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So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy

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MessageSujet: So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy EmptyLun 23 Juil - 20:37

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Ivy & Ael




Quand on est un fantôme, on s'attend à tout, sauf à trouver des gens qui ne croient pas en vous. Vous pouvez leur parler, s'ils font bien attention, ils peuvent même vous voir, puisque vous n'êtes pas à cent pour cent invisible, mais non, il faut absolument qu'ils pensent à un traquenard ou alors qu'ils ont un petit moment de folie. Bornés vous dîtes ? A peine... Il faut de tout pour faire un monde, au final, de ceux qui sont fascinés à l'idée de parler à des fantômes à ceux qui se font une frayeur en pensant que jamais cela n'aurait pu leur arriver, en passant par ces damnés qui ne croient même pas ce qu'ils entendent de leurs propres oreilles ou voient à moitié. Il fallait faire avec et Aeldrinn savait bien qu'il devrait coûte que coûte réussir à faire comprendre à ces gens là aussi qu'il était bel et bien présent, s'il voulait retrouver une apparence et une consistance humaine.

Assis, uniquement par convenance sur l'un des bancs du cimetière, il regardait les tombes inanimées ça et là, les oiseaux qui se posaient sur les pierres tombales, celles qui étaient fleuries à point et les délaissées de tous. Souvent, il prenait à Aeldrinn de piquer les fleurs en trop de certaines tombes pour les poser sur celles auxquelles plus personne ne voulait, ou ne pouvait, penser. Cette fois, il était plutôt fier de son travail, admirant avec une extrême légèreté dans l'âme l'égalité qui régnait désormais entre les tombes. Thomas avait fait ça pendant la nuit, quand il n'y avait personne pour surprendre des pots de fleurs, vraies ou fausses, se soulever étrangement sans raison apparente et se promener d'une tombe à l'autre, sans créer d'émeute de peur panique. A l'heure qu'il était, quelques personnes marchaient le long des allées, sans non plus que ce soit la foule, logique pour un endroit pareil. Le temps menaçait, les zones nuageuses s'intensifiaient, et il se mit même à pleuviner sur le cimetière. Aeldrinn n'aimait pas que le temps menace et s'abatte ainsi sur un de ses lieux de vie, non pas qu'il craignait la pluie, mais plutôt le fait que cela faisait fuir les rares personnes qu'il pouvait y voir, même s'il ne leur parlait pas, il savait profiter de leur présence. Les arbres se délestaient de leurs feuilles avec quelques bourrasques de vent, qui venaient saccager un cimetière propre comme un sou neuf...

Il se leva, las, et se mit à marcher à côté de certains humains qui ne faisaient même pas note de sa présence à leur côté. Choisissant au hasard sa "victime", Ael se dit qu'il était temps de briser la glace et se mit à parler. « Salut ! Le temps menace sacrément, encore une fois, vous ne trouvez pas ? »

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MessageSujet: Re: So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy EmptyMar 24 Juil - 23:07

Aeldrinn & Rainbow - so, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please...

Ce jour-là, je rentrais de l’école, Ethan avec moi… Notre mère « adoptive » rentrait que plus tard à la maison, mais mon frère ayant 16 ans, il pouvait s’occuper de moi, rien d’alarmant. Je finissais ma tartine de chocolat quand tout à coup on entendit un coup de feu. Alerté, mon frère m’ordonna de me cacher sous le lit et de ne surtout pas bouger. Ce que je fis sans aucun souci. De toute façon j’étais bien trop ahurie et choquée par le bruit que je venais d’entendre. Un homme rentrait dans la pièce et s’en prit à mon frère. Il y eut des hurlements, ceux de mon frère, de cet homme… Puis un coup… Mon frère tomba au sol… Je ne bougeais pas je ne respirais même plus préférant ne pas me faire avoir. Le sang coulait vers moi et c’est avec un courage que je ne me connaissais pas, que je ne bougeais pas. Me laissant couvrir de sang sur tout le corps je regardais mon frère mort à même le sol et attendit que l’homme parte une bonne fois pour toute de la maison. Comment faire, comment vivre lorsqu’on voit son frère se faire tuer devant soit ? Moi je n’ai pas trouvé de réponse. Je n’ai pas la réponse et je ne l’aurais surement jamais. J’ai attendu, attendu tellement longtemps que je suis resté dans cette position crispée pendant des heures. Ce fut ma mère adoptive qui me trouva le corps de mon frère... Je me rappellerais toujours de ce moment. Les yeux dans les yeux avec cet homme, policier et mes hurlements quand ils avaient voulu me sortir de là. On ne peut jamais s’en remettre… Je faisais un cauchemar de plus, tremblante, la sueur perlant le long de mon front, je savais que ce cauchemar ne cesserait dont jamais. Alors pourquoi au petit matin, je me levais pour marcher sans but, l'appareil photo autour du coup, les écouteurs dans les oreilles, le cœur lourd. Je ne manquais de rien, je vivais plutôt normalement, je travaillais pour payer mon appartement, je tentais de vivre normalement en faisant des nouvelles rencontres, pas gagné en même temps, mais au fond. je n'allais pas, je tournais pas rond, comme les mauvais engrenages d'une montre.

