« Non mais tu t'attendais à quoi, pauvre con ? T'as cru que j'étais comme les autres à coucher avec toi comme ça ? Tu n'aurais jamais mon corps » après un coup de genoux dans les couilles, un vent monumental la journée ne pouvait pas s’annoncer pire. La tête appuyée contre le mur, tu as décidé que la prochaine fois, dès demain, quand tu approcherais Oakley tu porteras une coquille, car bêtement un jour tu espérais quand même avoir des enfants. « Loin de moi cette pensée d'avoir ton corps, mais alors laisse le mien tranquille » tu étais fatigué, fatigué de te batte tous les jours contre elle, mais demander le divorce c'était trop facile, tu avais beau ne pas croire en l'amour, surtout pas avec une femme comme elle, mais le mariage était quelque chose d'importante, jamais tu n'avoueras ça à personne, mais divorcé après un mariage comme celui-ci c'était être faible et puis au moins t'as pas le temps de t'ennuyer tellement elle te pourrit la vie. Tu t'es rassis sur le bord du lit, la tête posée au creux de tes mains, tu passais en boucle la soirée de votre rencontre, ce jeux, ses yeux. Elle t'avait plus au premier abord, mais la personnalité aussi profonde que tu la connaisses ne te plaît pas du tout. Depuis tellement d'année tu agissais avec les femmes en les prenants et en les jetant sans prendre la peine de prendre son prénom, mais quand une femme comme Oakley que tu dégoûtes au plus haut point t'as passé la bague au doigt et que le mariage n'a jamais été consommé après tout tu es un homme, enfin tu l'espère après cette matinée éprouvante pour les bijoux de famille. Tu t’es finalement levé pour marcher vers le salon, après avoir enfilé un pantalon de jogging, tu as banalement marché vers la cuisine pour te servir un café, une routine de tous les jours. Tu as tourné la tête vers Oakley qui était assise sur le canapé, tu as bu la première gorgée de ton café avant de poser tes fesses sur la cuisinière « pourquoi tu as lancé ce jeux stupide ! » tu t’es lancé par terre avant d’allumer une cigarette et de te poser vers la fenêtre qui était ouverte, tu fixais l’horizon dans ces moments-là t’avais qu’une envie c’était de voir Siam, la seule personne avec qui tu peux discuter. « Tout ça parce que tu pensais que t’as famille allait être fière de toi ? Que tu as surpassé ta sœur ? » Tu as tiré une bouffée de fumée « laisse tomber ». En lui parlant tu as repensé à cette fameuse fois ou tu l’avais surpris avec un homme, avait-elle couché avec lui ou simplement une tentative de te rendre jaloux. Tu as passé une main dans tes cheveux avant de jeter ta cigarette par la fenêtre et de fermé cette dernière, tu t’es dirigé vers la chambre pour prendre une douche.

« Tu joues à quoi là ? Tu ne me connais pas. Tu ne connais rien de ma vie. Juste ferme-là d'accord. FERME-LA et pour une fois dans ta vie, laisse-moi en paix. » Tu t’étais dirigé vers la douche mais tu as rebroussé chemin, tu t’es appuyé de dos à la porte de la chambre, tu t'es murmuré à toi même que tu en connaissais beaucoup plus sur elle qu'elle ne le pense et tu continuais d'écouter la jeune femme parlé, les paroles qui on suivit-on blessé mais tu es trop fière pour l’avouer. Tu as beau être humain, n’être pas fidèle enfin après tout tu n’as fait que de coucher avec une personne et c’était Armance, tu as beau avoir d’autres filles proche de toi tu n’as jamais couché avec elle, pas que cela te déplairait non bien entendu, mais le but était surtout de le faire croire à ta femme. Tu as finalement été prendre ta douche, tu as laissé ta tête sous l’eau longuement pour essayer de te remettre les idées en face mais c’était peine perdue, les mots d’Oakley tournaient en rond dans ton petit esprit moisis. Après plusieurs et très longues minutes tu es sorti de la douche en t’habillant d’un simple jeans, tu es apparu à nouveau dans le salon sans prêter un seul regard pour la jeune femme assise sur le canapé tu as rassemblé tes affaires qui se trouvait dans la cuisine avant de te diriger vers la chambre et de commencer à faire un sac. Tu as finalement abandonné cette idée et tu es de retour dans le salon « tu veux savoir pourquoi j’ai accepté ce jeux ? Parce qu’au début tu me plaisais. Mais y a que les cons pour pas changer d’avis », tu as passé une main dans tes cheveux en t’asseyant sur l’autre canapé de celui ou étais Oakley. Ce n’était pas notre première dispute, mais c’était sûrement la plus profonde ou vexante tout dépend de ce qu’on comprend. « Je n’aurais pas dû parler de ta sœur », tu as tourné la tête vers la jeune femme, tu n’avais aucune expression sur le visage, tu étais déçu de ses paroles, dégouté et encore plus, mais tu ne faisais rien paraitre. Après tout c’est ce qu’on t’apprend dans la rue non ? Ne montre jamais tes sentiments ou encore tes émotions ça vaudrais à ta perte. Après tout ce qui avais été dit sur toi, le pourquoi du comment tu avais atterrit dans la rue à cause de ta mère et surtout de ton père, tu aurais pensé qu’avec cette image sublime du mariage vendu dans les journaux. Oakley aurait compris que tu ne produirais pas des étincelles dans celui que tu formes avec elle. Car à chaque frasque que tu fais, toute cette histoire et remise au bout du jour, tu te bats chaque jours pour maintenir ta carrière, la seule chose que tu es fière d’avoir accomplie. « tu as les larmes aux yeux… »

