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De la province d’où elle venait, Kat n’avait pas pris l’habitude de se protéger, de protéger son chez-soi. Combien de fois elle était partie sans même refermer la porte derrière elle, combien de fois elle n’avait pas verrouillé sa porte pendant la nuit, mais à Londres, rien de tout cela ne serait arrivé. Kat croyait pourtant que Montsimpa était un quartier calme, les rues sont claires pendant la nuit, les voisins sont très gentils, peut-être même trop. Ici à Montsimpa, tout est authentique, il y a de beaux jardins bien fleurit partout, de belle famille sans soucis, tout est si parfait à Montsimpa que Kat n’a jamais pensé à faire attention à elle-même ou à son appartement. Kat n’y croyait pas ses yeux, son appartement était en bordel, tout était par terre, et là dans la chambre, un jeune homme pas mal en plus, commence à l’accoster d’un air totalement normal.

Quand celui-ci commença à lui parler de sa voix sombre et mystérieuse, Kat ne put s’empêcher de reculer instinctivement. La porte venait de claquer, et Kat était piégée. Elle essayait de penser à quoi faire, mais tout allait trop vite, elle avait à la fois peur, mal, et l’alcool dans tout cela n’arrangeait rien à son esprit. « Salut, je m'appelle Adriàn et toi ? » Kat remarqua son petit sourire en coin de lèvres, il voulait jouer, parce que c’est vrai, il aurait pu largement sortir par la fenêtre et laisser la jeune brunette sous le choc, mais ce soir celui-ci était joueur. En se présentant, celui-ci tendit la main en direction de Kat, celle-ci recula à nouveau mais le mûr était bien plus proche qu’elle ne l’eut cru, et elle le percuta de plein fouet. Kat était perdue, elle ne savait pas quoi dire, quoi faire, l’alcool tournait dans son sang et sa tête devenait de plus en plus lourde. « Chouette nuit hein ? » Dit-il à Kat, ce qui la sortit de ses pensées. Tenant toujours fermement le chandelier, celle-ci sentit qu’elle devait agir alors d’une voix sombre elle aussi, elle le menaça. « N’approchez pas ! Et … Et je ne veux pas savoir qui vous êtes, sortez de chez moi ! »

Kat se mit à cogiter, balançant le chandelier vers le jeune homme, tout en essayant de rester debout, elle avait si mal aux jambes, et la fatigue commençait aussi à la tuer. Cette situation semblait impensable pour Kat, qui aurait eu l’audace de venir la cambrioler et de rester après le vol pour saluer la personne en question, qui aurait autant de courage. Elle commença alors à réfléchir d’où venait cet Adriàn, son prénom lui disait quelque chose mais elle ne savait pas d’où ; elle pensa alors à ses voisins, ou au facteur par exemple qui aurait pu avoir le temps de regarder son appartement, ou même quand elle était dehors. Elle se mit à fixer le jeune homme avec des yeux de colère, des yeux de fatigue, des yeux de mort. Elle le regarda de haut en bas, il ressemblait à n’importe quel homme ici à Montsimpa, comment cet homme pouvait-il être différent des autres. Kat le trouva même beau pendant un certain moment, tout habillé de noir, cela aurait même pu être une de ses conquêtes mais celle-ci sortit vite de son rêve en le voyant souriant. D’un seul coup, Kat paniquée, commença à fouiller dans son sac à main à la recherche de son téléphone pour appeler la police, mais elle n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit, celui-ci était décidé à ne pas la laisser faire.

