Encore une journée qui commençais dans la douceur. J’avais un cours dans la journée mais je devais me rendre le plus tôt possible à la fac pour essayer de te voir. Oui tu m’obsède, je suis fou de toi. Je veux apprendre à te connaître, apprendre à t’aimer. Je me levais tranquille, me préparais, il fallait que je me fasse le plus beau pour toi, et buvais une tasse de café. Ma colocataire était encore entrain de dormir, je ne voulais pas la réveiller, je lui avais fait du café. En sortant je fermais doucement la porte. Il faisait beau, je voulais marcher un peu pour aller à la fac, c’était rare de pouvoir le faire en cette saison. J’arrivais à la fac plus tôt que d’habitude, j’arpentais les couloirs dans l’unique but de t’apercevoir. Je croisais deux trois personnes que je connaissais, leur disait rapidement bonjour puis je continuais ma recherche. Après des dizaines de minutes de recherche intensive, je réussi à te trouver. Tu étais là, assise sur un banc, le même que la première fois où je t’ai parlé. Tu m’envoyais un signe pour que je m’approche à nouveau de toi et que je te parle encore une fois ? J’espérais tellement que ça soit le cas. Je te regardais, tu avais tes écouteurs et tu dessinais encore, comme à chaque fois que je te croisais. Tu passais ton temps à ça, et j’aimais par dessus tous te regarder quand tu étais concentrée. Tu étais encore plus magnifique quand tu laissais ton inspiration guider ta main. Pourquoi me rejetais tu ? Qu’avais je fais pour te contrarier et que ne veuille pas me connaître. Je rêvais du jour où tu viendrais me voir et que tu m’embrasserais, mais je savais qu’il était loin, et qu’il n’arriverait jamais si je n’essayais pas de te parler. Je voulais m’approcher de toi, mais j’avais peur que tu m’envois balader une seconde fois, mon coeur battait de plus en plus vite mais mes jambes refusaient de bouger. Il fallait absolument que j’arrête d’avoir peur comme ça, pas pour une fille, mais après tout, tu n’étais pas comme toutes les fille que j’avais rencontré, tu étais la seule et l’unique fille avec qui je voulais vivre, avoir des enfants et me marier. J’avançais vers toi, je m’asseyais sur le banc à côté de toi, tu n’avais pas remarqué ma présence. Je restait quelques secondes sans bouger à côté de toi, je me rapprochais légèrement, je me sentais bien à présent, j’étais avec toi, en quelque sorte. Je tapais légèrement sur ton épaule pour ne pas te faire peur, tu avais l’air tellement concentré. Tu enlevais ton écouteur et t’écartais un peu, tu n’avais pas vraiment l’air ravie de me revoir. Ca me rendais triste, je n’aimais pas le fait que tu penses que je suis un salaud comme tous les autres. « S’il te plait ne part pas cette fois, s’il te plait. » J’avais l’impression d’être un petit garçon timide qui parlait à son amoureuse pour la première fois et qui avait peur, mais ce n’était pas vraiment une impression.

