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privilège, stojan

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MessageSujet: privilège, stojan privilège, stojan EmptyLun 31 Déc - 18:25

« PRIVILÈGE »,
Il avait cette lueur dans les yeux, Ce regard vers les cieux. Il avait toujours l'espoir, Cette envie d'y croire. Il avait ce sourire d'enfant, Ce bonheur constant. Il avait toujours cette confiance, Ce petit détail sans insignifiance.
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Revenir à Montsimpa après tout ce temps.. Je ne parvenais pas à me persuader qu'il s'agissait d'une bonne idée. Surtout pas alors que mon passé frappait à la porte pour refaire son entrée dans ma vie. J'avais déjà tant souffrir pour retomber à nouveau au point de départ. C'était déjà trop tard, à moitié du moins. Ce visage me revenait sans cesse à la mémoire. Taz. Cette image de lui qui s'accompagnait toujours de ce souvenir dans la douche alors qu'il avait failli y laisser la vie dans mes bras. Instinctivement, une larme coulait le long de ma joue que je chassais aussi rapidement que possible du revers de ma main. Acte un, cesser de se morfondre. Pour ça, rien de tel que des bonnes crêpes. C'était comme mon péché mignon. Mon grigri spéciale séance 'je déprime'. La plupart des gens s'attaquaient aux pauvres pots de glace, moi non. Sortant la farine, les oeufs, le sucre et le lait, j'avais tout mis dans un récipient pour finir par tout mélanger afin d'obtenir une pâte homogène. Bien sur, je n'avais pas pu résister à l'appel de la pâte à proprement parlé. Plongeant mon index dedans, je le guidais par la suite jusqu'à mes lèvres où je goûtais la préparation. Mon dieu, ce que ça me donnais encore plus faim. Préparant la poêle, j'avais entrepris la cuisson. Une crêpe, puis deux, puis trois. Je les empilais toutes avant de choper le paquet de sucre impalpable pour monter dans ma chambre. Rien de mieux que d'être en pyjama dans son lit, devant un bon film d'horreur avec une assiette remplie de petits excès. Hors de question de se planter devant un film romantique à moins que ça ne finisse en suicide. Je poignais dedans, enroulais la crêpe que je fourrais dans ma bouche. Exquis. Un court instant, je songeais à toi, Stojan, ce mec inutile qui pourtant laissais un vide considérable dans la pièce. J'aurais pu tout donner pour t'avoir à mes côtés et pouvoir me blottir contre toi sans même parler. Un léger courant d'air s'abattait contre mon visage. Mince, j'avais oublié de fermer la fenêtre. Le vent hivernal me faisait frissonner de froid. Je m''étais alors levée bien que la flemme me poursuivait et j'avais clos la fenêtre. J'en profitais pour fermer les rideaux. De nouveau dans mon lit, je savourais mon petit plat concocté non pas avec passion mais avec déprime tout en me replongeant dans le film que j'avais mis. Je sursautais un bon coup alors que le suspense était à son comble. Mon coeur s'était emballé et J'avais presque détourné les yeux, ce film était prenant d'une de ses forces. Il était franchement pas mal, pas comme ces navets qui se multipliaient au fil du temps. Je m'étais redressée légèrement alors que la scène qui se déroulait à la télévision était atroce. Griiatch. Un bruit s'était fait entendre. Je sursautais à nouveau en faisant tomber mes crêpes sur la couverture et un léger cri s'échappait de ma gorge. Merde. D'un coup, J'étais toute stressée et me cachais les yeux à l'aide de la couverture. Le bruit étrange persistait, il était proche de moi. Griaatch. Je prenais ton courage à deux mains et je regardais autour de toi. Griiatch, griatchh. Le bruit venait de ta fenêtre. Ça y était, c'était l'heure de ma fin. Posant les orteils à terre, je m'étais approchée et avais entre-ouvert délicatement une partie des rideaux. Malgré la noirceur de la nuit, je parvenais à discerner les détails du jardin. D'un coup, une tête s'était collée à la fenêtre. Nouveau cri. Toi. Le sale con. Je reprenais mon calme en te regardant à travers la vitre. « T'as rien de mieux à faire, petit con ? » Je soupirais. Décidément, tu m’exaspérais toujours autant, tu étais pas possible comme mec. Non je n'allais pas te faire le plaisir d'ouvrir tout de suite. Mine boudeuse au bout du visage, je te fixais les bras croisés.

