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t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet.

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MessageSujet: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptySam 29 Sep - 14:51



❝ Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. ❞
Étendue sur le dos, s'étant laissée tomber sur le lit encore fait, elle songe. Elle entend encore les cris d'indignation de Deva et Casey, lorsque leur mère avait laissé supposé qu'ils pourraient louer une maison à la montagne. Elle les entend encore crier qu'il n'y aurait pas de réseau, pas de monde, des bêtes, des ours et qu'il ferait froid, elle voit encore son père soupirer et sa mère sourire. La suite, elle ne l'a pas entendu, elle est monté dans sa chambre. La seule pensée de passer du temps confinée avec ses deux soeurs et ses parents la désespérait autant que la non-présence de réseau déprimait les deux autres. Elle n'était pas redescendue avant le lendemain. Là, elle avait pu encore constater que sa mère était véritablement soumise à ses enfants, puisque de projet montagne, elle était passé au projet îles twikki. Velvet soupira en passant sur son visage brûlant une main tremblante. Ça faisait deux jours qu'ils étaient partis. Deux jours qu'elle devait supporter ses soeurs et sourire aux photographes, trop contents de croiser les Cortès sur leur lieu de vacances. Qu'ils aillent se faire foutre. Cette histoire lui coupait la faim, et comme personne ne se préoccupait d'elle, elle se nourrissait à peine depuis qu'ils étaient arrivés, prétextant avoir la gerbe. Probablement croyaient-t-ils qu'elle mangeait dans sa chambre quand l'envie lui reprenait de se remplir l'estomac. Qu'ils continuent de croire. Son abstinence alimentaire suffisait à la faire paraître malade, alors qu'elle se traînait comme une âme errante dans toute la maison, bien que passant la majeure partie de son temps enfermée dans sa chambre trop grande pour ne pas voir les visages horribles qui lui servaient de famille. Le médecin lui avait pourtant dis que faire du yoyo avec son alimentation ne pouvait-être bénéfique à sa stabilité feinte. Elle avait promis, tout en sachant qu'à la moindre occasion elle replongerait. Elle avait la douloureuse impression d'avoir le crâne compressé, et contempler son plafond trop propre lui donnait presque des envies de suicide. Velvet se leva, sans but, dans une sorte d'état second et laissa ses pieds la guider là où ils le voulaient, les yeux à demi-fermés. Elle a la tête qui tourne, elle va tomber, mais se rattrape au lavabo. La structure froide lui fait ouvrir les yeux, et elle se retrouve face au miroir immense où se reflète son visage aux yeux creusés de cernes. Elle s'entraîne à sourire, mais il y a toujours son regard. Triste. Velvet a les yeux des personnages de Modigliani. Puis elle ouvre les portes battantes des tiroirs sous le lavabo et en contemple le contenu. Elle sait ce qu'elle cherche, elle sait qu'elle ne devrait pas. Elle n'aurait même pas du les prendre. Elle plonge la main au fond et attrape la petite boîte de pilules. Le mot lexomil est écrit dessus. Cette saloperie la conduira à la mort. Elle tourne plusieurs fois la petite boîte d'antidépresseurs dans sa main, hésitante. Le lexomil au moins, est légal. Elle aurait pu consommer du rohypnol, mais elle est encore assez raisonnable pour se contenter de simples somnifères. La question revient encore : en a-t-elle vraiment besoin ? Elle serre les mâchoires indécise. Elle en crève d'envie. Mais elle a peur. Peur de la dépendance. La même peur qui la sciait en deux quand elle a commencé avec le cannabis et la coke. Un rire amer la secoua, devant sa propre connerie. Elle s'était engagée sur la pente trop raide des psychotropes tout en sachant que ça pouvait la tuer, un jour. Elle va ouvrir la boîte, mais des pas résonnent dans le couloir. Velvet enfonce les médicaments au fond du placard et referme les portes précipitamment, avant de retourner à sa contemplation feinte dans la glace. La silhouette de Deva se dessine dans l'encadrement de la porte, ouverte sans en demander la permission. Pour changer. Deva. dit-elle juste, en se retournant, appuyée contre le lavabo. Elle croise les bras et contemple sa soeur. Même carrure, même taille, même chevelure brune, commune aux trois descendante Cortès. Velvet sent la bouffée de rage étouffante monter en elle, comme à chaque fois qu'elle regarde son aînée. Qu'est ce que tu veux ?
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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptyJeu 4 Oct - 9:55

touch me i'm gonna scream.


Les Cortès à la montagne ? Et puis quoi encore ? Leur mère devenait vraiment de plus en plus barge, Deva ignorait ce qu'elle prenait comme substances pour que cela lui monte autant à la tête comme ça, mais imaginez la scène juste deux secondes. Les trois soeurs Cortès et leurs parents en pseudo famille unie et heureuse, dans un chalet au coeur de la montagne autour d'un feu avec un chocolat chaud sous des grosses couvertures ? Géniales comme vacances, ça enchantait déjà Deva d'avance. Et ça rime. « Mais Maman, t'es complètement malade, jamais je vais là-bas moi, tu te rends compte que y aura même pas une barre de réseau quand même ? » Sa petite soeur Casey l'ayant soutenue dans ses propos, Mrs Cortès avait revu son programme à la hausse. Les îles Twikki. C'était déjà plus à la hauteur de sa famille, pensait Deva. En revanche, ce qui ne l'enchantait pas, mais alors pas du tout, c'était de devoir se coltiner la Velvet tout le week-end. Déjà qu'en temps normal elles ne s'adressaient la parole que pour se rabaisser mutuellement - et ce encore pire depuis que Deva avait découvert le pot aux roses - alors se retrouver obligées de passer deux jours en la compagnie de l'autre allait être invivable. Merci les parents. Parfois Deva regrettait de n'avoir pas déménagé ailleurs comme elle se l'était promis il y a quelques années. Mais finalement puisque c'était bien plus facile et agréable de vivre au crochet de Papa et Maman elle avait renoncé à l'idée non sans joie.

