 |  Sujet: elle a les yeux revolver. (may) Mar 23 Oct - 23:11 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ∞ nom : Azarova. ∞ prénom : Maybeth, mais tout le monde l'appelle May. Elle tient son deuxième prénom de sa grand-mère, Jane. ∞ âge et date de naissance : le 31 février 1992, 20 ans. ∞ lieu de naissance et origines : Née à St-Petersbourg, Russia. Origines russes. ∞ études ou profession : james bond girl, true story. recrutée deux ans plus tôt par les services secrets russes. ∞ statut civil : célibataire. ∞ traits de caractère : douce ; drôle ; blessée ; froide ; sombre ; absente ; méchante ; voleuse ; chiante ; simple ; intellectuelle ; maladroite ; attractive ; combative ; courageuse ; distinguée ; droite ; engagée ; brave ; authentique ; délicate ; fragile ; calme ; malveillante ; débrouillarde ; forte ; franche ; joueuse ; loyale ; leader ; sociable ; réaliste ; impulsive ; obstinée ; honnête ; indépendante ; perfectionniste ; bornée ; impatiente ; jalouse ; maniaque ; lunatique ; rancunière ; cultivée ; infidèle. unique. ∞ groupe et aspiration : sims normal, aspiration fromage fondu.☇ CROIS-TU AUX CRÉATURES DE LA NUIT, AUX ÂMES ERRANTES ET A CE GENRE DE CHOSES ? j'aime à croire que je ne suis pas paranoïaque, mais il m'est arrivé des dizaines de fois de croire à ce genre de conneries. connerie ou non, j'aime pas ça, ça fait peur et je préfère de loin les bisounours aux vampires... ☇ SI OUI, AIMERAIS-TU EN DEVENIR UNE, OU PLUTÔT LES COMBATTRE ? si on me le demandait, je deviendrais une ghostbuster. ça doit bien rapporter comme job. ☇ TE PLAIS-TU A MONTSIMPA/BRIDGEPORT ? je me suis installée à bridgeport il y a un mois, alors je ne peux pas vraiment donner mon opinion. pour ce que j'en ai vu, la ville a l'air remplie de joyeuses familles et joyeux couples tous plus niais les uns que les autres. il va falloir que je m'habitue à ce nouveau style de vie. ☇ TOI, LES ENFANTS, LE MARIAGE, T'EN DIS QUOI ? sujet tabou, mieux vaut ne pas aborder le sujet. je n'y pense pas, c'est trop abstrait pour moi, je vis mieux seule. il n'y a pas de place pour qui que ce soit dans mon coeur, sauf si vous arrivez à le trouver... ☇ TON RÊVE LE PLUS FOU, C'EST QUOI ? retrouver l'innocence de mes dix ans. |
☇ TES MAUVAISES HABITUDES; addict des nounours à la guimauve • aime manier les armes, même si elle se sent incapable de tirer sur qui que ce soit • va souvent au stand de tir pour se défouler • se plonge dans la patisserie dès qu'elle est déprimée, elle vous en offrira peut-être • a passé trois ans dans une institution religieuse à la demande de sa mère • déteste Dieu • a été recruté comme agent secrète par les services secrets russes parce qu'elle n'a aucune attache • elle enquête sur des gros poissons mais n'a encore jamais tué personne • abusée par son beau-père lorsqu'elle avait douze ans • pensait qu'il l'aimait et n'a jamais rien dit à personne jusqu'à ce que sa soeur le découvre • abonnée à la malchance • est censée aimer sa soeur plus que tout, seulement, elle a du mal depuis quelques années • n'a rien d'humaine, on la voit souvent comme un robot • n'a aucun sentiments, nada • n'a jamais recouché avec qui que ce soit depuis qu'elle a été violé par son beau-père • se revirginise • fait croire à sa famille qu'elle a trouvé Dieu et joue la fille modèle habitée par les anges • trahie par la folie vengeresse dans ses yeux • enchaine les conquêtes pour s'amuser mais ne dépasse jamais le stade des préliminaires, elle en est incapable • préfère vivre seule mais supporte son colocataire • à bridgeport pour se venger de sa famille • est parfois incapable de sortir de chez elle • a souvent des crises de paranoïa, son colocataire est ravi • ne fait confiance qu'à elle-même • la cuisine l'aide à aller mieux • elle est suivie psychologiquement pour garantir une totale implication dans ses missions • elle a une cicatrice à l'épaule gauche, suite à un tir d'un ennemi • est consciente qu'elle n'est pas normale • cherche souvent son pouls • a l'impression de vivre à contre-sens de la route • n'a jamais aimé • n'aimera jamais vraiment • passe ses nuits à faire des cauchemars • grande littéraire, son appartement est rempli de livres en tout genre • a une place handicapée sur le parking de l'amour • joue au poker et est imbattable • n'a jamais été fan des james bond, mais elle a un faible pour daniel craig • elle regarde désespérément des films romantique pour essayer de ressentir quelque chose.