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MessageSujet: Re: privilège, stojan privilège, stojan EmptyLun 7 Jan - 21:08

❝ Il n’y a pas de petits faux semblants, il n’y a qu’un océan de mensonges...❞

Assis par terre, les fesses posées sur une couverture trop fine pour masquer la dureté du sol, il se les gelait. De la tête au pieds. Serrant ses bras maigrelets sur son torse à peine couvert, il baissa la tête pour réchauffer son menton dans la fine écharpe en laine bleu qu’il portait chaudement autour du cou. Perdu dans ses pensées il écoutait sagement le bruit sourd que produisaient les chaussures des passants en s’échouant contre la fine pellicule de pluie qui maculait le sol crasseux. Le mauvais temps de la journée l’avait contraint à se terré sous un vieil abri de bus, avec pour seul compagnie un autre SDF abrutit par le taux d’alcool qu’il venait d’ingurgité. Même si c’était un moyen comme les autres de se réchauffer, stojan ne pouvait s’empêcher de trouver ça idiot de sa part…L’alcool transformait le meilleur des hommes en monstre dépravé de sentiment. Soupirant, il plongea son regard sur les fines gouttelettes d’eau qui martelaient le toit de l’abri. Une pluie douce et silencieuse. Comme ils les aimaient. Le seul truc qui le faisait rechigner c’était le vent glacial qui soufflait rudement depuis le matin, faisaient virer ses mains au violet, et ses joues creuses au rouge sang. Sortant difficilement ses mains dès la poche de sa veste trouée il les frottas vigoureusement l’une contre l’autre, tentant au maximum de les réchauffer. C’est dans ses moments-là qu’il regrettait le plus d’avoir quitté l’orphelinat, le seul toit qu’il avait depuis l’assassinat macabre de ses parents…Mettant de côté ses remords il se releva doucement, rangeant ses affaires dans son Adidas rafistolé d’un peu partout et quitta les lieux sans un regard pour son compagnon d’infortune. Après tout quesqu'il aurait pu faire pour lui ? A part lui donner une autre couverture pour éviter qu’il ne meure de froid ? Absolument rien ! Alors autant essayer de l’oublier, la cruauté du monde le brisait déjà assez de l’intérieur pour qu’il puisse tenter de sauver les autres. Passant l’une des lanières de son sac à dos sur son épaule, il se mit en route sachant déjà ou il allait aller. Game. L’une de ses personnes dans se bat monde qui l’aidait à se maintenir la tête hors de l’eau. Malgré leurs prises de tête plus que fréquentes sotjan savait qu’il pouvait compter sur elle dans les moments les plus durs et il ne l’en remerciait jamais assez. Regardant ses pas défiler sur les pavés, nonchalants, presque éreintés, il évitant soigneusement tout regard avec les passants, comme pour me préserver du monde. Ses pieds chaussé de vielle chaussure troué glissaient sur la fine pellicule d'eau salée tombant du ciel. Les bras tout contre son corps décharné, il frottait de temps à autre ses doigts glacés sur ses épaules transies. Un soupire de joie s’échappa d’entre ses dents quand il arriva enfin devant la maison de Game. Passant par derrière pour faire une surprise à sa jeune amie, il accrocha fermement son sac sur ses épaules et attrapa la branche de l’arbre qui lui faisait face. Coup de chance il donnait sur la fenêtre de la jeune femme. Tirant de toutes ses forces sur ses bras pour hisser son corps sur la première branche, il grogna quand ses muscles gémirent leurs désaccords. Au bout de quelques minutes qu’ils lui avaient interminable il arriva enfin au sommet et colla son visage à la fenêtre de son ami. « T'as rien de mieux à faire, petit con ? »Un petit rire monta le long de sa gorge quand la phrase de son ami lui parvient aux oreilles. Décidément elle ne changerait jamais. Lui tirant puérilement la langue, il tenta au mieux de l’amadouer lui faisant des yeux dignes du chat potté.