Mon chemin me menait ici, dans ce cimetière, il n'était pas là, mais d'une manière étrange, marcher dans les allées du cimetière me rapprochait un peu plus de lui/ Mauvaise idée, je n'allais pas retrouver, je risquais surtout de pleurer une nouvelle fois, devant la tombe du premier inconnu. J'enlevais les écouteurs et je me retrouvais comme une idiote, au milieu, la pluie commençant à se déverser sur moi, je ne pensais à rien, rien de bien concluant, l'esprit ailleurs. Tu m'obsédais, je n'avais pas eu le temps de dire au revoir, je ne l'aurai surement jamais. Fataliste je reprenais mon chemin, rangeant dans mon sac à bandoulière mon appareil photo, le protéger de l'eau étant ma priorité. Je ne me souciais pas des autres, de ce qui pouvait m'entourer, je me contentais juste de marcher quand soudain cette voix. « Salut ! Le temps menace sacrément, encore une fois, vous ne trouvez pas ? » Un sursaut, un regard, la peur... un hurlement. J'étais une fille, de celles qui savent crier quand la peur se fait sentir, je cris, je hurle et surtout je suis effrayer. Quand mon regard se pose sur cela, je ne sais que dire, quoi faire. Je suis pétrifiée, je tiens fermement... Rien. Je n'ai rien dans mes mains mais mes points le sont, serrer, au point d'y voir les jointures. Je ne sais que dire, ni que faire. Je suis complètement paumée, en état de choc et incapable de bouger. La notion de survie je ne la connais plus, je reste planter là alors que tout mon corps me hurle le contraire, cour... Cour petite fille. Rien. Le néant. « N'approchez pas, je suis armée. » un pur mensonge, mais il n'est pas sensé le savoir, moi non plus. Je tente de me convaincre du contraire, mais j'en suis tout bonnement incapable. Pétrifiée et hors de portée, je recule, je réussis à reculer, fixant... cette chose... « Laissez moi tranquille. » Me défendais-je comme si je connaissais déjà l'issu fatal de cette rencontre.

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Dernière édition par S. Rainbow-Ivy Porter le Lun 6 Aoû - 14:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy EmptyJeu 26 Juil - 22:37

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Ivy & Ael




Les morts, Aeldrinn les avait vus. La mort, il l'avait connue. Il ne pouvait plus dénombrer la tripotée de gars de son régiment qui s'étaient fait allumer par la guerre. Ni le nombre de boches que lui et ses compagnons de guerre avaient abattus, au nom d'une liberté merdique. Au nom d'un pauvre con qui avait déclaré la guerre à ses voisins pour se sentir plus puissant, qui avait envoyé ses propres hommes, son propre pays à la destruction et à la disparition de plus de soixante-dix pour cent de ses villes. A la terreur, à la folie, des gars qui revenaient, rescapés, blessés plus ou moins grièvement, traumatisés par ce qu'ils avaient vu, entendu, voire même dû faire pour ne pas déshonorer leur drapeau. Des hommes qu'on n'enterrait plus tellement il y en avait, qu'on laissait dans les no man's lands en attendant que la pluie et la boue fassent leur travail. Des familles désolées, détruites, anéanties par la perte. Des innocents conduits à la mort parce qu'il avaient fait la guerre, ou simplement parce qu'ils avaient eu le malheur de ne pas croire que Jésus était le messie. Un beau ramassis d'ordures qui se roulait les pouces pendant que d'humbles soldats ôtaient la vie sans forcément l'avoir voulu. Et tout le monde le savait, dans d'autres circonstances, les anglais, les français et les allemands auraient pu être les meilleurs amis du monde. Mais non, il fallait absolument se taper sur la gueule pour vaincre. Vaincre. Revenir au bercail avec une majorité d'hommes restés à terre au front, ou des handicapés qui avaient perdu un bras ou une jambe, parfois les deux, voire même les quatre. Et lui, quand il était mort, il avait vu. Aeldrinn s'était fait enterrer par un compagnon de guerre attentionné, mais lorsque celui-ci est revenu à lui, et qu'il s'est aperçu être sous terre, il avait paniqué. Sur le coup, en sortant, il avait tenté de trouver d'autres gars ensevelis. Pour voir s'il n'était pas le seul. Mais tous les autres étaient à peine recouverts de feuilles qui s'étaient envolées à cause des bourrasques de vent. Ils avaient été laissés à terre, dans la boue, les trous qu'ils avaient creusés pour se mettre à l'abri, pire, dans des foutus barbelés sur lesquels ils avaient été projetés. Un massacre d'une ampleur exceptionnelle. Tout ça à cause de l'Homme.

