Le crépuscule, instant magique où la nuit et le jour se confondent pour nous offrir un mariage de couleurs absolument magnifiques. Le ciel prend des teintes de plus en plus sombres si bien que l'obscurité prend pas sur la lumière. Bientôt il ne restera aucune trace de notre passage, seule la nuit règnera en maitre sur la ville de Montsimpa. J'aurais alors bientôt disparu dans cette nuit sombre alors que toutes les lumières de ma villa sont éteintes. On pourra toutefois entendre s'échapper le son des notes de ma guitare. Je susurre les paroles de ma dernière chanson dans le noir, les notes s'accrochent dans l'air et ma voix reste en suspend un instant. Je frissonne légèrement et ferme les yeux un moment. La musique cesse et je reste ainsi durant quelques minutes. Chaque fois que je pose mes doigts sur cet instrument fabuleux je suis submergé par un bonheur immense. Je ne peux vivre sans ma guitare, je ne peux vivre sans mes compositions, ma musique. J'ai la chance de vivre de ce que j'aime, je sais que beaucoup d'autres n'ont pas cette chance et c'est pour cette raison que je me donne toujours à fond afin de mériter ce bonheur et cette chance. Pourtant, ce soir je ne suis pas dans mon assiette. Je suis depuis plusieurs heures déjà sur ma dernière chanson et j'ai la nette impression que quelque chose cloche. Comment parler d'amour alors que je suis célibataire depuis quelques années déjà ... après une rupture difficile il y a deux ans je ne suis plus ressorti avec des femmes. Pourtant, il serait plus aisé pour moi d'en parler en connaissance de cause et je n'y arrive pas. Je ne ressens plus cet amour que j'avais pu ressentir, mes relations avec les femmes sont au point mort. Je ne peux écrire que des chansons de ruptures emprunts de tristesse et d'une certaine amertume mais, cela ne me convient guère tout bonnement parce que j'aimerais pouvoir passer à autre chose, tourner la page. « Tourner la page. » Je me murmure alors à moi-même. « Tourner la page ... » Je dépose alors ma guitare sur le sol, me levant avec lenteur afin d'atteindre les portes vitrées de ma chambre. Les ouvrant je peux percevoir le son de la mer, je peux même sentir son embruns alors que les vagues s'écrasent sur les rochers. « Tourner la page. » Je me répète une fois encore avant de sortir. Ma villa donne sur la plage de Montsimpa et en ouvrant les portes vitrées de ma chambre je peux rejoindre le sable fin. Avec la lueur de la lune l'eau me semble briller me donnant la nette impression qu'une couche de diamants la protège. Alors, je m'avance afin de plonger mes pieds nus dans cette eau qui doit à cette-heure avancée de la nuit être gelé. D'ailleurs ma réaction ne se fait pas attendre puisqu'un rictus nait sur mon visage. « Gelée, c'est bien ce que je pensais. » Je me retire alors rapidement, peu désireux d'attraper la mort. Déposant mon regard grisé par la lune, j'observe l'océan régnant en maitre sous mes yeux ébahis. Le spectacle est fabuleux et c'est à cet instant que je songe à Caly. Un sourire fend mon visage lorsque je murmure : « Caly ou un spectacle fabuleux ... » Calypso est une véritable déesse, elle est d'une beauté incroyable mais, elle est surtout mon amie depuis de nombreuses années déjà et je sais que je peux la déranger à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. C'est sans doute pour cela que je décide de lui rendre visite alors qu'il fait nuit noire dehors. J'arrive chez-elle rapidement vivant non loin du domicile de la magnifique brune et je sonne. Elle me demande d'entrer et je m'exécute troubler par son arriver. « Tu dis aux personnes d'entrer chez toi alors que tu es à moitié nue et que cela peut-être n'importe qui ? Bravo ... » Restant dans l'encadrement de la porte je lui réponds avec un léger sourire sur les lèvres : « Ce sont mes pieds qui m'ont amené ici ... plus sérieusement je regardais le fabuleux spectacle des vagues sur la plage et va savoir pourquoi lorsque j'ai songé au mot fabuleux ton image m'est apparue, bizarre non ? » Baissant le regard je passe une main légère dans ma chevelure cuivrée. « Tu ne comptes pas passer des vêtements ? »

