis longtemps remise en question, depuis je manque affreusement d'assurance et je suis maladroite.
À l'université je suis tombée folle amoureuse d'un jeune homme, le plus bel homme que je n'avais jamais vu, nous avons finit ensemble, nous nous sommes séparés il y a peu d'ailleurs, encore une autre raison d'être venue vivre ici. Lui envisageait de longues études, il venait de New York, moi de la campagne. Tout ce que je voulais c'était être prof, lui souhaitait devenir juge ou je ne sais quoi ; son assurance aura été un atout pour lui. Nous sommes restés près de trois ans ensemble, il a été mon premier amour. Mais ça a très mal finit, il me rabaissait, me manquait de respect, nous nous déchirions alors que nous étions fou l'un de l'autre. J'ai obtenu mon diplôme, quatre mois après je tombais enceinte. La seule chose qu'il a trouver à me dire c'est « On va pas le garder quand même ? » Non mais que ce soit clair, ça c'est pas le genre de réponse que j'attends de l'homme que j'aime et je suis partie, j'avais tellement changer pour lui, je m'étais même éloignée de ma famille ; je savais que je me retrouverais seule mais cela m'était égal. J'ai pris mes affaires, nous nous sommes même battus avant que je ne claque la porte, je suis venue vivre ici. Je suis contre l'avortement en fait, je suis donc enceinte de trois petits mois, j'assume totalement le fait d'être une future mère célibataire bien que cela pourrait s'avérer très difficile, mais j'accepte de relever le pari. Après tout ce bébé, ce sera le mien.
En réalité je suis terrifiée à l'idée de devoir élever seule un enfant et si je n'y arrivais pas, et si je l'élevais n'importe comment. S'il était malheureux ?
Je voulais une famille je crois pouvoir dire que je suis servie.