Il avait lancé une phrase à la cantonade devant la jeune fille, mais n'avait pas imaginé une seule seconde qu'elle réagirait comme ça. Sur le coup, Aeldrinn fut surpris, mais pas franchement choqué. Juste un peu abasourdi par le bruit de son cri. Ca ne lui était jamais arrivé jusque là, mais après tout le fantôme n'avait pas parlé à grand monde depuis que la lubie de redevenir humain lui avait traversé "l'esprit". Mais il fallait bien que ça arrive à un moment ou à un autre, et Thomas saurait sûrement s'en sortir. « N'approchez pas, je suis armée. » Oh, vraiment ? Armée de quoi ? De ses poings serrés qui ne feraient pas de mal à un poteau bouffé par les termites ? Aeldrinn rit de bon coeur, non pas pour se moquer de la jeune femme, mais parce qu'elle était totalement inconsciente de dire une telle chose. « Et que voulez-vous faire avec une arme quelle qu'elle soit contre une entité qui n'est pas solide ? Contre un fantôme ? Vous me flattez de me menacer ainsi, mais je n'ai malheureusement pas ce qu'il fait pour me faire poignarder, tirer dessus ou même... Cogner dessus avec vos poings dénués de toute arme ? » Il fallait bien qu'elle s'aperçoive qu'il était inoffensif... « Laissez-moi tranquille. » Pourquoi donc ? Elle était seule, et personne n'aime être seul. Ael était persuadé qu'elle ne le voyait pas, s'il se trompait, alors il était pas mal chanceux qu'elle le discerne et qu'au moins elle sache que ça n'était pas qu'une voix dans sa tête. « Je suis certain que je vous fais peur parce que vous ne me voyez pas bien. Regardez bien en face de vous. Oui, je suis plutôt difficile à discerner, mais j'existe bel et bien. D'ailleurs, moi, c'est Aeldrinn. Et je cherche uniquement à ce qu'on sache que je suis là. Vous savez, être un fantôme n'est pas génial, personne ne vous voit, on vous passe à côté, et vous vous sentez seul, encore et toujours. Moi, c'est depuis 1944. Ou 45, j'ai oublié... »

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MessageSujet: Re: So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy EmptyMer 8 Aoû - 16:01

Aeldrinn & Rainbow - so, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please...