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Le jeune homme ne cessait de s’avancer vers elle, petit pas par petit pas il se retrouva vite près d’elle, près à lui bondir dessus. « Je sortirai quand je le souhaiterai » Cette petite phrase eut le don de faire frissonner la jeune brune qui ne savait plus quoi faire. Elle essayait tant bien que mal de cacher sa peur, mais l’alcool ne l’aider pas sur ce coups-là, elle était vulnérable et peureuse. Kat détestait sentir cette sensation de peur en elle, elle ne supporte pas de se voir si sensible, si soumise à un homme en plus. Kat, ce qu’elle aime c’est dominer, être sûre d’elle et être supérieure à tout ce qui la croise. Le sourire du jeune homme ne rassura pas Kat, elle commença même à se demander s’il n’était pas fou. « Je ne connais toujours pas ton nom, belle inconnue ? » Belle inconnue, Kat n’en revenait pas, il venait de la cambrioler, et maintenant voilà qu’il se met à la draguer, comme si de rien n’était. Kat ne voulait rien de lui, encore moins de ses belles paroles à deux balles, tout ce qu’elle voulait c’était qu’il parte et qu’elle puisse se coucher paisiblement. Kat répondit alors au jeune homme sur le ton de l’arrogance et de la colère. « Mon nom ? Non mais vous rêvez ? Vous ne voulez pas non plus mon numéro de téléphone ? » Kat sortit son téléphone, mais le jeune homme l’a rattrapa aussitôt, il prit les deux mains de Kat et les plaqua contre le mur derrière elle. Son téléphone tomba un peu plus loin, se réduisant en mille morceaux. Celui-ci était encore plus près de Kat, elle pouvait même sentir son souffle chaud près de sa bouche, ses yeux foncés qui au fond faisaient craquer Kat. « Pourquoi compliques-tu la situation ? » Kat ne compliquait rien du tout, tout ce qu’elle voulait c’était qu’il parte et que tout ceci soit fini, quoi de plus logique. Alors tout simplement, celle-ci commença à se débattre mais la force du jeune homme était bien plus forte que celle de Kat, et elle se fatigua très rapidement.

« Je te lâche si tu me promets que tu ne feras rien de stupide, ok, je ne te veux aucun mal mais si essaye de t'enfuir ou de prévenir quelqu'un, je serais obligé d'être moins sympa tu comprends ? » L’expression du jeune homme avait bien changé, maintenant il était devenu plus froid, plus sombre, plus sérieux, surement pour faire peur à la jeune femme. Kat n’était pas décidé à le laisser faire ce qu’il voulait d’elle, elle voulait s’enfuir alors elle ferait tout pour s’enfuir. S’enfuir était l’une des solutions de Kat, mais elle avait quand même un peu peur que le jeune homme sorte un couteau et la fixe au mûr, alors elle se dit que ce n’était pas encore le moment de passer à l’action. Elle pensa alors à blablater avec le jeune homme, jusqu’à ce qu’il ne fasse plus trop attention à elle et à son envie de partir, et là elle agirait. « Qu’est-ce que vous me voulez ? Vous avez déjà tout pris ici, alors partez, ou c’est moi qui va partir » Kat était fatiguée, ses jambes tremblaient plus ou moins, ses yeux essayaient tant bien que mal de rester ouvert, et sa bouche était de plus en plus sèche. L’alcool tournait dans le sang de Kat, et elle essayait toujours de se retenir de dire des choses bêtes, ce qui arrive souvent quand elle a bu. « Vous me faites pas peur, alors arrêtez avec votre tête de tueur c’est bon. » Voilà une chose bête que Kat n’aurait pas dut dire, mais sur le coup, elle se mit à rire, surement nerveusement, elle était même morte de rire, toujours attacher au mûr par son agresseur.

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« Non je l'ai déjà, merci » Voilà qui ne rassura pas la jeune Kat, en plus il avait son numéro de téléphone, il ne manquait plus qu’il l’est dans son lit ! Kat à la suite de quelques paroles, venait d’exploser de rire, c’était un rire nerveux, un rire de fatigue et de peur mélangés. Kat ne pouvait plus s’arrêter, ce qui fit peur au jeune homme qui ne savait plus quoi faire. Finalement Kat avait opté pour la bonne solution, celle de faire ce qu’elle fait de mieux ; rire. Celui-ci prit un certain temps à regarder Kat sans comprendre pourquoi celle-ci rigoler autant, il dut quand même se douter que cela pouvait être un état de choc vu ce qu’elle venait d’endurer. Celui surement par pitié ou même par peur, se décida enfin à lâcher les poignets de la jeune femme qui par la suite tomba au sol comme une feuille. Une fois par terre, elle se sentit mieux, soulager, entre guillemets libre. Kat était d’abord assise, puis celle-ci toujours à moitié morte de rire s’allongea sur son parquet tout en regardant toujours le jeune homme désemparer.