Les Cortès étaient arrivés depuis ce matin. Deva avait d'ailleurs passé la matinée à remplir tous les placards de ses innombrables fringues, se fichant comme de sa première culotte de savoir si les autres auraient de la place pour entreposer leurs affaires à eux ou non. N'est pas diva qui veut. Maman Cortès était en train de préparer un brunch sur la terrasse de la splendide villa qu'ils avaient louée à l'occasion, tandis que son mari étudiait sur internet les terrains de golf qui se trouvaient à proximité de l'endroit, et que Casey se dorait la pilule au bord de la piscine. Deva, elle, avait désormais terminé son affaire, il fallait bien qu'elle trouve une occupation. Tiens d'ailleurs, où était son autre soeur ? Elle l'aurait presque oubliée celle-là, invisible comme elle l'était. Peu lui importait de toute manière. Qu'elle reste loin. Deva se changea, enleva ses affaires d'automne et opta pour une jolie robe légère de chez Sandro, par-dessus un maillot de bain Versace acheté il y a deux jours. Il fallait bien essayer quelques unes de ses nombreuses fringues qu'elle achetait et oubliait de porter. Tellement elle en avait. Deva songea à aller rejoindre Casey dehors sur les transats, mais avant, crème solaire. Sa peau était relativement fragile et il était hors de question que les paparazzi la chopent avec un coup de soleil sur le nez. Deva ouvrit un peu toutes les portes au hasard avant d'enfin tomber sur la salle de bain. Elle ouvrit la porte brusquement. Pour y trouver une Velvet à la mine de déterrée, en mode junkie qui n'a pas dormi depuis trois mois. « Deva. » « Oui c'est bien mon prénom, bravo. » Le fait qu'elle s'en rappelle semblait presque étonnant vu son état. La concernée marqua une pause et détailla sa petite soeur de bas en haut. « Oula, faudrait faire quelque chose pour remédier à ta sale tête, les paparazzi vont finir par prendre peur en te voyant. » Deva éclata de rire, même si au final la situation était plus ridicule qu'autre chose. « Qu'est-ce que tu veux ? » « De la crème solaire. Et toi ? Je venais constater aussi que tu ne t'étais pas encore suicidée avec des yaourts périmés malheureusement. C'est dommage, bon tant pis ce sera pour une autre fois. » La jeune femme poussa sa petite soeur afin d'accéder au placard sous le lavabo, fouilla dedans pour y trouver sa crème, mais tomba sur une boite de pilules pas très bien fermée. Accroupie sur le sol, elle se tourna et leva son regard vers sa soeur. « T'es pathétique ma pauvre. »


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Dernière édition par Deva Cortès le Ven 18 Jan - 3:52, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptyJeu 4 Oct - 19:29



❝ Et ça, c’était sa vie. Maintenant, il est brisé. Plus que brisé, il est seul. Maintenant son seul ami est la rancœur. ❞
Velvet contemple en silence sa soeur aînée, Deva, la superbe, la magnifique, celle a qui tout réussit, et celle qui a tout devant sa chambre. Elle se sent comme le vilain petit canard au milieu de ses soit disant frères. Et si ils l'avaient adopté ? Et elle n'était pas comme eux, et si et si. Tant de questions qui ne trouvent pas de réponses. Elle, c'est Velvet. Elle, elle tire tout le temps la gueule, pleure, se drogue, consume la mèche de son existence pour la voir passer plus vite, voudrait mourir mais est trop lâche pour se donner la mort. Elle préfère se tuer lentement. Elle a qui rien ne réussit et rien ne plait alors qu'on veut le meilleur pour elle. Mais ce qu'elle veut elle n'est pas ce que souhaitent lui donner les autres. Qu'on lui offre un magasin et des fleurs et elles se tire à Paris, elle oublie sa vie et apprend le bonheur. Mais personne ne lui donnera jamais ça. Alors elle se contente d'être triste, quand bien même ça fasse chier le monde. A commencer par sa propre famille. Oui c'est bien mon prénom, bravo. Velvet préféra ignorer la pique. Elle croisa les bras sur sa poitrine, les mâchoires serrées. Elle sentait le sang tambouriner contre ses tempes. Bordel ce que ça peut faire mal. Deva la détailla d'un air consterné. Oula, faudrait faire quelque chose pour remédier à ta sale tête, les paparazzi vont finir par prendre peur en te voyant. Elle se mit à rire et son rire lui fit penser au croassement d'un vautour, trop heureux de dévorer son cadavre. Je suis malade, c'est pas trois tonnes de maquillage qui vont changer quoi que ce soit. elle lui siffle entre ses dents. Sa grande soeur, pénétra dans la chambre sans avoir la politesse de demander si elle le pouvait, tout en débitant des paroles vides de sens comme sont celles des pantins mécaniques. La colère enfle le coeur de la cadette, qui fourre ses poing serré dans les poches de sa veste. Elle a froid et chaud en même temps, et la tête qui tourne. De la crème solaire. Et toi ? Je venais constater aussi que tu ne t'étais pas encore suicidée avec des yaourts périmés malheureusement. C'est dommage, bon tant pis ce sera pour une autre fois. déclara le vautour en poussant sa soeur. Un instant, sa tête lui tourna tellement qu'elle crut qu'elle allait tomber. Des étoiles lui dansèrent devant les yeux. Elle s'immobilisa, et attendit que le ballet morbide se termine. Mais vas-y Deva, fait comme chez toi. Elle se retourne pour voir sa soeur, la main fourrée dans le petit placard sous l'évier. Et un instant, son coeur s'arrête. Elle se sent comme quelqu'un au bout d'un plongeoir, avant de sauter dans le vide. Les secondes s'accélèrent au rythme des battements de son organe vital. La main de Deva ré-apparut, tenant la petite boîte mal refermée de lexomil. Comme des serres autour de sa proie. Elle resta un temps à fixer les pilules, et le silence enveloppa la chambre immense. T'es pathétique ma pauvre. Velvet ne retint pas son sourire. Elle a envie de la frapper. De lui faire ravaler son regard méprisant. Elle serre les poing dans ses poches, un sourire froid déchirant son visage creusé de cernes. Je ne vois pas en quoi. lâchat-t-elle, les yeux plongés dans ceux, sombres de son aînée. Elle se pencha vers elle et lui arracha la boîte de pilule des mains. Alors, tu sais ce que je veux , hein ? que tu te casses. Tire toi, fous moi la paix.

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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptyMer 24 Oct - 13:30

if it happens once, it's a mistake.
if it happens twice, it's a choice.


Velvet faisait vraiment peine à voir. Les joues creusées, les yeux cernés, Deva en venait même à se demander si sa soeur s'alimentait toujours. Les Cortès étaient minces de nature, mais quant à elle c'était encore autre chose. Un squelette sur pattes. « Je suis malade, c'est pas trois tonnes de maquillage qui vont changer quoi que ce soit. » Bitch, please. « Malade ? C'est marrant t'as cette tronche là tous les jours pourtant. » La jeune femme roula des yeux, et soupira bruyamment. Son exaspération se faisait ressentir dans tous les sens du terme. Elle se dirigea près de la fenêtre afin d'écarter les rideaux qui empêchaient les rayons du soleil de s'infiltrer dans la pièce. Sa soeur était-elle un zombie ? « Tu ferais pourtant mieux de t'arranger quand même, tu te souviens qui on est, et où on est, ou t'as besoin que je te rafraichisse la mémoire ? » C'était déjà suffisamment une honte de devoir se trainer ce boulet à tous les évènements officiels auxquels étaient conviés les Cortès, si en plus elle n'y mettait pas du sien où allions-nous. Bref, avec toutes ces futilités portant le nom de Velvet, l'héritière en aurait presque oublié la raison de sa venue ici. La crème solaire. Bien plus important. « Mais vas-y Deva, fait comme chez toi. » La concernée laissa échapper un petit rire jouissif. « Retiens juste que je suis chez moi partout où je vais ma chérie. » Deva fouilla les placards, mais ce sur quoi elle tomba à la place ne fit qu'amplifier sa lassitude non dissimulée. Ses yeux levés vers sa soeur lançaient des éclairs. Une main refermée sur le flacon d'aspirines, l'autre en appui sur le lavabo, elle se releva tout doucement, tel un lion prêt à sauter sur sa cible.