Je pense pouvoir affirmer certaines choses. Petit un, je ne vieillirais surement jamais, je mourais avant mes trente ans, dans l'espoir de le retrouver, toi. Petit deux, je peux affirmer ne plus tourner rond depuis un petit moment désormais. Petit trois, les gens que j'aime, ceux qui ont une véritable place dans mon existence, disparaissent ou bien pire, meurt d'une façon inconsolable. Je ne veux plus les perdre, alors ils n'existent plus dans mon monde. Petit quatre, je peux affirmer avec certitude aimer la pluie glisser sur mon visage, préférer les jours gris, tristes et maussades au soleil qui raisonne, aux bonheurs des autres. Comment suis-je sensée faire ? Comment suis-je sensée être une personne normalement constituée, si dés le départ, je ne suis pas comme les autres ? Si des le départ je ne sais pas comment m'y prendre, comment suis-je sensée faire, surtout que voilà. En face de cette étrange créature, la peur prend doucement possession de mon corps. Je suis tout bonnement incapable de faire le moindre pas, le moindre geste. Je ne sais pas comment faire pour ne pas fuir immédiatement. J'ai peur, aussi peur que certaines nuits dans le noir, peur que ce ne soit qu'un affreux cauchemar, que mes vieux démons reprennent alors le cours normal de cette histoire. J'ai tout simplement peur et la seule façon que j'ai de m'exprimer c'est de le menacer de la pire des manières qu'il soit. comme si j'étais menaçante avec mes petits poings, mon poids plume et ma voix tremblante. Je me sais pathétique, mais je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive ni comment je dois faire pour ne pas de nouveau sombrer vers la folie. J'ai peur, je tremble de toute part et espérant secrètement que cette voix ne soit que dans ma tête, je me mets à prier, moi la fille qui ne croit en aucun cas à une présence supérieure au dessus de nous. Que suis-je en train de faire, sérieusement ? « Et que voulez-vous faire avec une arme quelle qu'elle soit contre une entité qui n'est pas solide ? Contre un fantôme ? Vous me flattez de me menacer ainsi, mais je n'ai malheureusement pas ce qu'il fait pour me faire poignarder, tirer dessus ou même... Cogner dessus avec vos poings dénués de toute arme ? » Je retenais un cri pour ne pas paraitre encore plus folle que je n'étais. Je posais naturellement mes deux mains sur ma bouche, pour ne pas hurler plus de raisons. Les mots fusaient dans mon esprit, j'essayais de tout reconnecter normalement, mais je n'y arrivais pas. Entité, pas solide, fantôme. Ce n'était pas possible. A deux doigts de tomber dans les pommes, je me concentrais sur mes deux pieds, solidement accrocher au sol.

Des mouvements de tête négativement, de droite à gauche, exprimaient le fait que j'étais complètement perdue. Mes poings toujours solidement serrés, je les laissais alors que je clignais à peine des yeux... « Je suis certain que je vous fais peur parce que vous ne me voyez pas bien. Regardez bien en face de vous. Oui, je suis plutôt difficile à discerner, mais j'existe bel et bien. D'ailleurs, moi, c'est Aeldrinn. Et je cherche uniquement à ce qu'on sache que je suis là. Vous savez, être un fantôme n'est pas génial, personne ne vous voit, on vous passe à côté, et vous vous sentez seul, encore et toujours. Moi, c'est depuis 1944. Ou 45, j'ai oublié... » Non... « 1945... » Je tentais de calculer les années qui nous séparaient de cette année, et je perdais doucement le fil de mes pensées. Je plissais légèrement les yeux afin de le discerner. ce n'était pas clair, ni même facile à comprendre, mais je voyais bien. Je le voyais. Je hoquetais de surprise, avant de reculer d'un pas secouant la tête. Un fantôme, j'étais en train de me faire le remake de Ghost, sans le côté supra sensuel du film. Je n'avais qu'une seule ambition fuir, très loin. Le plus loin qu'il m'était possible de faire. Hors, je n'y arrivais tout simplement pas. BORDEL. « Admettons un instant que vous ne soyez pas dans ma tête, que je ne sois pas folle ou skizo... 1945, Aeldrinn. vous errez depuis tout ce temps. Comment ? Je... C'est incroyable... Je... m'appelle Rainbow-Ivy et... C'est à peine croyable. » C'était le cas, et je ne savais que penser. Mélange de fascination et de peur, d'incompréhension alors que les questions n'arrêtaient pas de fuser dans mon esprit je voulais comprendre, comprendre ce qui se passait. Je devais surement être assoupie sur une pierre tombale, complètement dans les vapes, mais pour le moment, je crois que je voulais profiter de l'instant, espérant secrètement qu'il puisse connaitre mon frère, mort il y a tellement d'année maintenant.
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MessageSujet: Re: So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy EmptyMer 29 Aoû - 21:23

There's a life after birth, why not after death ?
Rainbow-Ivy Porter & Aeldrinn Malarkey