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MessageSujet: Re: privilège, stojan privilège, stojan EmptyMar 22 Jan - 22:59

« PRIVILÈGE »,
Il avait cette lueur dans les yeux, Ce regard vers les cieux. Il avait toujours l'espoir, Cette envie d'y croire. Il avait ce sourire d'enfant, Ce bonheur constant. Il avait toujours cette confiance, Ce petit détail sans insignifiance.
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Mon coeur sautait. Loupait un battement. Puis deux. La peur s'emparait de chaque parcelle de ma peau, de chacun de mes pores. Mon sang se figeait à l'intérieur de mes veines. Et d'un coup, le monde s'était remis à vivre. Mon organe central palpitait dans tous les sens. Il devenait fou alors qu'il ne s'agissait que de l'imbécile que tu étais. A travers de la fenêtre, je te fixais. Dehors, la neige voltigeait dans tous les sens. Elle tombait. Tombait contre le sol, le recouvrant bientôt d'un manteau blanc immaculé. Cet hiver se promettait rude. Il faisait froid et rien que d'y penser un long frisson me parcourait. Finalement, j'approchais de toi pour m'asseoir sur le rebord des carreaux sans pour autant t'ouvrir. Les bras contre la poitrine, je te faisais toujours la moue en râlant. C'était toujours pareil avec toi. Il fallait que tu débarques aux mauvais moments avec ton sale air de petit malheureux et bien sûr, je t'ouvrais la porte. Je t'ouvrais mes bras alors que j'avais juste l'envie de t'envoyer un coussin à la tronche et de te donner une bonne correction. En réponse à mes paroles, tu ne trouvais rien de mieux que de tirer la langue. Je te reconnaissais bien là. Toi et ton immaturité légendaire. Phénoménale. Pour couronner le tout, tu détournais les yeux pour finalement les fondre à nouveau dans les miens. Petit con. Ce que tu m'énervais quand tu me fais tes yeux de chat. Tu savais pertinemment que c'est exactement ce qui me faisait craquer et tu en profitais. Je posais la main sur la poignée de la fenêtre, prête à ouvrir. Puis je m'arrêtais. En fait, cette fois, tu allais devoir ruser pour arriver à tes fins. Hors de question que tu y arrives si rapidement. Si facilement. Sans le moindre effort. Je me levais et faisais quelques pas en arrière. J'étais prête à reprendre place dans mon lit, devant mon film, pourtant, je ne parvenais pas à te quitter des yeux. Tu me faisais mal. Tellement qu'au final, j'étais venue t'ouvrir la fenêtre toute inquiète à l'idée que tu aie pu avoir froid. « Tu n'as pas froid ? » Je n'attendais pas ta réponse que j'étais déjà entrain de farfouiller dans l'armoire à la recherche d'un essuie de bain pour te le donner. « Tu auras plus chaud ainsi, attends. » Sans ton autorisation, je m'approchais de toi et levais les bras afin de t'essuyer les cheveux. Ce contact rapproché avait fait monter une odeur écoeurante à mes narines. Je les remuais quelque peu. Oh non. Encore. « Tu devrais arrêter tu sais. » Je souffle en connaissant la réponse que tu me donnerais, par coeur. Ça ne m'empêchait quand même pas de te la répéter à chaque fois. Peut-être qu'un jour, à force de l'avoir entendue, tu te calmerais avec les pets. Pour bien te faire passer le message, en cessant de sécher tes cheveux, j'avais donné une petite frappe contre ton crâne. Parce que sérieusement, un jour, je finirai asphyxiée. « Tu ne mérites que ça. » Je faisais une petite pause en regardant, trait par trait, ton jeune visage de gamin qui avait oublié de grandir. « Tu es con. Vraiment. Tu le sais ça ? » Je passais mes soirées à te bouder, à t'insulter, mais mon affection à ton égard était incomparable. Et je détestais ça parce qu'au final, je n'arrive jamais à te laisser poireauter au pas de la fenêtre où à te bouder plus de trois minutes.