Comme durant tous les autres jours de cours, tu quittas tôt ton appartement pour te rendre à l'université. Tu étais de ceux qui appréciaient grandement arriver avant les autres. Toujours l'une des premières sur le campus, toujours l'une des plus motivés par les cours, toujours l'une des plus désespérée lorsque les vacances arrivaient. En sortant de chez toi, tu fus agréablement surprise par le temps : il faisait beau. Divinement beau. Le soleil faisait refléter ses rayons sur la délicate poudrée blanche qui parsemait le sol : la rendant bien plus éclatante que jusqu'alors. Tu marchais dans la neige, dans tes yeux bleus on pouvait voir briller l'émerveillement d'une petite fille fasse à l'hiver. Depuis ton plus jeune âge, tu appréciais ce spectacle, trouvant que cela avait un petit côté féerique. C'est tout sourire que tu fis ton entré dans la fac, t'installant sur le banc où tu avais l'habitude de t'asseoir. Banc qui se tenait face à une grande fenêtre qui te permettait de voir à l'extérieur. Pendant quelques instants tu admiras le paysage qui se tenait sous tes yeux, puis pleine d'inspiration, tu te mis à dessiner. Tes traits de crayons glissaient avec une douceur infinie sur la feuille de papier blanche. Tu te trouvais sur ce banc s'en vraiment être là, car toujours, lorsque tu te mettais à dessiner, tu t'évadais complètement. Une sorte de bulle était crée autour de toi, t'empêcher d'entendre toutes choses se tenant à l'extérieur de cette bulle. Voilà sans doute pourquoi, tu ne sentis pas une personne s'installer à côté de toi. Ne remarquant pas la présence de cette dite personne, tu continuas à dessiner sans te soucier du monde qui t'entourais. Jusqu'à ce que quelque chose te toucha doucement l'épaule. Fronçant légèrement les sourcils, tu levas la tête croisant le regard d'un certain Raphaël. Tu l'avais vu une fois, à ce même emplacement et il faut dire qu'il ne t'avait pas fait le meilleur effet possible. Comme tous les autres garçons, tu l'avais repoussée, étant certaine qu'il s'agissait de l'un de ces idiot-macho qui prenait les femmes pour des objets et à dire vrais tu n'avais pas tout à fait tord. Tu connaissais un peu près, les réputations de la plupart des membres de l'université et celle de ce Raphaël tu l'avais retenue, étant donné que c'était le façon de vivre typique que tu n'appréciais pas. Mais, comment aurais-tu pu savoir qu'avec toi, il désirait changer ? Qu'il t'aimait ? Dans un soupire, tu retiras l'un de tes écouteurs en lui lançant un regard loin d'être amical, qui semblait dire 'Qu'est-ce que tu me veux ?'. Certes tu aurais pu être plus gentille, mais le fait est que lorsqu’on te déconcentrait ; tu avais du mal à l’être. Qui sait si l’inspiration te reviendrait plus tard. Tu te décalas légèrement, n’appréciant guère la proximité que tu avais avec lui. Il faut dire que tu n’appréciais pas être trop proche de qui que ce soit et encore moins d’une personne du sexe opposé. Lorsqu’il comprit ce que tu pensais de lui à cet instant précis, une lueur triste passa dans son regard, serrant très faiblement ton cœur. Car bien que tu sois une personne franche, sans doute trop, tu n’aimais pas faire de la peine et c’était là, exactement ce que tu faisais... L’un de tes sourcils se haussa lorsqu’il te demanda, en te suppliant presque, de ne pas partir. Tes lèvres s’entrouvrirent alors, laissant s’échapper ces quelques mots. « Pourquoi tiens-tu tant à venir me voir ? » Après avoir formulé cette question, tu secouas doucement ta tête, trouvant la question mal prononcée, tu dis alors. « Hum…Non, je vais reformuler ma pensée : Tu sais très bien ce que je pense de toi, alors pourquoi t’acharnes-tu autant ? » Tu le fixais droit dans les yeux, n'aimant pas, ne pas pouvoir plonger ton regard dans celui de ton interlocuteur. Lorsque Raphaël commença à répondre à ta question, tu levas ta main, pour lui montrer de s'arrêter. Ta franchise prenant le dessus. « Non, laisse-moi deviner, c'est plus drôle. Je pense que tu cherches à m'approcher pour me mettre dans ton lit, me larguer dès le matin, afin d'augmenter ton diabolique tableau de chasse. Tu as dû te lasser de toutes les filles que tu as réussies à aborder et à mettre dans ton lit sans aucune difficulté. Mais voilà, tu recherches désormais la difficulté, le goût du défi. Alors tu t'es penchée sur mon cas, te disant que serait bien plus amusant de t'en prendre cette fois à une personne qui n'en a rien à faire de toi, de ta longue liste de conquête et qui ne compte absolument pas l'agrandir. Je me trompe ? » Tu lui lanças un regard on ne peut plus déterminé. Mais contrairement à la dernière fois, tu ne partis pas.