Des tas de gens prenaient peur en l'entendant leur parler. Rares étaient ceux qui restaient assez longtemps pour prendre la peine de se concentrer et de le voir. Non, ils étaient presque tous bornés dans leurs idées. Il n'y a pas de vie après la mort, c'est tout simplement impossible. Tu restes tranquille dans ta tombe et tu vas en Enfer ou au Paradis. Peut-être était-ce pour cela qu'Aeldrinn était un fantôme. Il ne pouvait pas aller au Paradis, il avait tué des dizaines d'Allemands au front. Mais qui aurait pu l'envoyer en Enfer, alors qu'il avait servi son pays et sauvé plusieurs fois des civils, des innocents, des camarades ? Ainsi, bloqué par ce problème insoluble, l'esprit du soldat était resté sur Terre. A savoir pourquoi, dans ce cas, il n'avait jamais trouvé ses compagnons de guerre un jour. Parmi ses hypothèses, celle de ceux qui avaient tourné au Paradis parce qu'ils n'avaient jamais réellement tué un ennemi, et ceux qui étaient descendus en Enfer parce qu'ils n'avaient rien fait d'autre que tuer, et jamais n'avaient trouvé quoi faire pour parer à cette monstruosité qu'obligeait le pays de faire à ses hommes, pendant que leurs femmes et leurs enfants n'avaient plus rien à faire d'autre que pleurer et se languir du risque de perdre leur mari et leur père.

A peine Aeldrinn avait rétorqué à l'inconnue qu'elle ne pourrait rien contre lui, qu'elle pédalait encore plus vite dans la panique. Elle avait l'air plus effrayée que jamais. La situation faisait rire le parachutiste, qui plutôt que se sentir embêté par le moment, laissait paraître une image habituée et carrément décontractée. Pour ceux qui pouvaient le voir, bien entendu. « 1945... » C'était apparemment ce qui avait le plus frappé la jeune femme. Même si elle avait apparemment saisi l'idée, et que désormais, elle cherchait à discerner les traits faiblards du fantôme. Elle le voyait enfin. Ca pouvait se savoir à son air encore plus interloqué, et le fait qu'on pouvait s'imaginer ses pieds ancrés dans le sol, comme s'ils avaient des racines, alors que les yeux de la jeune femme reflétaient une envie de s'en aller en courant, en volant même si elle avait pu, n'importe comment, le plus loin possible de cette créature étrange, et peut être même inexistante qui se dressait devant elle. A force de voir ces gens sûrs et certains que les fantômes étaient présents uniquement dans les films, les histoires et les peurs des enfants, Aeldrinn venait à se poser des questions, à s'imaginer que sa propre existence était peut être uniquement un mauvais coup qu'on lui faisait, et qu'il était bel et bien "inexistant". « Admettons un instant que vous ne soyez pas dans ma tête, que je ne sois pas folle ou schizo... 1945, Aeldrinn. vous errez depuis tout ce temps. Comment ? Je... C'est incroyable... Je... m'appelle Rainbow-Ivy et... C'est à peine croyable. » Aeldrinn hésitait entre s'enthousiasmer du fait qu'enfin elle s'imagine que ce n'était pas une invention de son cerveau, et supplier qu'on arrête de le situer dans la tête des gens. « Vous savez, beaucoup de gens me disent la même chose. Je suis dans ce cas dans la tête d'énormément de personnes, un cauchemar commun, ou un être qui existe vraiment ? Qu'en pensez-vous ? Soit dit en passant, vous avez un très joli prénom. » Thomas se tut un instant. Il n'avait pas vraiment la réponse à sa question. Le tonnerre gronda bruyamment. Aeldrinn détestait les orages. L'eau lui passait à travers, et il avait beau ne pas le ressentir, ses souvenirs l'empêchaient d'être tranquille lorsque la pluie tombait, que l'orage menaçait, que le vent soufflait trop fort. Et avec ces temps d'intempéries violentes, l'esprit du soldat n'était jamais en paix, toujours sur ses gardes, comme autrefois, il regardait avec crainte le ciel menaçant en se demandant si cette fois encore, même les éléments lui passeraient au travers. « Je crois bien que c'est la nature qui a voulu ça. Je suis mort, et avant même de m'en apercevoir, je marchais comme avant, sauf que personne ne me voyait, et que je pouvais traverser ce que je voulais. » Pour lui faire un démonstration, le fantôme traversa le sol de quelques centimètres, enfonçant uniquement ses pieds dans la surface dure, par crainte d'y être à jamais emprisonné. Puis il avança d'un ou deux "pas" vers elle, tout en restant sous le sol. Il n'avait pas besoin de faire intervenir ses pieds, Aeldrinn pouvait avancer tout en étant aussi droit qu'un "I". Puis il s'arrêta à distance raisonnable pour ne pas faire fuir à nouveau la jeune fille. Quoiqu'il était peut être trop tard, il n'en savait rien, et au final cela lui importait peu. Le militaire remit ses pieds sur la terre ferme, il dominait à nouveau les alentours de sa grande taille toujours un peu déstabilisante au premier abord.