Il s’était accroupis devant elle, il était un peu inquiet à force de la voir rire autant, ce qui au final fit plaisir à la jeune femme. Mais ce n’est pas tout, il avait aussi l’air inquiet, comme si quelque chose l’embêter, quelque chose qui l’avait touché. Kat arrêta de rire, l’alcool avait fini son travail, ou pas, mais celle-ci resta allonger à regarder le jeune homme, plus ou moins perdue dans ses pensées. « Vous croyez vraiment que j'ai la tête d'un tueur ? » Bien sûr que non, elle ne pensait pas ce qu’elle avait dit, c’est vrai que sur le moment, il n’avait pas non plus la tête d’un bisou nounours mais Kat n’avait pas non plus peur de lui. Ce qui faisait plus peur à Kat, c’est que cet homme était le genre d’homme qu’elle adore, elle adore les hommes comme lui physiquement, mais en tout cas pour le moment, pas mentalement.

La robe de Kat était légèrement remontée vu qu’elle était par terre, celle-ci à bout de fatigue essaya de la retirer vers le bas. Elle ne savait pas trop quoi dire, ni quoi faire, maintenant qu’elle était libre, que devait-elle faire ? Partir en courant et appeler la police ? Ou bien s’amuser avec le jeune homme comme elle aurait très bien pu le faire dans d’autres circonstances ? Son esprit lucide lui disait de partir en courant, mais son taux d’alcool lui disait de rester et de jouer avec le jeune homme. Malgré tout, l’alcool ne lui laissa pas de répit. « Non, vous avez plutôt la tête d’un homme très craquant ; et c’est ça qui me fait le plus peur. » Une connerie de plus ou de moins, Kat n’en était plus à ça prêt, alors autant qu’elle en joue. Son cœur battait vite, ses poignets lui faisaient un peu mal, son souffle sentait encore le mojito, et ses yeux fixaient le jeune homme. Kat était une femme à homme, chaque soir s’en était un autre, chaque soir elle rencontrait toujours un autre homme pour une autre relation, au fond d’elle, tout ce qu’elle désire c’est rencontrer un homme gentil, doux, et sérieux avec qui elle pourrait enfin connaître le sentiment de joie et d’amour ; celui qu’elle n’a encore jamais connu. Mais cette pensée restait cacher bien au fond d’elle, personne ne sait qu’elle désire cela, appart peut-être Aspen car elle, elle sait tout.

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Le jeune homme eut l’air perdu, comme désemparé devant le peu de réaction de la jeune anglaise, celle-ci ne faisait que le fixer avec un regard vide. Il se releva donc et se dirigea vers la porte, Kat elle, resta au sol à le regarder s’en aller, sans rien dire, sans bouger, comme si son monde s’était arrêté. Près de la porte, le jeune homme regardait encore Kat, avec une envie, un besoin, comme s’il devait dire quelque chose, peut-être un au revoir ou un à bientôt, après tout que peut-on dire lorsqu’on vient de cambrioler quelqu’un. « Je sais que ce que je vais faire, va vous paraitre impardonnable, mais je n'ai qu'une envie, c'est de vous embrasser». Kat n’eut pas le temps de répondre à cette phrase très claire, mais toutefois elle en conclu que c’était peut-être mieux ainsi. Que peut-on répondre à une telle affirmation, moi aussi alors que vous venez de me cambrioler et de me plaquer contre un mur ? Tout cela n’avait pas l’air réel, c’était du grand n’importe quoi. Tout d’abord, Kat n’avait pas vraiment insisté sur le fait d’appeler la police, alors qu’elle aurait dut et surtout elle aurait tout d’abord dut s’enfuir en voyant cet homme chez elle. De plus, elle n’avait pas hésité à se débattre auprès de ce jeune homme, alors qu’il aurait très bien pu être fou ou même dangereux, elle avait risqué sa vie mais elle ne s’en est pas rendu compte.