HJ:

Tu représentes tout pour moi. Tu représente mon présent, et mon futur. Je nous imagine déjà dans quelques années main dans la main entrain de se balader dans les rues de Montsimpa avec notre petit enfant, notre petite fille. Je sais déjà qu’elle te ressemblera beaucoup, ce sera ma seconde princesse. Je lui offrirais tout ce qu’elle voudra, je lui apprendrais à jouer de la guitare, je lui apprendrais à parler, à marcher, à te réveiller le matin en te sautant dessus. Je lui apprendrais à être une fille parfaite comme toi. Ce sera une Niamh miniature, un visage angélique, des cheveux magnifiques, des expressions qui nous oblige toutes personnes normale à succomber. Elle sera simplement comme toi. Je l’aimerais comme il se doit, mais je n’arrêterais pas de t’aimer comme un fou. Plus je te regardais plus j’avais envie de passer ma vie à tes côtés. Mais il fallait que tu m’accordes un peu d’intérêt avant, et ce n’était pas chose facile. Tu avais surement du entendre parler de moi par des filles qui avaient été mienne pour une nuit et que j’avais lâché le lendemain matin. Mais c’était avant de te connaître. Depuis que je t’ai rencontré, j’ai arrêter de faire ça, enfin pas avec des filles de la fac, comme ça tu ne serais pas au courant. Mais si tu m’accordes ne serait-ce que quelques minutes d’attention, je te promet d’arrêter, je le ferais seulement pour toi. Etre à côté de toi me procurais beaucoup de bonheur, je sentais qu’il y avait quelque chose de possible entre nous, j’en suis sur. Tu as délicatement enlevé ton écouteur, tu avais des petites manières tellement mignonne. Je t’admirais, jusqu’à ce que je me rende compte que tu me regardais d’un air presque désespéré de me revoir là à essayer de tenter ma chance une seconde fois. J’essayais de garder espoir. Après tout l’espoir fait vivre, même si avec toi, j’avais du mal à continuer à espérer. Comment serait ma vie sans toi ? Une vie complètement ratée. Je serais un vagabond marchant dans la rue sans but réel avec pour seule compagnie ma guitare, je dormirais la nuit près de chez toi, je verrais tes enfants grandir, je verrais tous les soirs ton mari qui rentrerais du travail et tu lui ouvrirais la porte et l’embrasserais. Comme à chaque fois. Mais si seulement je réussissais à être ton mari, la personne qui compte le plus pour toi, être le père de tes enfants magnifique. C’est ce que je voulais le plus au monde. Je contemplais ton visage si parfait. Il n’y avait que toi. Pour une des premières fois tu m’adressas la parole sans m’agresser, enfin sans trop m’agresser. J’étais presque aux anges, avant de comprendre ta question. J’ouvris la bouche pour essayer de me justifier mais tu reformulas ta question. Elle fut comme une lame tranchante. A vrai dire, l’espoir me quittait petit à petit que je réfléchissais. « Je m’acharne pour une seule raison. Tu veux vraiment savoir ce que c’est alors je vais te le dire c’est.. » Tu ne me laissas pas le temps de finir ma phrase, tu reprenais tes arguments. Ton opinion sur moi était justifiée mais ça me faisait souffrir de voir que tu pensais ça de moi. Je n’avais pas à dire que c’était faux, puisque malheureusement la plupart des choses que tu avais entendu étaient vraies. Mais tu te trompais sur le pourquoi de mon acharnement. J’attendais que tu finisses de parler, je te regardais dans les yeux, tu étais un peu énervée, je le voyais dans ton regard. Il me transperçais, j’avais l’impression que tu voulais me foudroyer du regard. « Oui. Oui tu te trompes. Tu te trompes sur presque