Quelques secondes se perdirent dans le vide, laissant le temps à une atmosphère plus que tendue d'emplir la pièce. « Alors, tu sais ce que je veux , hein ? que tu te casses. Tire toi, fous moi la paix. » Cette fois c'en était trop. Deva explosa de toutes ses forces. « Putain mais c'est quoi ton problème à toi !? Sérieusement !? T'as tout ce que tu veux depuis que t'es née, t'as de l'argent, t'as la célébrité, t'as cinq baraques, t'as une famille (...) » T'as même eu mon mec, faillit laisser échapper la jeune femme, avant de se rappeler son objectif. Se venger avant tout. Par derrière. « T'as tout ! Mais tout ! Alors pourquoi tu fais chier le monde, pourquoi tu joues à la fille malheureuse comme ça ? Tu joues à quoi ? » C'était la première fois que Deva et Velvet s'apprêtaient à avoir ce genre de "conversation". Pour Deva, sa vie était celle que tout le monde se devait d'envier, celle dont les anonymes rêvaient la nuit, celle qu'on voyait uniquement dans les films. Pour elle sa vie était bel et bien un rêve éveillé, mais visiblement sa soeur n'avait pas la même définition du bonheur qu'elle ; et elle se demandait bien quelle pouvait être la putain de sienne.
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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptyVen 26 Oct - 21:53



❝ - Cette fois on est égarés !
- Comment ça égarés ?
- Oui, car il faut se perdre pour trouver l’introuvable, sinon tout le monde trouverai l’introuvable. ❞
Si elle faisait peine à voir, elle n'en pensait pas moins de son aînée. Rendue conne à se vendre bonne. Sombre destinée. Malade ? C'est marrant t'as cette tronche là tous les jours pourtant. La rage qui d'habitude l'étouffait, à la rendre folle, avait quitté son être. Venait à la place une lassitude immense, qui lui vidait l'esprit de toute énergie. Elle avait envie de s'écrouler sur le sol, et de ne plus bouger, rester là sans penser. Comme une minable poupée de chiffon. Deva ouvrit les rideaux, en soupirant. La suivant des yeux, elle lui adressa un regard torve. A quoi bon ? Puisque son quotidien était le néant, il était inutile d'y mettre de la lumière. Tu ferais pourtant mieux de t'arranger quand même, tu te souviens qui on est, et où on est, ou t'as besoin que je te rafraichisse la mémoire ? déclara sa soeur, laissant percer tout le poids que représentait sa cadette dans sa voix claire. Un sourire froid étira les lèvres de Velvet, tordant ce qui devait être un sourire en une grimace morbide. Elle mima une révérence. A vos ordres, madame, je vais faire comme vous, et me vendre bonne. Ou belle, comme vous préférez. siffla-t-elle, toisant avec neutralité la femme debout dans sa chambre trop grande, près du lavabo. Étrangère. Elle accrocha son regard à cette inconnue, suivant des yeux ses recherches dans son propre placard, se perdant dans son rire imbécile. Tout ça, vide de sens. Retiens juste que je suis chez moi partout où je vais ma chérie. Elle se contente de sourire, lasse de toujours devoir répondre pour permettre à la pièce absurde qu'est devenue sa vie d'avancer. Le temps autour d'elles se suspendis alors, laissant Deva se redresser, le flacon de médicaments enfermé dans les serres qui lui servaient de mains. Son regard vint croiser celui de sa soeur, dur. L’atmosphère se tendit. Il lui sembla que le monde les encerclant disparaissait. Seules dans une bulle de plein, au milieu du vide. Putain mais c'est quoi ton problème à toi !? Sérieusement !? T'as tout ce que tu veux depuis que t'es née, t'as de l'argent, t'as la célébrité, t'as cinq baraques, t'as une famille (...) explosa alors Deva. Et cette explosion ôta des lèvres de Velvet tous sourires, si grimaçants soient-ils. Un obus au milieu des hommes. Le coup de canon qui annonce la bataille. Le début de la guerre. L'héritière croisa les bras sur sa poitrine, attendant la prochaine vague. T'as tout ! Mais tout ! Alors pourquoi tu fais chier le monde, pourquoi tu joues à la fille malheureuse comme ça ? Tu joues à quoi ? s'étranglait la femme, emportée dans sa fureur d'incompréhension. Un grand froid s'empara alors de l'être de sa petite soeur. Elle serra les dents, si fort qu'elle cru s'en faire péter les maxillaires. Le regard hautain de Deva déchaînait en elle la vague des passions. Mon problème ? Quel est-il mon problème ? commença-t-elle d'un ton réfrigérant, s'approchant de celle qui lui tenait tête. Si proche ennemie. Mon problème, Deva, c'est toi. C'est vous. C'est ce que vous avez fait de moi. Alors, oui, oui j'ai tout. J'ai tout ce qu'on me donne, mais rien de ce que je veux. Mais ça, vous pouvez pas le comprendre, toi encore moins. La lassitude, finalement, ne l'avait pas occupé longtemps, car, déjà, elle sentait la haine sourde qui l'étouffait si souvent revenir. La maladie qui vous ronge le corps jusqu'à la mort. Parce que pour toi, le bonheur, ça se résume à rien. C'est pas du vrai bonheur, c'est le bonheur artificiel que tu t'es construit, aveuglée par la futilité dont est faite notre vie dorée. Tu veux que je te dises Deva ? T'es conne, monstrueusement conne. La vague haineuse déferlait sur les rivages de son esprit meurtri, heurtant les récifs de sa pensé. Pourquoi je fais la fille malheureuse ? Demande toi plutôt pourquoi je ne suis pas heureuse. Ton bonheur et le mien, c'est pas pareil. Toi, tu te contentes de ce qu'on te donne, t'es heureuse parce qu'on voit ton cul dans la presse et parce que tu fais la une. Alors, oui, c'est bien. Alors oui, t'es belle, riche, géniale ; t'as tout pour toi. Mais t'es aveugle, abrutie par la vacuité de notre existence. Elle avait attrapé le col de la robe de sa soeur et ses doigts accrochés au tissu déjà froissés refusaient de s'en détacher. Comme si il n'y avait plus que ça. Et elle tirait sa soeur vers le haut, son visage collé au sien. Et c'est là toute la différence.

