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crossing lines (lulla)

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MessageSujet: crossing lines (lulla) crossing lines (lulla) EmptyVen 31 Jan - 17:20



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Ça rit dans tous les coins, ça fume comme des grands, ça joue les intelligents. Au fond, ça n'pense qu'à baiser et à vivre les expériences comme si c'étaient les dernières. Putain, j'étais ou moi en ce temps là. J'crois que je suis passé à côté du moment ou on arrête ces conneries, ou on grandit. J'ai zappé. Les ados passent devant moi, le regard frimeur. Pas un qui te ressemble, pas un qui te mérite. Enfin je t'avise au loin. Surprise, j'ai pas d'kinder mais j'ai le sourire pendu au lèvres, le sourire brûlant rien que pour tes beaux yeux. Je me décolle de la grille, le mégot venant battre le sol, vestige de mon passage devant ce lycée qui m'a bricolé, ficelé, tordu. C'est dur hein, la belle. Je t'aiderai si t'as envie. Si tu veux de moi collé contre toi, à jouer tes cheveux sous le regard des formules chimiques. Je me sens le plus chanceux du monde ; tu ne m'avais pas vue, c'est ton sursaut qui me fait rire quand mon bras vient se poser le plus innocemment du monde sur tes épaules. « Salut princesse. » Tu te rends compte comme t'es belle Lulla. Tu es douce, tout en toi transpire l'innocence et la délicatesse. Même ton prénom. Lullaby. Tu m'as grâcié, ce jour là, petite poupée fragile venue se recueillir devant dieu. Et moi, qu'est-ce que je faisais là, moi, sous le regard du Grand à charmer une petite fille. Je t'ai charmée, c'est vrai, je suis tombé pour toi, comme un idiot. Mais qu'est-ce que je faisais là. Peut-être est-ce ton seigneur, qui sait, qui m'a mis sur ton chemin. Mes mains enserrent les tiennes, fort, fort, pour ne pas que tu t'envoles, l'enfant. J'ai le sourire aux lèvres, et le corps collé au tien, une vraie verrue. C'est tes cheveux, tes yeux, tout ça, je le veux pour moi, mais je reste chaste, tu vois. Rien de plus que les doigts qui frôlent ton nez, qui dessinent les contours de tes ongles et moi, qui ris, qui parle, trop, comme d'habitude. Deux p'tits mecs passent en jouant les durs devant nous, regarde ailleurs, petit con. « Regarde-les, promets-moi de ne jamais écouter leurs belles paroles, Lulla, tu me le jures ? » c'est vrai, je suis gonflé, de te parler d'eux, de ces garçons qui ne peuvent s'empêcher de se retourner sur ton passage. Je les vois bien tu sais, et ça me fout en l'air. Puis merde, j'suis vraiment mal placé pour te parler de ces choses là, pas vrai Lulla ? C'est juste que, -mes doigts entrecroisent les tiens- rien ne doit te faire du mal. Et les regards des garçons font mal, ils brisent les plus pures des jeunes filles, et toi, toi, t'es la plus pure de toutes. « T'as sûrement un tas de devoirs mais, viens avec moi. Juste un peu. Si tu veux d'moi » et le clin d’œil qui rit pour moi parce que, je ne te laisserai pas de sitôt, même si tu préfèrerai retrouve j'sais pas qui plutôt que d'rester avec le pot de colle.
On quitte le lycée et je t’entraîne au loin. Je connais un endroit où la lumière est verte et ou l'air sent bon la liberté, suis-moi. Personne ne nous verra.
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MessageSujet: Re: crossing lines (lulla) crossing lines (lulla) EmptyMer 5 Fév - 20:42



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L’insouciance des êtres sur ces dalles de pierres géants protecteurs que les pieds traversent, elle regarde de loin cette pureté une pâquerette entre ses doigts gercés, brulés, rongés par le secret amer tourmenté d’un non-sens, d’un sentiment précoce là, au fond. Au cœur. Elle reste sur place ô petite timide que les créatures marchantes, mirobolantes, hurlant des vestiges d’espoir se répercutant dans l’air étroit de l’hiver. Elle aimerait croiser sur son chemin un prince vagabond sur son destrier blanc, l’embrasser de ses lèvres rêches aux fragrances ensorcelles, elle désirerait bien trouver cette sensation de l’être qu’elle lit souvent dans ses fééries d’ivoire lorsque calme le temps elle songe son corps fragile lascivement offert sur des tissus de brocards la cheminée crépitante de feu chaleureux. Deux bras soudain vinrent se poser ses épaules de bois, une voix alors susurre dans son oreille percée de boucle d’argent des mots tendres qu’elle prend en sa main de Joconde la petite religieuse sous les yeux doucereux de la gaieté tourbillonnant autour des papillons gracieux. Les mains contre ses jumelles dans une caresse innocente beau spectacle d’amour propre qu’elle apprécie ne se retournant car l’ombre bienfaitrice dans son giron l’emprisonne d’amitié. William sonne tel le galet s’effondrant dans l’eau turquoise d’un océan imaginaire, des pieds fidèlement dans ce sable blanc, immaculé qu’elle produit dans ses pensées. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas qu’elle l’a sauvé fille des croyances éphémères. Elle goûte à la pluie de bonté dans deux cœurs naufragés. Des petits gaillards passent, vulgaires, le précipice de ses mémoires elle tourne sa tête un peu, tranquillement embrume d’effroi passagère qu’elle recouvre de sa soie. « Regarde-les, promets-moi de ne jamais écouter leurs belles paroles, Lulla, tu me le jures ? » . Silencieux oiseau des plaines, ses rêveries dominatrices dans sa tête protection d’écarlate lorsque des objets affectent sa douceur de velours, elle hoche la tête silencieuse oiselle, elle tremble. Un peu. « Ca n’arrivera pas. Jamais personne ne me regarde comme… comme… ». Elle se tait tandis que ses cheveux effleurent la brise du levant, ce visage pâle qu’elle frôle de ses doigts toujours les deux amantes dans ce ciel rougissant. Il l’emmène, dit des voyages de couleurs affermit. Il dit simplement. Elle l’écoute timidement. Toujours quand il l’enlève à ce gouffre immonde des classes et des gens méchants. « T'as sûrement un tas de devoirs mais, viens avec moi. Juste un peu. Si tu veux d'moi ». Elle aimerait, tout contre elle, flairer ce corps si chaud et si paisible, juste une fois s’abandonner aux flots des estimes divines, elle voudrait partir là-bas sans jamais y revenir, vivre de paix et de gloires florissantes dans cette bergerie et ces champs de coquelicot fragiles.

Elle le suit docilement éloignée de cette réalité grognant, souffrant, agressive qu’elle échoue en son cœur battant quelques morceaux de verre rougis par ces gouttes carmines œuvres qu’elle produit en tout temps pour exister atrocement dans cette gueule béante. Elle trouve toujours positif dans son panier de linge qu’elle plie patiemment, s’ébrouant aux nœuds insensés de la mégère sa canne frappant plaisantant. Le monde s’écroule et le ciel se rapproche, de sa main elle touche l’arc-en-ciel de penchant, de son visage magnifié elle tourne des dérisions d’ocres et de sauges rappelant cette rencontre romanesque à la porte d’une Eglise déserte. « Qu’ai-je tant fais pour tes beaux yeux ? Pourquoi vouloir toujours traîner avec moi ? Suis-je si… Tu n’es pas obligé tu sais. Je veux dire… si… ». Elle n’arrive que rarement à terminer le bout de sa couture près de lui seuls rien que deux présences solitaires.
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