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MessageSujet: Re: privilège, stojan privilège, stojan EmptyDim 3 Fév - 19:15

❝ "C'est vrai il y a eu une génération où le voyage faisait partie d'une réelle initiation à la vie, le passage de l'adolescence à la vie d'homme. Mais pour nous, rien. Ah si, j'oubliais: la première capote. Ca a été notre initiation à nous." ❞

Ton amusement disparu immédiatement, remplacé par de l'incertitude quand la jeune femme relâcha la poignée de la fenêtre qu’elle venait d’attraper pour se retourner et faire quelques pas en avant, prête à se recoucher. Avais-tu mal lu le comportement joueur de Game ? Tu te mis à transpirer d'inquiétude, alors qu’une moue triste se peignit sur son faciès de gamin des rues. En voyant la jeune fille blonde revenir sur ses pas, attraper à nouveau le poignée de la fenêtre pour l’actionner doucement le nœud d'angoisse dans tes épaules se dénoua presque immédiatement. Game était trop protectrice et maternelle envers toi pour le laisser te les cailler seul dehors avec comme seule protection contre le vent polaire qui soufflait depuis le matin même deux pauvres couvertures miteuse…Enjambant rapidement la fenêtre pour s’engouffrer au plus vite dans la chaleur qui régnait dans la petite chambre, tu te laissas tomber ton sac contenant le peu d’affaires qui lui restait sur le sol propre. « Tu n'as pas froid ? » La jeune femme n’avait même pas pris le temps d’attendre que tu lui répondes pour s’élancer vers l’armoire, plongeant ses petites mains féminines dans la pile de fringues qui trainait en vrac dans l’armoire cherchant une serviette dans tous ce bordel. Un sourire amusé étira tes lèvres alors que l’image de la jeune femme se bataillant avec ses piles d’habits s’afficha devant tes yeux embués par le froid. Une de tes mains encore un peu ankylosée partie à la recherche de ton sac, quand tes doigts fins se refermèrent sur le tissu rugueux de ton Adidas tu le tiras brutalement vers toi. Ouvrant l’une des petites tirettes présentes sur le devant tu en extirpas ton carnet en cuir noir ainsi qu’un crayon noir. Portant tes trouvailles devant toi, tu te courbas en deux, posant le calepin à plat sur son bureau pour y écrire : Tu sais il y a un truc qui s’appelle l’ordre, tu devrais vraiment penser à ranger ton armoire parce que là c’est pire que Bagdad là…j’me demande comment tu t’y retrouves ! Avant de le jeter sur le lit, bien en évidence. Rangeant à nouveau le crayon dans ton sac avant de le jeter un peu plus loin tu partis en exploration, laissant tes doigts effleurer chaque objet présent dans la petite chambre aux allure féminines. Tu étais déjà plusieurs fois venu ici, mais tu ne te lassais pas d’y venir, ça te rappelait un peu ta vie d’avant. Ta chambre entièrement décorée de posters de groupe de dessins animés connus à l’époque, avec les dessins que tu avais fait que tu avais exigé qu’on accroche au mur. Un soupir las s’échappa dans tes dents alors que tu revenais à la réalité. Tu aurais aimé que le massacre de tes parents et ta vie d’aujourd’hui ne soit qu’un cauchemar dont tu allais te réveiller pour découvrir ta mère a ton chevet qui tenterait de te réveiller ainsi que ton père adossé au chambranle de porte à te couver d’un regard tendre. Le bruit de pas de Game s’approchant de toi coupa court à tes rêves, jetant aux orties le peu d’espoir que tu avais. « Tu auras plus chaud ainsi, attends. » Sans te demander l’autorisation elle posa la serviette blanche sur tes cheveux pour doucement les frotter, dans l’espoir de les sécher, fronçant les narines quand une odeur nauséabonde s’infiltra dans ses narines. « Tu devrais arrêter tu sais. » Une moue boudeuse étira tes lèvres alors que les laissais écrire un message muet : C’est naturel non ? . Avant de lever les yeux au ciel. Stoppant l’opération séchage de cheveux elle te donna un petit coup à l’arrière du crâne « Tu ne mérites que ça. » Passant une main dans tes cheveux a présent secs tu lâchas un : Pff même pas drôle .Avant de la repousser lentement pour aller t’échouer sur son lit, chopant au passage une crêpe posée sur la couverture. On fait quoi alors ?

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