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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptyMer 5 Déc - 1:26

what's a four letter word for
❝ i don't care ❞ ? starting with an f.


Velvet fit une révérence et prononça des paroles que Deva n'écoutait même pas, bornée. « Si tu souhaites t'agenouiller un peu plus devant moi tu peux te rapprocher encore un peu si tu veux. » La voix de l'ainée Cortès était si moqueuse que les murs en tremblaient. Velvet semblait au bout du bout, ce qui donnait envie à Deva soit de lui tendre un flingue ou de la secouer pour qu'elle sorte enfin de cet état apathique. Comment était-ce possible de vivre ainsi ? Deva se le demandait bien, cette fille lui sortait par les yeux ; définitivement la vie n'était pas un concept qu'elles partageaient de la même façon. « Tu veux que j'aille montrer ça aux parents ? » Elle montra le flacon de médicaments qu'elle tenait entre ses mains. « Ou aux médias qui nous traquent dehors ? Hein ? J'ai qu'à bouger le petit doigt pour que cette histoire fasse le tour du pays, voire plus. Non en fait j'aurais même pas à faire ça. Je sais pas si tu te rends compte. Tout ce que font les parents pour nous, pour toi, pou moi, et toi comment tu leur rends tout ça.. » souffla-t-elle en lâchant d'un geste exaspéré le flacon sur l'immense lit à baldaquins de sa petite soeur. Ce n'était même pas la peine de discuter avec elle, il n'y avait rien à en tirer, pensait Deva.

Pourtant, une dispute semblait bel et bien sur le point d'éclater. L'exaspération et la lassitude se faisant sentir des deux côtés, la réaction de Deva confirma cet avis de tempête. La jeune femme explosa, puis reprit son souffle après cette tirade qui avait exploité toutes les forces de son corps exténué. La petite brune laissa ses bras ballants contre ses hanches, plus capable de rien que d'halluciner. Mais lorsque Velvet commença à s'exprimer, les mains de Deva vinrent se planter à nouveau sur ses hanches en une attitude hargneuse, reprenant leur position initiale. Cette situation de conflit n'était pas étrangère à miss Cortès ; en revanche c'était bel et bien la première fois que les deux soeurs mettaient cartes sur table ce différend, et dévoilait à nu le malheur de la cadette. Velvet commença, doucement. Mais sûrement. Ses paroles furent saisissantes, glaçant le visage de Deva. Bien sûr celle-ci se refusa à le montrer, elle, l'indétrônable, mais pas l'inébranlable. Deva ne trouva premièrement rien à dire. Mais vite, ne pas se laisser abattre, ne pas monter que tu es la moins forte dans l'histoire. Car tu ne l'es pas, se convainc la jeune fille. Pour combler le silence qui fit place après les paroles cassantes de sa soeur, Deva éclata de rire. D'un rire froid et glacial, d'un rire sans joie. Si le son qui jaillissait de sa gorge exprimait une insouciance et une hauteur sans nom, ses yeux ne riaient pas. Et les yeux ne mentaient pas. Ils disaient tout. Mais sa soeur n'eut pas fini là, celle-ci s'approcha de Deva et l'attrapa violemment par le col. Deva, secouée, repoussa brusquement sa soeur, mais cette dernière ne voulant pas lâcher, elle finit par lui coller le poing dans sa figure, la mettant au sol. Paniquée, la jeune femme regarda son poing encore crispé, puis sa soeur. Qu'avait-elle fait ?
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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptyJeu 13 Déc - 19:00


❝ Monsieur, quand le doigt montre le ciel, l’imbécile regarde le doigt. ❞

Si tu souhaites t'agenouiller un peu plus devant moi tu peux te rapprocher encore un peu si tu veux. si tu souhaites prendre mon poing dans ta sale gueule, continue de parler. Si tu veux. C'est comme insulter quelqu'un cordialement. Si tu veux, si tu veux, toujours si tu veux. Elle en a marre des si tu veux qui veulent dire fais le. Elle en a marre des gens qui l’entourent et qui la bouffent lentement. Elle en peut plus des ordres, elle voudrait juste, qu'on se taise, pour une fois. Elle voudrait juste écouter le silence. Et puis, dormir. Oublier. Tu veux que j'aille montrer ça aux parents ? mais le silence, elle l'entendra jamais. Y aura toujours les hurlement des vautours qui l'entourent. Encore un tu veux. Toujours pas de réponse. Faut jamais répondre, hein, juste se taire. Elle a appris à oublier de parler, juste rester muette, conne, bonne. Elle a des envies de pleurer. Ou aux médias qui nous traquent dehors ? Hein ? J'ai qu'à bouger le petit doigt pour que cette histoire fasse le tour du pays, voire plus. Non en fait j'aurais même pas à faire ça. Je sais pas si tu te rends compte. Tout ce que font les parents pour nous, pour toi, pou moi, et toi comment tu leur rends tout ça.. et ses cachets, éparpillés partout sur les draps blancs. Et ses cachets, perdus, entre les plis, comme son esprit qui divague, qui se tire, s'étire, mais s’enfuie jamais. Elle aimerait pourtant, plus savoir penser. Devenir une vraie conne, pour pouvoir enfin sourire à un monde qui lui plante des couteaux dans le dos. Et cette fois, elle verra pas les lames géantes s'enfoncer dans sa peau. Cette fois, elle verra plus que des sourires qui dansent partout, morbides. Mais ça, elle sera conne, elle s'y complaira. Elle veut plus penser. Va donc leur montrer, si ça te fais plaisir. C'est du lexomil, si tu sais pas lire. C'est un anxiolytique, c'est légal, c'est prescrit. Mais vas y, hein, vas le dire. Fais toi plaisir. fais toi plaisir, salope. Tu sais si bien le faire. Tu sais faire que ça. Et quand tu te retrouves sous les flots d'une colère intarissable, hein, salope, t'es plus capable de rien. Juste de te laisser emporter par des mots plus forts que toi, loin de ta place de choix que tu refuses de quitter, loin de ton trône peint en doré. Et puis, elle, pauvre gosse qui a grandit trop vite, elle laisse sortir de ses lèvres les vagues haineuses qui submergent son corps blessé. Elle laisse la tempête de sa colère se déchaîner, et s'échapper hors d'un corps plus à même de la retenir. Parce que ça fait trop longtemps qu'elle emprisonne sa propre rage en son sein. Trop longtemps qu'elle dit rien. Trop longtemps, trop longtemps, tout. Va te faire foutre, Deva. Laisse moi m'énerver. Laisse moi pleurer. Allez, faut lui foutre la paix à la pauvre gosse éplorée. Et voilà qu'elle sent les vagues lui revenir en plein dans la gueule, sa sale gueule tordue à force de hurler. C'est des vagues pleine de peur, ça lui donne des haut le coeur. Et voilà qu'elle touche le sol, et sa chute semble durer des heures, des années. Elle ne fera que tomber. Et elle se relèvera jamais. Elle tombe en silence sur le sol qui brise son petit corps cassé. Y a tout qui est cassé. Envolées, ses belles paroles chargées de toute la haine qu'elle contenait en elle depuis des années. Envolée sa colère. Éclipsées par un soleil noir de chagrin. On la comprendra jamais. Et des larmes se mettent à couler, et elles se mêlent au sang qui coule de son nez. Même pas mal, Deva. C'est plus loin que tu l'a touché. Comme si son poing serré avait traversé la barrière de sa peau. Comme s'il avait été dévié jusqu'à frapper son coeur blessé. Elle se met à pleurer, et elle peut plus s'arrêter. Elle sait même pas pourquoi. Pas mal, pas mal, j'ai pas mal, moi. J'ai jamais mal. Et les larmes continuent de couler. Putain tu vois, c'est ce que je disais, t'es vraiment trop conne ! Conne, conne, conne ! elle distingue à peine son visage entre ses paupières gonflées. Elle a du sang sur les lèvres, elle cherche même pas à l'essuyer. Elle renverse la tête en arrière à s'en briser le coup. C'est pas grave si elle crève, de toute façon. C'est pas grave, tout ça. Y a juste le sang qui coule sur la moquette qui va les faire chier. Son cadavre, on le jettera dans un cercueil en or, et on viendra pleurer. Faire comme si on était triste. Mais elle sera plus là, c'est ça. C'est pas grave, tout ça. Et quand on te confrontes à ta propre connerie, t'as plus rien à dire. Mais tu sais quoi, tais toi. Y a plus rien à dire.