Vous voulez savoir qu’elle est la mère de toutes les bulles ? Elle a surgit de nulle part, pars hasard. On a appelé sa l’explosion Cambrienne, c’est arrivé il y a environ 530 millions d’années et pendant les 70 ou 80 millions d’années suivante, l’évolution a été si rapide que nous sommes apparus, l’espèce humaine. On s’explique toujours pas pourquoi c’est arrivé, mais cet arrivé. Pour certain c’est le fruit du hasard, d’autre de la nécessité. Mais qui le sait vraiment ? L’espèce humaine est arrivée, avec des défauts et des qualités et cet instant qui pourrait croire que dans une relation comme celle-ci, que des sentiments puissent se cacher, enfoui bien profond mais qui pourtant commence à faire surface. T’as l’air con seul sur ton canapé, à contemplé l’espace vide devant toi où Oakley se tenait il y a encore quelques minutes. En balayant la pièce du regard tu s tombé sur la photo de votre mariage et celle de tes parents et revenu en flash devant tes yeux, tu te revois petit assis sur le petit canapé sur salon, troué de partout, avec une odeur pestilentiel qui s’en échappait. Tes yeux étaient posé sur la photo de tes parents, leurs sourires, leur posture et leur amour tout semblait faux. Mais petit tu ne réalisais pas ça, mais maintenant tu prenais conscience qu’ils ne se connaissaient pas. Depuis que tu es né, ta mère te répétait sans cesse de ne jamais te marié, ou si tu le fais, tu devais aimer ta femme à en perdre la raison. Mais tout ce que tu fais maintenant c’est d’être le portrait de ton père, accroc aux femmes mais l’alcool en moins. Le même Schéma. Tu avais honte de toi à cet instant présent. Honte de te comporter comme ton paternel, il ne représentait rien pour toi et pourtant tu étais son portrait craché. « Quel est la définition de la folie ? C’est refaire sans arrêt la même chose, en espérant que le résultat sera différent, à ce compte-là on est tous fou. Mais pas en même temps. Et c’est pour ça qu’on y croit, mais est-ce-que cette façon de vivre peut durer si de plus en plus de gens sont fou en même temps, ça devient systémique, comme le cancer. Qu’est-qui ce passe alors ? Comme je l’ai dit la mère de toutes les bulles est l’explosion Cambrienne et ça s’est produit il y a plus 500 millions d’années, les scientifiques vous dirons que c’est sans précédent, c’est arrivé en un éclair et à partir de là sont apparus sur terre des millions d’espèces nouvelle et c’est de ça que nous sommes né. L’espère humaine. Donc on peut dire que les bulles sont le fruit de l’évolution. » Des paroles murmurées, oubliée ou évaporée dans l’aire. Mais un besoin de les dires à voix haute.

C’était ta mère qui te disait ça, elle était fan de science et elle espérait reprendre ces études. Mais tu as toujours su qu’elle n’y arriverait jamais. C’est plongé dans ta nostalgie que tu t’es levé du canapé, marché vers la chambre et tu as regardé Oakley allongée sur le lit, des mots ont été échangé des mots qu’on regrette par la suite, mais jamais d’excuses. Tu as posé un genou sur matelas avant de te glisser à côté d’elle. « Je suis con, inhumain, sans cœur, faible, détestable » tu as marqué un temps de silence « le temps fait que les choses changent, mais j'aime notre relation, je voudrais qu'elle soit différente certes mais je verrais pas continuer sans toi... »

