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Il était marrant de voir qu'entre Rafaëlle et Seth, aucun acte n'était fait au hasard et qu'au final, ils se devaient de recevoir une récompense l'un de l'autre. Ça pimentait leur petit jeu et puis il était clair que c'était bien plus motivant de réaliser un défi non seulement pour le plaisir mais aussi pour la petite prime qui était la cerise sur le gâteau. Alors quelque part, elle comme lui pensait avant tout à cette récompense qu'au défis lui même. Bien souvent, elle était toujours surprenant, ils trouvaient chaque fois une manière différente de se récompenser en beauté. « Laquelle sœur ? Roxane ou bien tu détestes une autre sœur ? » Elle lui avait proposé de se rendre chez l'une de ses soeurs. Une fois encore elle allait trouver une manière de leur pourrir un peu la vie encore plus qu'elle ne l'avait déjà fait depuis leur enfance. Non pas qu'elle les détestaient, disons simplement que c'était une manière comme une autre de leur prouver son appréciation à leur égard. Elle n'avait pas de raison particulière d'agir de la sorte envers elle. Elle le faisait, c'était tout. Il n'y avait pas forcément de raisons, du moins pas à sa connaissance. Cette fois-ci, elle avait choisi sont autre soeur cadette, Rebekah, bien trop sage à son gout. Il fallait lui donner une petite leçon rigolote pour la faire se bouger un peu. Ça ne pourrait que lui faire plaisir. « Tu ne la connais pas encore. Rabekah, une autre sainte nitouche si tu vois ce que je veux dire. » Elle regarda à travers la vitre, la différence qui la séparait de ses soeurs était telle que c'était à se demander si elles faisaient vraiment partie de la même famille. D'une certaine manière, Rafaëlle avait toujours été considérée comme l'enfant raté, le vilain petit canard mais elle ne s'en plaignait pas. Ce rôle lui allait plutôt bien. Perdue dans ses pensées, elle ne se rendit pas compte que Seth venait de tourner à toute vitesse ce qui la cogna contre la portière. «Aiie » Lâcha-t-elle avant de faire suivre un juron et de rire. Elle se sentait légèrement débile sur le coup. Pour rattraper le coup, elle déposé ses jambes sur celle de Seth qui sourit. Ça n'avait pas l'air de le déranger, au contraire, il évita même une vieille mémé. Que faisait-elle dans les rues de Montsimpa si tard. Errait-elle dans l'espoir de retrouver son défunt mari désormais fantôme. Voulait-elle retrouver cet amour perdu, cette présence qui lui manquait tant et qui avait creuse un trou béant dans sa vie comme dans son coeur. Rafaëlle se surprit à ressentir une légère compassion pour cette femme. Elle ne croyait pas forcément à l'amour mais certains couples faisaient rêver rien qu'en montrant la force de leur amour. Et dans des moments pareils, elle pouvait dire qu'elle croyait à cet amour, le vrai, le pur. « Qu'est-ce qu'elle fout là, la petite vieille. » Dit-elle d'une voix monotone, avec une touche d'ironisme, qui la trahissait presque. Le sacrasse était revenu. Seth balada l'un de ses mains sur ses cuisses, il avait la main douce et chaude, c'était agréable au touché. Dans une position peu commode dans une voiture, elle enlaça la nuque du joli brun et lui déposa un bref bisou sur la joue avant d'arrêter le gyrophare. « On est bientôt arrivé, un peu de discrétion ne serait pas mal. » C'était bien de se balade dans une voiture de police au plein milieu de la nuit mais pour être un minimum crédible et faire croire que Rebekah était la voleuse, ils se devaient d'être minutieux. Rafaëlle en connaissait pas mal sur le sujet étant voleuse professionnel. Elle savait quoi faire pour que ça soit parfait. « Coupe le moteur, on va pousser la voiture dans l'allée, derrière la maison. » Dit-elle une fois arrivée. Pousser une voiture ne serait pas tâche facile mais pourquoi pas ?

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« A côté de toi, n'importe qui passe pour une sainte-nitouche non ? » Elle le regarda encore un peu et elle se mettait à chanter la bête chanson de French Cancan, Monsieur sainte-nitouche, chanson totalement craignos au passage mais parfaite pour la scène qui se déroulait. « Tout dépend ce que tu veux dire par là, regarde, je peux très bien en être une.. » Dit-elle en faisant sa mine de petite fille innocente, incapable d'aller faire l'amour dans un cimetière, de courir nue à travers des tombes ou encore de voler une voiture de police. Hop, un petit coup de frein dans le tournant et Rafaëlle s'était retrouvée collée contre la vitre de l'auto. La totale classe. Le pire c'est que Seth se foutait de sa gueule. Il ne perdait rien pour attendre celui-là. « Faut t'accrocher Rafou. » Il n'en fallut pas plus pour qu'elle le rejoindre et commença à rire mais avant, elle lui adressa une rire ironique et tout sérieux.