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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptySam 5 Jan - 17:01

so baby don't feel no pain,
just smile back.


L'explosion qui menaçait de tout détruire sur son passage n'avait pas mis longtemps à se pointer. Tels deux cowboys à dix mètres de distance l'un de l'autre, les soeurs Cortès se cherchaient, se taillaient, prêtes à tirer. Mais laquelle allait dégainer le premier coup ? Deva fronça les sourcils autant qu'elle le put, quitte à ce que son front lui fasse mal. Elle avait honte, ouais, honte d'avoir une soeur comme elle. Y'avait même pas d'autre mot pour définir ce qu'elle ressentait vis-à-vis de Velvet. De la pitié ? Non, même pas. De la honte. « Va donc leur montrer, si ça te fait plaisir. C'est du lexomil, si tu sais pas lire. C'est un anxiolytique, c'est légal, c'est prescrit. Mais vas y, hein, vas le dire. Fais toi plaisir. » Deva sent son sang ne faire qu'un tour. Cette petite garce la cherche, et croyez-moi elle allait la trouver. « Et ma main dans ta gueule c'est légal ? » La jeune femme se contint autant qu'elle put pour ne pas craquer. Mais elle était sur une corde raide, qui menaçait de lâcher à tout moment, de la faire tomber dans ce gouffre, l'abyme profonde de la haine. La question est, Deva souhaitait-elle vraiment s'en sortir ? Ne pas tomber dans le piège ? En réalité elle n'en avait rien à faire, de son attitude, des qu'en dira-t-on. Plus maintenant. Dans cette pièce il n'y avait aucun paparazzi, aucun parent, aucun oeil curieux pour espionner leur conversation - il n'y avait qu'elles. Elles deux et leur putain de haine réciproque qui les bouffait de l'intérieur. Alors la corde lâcha.

Ç'avait claqué dans l'air comme un coup de tonnerre. Elle venait de l'assommer sur place. Deva n'y avait pas pris garde, mais sa soeur venait de marquer un point, subitement. Sans qu'elle s'y soit attendue, Velvet venait venait de lui cracher toute sa haine à la gueule, et putain ce que ça faisait mal. Alors qu'elle cherchait comment se dépétrer de ce carnage, Deva s'affaira à enrouler une mèche de ses boucles brunes autour de l'un de ses doigts. Et ce geste était bien trop acharné pour être normal. Elle tenta de garder cet air dédaigneux qu'elle portait si bien d'habitude. En vain. Là, c'était tout de suite différent. La seule défense qu'elle trouva fut son rire. Rire éperdument, inlassablement, même si tout était déjà perdu d'avance. Mieux valait en rire. Deva ignorait si sa soeur avait compris ce qu'il se tramait présentement dans sa tête, mais il ne fallait pas que ce soit le cas. A tout prix. Même au prix que de lui casser la figure en direct. Velvet avait dégainé la première, elle avait gagné la première bataille. Mais pas la guerre. Tout ne faisait que commencer. Comme possédée, Deva s'était jetée littéralement sur sa petite soeur. Velvet sous elle, c'est comme si elle réagissait pas. Alors Deva rit à nouveau. Elle perdait la tête. Si elle se sentait mieux, de voir le sang s'écouler du nez de sa soeur ? Pas le moins du monde. Elle ne lui avait pas fait mal, pas suffisamment pour que sa haine soit éteinte. Mais s'éteindrait-elle un jour seulement ? Au lieu de se défendre Velvet commença à chouiner des paroles qui n'avaient aucun sens. Deva aurait aimé se boucher les oreilles pour ne rien entendre. C'était des conneries tout ça. Avoir des oeillères c'était bien mieux. Elle chercha comment lui clouer le bec, à cette petite conne. Puis elle trouva. « S'il n'y a plus rien à dire ? Vraiment ? » Un éclat de rire se perdit, étouffé par les vagues du silence froid emplissant soudain la pièce. « Mais bravo, continue comme ça. Seulement, quand tu seras au fond du cercueil, faudra pas venir chouiner parce que tout le monde ne se souviendra de Velvet Cortès que comme la retardée qui s'est tapé le fiancé de sa soeur, même pas foutue d'se trouver quelqu'un à son niveau, aussi minable qu'elle. Tu fais tout de travers. T'es rien. »
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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptySam 12 Jan - 23:54