Tu étais allongé au côté de ta femme, une sorte de déclaration était sortie de ta bouche, tu te rendais compte de ces effets seulement quand Oakley s’est tournée pour te faire face, vos yeux était comme connecter. Elle ta demandé ce que tu voulais faire, un milliard de chose t’es passé par la tête, mais tu n’avais aucune envie de sortir une connerie, pas envie que cet ambiance apaisante disparaisse. Son visage à quelques centimètre du tiens ne t’aidait pas. « Reprendre à zéro ? je te promet pas la lune, je te promet pas de changer dans la secondes qui viennent, je te promet pas d’être parfait, je te promet pas d’être toujours gentil. Mais je peux te promettre que je serais toujours là ». Tu avais vraiment envie que les choses changent, tu tenais à Oakley plus que tu ne l’as pensé. Quand tu lui as dit sa tu as pensé à ton premier amour celle à qui tu aurais pu dire je t’aime tout le temps, celle pour qui ton cœur battait. Le premier amour que tu as demandé en mariage. Mais elle s’est barrée et ton cœur c’est congelé, il s’est transformé en pierre. Ton visage n’affichait aucun sourire, rien d’autre que des faux. C’est con à dire mais le premier et vrai sourire que tu as fait c’était devant Oakley, la première fois que tu as posé les yeux sur elle. Ton cœur ne sait pas réchauffer loin de là, tu étais toujours aussi con après. Mais tu savais qu’elle avait réussis à te faire sourire sans rien faire, elle ne t’avait même pas encore vu dans la foule. Mais toi tu l’avais remarqué dès qu’elle avait franchi la porte, et après tu t’es marié avec elle. Au lendemain tu as déchanté de voir qu’une femme t’avais passé la bague au doigt, alors tu as continué à faire comme si tu étais célibataire tu continuais de couché avec des femmes, tu as même eu une pseudo relation avec une femme, qui pensait que tu allais divorcé de ta femme. Elle pense toute ça. Comme si tu avais un cœur pour penser, comme si tu ne les avais jamais écoutées, et puis à quoi bon de toute façon tu n’arriverais pas à divorcé de la jeune femme qui avait plongé ses yeux dans les tiens. Tu avais réussis à effondrer une partie de ta carapace, tu acceptais l’idée que c’était possible de ressentir des sentiments à nouveau pour quelqu’un. Mais cette idée te faisait peur, peur ? Une sensation que tu n’as pas connu depuis des lustres, mais effondrer un mur de ta carapace, divulguer des sentiments qui étaient tranquillement en train de dormir, pensant que tu les avais oublié, ce n’était pas quelque chose de facile, à prendre à la légère.

Tu es revenu dans le monde réel, tu t’es rapproché d’Oakley, brisant les quelques centimètres qui vous séparaient. Tu as posé tes lèvres sur les siennes, tu ne l’ a pas embrassée à proprement parlé, tu n’as fait que de lui demander la permission en frôlant ses lèvres. Tu aurais voulu passé une main sur son bras, oui lui dire un tas de truc romantique, mais c'était pas toi, c'était pas dans tes habitudes mais tu peut changer, tu peux toujours t'améliorer, rester enfermer dans une bulle entourée de pouf ça ne mènerait nul part, à part rendre Oakley malheureuse, car tu comprenais que c'était à cause de tes actes avec d'autres femme qu'elle était de plus en plus froide. « oh, et j'arrête de fumer dans l'appartement. » mais t'es con toi, c'est pas possible qu'est-ce-que tu vas lui parler de clope dans un moment comme ça, sérieux mais claque ta tête contre les murs jusqu'à les perforés tellement ta connerie me fait peur. La seule ponctuation que tu as trouvé à faire après cette sortie stupide c'est un petit sourire, le sourire que tout gamin affiche quand il fait une bêtise, tu sais ce petit sourire que t'affiches quand la main dans ta mère arrive près de ta joue, quand tu sais que tu as fait des bêtises, ce sourire dont personne ne veux être responsable de l'effacer.