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ∼ color my life with the chao of trouble ∼ │ CHILDHOOD : dix-sept juin deux mille un. |
« Tu crois que Dieu il a un gros zizi ? » May, huit ans, sûrement précoce. Assise bien droite devant son petit bureau en bois, elle suit le professeur du regard. Il leur explique comment Jésus est mort. Elle déteste les cours de catéchisme, déjà à cette âge-là elle n’y croyait pas. C’est vrai quoi, comment un Homme vieux et barbu avait-il pu tous nous faire ? C’était des salades. Shade était juste à côté d’elle et elle regarda sa sœur avec malice. Les autres élèves écoutaient avec sagesse alors que les Azarova étaient les deux perturbatrices. Elles avaient toujours été comme ça. Alors que leur institutrice écrivait au tableau, Shade se pencha vers May. « Ben oui, sinon il aurait jamais pu tous nous faire. » La cadette acquiesça. Comme à tous les cours, la punition tomba. 500 lignes c’était beaucoup pour une question aussi existentielle. Peut-être qu’elles auraient du la poser directement à Miss Berfield. Les deux blondes quittèrent la salle vers dix-sept heures trente, main dans la main, May sautillant presque. Elles rentrent chez elle, une imposante maison. May adore cette maison. A cette heure-ci, personne n’est rentré. Shade fait s’asseoir May sur une chaise de la cuisine et commence à lui préparer un goûter. Elle prenait très à cœur son rôle d’ainée, malgré leur faible différence d’âge. La petite dernière n’avait pas à se plaindre, d’ailleurs elle regardait toujours sa sœur avec ces mêmes yeux émerveillés. « Tu vas chercher Lucky ? » C’était leur chat, un petit mâle qu’elles avaient trouvé dans la rue voisine. Leur mère détestait cet animal, mais pour une fois, May avait décidé de ne pas l’écouter. Elle l’appelait dans les couloirs en mimant des miaulements –d’ailleurs elle en était très fière. Peut-être que plus tard elle deviendrait miauleuse professionnelle. Elle l’entendit gratter derrière la grande porte du bureau de leur père. Il avait dû s’y fourrer le matin même. La blondinette tourna doucement la poignée dorée et entrouvrit la première porte avant de s’arrêter net. « Non pas ce soir, Diane est là. Bien sûr que je m’implique chérie. Je fais de mon mieux. Je te promets que bientôt tout ça sera fini. Attends-moi encore un peu. » Elle referma la porte sèchement, Lucky passant entre ses jambes frêles. Elle se remet à table en silence et mange sa biscotte. Elle avait toujours su que son père était un con.
Il était finalement partit quatre ans plus tard ; on pouvait dire qu’il avait pris son temps pour faire souffrir sa femme. Il n’avait rien laissé, pas une adresse, pas un numéro, et May préférait cela à l’attente insoutenable d’une réponse qui n’arriverait sûrement jamais dans leur boîte aux lettres. En revanche, Shade ne le prenait pas de la même manière. Elle avait toujours été proche de leur père, alors que May restait collée au bras de sa mère. Ca avait toujours été comme ça, c’était leur seul point de divergence, c’était peut-être ce qui faisait leur force. Mais Shade avait perdu un pilier de son équilibre et rien n’était plus comme avant. Leur beau-père ne tarda pas à s’installer. Shade ne l’aimait pas, May au contraire le considérait déjà comme un père. Il ne quitta jamais la maison, au grand désespoir de Shadow. Même si voir sa sœur dans cet état la faisait souffrir, May ne pouvait se résoudre à le détester. Il rendait leur mère heureuse, c’était ce qui importait. Oui, c’était un homme bien.