❝ Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. ❞

Et ma main dans ta gueule c'est légal ? y a sa voix qui monte, qui se fausse. Tout est faux dans son monde doré. On a capturé la vérité et on a foutu de pâles copies à la place des objets d'antan comme si ça n'avait jamais été eux, comme s'ils avaient jamais existé, comme si le monde avait toujours été si laid. Et les gens voient pas ces fausseté, parce qu'à peine on a retiré la vérité qu'ils l'ont oubliés. A peine leur a-t-on ôté qu'ils se sont enfoncés dans leur merde immonde. Et quand leurs yeux s'posent sur ces amoncellement affreux, sur leur rétines s'impriment ce qu'on a posé à la place de la vérité. Que des cons. Et puis y a elle, elle qui depuis gosse ne voit que ça, que ces putains de défauts qui viennent gâcher tout le tableau. On lui montrait des roses, elle voyait qu'les épines. Et quand elle regarde Deva, quand elle regarde Casey, ou même ses parents, c'qu'elle voit c'est pas une famille, c'est même pas d'l'amour, c'est juste des pantins, des pantins aux visages figés dans des grimaces morbides, qui se confondent dans une existence qu'on leur a façonné, qu'on à construite à leur image, pleine de luxure, de fric et de faux bonheur, plein de fausseté surtout, plein d'erreurs. Des erreurs qui foutent tout en l'air. Des erreurs qu'elle s'dit depuis le temps qu'elle est la seule à voir. Qu'y a qu'elle que ça dérange au point de plus voir rien d'autre, au point de plus voir personne, au point de passer des nuits entières à pleurer une vérité envolée. Alors, tandis que les mots de sa soeur glissent sur sa peau de poupée brisée, elle se tait, elle se tait parce qu'elle ne peut pas répondre, parce qu'elle ne veut pas, plus jamais. Elle voudrait se taire, et que plus personne ne dise jamais rien. Qu'on oublie les mots, qu'on n'sache plus faire de phrases. Et les mensonges s'en iraient, et avec eux, le voile qui a couvert le monde, qui a couvert son monde et qui lui a pris un bonheur qu'elle a jamais pu toucher. Et sur le sol presque allongée, elle sent dans sa poitrine gonfler la vague de peine qui se heurtent sans cesse aux barrages qu'elle a édifiés dans son coeur mortifié, pour pas que la mer déborde. Mais on contient pas les tempêtes, y a personne qui peut faire ça. On combat pas un raz d'marée pleins de larmes avec des murs de tristesse. On laisse tomber ses défenses et on s'laisse submerger. Et on attend la fin, quand le train lancé à toute vitesse sur les rails de la vie s'enfoncent dans le néant total, le moment final, la mort. Et puis, plus rien. Du noir, ou d'la lumière, on s'en fout. Elle sera plus là pour en parler. Elle voudrait mourir tout d'suite, le cul sur la moquette épaisse, tomber d'un coup en arrière. Elle voudrait que sa tête heurte le sol sans bruit aucun, que ses cheveux s'éparpillent en auréole autour de son crâne défoncé. Et elle voudrait surtout pas qu'on ferme ses yeux. Et voudrait pas qu'on essuie les larmes qui coulent, qui coulent de ses yeux grands ouverts. Elle voudrait juste qu'on la laisse sur le sol de sa chambre trop grande, les paupières grandes ouvertes sur ce monde qui l'aura temps fait chier, qu'on laisse les dernières larmes couler, rouler le long de ses joues émaciées et souiller le sol déjà infâme. Elle discerne à peine Deva derrière le rideau de larme qui a bouché ses orbites déjà creusés. Elle ne voit qu'sa forme floue qui se détache sur le reste, debout au dessus d'elle. Elle ne voit pas son visage. Elle ne voit pas ses yeux. Est-ce qu'elle pleure ? hein, Deva, est-ce que tu pleures, pauvre conne ? elle ferme les yeux, et les larmes amères continuent de s'échapper, jaillissant de la plus profonde source de peine enfouie en elle. S'il n'y a plus rien à dire ? Vraiment ? non, non. Tais toi, Deva. Y a plus rien à dire. Ecoute parler le silence plutôt que tes mots parasites. Mais bravo, continue comme ça. Seulement, quand tu seras au fond du cercueil, faudra pas venir chouiner parce que tout le monde ne se souviendra de Velvet Cortès que comme la retardée qui s'est tapé le fiancé de sa soeur, même pas foutue d'se trouver quelqu'un à son niveau, aussi minable qu'elle. Tu fais tout de travers. T'es rien. le temps, alors, cesse son chemin et se fige. Il s'immobilise, glacé, et elle a l'impression qu'il repartira plus jamais. Elle essuie ses yeux mouillés, elle oublie tout le sang qui coule de son nez, et qui vient tout doucement se poser sur son haut déjà tâché. Elle oublie tout le reste tandis que les mots de sa soeur viennent s'ancrer dans son coeur comme des milliers de clous. Elle sait, elle sait, Deva sait ce qu'elle n'aurait jamais du savoir. C'est lui qui te l'a dis ? le reste de la phrase s'est envolé, il a jamais existé. Y en qu'une infîme partie qui est restée, et les mots ne cessent de tourner autour d'elle. Elle voudrait s'arrêter de pleurer, mais elle peut pas. Elle se sent vide, oh, si vide. Elle l'aimait, elle l'aime encore, et au fond d'elle caressait l'espoir qu'il l'aimait aussi, un peu, juste un peu. Elle demandait pas grand chose. Juste un peu d'amour, juste pouvoir lire dans ses yeux " t'es belle, t'inquiète pas " juste pouvoir être aimé comme elle l'aime lui. Mais il ne l'aime pas, il ne l'a jamais fait. Elle se sent brisée, comme une poupée de porcelaine qu'on a laissé tomber. Tomber du haut d'un nuage qui volait pas très haut, tombé de si loin, d'si près, de nulle part et d'partout. Et les larmes continuent de rouler sur ses joues creuse de poupée oubliée, mal aimée. Pauvre conne. Putain. Le rire de sa soeur flotte encore dans l'air. Il l'aimait pas, il l'aimait pas. Il était même pas foutu d'garder leur secret, même pas. Et l'espoir qu'ils partageaient quelque chose, rien qu'eux d'eux, se perd dans l'air comme tout le reste. Elle baisse les yeux, s'essuie les yeux, relève la tête. Toujours assise. Oh comme elle l'aime.
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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptyVen 18 Jan - 3:51

no expectations,
no disappointments.


