Chapitre 1; Quand la vie nous montre sa plus belle facette, et qu'elle nous dévoile la pire.
Je ne pourrais évidemment pas raconter toute ma vie sans commencer par le tout début. D'après ce que j'ai entendu de mes parents, je ne fus pas compliquée à arriver. 8 mois et demi après avoir été crée, je venais à la vie, je voyais enfin dans le jour. Mes parents n'avaient pas eu d'enfants avant moi et ne comptaient pas en avoir après moi. Je les ai toujours entendu dire que je suffisait à leur bonheur. Mes premières années dans ce monde furent surement les meilleures, mais je ne m'en rappelle plus vraiment.. J'appris rapidement à marcher, à parler, à courir, à jouer seule, et surtout je ne mis pas trop de temps à me faire à ce nouveau monde ! Mes parents étaient toujours à mes côtés ou derrière moi, pour m'encourager ou même me féliciter. J'étais une enfant assez douée pour l'école, et la gym mais pas pour les relations sociales. J'avais tendance à ne pas me faire d'amis, et j'en étais très malheureuse. Mes parents m'emmenèrent voir un psychologue pour comprendre la raison de ma non sociabilité. Apparemment vu que j'étais enfant unique, j'avais du mal à partager et à échanger quoi que ce soit avec quelqu'un. Grâce à une petite thérapie, je me fis rapidement une place auprès de filles et garçons de mon école. J'apprenais à être sociable et à être une fille gentille, non pas que j'étais quelqu'un de méchant. Je me faisais rapidement des amis, et je devenais une petite fille plus heureuse et plus souriante. Ce bonheur ne fut que temporaire, car à l'aube de mes 11 ans, ma mère succomba à une maladie encore inconnu des médecins. J’eus l'impression d'être une petite fille atroce, de ne pas avoir passé assez de temps avec ma mère. J'avais l'impression que ma tristesse ne disparaitrait jamais. Tout autour de moi, me paraissait secondaire. Je grandis bien trop rapidement à cause de la disparition de ma mère, mais ça me fit ouvrir les yeux sur le monde. Qu'il n'était pas aussi beau que je le pensais, qu'il avait ses défauts lui aussi. Je fit rapidement quelque chose de ma vie, pour qu'elle soit fière de moi, que ma mère n'ai pas honte de moi. Je pris la direction vers des études d'architecture d'intérieur, et ça me plu immédiatement.

Chapitre 2; On aura beau essayer de changer le monde, ce ne sera jamais possible.
Une fois mes études entamées, et mon futur enclenché, il ne me restait plus qu'à trouver le bonheur dans les bras d'un homme. Mon père ne cessait de me dire qu'il était temps pour moi d'être heureuse, de vivre ma vie pleinement. C'était un discours qui faisait écho, car lui aussi avait besoin d'être heureux, et depuis la mort de ma mère il n'avait encore trouvé personne. J'essayais de l'aider à sortir de la maison, à faire des rencontres, mais c'était plus fort que lui, il refusait toute sorte d'attention de la part d'une autre femme. Il me rabâchait sans cesse que tant qu'il m'avait à moi, ça lui suffisait. J'aimais mon père plus que tout au monde, et il avait vraiment besoin d'être heureux, car la vie ne l'avait pas épargné. J'ai mis pas mal de temps à trouver la perle rare, et une fois trouvée, je pus enfin être heureuse comme il le fallait. Mon père était tellement content pour moi, qu'il finit par lui aussi trouver l'amour. Ce ne fut peut être pas un concours de circonstance, car deux ans après leurs rencontres, ils se marièrent. J'étais tellement contente pour mon père, et après tout ce temps, il avait l'air d'être bien. Quelques années plus tard, après avoir passés 7 belles années auprès d'un homme que j'aimais sincèrement, et avec qui j'étais prête à m'engager, j'appris que j'étais tombée enceinte. Comment faire mieux comme bonheur que de tomber enceinte de l'homme qu'on aime depuis si longtemps ? On peut pas faire mieux je pense, mais on peut faire pire et c'est ce qui c'est passé dans mon cas. En apprenant la nouvelle, il me laissa toute seule, avec comme seule raison "Je ne suis pas prêt pour cette vie là." Je crois que je comprendrais jamais cette réaction, et en même temps j'ai plus trop envie de comprendre. Je pensais qu'il serait heureux, qu'il aurait envie de fonder cette famille dont on avait tant parlé, mais en fait il voulait juste être avec quelqu'un, histoire de se donner bonne conscience ou de se donner un genre. Je pardonnerais jamais son abandon, mais je n'abandonnerais jamais cet enfant même s'il vient de lui. C'est la meilleure chose qui puisse m'arriver à ce jour, je suis certes seule, mais bientôt on sera deux. Deux à affronter la vie, à affronter le futur, et à vivre comme cela nous plaît.

Chapitre 3; Désormais je prends les commandes de ma vie, et j'en fais ce qui me plait.
7 mois, 7 mois, 7 mois, 7 mois ... Quel stress, mais surtout quelle impatiente ! Je n'attendais plus que lui, ce petit bout de chou, ce petit bébé qui n'allait pas tarder à combler ma vie. Cela faisait un petit moment que je savais son sexe, et j'avais déjà décidé de son prénom : Matthéo. Je n'avais pas besoin de beaucoup de réflexion pour lui choisir le prénom parfait. Je n'attendais qu'une chose à présent, c'était de pouvoir le prendre dans mes bras et de l'envahir de bisous et d'amour. Mes hormones étaient vraiment en pagaille ces temps ci. Je ne cessais de travailler, mais à peine quelque chose n'allait pas, que je me mettais dans des états incroyable. Il me tardait vraiment que ça se termine, j'avais besoin qu'il arrive rapidement. Je n'étais plus si concentrée au boulot, et j'avais du mal à fidéliser certains clients avec mes sautes d'humeur. Je m’excusais sans arrêt, mais cela n'y faisait rien. Les gens ne sont plus compréhensifs de nos jours. Je ne voyais plus mes amis, car je redoublais d'intensité dans mon boulot, et du coup je n'avais plus de temps pour moi. Mon père me forçait à relâcher mes efforts, car ce n'était pas bon pour le bébé. Mon père était la seule personne qui venait me voir, lui et sa femme. Ils étaient toujours là quand j'avais besoin d'eux, et ma belle mère avait tendance à me faire des cours de yoga à la maison pour me relaxer. Cette femme était géniale, et j'étais heureuse de l'avoir dans ma vie et surtout dans celle de mon père. Ma vie ne serait pas telle, si jamais je n'avais pas eu des gens formidables autour de moi. Pour commencer, ma mère qui m'a tout appris et qui m'a tout apporté d'essentiel. Ensuite mon père qui m'épaule tout les jours, et sa femme qui m'aide à bien vivre ma vie de future jeune maman. Évidemment mes amis passent en second plan, mais ils tout aussi important pour moi. Depuis que mon ex était parti, j'avais décidé de prendre en main ma vie comme cela me chantait, j'avais décidé d'arrêter de me prendre la tête, et surtout empêcher les gens de dire comment je dois vivre. Je faisait à présent seulement ce qui me plaisait vraiment !

Bienvenue officiellement sur le forum.
Et bonne chance pour ta fiche.

ZOOEY LA MAGNIFIQUE, bien mieux que Nina rassure toi Bon retour à la maison et bon courage pour la suite de ta fiche. Si tu as encore la moindre question, tu sais où nous sommes

comment tu la tentes toi

vite alors parce qu'une autre nina a débarqué