Il s’était assis au bord de son lit. A treize ans, May connaissait enfin les malheurs des chambres séparées. Elle n’était plus avec Shade maintenant, son ainée à l’autre bout du couloir. Elle n’aimait pas ça. C’était censé être sa première nuit complètement seule. Il lui avait caressé le front avec ce regard rassurant qu’elle avait d’abord trouvé trop insistant. « N’ais pas peur. Moi jamais je ne te laisserais. » Elle ne comprenait pas le sens de ses paroles, mais elle ne cilla pas. D’habitude il se penchait pour l’embrasser sur son front, mais pas cette fois. Non, cette nuit était différente. La première nuit où elle dormait sans sa sœur, seule, il avait décidé que ce serait ce soir-là qu’elle lui appartiendrait.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ∼ hold your breath and count to ten ∼ │ ADOLESCENCE : vingt décembre deux mille huit. |
La voix de sa sœur lui parvenait comme un lointain écho. Elle disait des mensonges. Elle mentait, c’était impossible. Il ne lui aurait jamais fait cela. Jamais il n’aurait pu vouloir avoir Shade. Il lui avait promis, il lui avait dit qu’elle serait la seule, qu’il n’y aurait qu’elle, qu’il n’y aurait qu’eux. Ce coup de fil était un tissu de mensonges. Pourquoi aurait-il voulu plus, pourquoi aurait-il voulu Shade ? Elle le détestait. Elle le détestait sûrement encore plus maintenant. Il l’avait elle, il avait May, il n’avait besoin de rien d’autre. Et elle n’avait besoin de rien d’autre. Il était le seul à compter, ou en tout cas, c’était ce qu’il lui avait demandé de croire. Depuis trois ans il lui murmurait les mêmes mots à l’oreille. Ce ‘nous’ dont il parlait vaguement, alors que pour May, tout était clair. Il l’avait choisit elle. Il aurait pu choisir Shade, mais il n’aurait pas été aussi heureux. Il l’avait dit. Elle mentait. May ne répondait pas aux faits que lui racontait sa sœur, elle en était incapable. Dire quoi d’ailleurs ? Rire peut-être ? Elle devrait plutôt en pleurer. Pleurer pour sa naïveté, pleurer pour sa dignité, pleurer pour son innocence. Elle n’avait que quinze ans, elle n’était rien. Rien sans lui, rien sans cette ivresse dans laquelle il la plongeait à chaque fois qu’il prononçait son nom. Elle lui avait donné sa confiance quand il savait qu’elle était faible, elle le savait. Elle savait aussi que rien de tout ce qu’elle vivait n’était normal, mais c’était quoi être normale ? Shade aurait sûrement eut la réponse. Shade avait toujours la réponse, elle savait tout, elle savait mieux. Elle aurait tellement voulu lui ressembler. Mais à cet instant précis, alors que leurs souffles s’entremêlaient dans leurs téléphones, elle la sentait si loin… Elle l’imaginait seule, comprenant que le silence de May en disait long. Elle imaginait le dégoût dans ses yeux, la colère peut-être. Sans plus attendre, May raccrocha sans dire un mot. Elle sentait ses yeux s’humidifiés mais elle ne laissa pas une larme coulée. Le cœur gonflé d’un sentiment encore inconnu pour elle, Maybeth prit le chemin de la maison. Ses jambes se dérobaient sous son poids de plume alors qu’elle se rapprochait de la porte d’entrée. Elle entra et découvrit sa mère retenant un fou rire devant une blague qu’avait du lui faire son mari. Son mari. Elle avait du mal avec ça. Elle avait mal tout court. Aveuglée par la confiance qu’elle lui avait donnée, elle ne s’était pas rendue compte du manège qui s’était déroulé dans sa propre maison. Il avait une femme, il avait la mère de May. Elle n’était qu’une