Deva venait de perdre le contrôle. Tout simplement. Bêtement et purement. C'était comme si sa haine avait pris possession de son corps, que son cerveau avait lâché tout, qu'il avait lâché prise, lâché les commandes, et laissait la rage de la jeune femme se débrouiller toute seule. Deva craignait seulement les dégâts que ce laisser-aller pouvait engendrer. Elle les revoyait, les deux l'un sur l'autre, pensant qu'elle ne les avait pas vus. Et cette pensée la dégoûtait plus tout. Jusqu'à présent, Deva n'avait rien dit. Préférant ruminer sa haine en silence, car la vengeance était selon elle un plat qui se mangeait froid. Mais elle avait failli à la promesse qu'elle s'était faite à elle-même, celle de frapper avant de dire la vérité à Velvet ; qu'elle savait déjà tout. Il était inutile que sa sœur se fatigue. Celle-ci ne semblait d'ailleurs même pas désolée. Deva ne l'aurait pas non plus été à sa place. Chez les Cortès, on se la jouait toujours perso. Pas de place pour la solidarité, tout pour sa propre gueule, rien pour les autres. Malgré l'apparence de famille parfaite qu'ils se donnaient devant les médias, dans les gala de charité ou autres apparitions publiques, ils étaient loin de correspondre à ce schéma typique de perfection des riches familles américaines. Bien sûr, Deva avait eut l'espoir naïf, il fut un temps, qu'elle et ses sœurs soient un peu plus que ça. Que, même si elles ne se le montraient pas, elles s'aimaient au fond, ou peut-être pas s'aimaient, mais au moins ressentaient de l'affection les unes pour les autres. Avec Casey, Deva n'avait jamais eu de problème, jusqu'à présent. Mis à part que celle-ci avait fauté également. Et l'ainée Cortès n'allait pas la louper, elle non plus. Avec Velvet, les choses avaient toujours été très claires ; elles ne s'aimaient pas. C'est en tout cas ce qu'elles répondaient lorsqu'on le leur demandait. Mais si Deva avait un jour osé croire qu'il eut pu être l'inverse, aujourd'hui les choses étaient très claires ; ne liait les deux sœurs qu'un sentiment de dégoût et de haine mutuelle qui grandissait chaque jour. Ç'avait au moins le mérite d'être réciproque. Rapidement, la petite brune tenta de reprendre ses esprits. Elle qui habituellement avait tant de self-control, de classe et de froideur, venait maintenant de se transformer en boxeuse prenant Velvet pour punching-ball. Et celle-ci ne se débattait même pas, ce qui ne l'aidait en rien à s'arrêter. Les larmes se mirent à couler, elle avait l'impression d'être un monstre. Et ne s'en voulait même pas. Maintenant elles pleuraient à deux comme deux débiles pas foutues de se comporter comme deux soeurs. L'impulsion la poussait à réaliser des actes dont elle n'assumerait pas forcément les conséquences un peu plus tard. Mais si personne ne venait l'arrêter de frapper sa soeur, Deva ne comptait pas se stopper.

« C'est lui qui te l'a dit ? » Deva expire bruyamment. Deva hésite. Est-ce que cette garce mérite vraiment de savoir. Puis elle lâche, comme elle lâche prise depuis le premier coup assené à sa soeur et la première larmée échappée de son oeil esseulé. « Il n'a pas eu besoin. » C'est vrai, ils n'en avaient même jamais parlé tous les deux. Autant dire que Deva repoussait cette discussion à plus tard, retournant le problème dans sa tête dans tous les sens, cherchant bien comment trouver une solution. Inutile de préciser que Cade et Deva n'en seraient sans doute pas encore au même point s'ils l'avaient enfin eue, cette fameuse conversation. « Te fatigue pas ; j'ai tout vu. » Le coeur qui lâche, et cette putain d'impression d'avoir été trahie par deux personnes indispensables à son existence, voilà ce qu'elle avait ressent à l'époquei. Une envie de hurler sa colère au monde entier, de se lâcher, de tout envoyer valser, de tout détruire sur son passage, telle une tornade effrénée. Mais sa colère était restée muette. Jusqu'à aujourd'hui. Les mains de Deva se resserrent autour du coup de sa petite soeur et elle ne sait même pas ce qui la retient d'aller plus loin. Celle-ci ne se débat même pas. Comme si elle avait attendu ce moment depuis longtemps, la délivrance, le soulagement. Velvet ne semble pas triste, pas même désolée. Deva ignore ce qu'elle est, et ne veut même pas le savoir. Les états d'âme de sa soeur lui importaient peu, tout ce qu'elle souhaitait en revanche, était que sa soeur souffre autant qu'elle-même avait souffert en assistant à tout ça.
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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptySam 26 Jan - 13:45

❝ Il y a un temps où un homme doit se battre et un temps où il doit accepter que son destin lui échappe. Que le bateau a levé l’encre et que seul un idiot insisterait. La vérité c’est que j’ai toujours été un idiot. ❞

Elle suffoque, elle s'noit. Elle est tombée d'ce putain de bateau, coulé par les vagues au goût amer de n'oublie pas. Elle oubliera pas. Elle oubliera pas comme elle pu l'aimer. Elle oubliera pas son visage. Elle oubliera pas non plus sa voix. Elle t'oubliera pas, Cade. Elle les oubliera pas, tes mains sur sa peau, ton souffle rythmé par vos ondulations bestiales sur le sol sale. Elle oubliera pas c'regard que t'avais, ce sourire qu'elle t'a donné. Y a tout qui en elle est gravé. Et à mesure que ses souvenirs trop souvent ressassés, faut d'être rassasiée, lui foncent en pleine gueule, elle pleurer. Elle sait même plus pourquoi. Elle sait même plus pour qui. Elle est réduite qu'à sentir c'flot incontrôlable de larmes salées couler le long d'ses joues presque grise, s'mêler à un sang pourri. Tacher la moquette à vingt mille balle. Ne plus voir le monde que derrière un voile peint couleur de peine. Couleur de tristesse, d'amour. L'amour, elle l'a pas trouvé. Le vrai. Cade, ouais, sur qu'elle l'aime. Mais lui, il a jamais eu pour elle qu'des envies sexuelles. Trop vite oubliées. Il n'a pas eu besoin. comme les précédents, y a ces mots assassins qui jaillissent des lèvres orpheline d'sa putain d'soeur. Qui lui fonde d'ssus comme tant de lames et qui vienne s'ficher en plein dans son coeur. Elle dit rien, elle voit plus rien. Elle s'en fout, c'est dire. C'qu'elle veut, elle, c'est mourir. Crever, crever en paix. Qu'on s'tire de cette chambre, qu'on la laisse seule. Eplorée. A verser des larmes dingues d'ce corps qu'elle a trop donné. Te fatigue pas ; j'ai tout vu. tout vu. Mais y avait rien à voir, Deva. Que deux corps emmêlés dans la poussière, un pantin, une poupée. Une poupée qu'y d'puis c'temps là s'est cassé la gueule. Une poupée toute cassée, que personne n'cherche à réparer. Surtout pas toi. Et quand ses mains se resserrent autour de sa gorge blanche, elle dit rien. Elle esquisse pas le moindre geste. Elle s'dit qu'elle va p't'être mourir. Qu'elle l'aura attendu c'moment funeste. Et puis elle s'demande pourquoi l'autre conne serre pas. Elle a envie d'lui hurler de serrer, serrer plus fort. D'enfoncer ses doigts manucurés dans la chaire molle de son cou, de serrer jusqu'à s'en briser les jointures. Elle a envie qu'elle voit fuir son dernier soupir. Et puis, elle les voit. Y a des larmes dans les yeux d'sa soeur, y en a aussi sur ses joues. Partout. Sa soeur qui pleurer, bordel. Et son visage alors se décompose, c'masque d'indifférence triste qu'elle avait passé vient à tomber. Y a plus rien qui compte que les pleurs de Deva. Plus rien. C'est dans son coeur un électrochoc. Elle s'perd dans les sillons humide qui creuse les joues de l'autre fille, elle se perd dans tout c'qu'elle peut y lire. Comme elle a du souffrir. Je suis désolée. c'est un râle plus qu'un murmure, le souffle ultime qui franchit la barrière de ses lèvres fermées, gorgée d'toute la sincérité du monde. Elle s'est arrêté de pleurer. Pour de vrai. elle s'fait l'effet d'une gosse qui jure à n'importe qui qu'c'est la vérité. Elle s'ferait presque l'effet d'un monstre. Et tandis qu'elle se laisse errer au gré d'la tristesse muette sur les traits de Deva, elle s'met à la plaindre. Et c'est une pitié muette qui gonfle en son sein. Elle s'dit qu'elle a pas d'chance, au fond, presque autant qu'elle. Qu'elle est juste une putain d'gosse de riche qu'on a foutu en haut d'un piédestal dont elle voulait pas forcément. Une putain de gosse de riche un peu trop conne, une putain tout court, avec d'la merde dans ses yeux ouverts. Réduite à se traîner dans la fange d'vant des photographes. Et puis elle s'dit qu'non. Qu'elle a pas à la plaindre. Pas elle, ni Casey, ni sa mère ou son père. Y a personne ici qui souffre vraiment. Y a personne ici de lucide. Sauf elle. C'est pas de la peine marquée sur sa face, c'est juste d'la colère. La colère sans doute d'avoir vu sans rien faire c'qu'elle avait pu construire, s'qu'elle avait pu se dire. De voir tout son beau monde s'écrouler sous ses pieds, et d'pouvoir se raccrocher à rien d'autre qu'aux barreaux défoncés de leur grande cage dorée. De réaliser qu'au fond elle avait rien en croyant tout avoir, en réalisant qu'elle était rien, un minuscule rien perdu au milieu des autres. Même pas un peut plus brillant. Cette lumière qu'elle croyait avoir c'était des flash, c'était du rien, comme elle. Et elle la regarde toujours ce ce même regard triste, ne cherchant même plus à parler où à ôter les mains de celle qu'elle plaint de sa gorge nue. Elle sourit au fond d'son coeur.