« La guerre, c'est comme la chasse. Sauf qu'à la guerre, les lapins tirent. »
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MessageSujet: Re: So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy So, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please... → Ivy EmptyDim 2 Sep - 22:05

Aeldrinn & Rainbow - so, you're telling you don't believe in ghosts ? Bitch please...

J'étais plutôt cartésienne comme jeune femme, je ne croyais que ce que je voyais, j'avais du mal avec tout le reste, pourtant là, en cet instant je ne voulais pas voir, ce qui se déroulait sous mes yeux. Je voulais être assez forte, pour ne pas affronter ce point de mon existence. Malheureusement je ne pouvais pas, c'était comme quand j'étais plus petite et que je ne voulais pas jouer au Handball. J'avais beau faire tout ce que je voulais on m'y obligeait, malgré tout le reste. J'étais complètement paumée. Bon sang ! Mais qu'est-ce qui m'arrivait ? Je ne voulais pas, j'avais beau me pincer, espérer fortement que tout cela ne soit possible, sauf que rien. Rien ne venait, j'étais juste pétrifiée essayant d'admettre que tout cela était vrai, que cette personne, même si ce n'en était pas une, soit un fantôme. J'étais mélancolique de mon passé, non... absolument pas, je ne pouvais l'être, et vous savez pourquoi ? Parce que mon passé craignait un max, parce que je ne pouvais supporter cela, bon sang... Je fuyais son regard, observant ce qu'il y avait autour de nous, des tombes. Souvent diffamer, à quoi bon franchement ? Je trouvais cela tellement facile de faire une chose sans en s'assumer nos actes. Mon regard revenait sur lui, dont je ne supportais plus la présence, j'avais terriblement peur, peur d'assumer tout cela, peur d'assumer ce qu'il était vraiment. Mais pourquoi ? Pourquoi agir de la sorte franchement... Tremblante, je l'entendais me répondre. « Vous savez, beaucoup de gens me disent la même chose. Je suis dans ce cas dans la tête d'énormément de personnes, un cauchemar commun, ou un être qui existe vraiment ? Qu'en pensez-vous ? Soit dit en passant, vous avez un très joli prénom. » Je euh... Pensais à mon frère, lui aussi était un fantôme, je pouvais également le voir ?

Je donnerais absolument tout pour pouvoir, ne serait-ce qu'une fois, voir mon frère, m'excuser pour m'ont inactivité lors de cette fameuse journée. J'ouvrais la bouche légèrement. « je euh... enfin... Merci, pour le prénom. » Me pinçant les lèvres, je ne trouvais pas le courage d'affronter toute cette histoire, en faite, j'aurai été surement plus forte dans une autre vie, j'aurai très bien pu assumer tout cela, me lever, tout balancer dans les airs et ne pas croire ce qui se passait devant moi, mais je n'arrivais pas. « Je crois bien que c'est la nature qui a voulu ça. Je suis mort, et avant même de m'en apercevoir, je marchais comme avant, sauf que personne ne me voyait, et que je pouvais traverser ce que je voulais. » Oh MY GOD. J'avais beau restée concentré, j'essayais de ne pas tomber dans les pommes, même si c'était terriblement difficile, il faisait des choses pas du tout normal devant mes yeux, j'avais envie de courir, loin très loin... Je reculais d'un pas, avant de le regarder avec de grands yeux... Sous la panique, je filais rapidement entre les allées, loin de lui, avant de me réfugier derrière un arbre, non loin de lui. Je fermais les yeux, essayant de me remettre de mes esprits, j'avais terriblement peur, comme on a peur dans le noir quand nous sommes tout petit, j'étais terrifiée. soudain, je rouvrais les yeux, me boostant pour ne pas rentrer chez moi, m'enfermant à double tour. Je me redressais, et je passais délicatement ma tête afin de voir s'il avait bougé. C'était le cas, je me rapprochais de lui, toute timide, regardant le sol, comme si il allait recommencer quoique ce soit. « Je... désolée, je... toutes les personnes qui meurent son comme vous ? » Je me pinçait rapidement les lèvres, avant de rajouter. « ce n'est pas douloureux ? » Cette question me chiffonnait réellement, je craignais alors d'un jour d'être comme lui. Moi qui espérait que la mort soit plus simplement que la vie, je pouvais finalement me tromper, bon sang, j'en avais des frissons.
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