distraction. Dès qu’il l’aperçut, il lui adressa son habituel regard convenu. Bien sûr, on était mercredi soir. Shade ne serait pas là et leur mère partait en voyage d’affaire jusqu’à vendredi. Il prévoyait toujours tout, elle n’avait rien vu. Elle était idiote. Ses mains tremblaient sur ses flancs et elle sentit la colère lui monter aux yeux. Son regard noir ne le quittait pas des yeux alors qu’il commençait à se lever pour la prendre par le bras et l’entrainer dans la pièce d’à côté pendant que sa mère continuait de cuisiner. Elle se laissa faire mais reprit son bras. Il serrait trop fort, il lui faisait mal. Elle avait mal. « C’est vrai ce qu’a dit Shade ? » Il ne paraissait pas surpris par sa question, loin de là. Il afficha un sourire moqueur. « Ecoutes, il n’a jamais été question d’exclusivité. » Alors quoi, il n’avait jamais pu avoir Shade donc il l’avait prise elle à la place ? Elle n’était qu’un jouet ? Elle était toujours moins que Shade, moins, moins. Elle serra les dents alors qu’il se servait un verre. « T’en veux ? » Elle secoua la tête. « C’est vrai, j’oubliais comme tu peux être coincée parfois. » Elle était incapable de dire à quoi il faisait référence, s’il parlait de leurs nuits ensemble ou bien de leur vie de famille. « Tu vois, c’est ça le problème. Si tu étais moins toi, et plus elle, je serais pas aller voir ailleurs. » Moins, moins, moins. Sa tempe cognait contre son crâne. Une larme s’échappa de ses yeux qu’elle chassa instantanément. « T’es qu’un sale enfoiré. » Un murmure. Jamais elle n’avait été vulgaire, jamais elle ne jurait, elle se l’était toujours interdit. C’était comme ça dans cette famille. Il ria doucement et haussa les épaules. « Enfoiré. Enfoiré, enfoiré, ENFOIRÉ ! » Elle hurlait et s’était avancée vers lui. Il lui avait tout pris, tout. Il avait profité d’elle, et elle avait été incapable de répliquer. Elle se retrouvait à le pousser, elle voulait qu’il tombe comme il l’avait fait tomber, qu’il se mette à genoux, au pied du mur, comme elle l’avait été.
« Tu seras mieux ici ma chérie. » Un dernier regard avant que sa mère ne remonte dans sa voiture. Deux bonnes sœurs vinrent chercher les bagages de May, alors que le confesseur l’invitait à s’asseoir devant une table en vieux bois. Elle s’exécuta, le regard vide. Abandonnée ici, parmi ses démons. Elle n’était plus May. Bien sûr, elle gardait cette apparence impeccable, mais elle n’avait plus le regard pétillant qui égayait son visage pâle. L’homme en face d’elle la fixa pendant une bonne dizaine de minutes avant de soupirer. « As-tu quelque chose à confesser, Maybeth ? » Plus personne ne l’avait appelé ainsi depuis des années. Il avait capté son attention, mais ça ne durerait pas. Se confesser. Réparer ses pêchés, retrouver la confiance de Dieu. Elle n’y avait jamais cru. Devant le regard insistant du religieux, elle se redressa et lui sourit. « Si vous avez le temps, on peut commencer tout de suite. »
∞ prénom et pseudo : louise, paper brain rpz.  ∞ âge : dix-sept ans  ∞ sexe : seulement si t'es pas moche. ∞ comment as-tu connu le forum ? ça remonte à tellement longtemps. ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? vous parlez à celle qui a réussis à remplir un jardin de tombes. ∞ raconte-nous ta vie :  ∞ tes autres comptes sur pwl : trouve-moi si tu peux. ∞ célébrité : la plus fraiiiiiche.
Dernière édition par Maybeth Azarova le Mer 31 Oct - 18:39, édité 7 fois |
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