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MessageSujet: Re: t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. t'as aucun amour propre, j'te méprise, dégage ▬ deva + velvet. EmptyMer 30 Jan - 3:02

we can blame it on a lot of things,
or we can just admit we were shit people.


Sans doute tout ça va-t-il trop loin. Ou peut-être est-ce seulement à la mesure de la détresse et la rage que Deva avaient ressenties alors, et, au vu de sa réaction, ressentait toujours. Sous ses coups Velvet se laisse faire pourtant ses yeux semblent crier. Ils crient Deva, marque-moi au fer rouge de ton indifférence. Mais Deva n'a tellement rien à dire comparé à tout ce qu'elle a besoin d'exprimer, physiquement. Pas moralement. Sa soeur sait déjà à quel point elle ne la porte pas à son coeur, et toutes deux n'ignorent pas combien ce sentiment est réciproque. Au moins les choses sont claires. Deva se sent mal, même si elle ne l'admettra jamais et même si elle ne veut pas le montrer alors que ses gestes crient le contraire. Comme une furie au-dessus de sa soeur, s'acharnant contre son corps sans vie, elle ne sait pas. Elle ne sait pas ce qui la retient, d'aller jusqu'au bout, de devenir une meurtrière, de l'achever. Deva Cortès n'a pas de coeur, c'est bien connu. Peut-être n'est-ce qu'une rumeur infondée, peut-être est-ce la vérité. Seule elle possède la réponse. Mais tant qu'à faire, autant donner à ce dicton une raison d'exister, non ? Deva presse ses doigts, mais elle voit bien que ça la soulage même pas. On pourrait lui dire que ça soeur vient de crever que sa peine, sa haine, ces teignes, ne se calmeraient pas, ne s'envoleraient pas. Sans doute avait-elle été blessée pour toujours. Sans doute était-ce foutu, pour toute la vie. Peut-être dans dix ans ne s'en souviendra-t-elle plus. Mais elle aura toujours mal. La faute à qui, à quoi ?

Puis c'est le déclic. « Je suis désolée. » Tout d'abord le coeur de Deva a un râté, elle croit qu'il va lâcher mais il tient bon cet imbécile. Désolée ? « Pour de vrai. » Sa soeur a beau enfoncer le couteau dans la plaie, il lui semble qu'elle se fout de sa gueule. Velvet, désolée ? Croit-elle que Deva va la prendre dans ses bras et s'adonner à la danse de la joie avant qu'elles ne deviennent les meilleures amies du monde ? Pathétiques excuses, ridicule pardon sans vie. Sans queue ni tête. Dénué de sens. « Non. Non, Velvet. Non. S'il y a au moins un truc que tu peux faire pour moi, c'est de ne pas dire que t'es désolée quand clairement tu ne l'es pas. » Et même si elle l'est, qu'est-ce que ça va changer, hein ? Pense-t-elle que trois mots balancés en l'air vont tout effacer ? Au contraire, Deva trouve cela encore plus cruel de sa part. C'est comme remuer un couteau dans une plaie déjà béante parce que dans l'histoire même si c'est elle qu'on a trahie, c'est encore elle qui passe pour la fille cruelle, et Velvet la jeune femme perdue implorant un pardon qu'elle n'obtiendra pas. Ce don qu'a cette fille, sa soeur, pour toujours retourner les choses en son avantage, pour qu'on la plaigne et la prenne pour la victime de l'histoire, la dépasse. Complètement. Ça lui donne encore plus envie de l'achever alors que l'effet inverse était escompté. Est-ce comme ça que les gens normaux sont censés réagir ? Tendre la main à son ennemi et lui dire, c'est pas grave, je te pardonne tu sais, retrouvons-nous, recommençons la vie de zéro, tout sera beau ? Cela donne envie de rire à Deva, d'un rire jaune et sarcastique parce que putain le pardon elle ne connait pas, elle connaitra jamais parce qu'on ne lui a pas appris cela. Marcher sur les autres, seulement et simplement. Deva s'écarte enfin de sa soeur et la repousse de sorte à l'éloigner d'elle le plus possible. Hors de ma vue traitre. « Pourquoi ? Hein, dis. Pourquoi t'as fait ça ? » Elle se lève, lentement, reprend son souffle si saccadé déjà. « C'est pas sur toi que toute la famille compte pour prendre la relève, c'est pas sur toi que repose ce poids-là. Alors dis-moi, pourquoi t'as tout gâché comme ça ? Vas-y. Pourquoi.. »
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