Lorsque le jeune homme lui dit qu’il aimerait bien l’embrasser, Kat ne sut comment réagir, au fond d’elle, sa conscience lucide lui disait de ne rien faire, de le gifler et de partir en courant, mais son esprit fou, son esprit jeune et illogique lui disait de rester et d’embrasser ce bel inconnu. Il revenu vers elle tel un courant d’air, il prit son bras et la souleva comme on soulèverait un enfant, il passa délicatement son bras dans son dos, et un baiser s’échangea. Kat n’avait toujours pas parlé, ni bouger, elle s’était tout simplement laissé faire, comme un enfant qui ne saurait quoi faire. Bouche bée après ce baiser, Kat mouilla ses lèvres et crut sentir un gout de caramel sur ses lèvres, un gout sucrée qui plaisait bien à l’anglaise. Ils étaient l’un proche de l’autre, à se regarder, sans réellement comprendre ce qui se passer, lui avait l’air heureux, tout comme elle, mais elle n’avait pas l’air sûre de ce qu’elle faisait. Il recula comme s’il eut peur de ce qu’il venait de faire, Kat elle, faisait tourner ses méninges à pleine vitesse, histoire de trouver une solution à ce nouveau problème.

Il embrassait bien, il était beau, il était mystérieux et joueur, au fond il ressemblait beaucoup à Kat, et c’est surement ce qui plut le plus à la jeune anglaise. De ses grands yeux bleus, elle le regarda sans dire quoi que ce soit, mordant ses lèvres à l’envie de l’embrasser à nouveau, pinçant ses doigts à l’envie de le toucher, et surtout elle essayait de penser le plus clairement possible, car son taux d’alcoolémie n’allait pas l’aider à faire de bons choix. « Moi c’est Kathrine, mais tu peux m’appeler Kat. » Cette phrase voulait tout dire, comme un message d’ouverture à son lit, une lettre recommandé pour continuer ce baiser, ses yeux étaient luisant, son cœur battait de plus en plus fort, et celle-ci repoussa le jeune homme contre la porte. Elle s’agrippa à lui et déposa un doux baiser sur ses lèvres, tout en passant une main dans ses cheveux. En le repoussant, elle avait fait tomber la lampe qui se trouver sur la table basse, Kat fut un moment surprise de voir que cette lampe était encore là, et qu’il ne l’avait pas prise avec. « Elle ne t’a pas plu ma lampe ? Tant pis. » La lampe était en miette sur le sol, mais Kat s’en foutait royalement, tout ce qu’elle voulait à présent, c’était terminer cette soirée en beauté, avec un inconnu comme à son habitude.

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« Enchanté Kat ! » Ce petit mot doux résonna comme une douce provocation aux oreilles de Kat, ce qui l’excita encore plus. Déjà le fait qu’elle allait surement coucher avec son cambrioleur, ceci lui paraissait totalement insensé, totalement fou, mais surtout totalement excitant. « Pas vraiment le style que je recherchais, alors pas grave» Suivit d’un petit clin d’œil, le jeune homme embrassa Kat sauvagement, tout comme elle le fit en retour. Leurs lèvres s’enlacèrent dans un ballet sensuel et sauvage à la fois, tous les deux pouvaient sentir l’excitation de l’un comme de l’autre. Ils se retrouvèrent alors tous les deux couchés sur le lit de Kat, Adriàn au-dessus d’elle, à moitié nu comme elle. Ils se regardèrent pendant un court instant, comme si tous les deux attendaient que l’autre dise quelque chose, ou fasse quelque chose. Kat attendait qu’Adriàn fasse quelque chose car celle-ci trouve cela plus intéressant quand l’homme agit et parle, c’est plus viril, même si elle aussi parfois aime se faire entendre, ou aime qu’on l’obéisse mais ce soir-là, elle n’était pas d’humeur à cela, plutôt d’humeur à écouter. Le moment était simple mais beau, tous les deux se regardaient avec envie, avec passion, juste par un regard.