Il fait à présent nuit noire dehors. L'obscurité à envelopper la quasi totalité de la ville de Montsimpa. Cela peut être effrayant pour certaines personnes comme les enfants qui ont peur du noir ou bien encore ces pauvres personnes qui doivent vivre dans les rues et qui ont peur de se faire voler ou bien pire mais, pour moi, la nuit est synonyme d'apaisement. J'aime errer la nuit, dans les ruelles non éclairées de Montsimpa afin de recouvrir un apaisement intérieur que j'ai perdu durant mes longues journées de travail. Je suis un oiseau de nuit depuis un certain temps déjà et cela ne va pas en s'arrangeant. Heureusement, je connais des personnes qui comme moi aiment vivre la nuit. Ma chère amie Caly n'échappe pas à la règle puisqu'elle m'accueille chez-elle à cette heure reculée de la journée. « Tu devrais tout de même faire attention Caly, pour moi ou bien même tout simplement pour toi. Je n'aimerais pas apprendre qu'il t'est arrivé quelque chose. Tu m'entends ? » Je recouvre mon sérieux un instant puisque nous nous amusons souvent avec Caly à nous lancer de petites blagues ou pics simplement pour se taquiner l'un et l'autre mais, cette fois je la fixe avec le plus grand sérieux du monde. Je ne supporterais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Caly et moi nous connaissons depuis un certain temps déjà et à présent, je n'ose même pas imaginer ma vie sans elle. Je sais que chaque soir je peux venir me réfugier chez-elle pour lui parler, je sais aussi qu'elle est et sera toujours à mon écoute si quelque chose ne va pas dans ma vie et réciproquement. Elle est un pilier de ma vie et j'ai besoin d'elle tout simplement. Soupirant, je m'avance dans la pièce, fermant la porte derrière moi. Mon regard se pose sur la fenêtre donnant sur la plage. Je ne peux rien voir de l'endroit où je me trouve, je peux seulement entendre les vagues s'écraser sur les rochers et je peux aussi sentir l’embrun de l'océan. « Je ne suis pas certain que tu aies raison là-dessus ... Je t'assure que le spectacle est fabuleux, surtout lorsque la pleine lune est présente, c'est tout simplement prodigieux. Par ailleurs, tes chevilles viennent de doubler de volumes, tu devrais faire attention. » Je lui dis avec un demi-sourire. « Fais comme tu le désires, après tout tu es chez-toi, je désirais seulement venir te voir. Tu me manquais ... Je crois ... Je suis en proie au doute ces derniers jours, je n'arrive même plus à écrire quoi que ce soit. Tu as passé une bonne journée ? » Je lui demande alors, me retournant afin de l'entrevoir alors qu'elle se dirige dans sa chambre.

« Tu devrais tout de même faire attention Caly, pour moi ou bien même tout simplement pour toi. Je n'aimerais pas apprendre qu'il t'est arrivé quelque chose. Tu m'entends ? » Avait-il dit cette fois sérieusement. Certes, il disait vrai, toutefois, dans une ville comme Montsimpa, il était rare que des gens entre par infraction chez les gens, c'était l'une des choses que j'aimais de cette petite ville dans la quel j'ai aménagé. Je me sentais en sécurité ici, chez moi. Toutefois, c'était pas autant que j'écouterais son conseil, j'étais têtué et il était parfaitement conscient, toutefois, sa me touchais, qu'il ne voulait pas qu'il m'arrive quelques chose. Mais bref, pour le rassuré avant tout je lui adressa d'abord un léger sourire et enchaina « Oui, m'sieur, si telle est ton seul désire! » Je l'avais dit davantage sur un ton d'amusement que celle d'une fille sérieuse, après tout, j'avais pas peur du danger, même qu'a certain moment, je pourrais dire que je l'adore. J'aimais bien être confronté à des situations en du communs. « Je ne suis pas certain que tu aies raison là-dessus ... Je t'assure que le spectacle est fabuleux, surtout lorsque la pleine lune est présente, c'est tout simplement prodigieux. Par ailleurs, tes chevilles viennent de doubler de volumes, tu devrais faire attention. » me répondis-je alors, que j'étais en chemin vers ma chambre. « Fais comme tu le désires, après tout tu es chez-toi, je désirais seulement venir te voir. Tu me manquais ... Je crois ... Je suis en proie au doute ces derniers jours, je n'arrive même plus à écrire quoi que ce soit. Tu as passé une bonne journée ? » me répondis-je au moment ou je déposa ma serviette sur le bord de mon lit me retrouvant, en sous-vêtement, pour enfilé, un simple nuisette. Rien de trop choquant mais qui m'était malgré tout mon corps de déesse en valeur. Puis, je retourna le voir et lui répondis finalement « mes chevilles, oh, faut pas s'en faire avec elle, elle tiendront le coups, moins elle auront pas le choix » Puis, je me déplaçais, finalement vers le centre de mon appartement, c'est-à-dire le salon, qui nous laissais apercevoir, la plage au loin... « Au fait, tu désire quelques choses ? » Je n'allais certainement pas oublié mes bonnes manières bien que ce n'était que Adam, il me connaissait sur le bout des doigts, de plus, il savais surement, qu'il pouvait faire comme chez lui, mais par politesse, je lui demandais toujours.