toute la ligne Niamh. Je ne peux pas dire que c’est bien sur ce que je fais d’habitude. Mais tu n’es pas le genre de fille de d’habitude justement. Je ne cherche pas à t’ajouter à mon tableau de chasse ou quoi que ce soit. Je cherche simplement à te connaître. Je sens que tu es différente et que tu es quelqu’un de vraiment bien pour moi. Tu es une bonne personne, pas une fille facile comme toutes les autres qu’il y eu. Je ne veux que toi pour cette raison, parce que tu es bonne.. Pour moi, une bonne personne pour moi. » Mais qu’est ce que je fous ? Je m’enfonce, arrête de dire des conneries Raph’, elle va vraiment t’envoyer balader si tu continues. J’avais peur d’affronter ton regard, je levais lentement les yeux vers toi. Je ne sais pas pourquoi j’avais dit ça mais je ne voulais pas te vexer, c’est simplement sortit de ma bouche tout seul. Tu me regardais avec tes yeux de femme en colère, il fallait absolument que je fasse quelque chose avant que tu me claques pour ce que j’avais osé dire. Je te prenais la main, et je la tenais bien serrée, tu ne pouvais pas partir. J’aimais ce contact avec toi, mon coeur battait encore plus fort. « C’est pas ce que j’ai voulu dire, enfin si, mais non pas du tout en fait. Tu n’es pas une fille bonne, enfin si, tu es belle, intelligente et tout le reste, mais tu n’es pas le genre de fille à qui on dit qu’elle est bonne parce qu’on veut coucher avec elle et lui faire croire qu’elle est importante. Toi tu es importante et vraiment, je ne le dis pas pour coucher avec toi, je le dis parce que je le pense, et que je veux te connaître. S’il te plait Niamh. Je t’aime.. Bien. » Je te regardais dans les yeux, j’étais partagé, je ne savais pas si tu allais me frapper et partir ou simplement rester là. J’avais peur, peur que cette fois tu ne veuilles plus me parler, pour toujours. Je paniquais.

Tu te tenais là, face cet homme qui commençait peu à peu à t'insupporter. Il était comme tous les autres : pas digne de ton intérêt et encore moins digne de ton amour. Il faut dire que pour toi l'amour n'existait qu'au cinéma. C'était un mythe, une légende, un rêve que la plupart des personnes pensaient connaître et croyaient vrais, mais l'amour ce n'était que des balivernes, un truc inventé pour faire rêver les jeunes gens, pour leur donner envie de le trouver. Mais d'après toi, ce n'était qu'une perte de temps, un ramassis de conneries : le prince charmant n'existe pas, il est comme le monstre du loch ness, tout le monde en parle, mais personne ne l'a jamais vu. Oui, tu étais terre à terre, incapable de croire en une chose aussi simple que l'amour, mais tu préférais vivre sans amour et dans la réalité que dans un rêve où tu resterais éveillé. Combien de personnes te tuerais pour tes pensais allant à l'encontre de l'idyllique sentiment qu'était celui de l'amour ? Combien de personnes chercheraient à modifier ton opinion à ce sujet ? Qu'ils essayent, mais c'était là, une chose bien plus compliqué que ce que l'on pouvait penser. Il faut dire que tu étais une fille très bornée et têtu, lorsque tu croyais une chose vraie ou fausse, il était quasi impossible de te faire changer d'avis. Et oui, quasi impossible, car lorsque se tenais devant toi des preuves concrète de l'existence de telles et telles choses, ton avis se modifiait : même à ce sujet, il te fallait des preuves et ce n'était certes pas le dit amour que croyait avoir deux personnes qui en constituaient une. Tu passas délicatement ta main dans tes cheveux, gardant ton regard plongé dans le sien, tu ne