⊹ messages : 6890 ⊹ arrivée : 12/09/2011 ⊹ avatar : aaron taylor-j. ⊹ disponibilité : no babydoll. ⊹ crédits : whiskey lullaby pour l'avatar, ma fauve parfaite (clem, redsoul) pour la signature. ♥. ⊹ real life : alexia ; side.effect
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| Sujet: wandering souls › slevin Sam 29 Sep - 18:05 | |
| slevin&andie; she said call me now and i'd come a running Ca faisait déjà plusieurs semaines que j'habitais chez Olive et ses colocataires. Et même s'ils avaient été plus qu'adorables en nous permettant de rester chez eux avec Cooper, le temps que les réparations se fassent dans nos appartements respectifs, mais je sentais que ça commençais à faire beaucoup. Je ne sais pas si c'était ce changement soudain de la solitude à une maison pleine de vie, ou bien simplement le fait de ne plus avoir de chez-soi, mais j'avais besoin de retrouver mon univers. Ma chambre, mon salon, et ma cuisine complètement inutile. Mes factures, aussi. Il devait sûrement en avoir quelques unes. Alors j'avais décidé d'y aller faire un tour, aujourd'hui, pendant mon jour de congé. A ce point, je ne savais même pas si les travaux de reconstruction allaient être possible dans mon appartement, ou si tout était perdu pour de bon. Alors Slevin m'avait accompagnée, plus que par soutien moral. L'avantage était qu'il pourrait certainement porter quelques cartons si c'était nécessaire, s'il restait quelque chose à sauver. « Merci de m'accompagner, Slev. » Je me retournais vers lui dans un sourire inquiet alors que je pénétrais dans l'immeuble encore marqué par l'eau et l'humidité. Il restait encore quelques centimètres d'eau dans le hall d'entrée, et je crois qu'il en était de même pour tout le rez-de-chaussée. C'était étrange de se dire que c'était l'endroit dans lequel on vivait, et de se dire que ça ne le serait peut-être plus jamais. Je n'avais pas de nouvelles du propriétaire et apparemment, personne n'était sur les lieux. Quelques cartons pliés sous le bras, je m'attaquais aux escaliers qui menaient aux étages plus hauts, puisque de toute évidence, l’ascenseur était hors service. Il paraissait que les appartements des premier et deuxième étages étaient le plus touchés. La porte du mien, au premier, n'avait même pas été refermée complètement. Et bien qu'il ne restait pratiquement plus d'eau sur le sol, l'humidité se faisait encore sentir. Je poussais la porte d'une main, et pénétrant enfin dans ce qui était mon appartement, je ne découvrais plus que son épave, moite et méconnaissable. |
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