La nuit est fraiche, la lune est omniprésente dans le ciel. L'atmosphère est douce comme chaque fois que je me retrouve avec Caly et c'est posté près de la fenêtre que j'hume l'embrun qui provient de l'océan. Un frisson traverse mon corps, mes prunelles se ferment doucement alors que j'attends Caly. Elle s'habille ou plutôt elle enfile un fin tissu pour couvrir son magnifique corps de déesse alors que je l'attends mon regard poster quelque part dans un lointain que je ne perçois pas. Pensif, je m'accoude au rebord de la fenêtre, pinçant doucement mes lèvres alors qu'elle réapparait à l'encadrement de sa porte. Elle est superbe comme toujours. Plus jeune je la considérais comme étant une superbe sirène, celle qui aurait fait tourner la tête de n'importe quel marin afin de lui faire connaître les méandres de l'océan et ses profondeurs. Un sourire s'esquisse sur mon visage lentement, il l'amine. Passant une main dans ma chevelure, je la fixe, non sans scintillements, la dévorant du regard. Je ris à sa remarque sur ces chevilles, il est vrai que je m'attendais à ce genre de réponse et puis, je plonge de nouveau mon regard dans l'obscurité. « Je veux seulement qu'il ne t'arrive rien, tu sais que je tiens à toi non ? » Nous connaissons tous deux la réponse. C'est avec un sourire ornant mon visage que je me détends lentement, me retournant pour la regarder de nouveau. « Puis-je me permettre de te dire que tu es plus belle de jours en jours ? Comment fais-tu ? Je ressemble à un cornichon et toi tu es tel une déesse descendue de je ne sais où. Que dis-je, une fabuleuse sirène entraînant les marins dans l'eau ! Tu hypnotises les hommes, heureusement que je te connais depuis si longtemps que je me souviens de toi lorsque tu étais petite ! Quoi que tu semblais être un ange. J'ai rien dit, tu as toujours été sublime. » Tout ceci est la pure vérité, Caly a eu la chance de naître en arborant une beauté indéfinissable. « Hum ... » Je m'approche de son canapé, m'asseyant afin de méditer sur sa question. « Oui, j'ai un peu soif et faim. Tu as mangé ? Nous pourrions préparer un petit quelque chose tous les deux, quelque chose de léger, une sorte de salade composée si tu as. Sinon je peux t'inviter ... Nulle part étant donné qu'il est tard. Je crois. Qu'elle heure est-il ? »

« Je veux seulement qu'il ne t'arrive rien, tu sais que je tiens à toi non ? » J'en étais consciente évidement, qui ne pourrais pas l'être quand cela fessait quelques années que nous nous connaissions et que par le fait même nous étions très proche. Je connais le véritable Adam et je sais que derrière la célébrité c'est un gars sympathique et intelligent et qu'il est très attacher à ma petite personne. Évidement, c'est là même chose de mon coté, c'est d'ailleurs, le seul qui connait ma vie entièrement de mon enfance à aujourd'hui. « Évidement voyons » lui répondis-je doucement, après tout j'avais pas à en dire plus, nous étions tout les deux attachés un à l'autre et c'était évidement. « Puis-je me permettre de te dire que tu es plus belle de jours en jours ? Comment fais-tu ? Je ressemble à un cornichon et toi tu es tel une déesse descendue de je ne sais où. Que dis-je, une fabuleuse sirène entraînant les marins dans l'eau ! Tu hypnotises les hommes, heureusement que je te connais depuis si longtemps que je me souviens de toi lorsque tu étais petite ! Quoi que tu semblais être un ange. J'ai rien dit, tu as toujours été sublime. » J'avais été gâté par la nature, je le savais et d'ailleurs je ne m'en plaignait pas, mais je ne m'en vantait pas non plus, bien que j'aimais le montré sous son meilleure jours. Toutefois, tant qu'à lui, il sous-estimait son physique et pourtant, il était beau, grand, toute ce qu'une fille pourrait désiré « Un ange ? » J'avais été loin d'être un ange à mon jeune âge, certes, j'avais peut-être l'apparence et pourtant c'était vraiment pas le cas.. « J'en avais l'air qu'en apparence seulement alors car dans mes souvenirs je suis tout le contraire & au passage, tu ne ressemble aucunement à un cornichon! Ou dans le cas ou tu voudrais t'en tenir à ton qualifications, un beau cornichon ! » Il vient finalement s'installer à mes cotés et je posait mon regard sur lui en attendant sa réponse. « Oui, j'ai un peu soif et faim. Tu as mangé ? Nous pourrions préparer un petit quelque chose tous les deux, quelque chose de léger, une sorte de salade composée si tu as. Sinon je peux t'inviter ... Nulle part étant donné qu'il est tard. Je crois. Qu'elle heure est-il ? » À sa demande je m'allongea le prend pour récupérer mon Iphone que j'avais laissé sur la table du salon un peu plus tôt dans la soirée et l'ouvra pour y regardé l'heure puis le referma ensuite le laissant glissé sur ma guisse, puis, je relevais les yeux et lui répondis « Il arrive prêt de 10h, en faite. Alors, va pour quelques choses de léger ? »