pouvais pas te mentir à toi-même : Raphaël était un beau garçon, de beaux yeux bruns, un visage d'ange, un corps parfait. On aurait pu croire qu'il s'agissait d'un mannequin, mais pour toi, le physique ne faisait pas tout et c'était l'état d'esprit et la réputation que tu regardais en premier chez toutes personnes et il faut dire qu'en première impression, ce n'était pas là bonne. Mais qui sait...ton point de vue vas peut-être changé avec le temps. Il tenta de se justifier, mais il ne fit à tes yeux que de s'enfoncer. Te disant que tu te trompais à son compte ou du moins sur presque toute la ligne. Que tu n'étais pas le genre de fille de d'habitude : pas une fille facile. Qu'il te voulait que pour une seule raison, parce que tu étais bonne. Bonne pour lui. Lorsqu'il dit ces mots, tu lui lanças un regard des plus assassins. Le mot 'bonne' avait explosé dans ton crâne comme une bombe à retardement, ce simple mot avait le don de t'horripiler, de t'énerver, et là tu l'étais...en colère et cela se voyait, cela se sentait. Tout autour de toi l'air semblait être électrique et particulièrement dangereuse. « Je suis bonne ? Non mais je rêve, tu entends vraiment ce que tu dis ou ne réfléchis tu pas avant de parler ?! En tout cas, c'est bien ce que je disais, tu ne cherches qu'à me mettre dans ton lit. Mais tiens-toi prêt à être déçu Raph : plutôt mourir que de me réveiller un matin dans tes bras. » A cet instant précis, tu ne désirais plus qu'une seule chose : que sa joue porte une marque de ta main et que son entrejambe se souvienne de ton genou. Tu avais une sainte horreur qu'une personne te sortes que tu étais bonne et lorsque c'était le cas : tu explosais. Mais tu n'eus pas le temps de le faire, car il te prit la main. Tu tentas de l'éloigner, mais tu ne réussis pas : il la tenait trop bien. Un nouveau regard désagréable passa dans tes yeux l'air de dire 'lâche moi où tu vas le regretter amèrement'. Ne faisant pas attention à ton avertissement, il se remit à parler, cherchant à se racheter à tes yeux : difficile, mais tout à fait possible. Lorsqu'un 'Je t'aime' sortit de ses lèvres tu lui lançais un regard surpris, puis dans un léger rire tu dis « A combien de filles à tu déjà sortis cela Raphaël ? Et combien on marché dans ton jeu pour qu'ensuite tu les quittes sans le moindre état d'âme ? Je connais bien les mecs comme toi : vous aimez une semaine, un jour, une heure, voir même quelques secondes, mais finalement ce n'est pas réel, vous finissez toujours par vous réveiller et aller sauter une autre petite pétasse à qui vous aurez aussi dit ces trois petits mots et ces sept lettres. Ce n'est pas de l'amour, c'est seulement le rêve d'aimer quelqu'un. Alors ne dit pas que tu m'aimes, car ce serait un mensonge, un moyen pour toi de parvenir à tes fins en me mettant dans ton lit. Donc cesse de rêver à ce que tu crois éprouver et trouve-toi une autre proie qui appréciera ces paroles et ces mots vides de tous sens. » Tu essayas doucement de retirer ta main, puis tu la posas sur tes cuisses. Tu ne partis pas : désireuse de connaître l'impact de tes paroles sur lui. Un 'bien' sortit alors des lèvres de Raphaël, tu l'avais à nouveau coupé dans sa lancé après qu'il t'est dit le 'Je t'aime', ce qui te fit légèrement sourire, n'ayant pas remarqué un peu plus tôt qu'il n'avait pas terminé de parler. « Bien. Je préfère ça. Alors dis-moi jusqu'où es-tu prêt à aller pour pouvoir me connaître ? » Une lueur malicieuse apparut un bref instant au fond des yeux bleus de Niamh, pour repartir aussi vite.