Tu venais de lui promettre un tas de chose, tu attendais une réaction même minime de la jeune femme. Mais rien ne laissait penser qu'elle ressentait L'amour n'est qu'un jeux finalement, tu étais là comme un con après ta déclaration tu attendais une réponse, des mots. N'importe quoi sortant de la bouche de Oakley. Tu lui avais promis de changer rien que pour elle, une chose que tu n'as jamais fait pour personne. Elle aurait été la seule pour qui tu aurais renoncer à tout. Mais c'était une autre chanson que tu espérais « Tu crois qu'en me faisant une jolie petite déclaration, ça va changer ? Rien ne sera différent... ». Tu as froncé les sourcils, venant de toi ça aurait plutôt dû être vu comme un exploit, toi l'homme incapable de faire une déclaration à qui que ce soit de vivant. « Encore moins toi. Tu aimes trop ta liberté pour éprouver ne serait-ce que de l'envie à mon égard. ». Tu as arquais un sourcil, tu es simplement rester assis au bord du lit près de ta femme, ou du moin ce qui en avait l'aspect. Une main dans tes cheveux avant de sortir un sèche. De l'allume, d'aspirer la première fumée de faire un tour sur toi même de regarder Oakley dans les yeux et de lui souffler la fumée dessus. « Va te faire...». C'était terminé, tu t'en prend plein la gueule, tu avais reconstruit ton mur incassable, encore plus solide qu'avant tu avais refait ta carapace. Tu as quitter bien entendu la chambre à coucher. Vous auriez pu en parler, pourquoi avait elle dit sa, que pouvais-tu faire pour qu'elle le croie. Mais tu es trop borné, susceptible et lunatique pour tenter quoi que ce soit et puis la discussion et toi ça ne faisait pas bon ménage, surtout que tu en as plus que marre de t'en prendre plein la gueule alors qu' une fois dans ta vie tu dis des choses sincères. Tu t'étais lancé sur le canapé tirant sur ta cigarette sans faire de pause. La colère t'envahissait peut à peut. Tu te levais en direction de la cuisine et d'éteindre ta cigarette sous l'eau. T'avais envie d'apeller Armance, mais au fond c'était pas une bonne idée, t' allais subir un autre interrogatoire et franchement l'humeur n'était pas au beau fixe. Tu as quitté la cuisine en te mettant debout devant la porte de la chambre à coucher ou était toujours Oakley « tu penses pas à ma liberté tu penses à la tienne surtout.»

Le coeur au bord des lèvres, tu rêvais d'enfoncer ton poing dans un mur, libéré la tentions, la haine que tu contenais dans tes veines mais tout ça n'aurais servit à rien. Oakley venait de mettre le coup de grasse « À la notre. Ce mariage était une erreur. Il l’a toujours été. » Tu le savais que votre mariage n'était pas d'amour, pas choisis et pas consommé. Votre mariage ne rimait à rien, il n'avait jamais commencer enfin de compte mais aucun de vous deux ne voulait y mettre fin au final. Pourtant les gestes et les mots de ta sois disant femme te blessait au plus profond de toi, toi qui était déjà bouffé par le passé piétiné par le présent tu allais mourir dans le futur. Oakley murmura qu'il n'y avait pas d'issue, c'est clair qu'il n'y a pas d'issue si elle ne fait rien pour que ça change, tu as tenté une approche mais tu t'es malheureusement pris une belle claque dans la face. Tu étais toujours debout en train de fixé Oakley couchée dans votre lit. « Tu trouves qu'il n'y a plus rien à faire ? Mais as-tu seulement tenté une seule fois quelque chose vers moi ? M'as tu seulement dit un mot gentil depuis notre mariage. Bouge toi le cul bordel ! » Tu t'approchais d'elle, les bras croisé contre ton torse tu la fixais dans les yeux, ton cœur n'étais plus qu'une pauvre pierre sèche et oubliée par l'amour. « Tu m'accuses d'aller voir d'autres femmes ? Mais tu n'as jamais été proche de moi, le regard que tu as pour moi remplis de dégout. Tu as pensé que ça allait vraiment m'aider à aller vers toi au début ? C'est toi qui à créer ce gouffre entre nous. ». Tu t'es laissé tomber contre le mur derrière toi, tu fermais les yeux, tu vidais ton sac, tout ce qui te passait par la tête tu l'utilisais, même si sa la blesserait et puis elle t'a fait tellement mal avant que c'était une revanche encore chaude, mais tellement agréable. Ta tête te disait d'y aller encore, de vider encore tout ce qui restait, mais tu avais dit l'essentiel, le plus important de ce que tu ressentais dans ce mariage. Tu as finalement quitter ton mur pour te rapprocher à nouveau de la jeune femme « et si ce mariage ne te plait pas, que tu ne lui laisses plus aucune chance. Et que tu veux donner raison à tes parents. Alors prononce le divorce je t'en prie ! » tu as finalement quitté la chambre sans te retourner pour aller à la cuisine pour te servir une bière, même si tu détestais ça mais il fallait de l'alcool pour digérer tout ce que tu venais de lui dire. Alors que t’énerver ce n'était pas ta personnalité, mais là il fallait que tout ça sorte.