« Dit t'as des capotes ? » Quand Kat entendit cela, elle tomba de haut, le moment si calme et si parfait qu’elle avait avec lui venait de se briser en mille morceaux, tout cela parce qu’il n’avait pas de préservatif. Sur le coup, Kat ne put s’empêcher de rire, rire bêtement et nerveusement tout en roulant et en mettant ses bras sur son ventre. Elle ne pouvait plus s’arrêter, elle riait si fort qu’elle en pleura presque. Adriàn perdu la regarder avec une sorte de gêne, alors celle-ci attrapa le coup du jeune homme tout en allant lui déposer un baiser sensuel dans son cou et en remontant vers son oreille pour lui murmurer quelques mots. « Tu ne me les a pas volé ? C’est le seul truc utile que tu aurais pu me voler, quand même. » Dit-elle avec une touche d’humeur et un tout petit rire aux lèvres. Adriàn lui était sérieux, prêt à partir comme un taureau, il attendait sa réponse, cette fois-ci plus sérieuse. « Deuxième tiroir à ta gauche, pour les tailles petites, c’est au fond du tiroir. » Dit-elle tout en riant encore, elle était morte de rire pour un rien. Celui-ci se leva en direction du tiroir, et Kat le suivit tout en s’accrochant à son dos nu. Kat enleva délicatement sans faire de bruit son soutien-gorge, et colla sa poitrine chaude contre le dos du jeune homme. Kat balança son soutien-gorge sur la tête du jeune homme tout en embrassant son cou.

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De retour sur le lit, Kat s’empressa de se coller à lui. Leurs corps à présent nu se touchèrent, leurs peaux légèrement froides se frôlèrent et s’entremêlèrent tel un ballet. Kat n’avait en aucun honte de son corps, elle était loin d’être pudique, au contraire elle adore le montrer dès qu’elle en a l’occasion. Son corps est symétriquement parfait, pas de courbes de trop, pas de graisse en trop, une fine taille grâce à la danse classique, et surtout grâce à ce qu’elle mange. Elle ne fait jamais d’excès, elle mange ce qu’il faut quand il le faut, et son corps reste ainsi, parfait. Elle posa son regard sur le corps du jeune homme, lui aussi avait un corps d’apollon, surement qu’il devait faire du sport, ou de la musculation, en tout cas il n’avait pas besoin de le cacher, son corps était parfait. Doucement, Kat parcourus le corps du jeune homme, en le caressant d’une main douce et calme, de la tête aux pieds, sans s’arrêter, sans hésiter. Ses yeux plongeaient dans les yeux du jeune homme, ce soir était une belle soirée après tout, même si elle n’aurait jamais imaginé la terminer ainsi, c’était une belle soirée. Le drap se contracte légèrement sous leurs corps, à force de bouger sans cesse, l’une sur l’autre, l’un à côté de l’autre, le drap ne tenait plus, comme le désir entres les deux jeunes gens. Lui aussi devient explorateur pendant un instant, parcourant le corps de Kat de haut en bas lui aussi, passant par son ventre, sa poitrine, ses hanches, ses jambes, il n’en loupait pas une miette. Fière de son corps, elle se met alors à califourchon sur lui, d’un geste sauvage elle se baissa, laissant tomber ses cheveux sur son torse pour aller l’embrasser sauvagement aussi, l’alcool rend toujours une femme plus sauvage. Une fusion se met alors en route, leurs deux corps ne font plus qu’un et la chaleur commence enfin à grimper. Le moment que préfère Kat arrive, le moment tendre, doux, chaud, sauvage à la fois, comme le début d’une chanson de Beethoven, c’est le paradis.

Kat le retient contre elle par le peu de force qu’elle a, elle noue ses jambes autour de ses hanches, tout se laissant bercer. Elle sait bien qu’après cela, le lendemain matin il n’y aurait déjà plus personne, il partirait comme un voleur, c’est bien le cas de le dire. Elle se reverrait encore seule demain, seule dans son miroir, seule dans sa douche, et sa petite vie banale reprendrait le dessus, en étant toujours seule. Au fond d’elle, Kat rêve de l’amour, le beau, le vrai, le grand amour. Elle ne sait pas vraiment ce que sait, mais elle s’imagine que c’est bien, que c’est magique, que cela donne des papillons dans le ventre, que c’est le paradis. Elle rêve de découvrir ce sentiment, celui de planer avec la personne qu’on aime, ne jamais vouloir la quitter, s’endormir et se réveiller auprès de la même personne, Kat en rêve.

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