Le trajet en voiture lui sembla bien court, signe qu'elle avait apprécier cet instant passé en compagnie de Seth. Ils avaient déjà fait pas mal de conneries ensemble mais celles-là dépassaient de loin toutes les autres. Ils n'avaient aucune limites et ce soir en était bien la preuve. Et encore, apparemment, c'était loin d'être terminé. Arrivés devant chez Rebekah, l'une des soeur cadette de Rafaëlle, ils descendirent de l'auto. Elle avait eu le brillante idée de proposer à Seth de la pousser. Ils n'avaient pas eu tellement le choix s'ils voulaient être discret. Elle était déjà en lace, à l’arrière du véhicule pour le pousser quand le brun arriva et sans prévenir, il prit le poignet qu'il menotta au sien. Elle baissa les yeux face à cette sensation de froid qui venait de parcourir et écarquilla les yeux. Il était pas sérieux quand même. « Tu es à moi ce soir Rafaelle chérie. » Si elle aurait pu tomber à terre, elle serait déjà clouée au sol depuis bien longtemps, n'en revenant pas. « C'est malin, maintenant. Dis-moi qu'au moins tu as les clés. » Ça aurait été totalement son genre de les menotter sans même avoir vérifier s'il avait les clés ou si le flic dont ils avaient dépouillé la voiture les avaient sur lui. Si elle était croyante, elle se serait mise à prier mais comme ce n'était pas le cas, elle l'espérait juste en se disant que d'une manière ou d'une autres, ils parviendraient à ses les enlever. Tout en étant menotté, l'un à l'autre, ils poussaient tant bien que mal la voiture dans l'allée. L'air de rien, Rafaëlle avait pas mal de force et un large sourire qui montrait sa fierté s'étirait sur son visage. Mais comme toute bonne chose à une fin, il avait fallu que Seth se casse la figure. Décidément, il était douée celui-là et encore, le mot était faible. Lié à Seth, elle n'avait pas eu d'autre choix que de le suivre. Splatchhh dans la boue. C'était officiel, elle le haïssait. Oui ou pas, par chance, il avait amortit sa chute, quel agréable cousin il faisait. A nouveau couchée sur lui, qui était tout sali de boue, elle ne put se contenir d'éclater de rire. Ce n'était pas tout les jours qu'elle aurait droit à voir Seth tout boueux.

« Ah ça te fait rire la boue ? » Elle n'eut même pas le temps de calmer son fou rire ni même de réagir qu'elle se retrouva à son tour étalée dans cette flaque de boue. Mais c'était quoi ce jardin ? Rebekah prenait donc si peu soin de son square privé ? Elle allait l'entendre crier dans les jours qui allaient arriver. « Ah tu rigole moins comme ça hein ? » Elle ne dit rien, elle se contenta de le regarder dans les yeux avant de s'emparer une nouvelle fois de ses lèvres. Profitant de capter toute son attention, elle en profita pour enfoncer ses doigts dans la boue et en ressortir une petite poignée qu'elle jeta à la figure de Seth en se séparant de lui. « Je dirais même que c'est pire. » S’esclaffa-t-elle entre deux rire. Elle n'en pouvait plus. « Alors la boue, ça à quel goût ? »

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« Oh merde ! J'ai oublié ça. » Elle tourna la tête vers lui avec son air légèrement choqué. Il bluffait bien, encore un peu et elle y croyait, c'est d'ailleurs l'impression qu'elle lui donnait pour entre dans son jeu. Elle trouverait une meilleure façon de la casser. « Tu serais capable de les détacher de toute façon non ? Puisque tu sais casser un cadenas. » Elle afficha un grand sourire. Il n'imaginait même pas à quel point c'était facile à ses yeux. « Hum je ne sais pas, je n'ai jamais tenter les menottes.. » Fit-elle innocemment. Elle n'en avait jamais mis mais en tant que criminelle, elle se devait de savoir quoi faire dan le cas où elle venait à être coffrée. Il avait l'air tellement fier de son coup qu'elle ne pouvait pas se permettre de tout casser ça maintenant. Lui comme elle allaient s'amuser à part égale, c'est juste que Seth ne le savait pas encore. Prouvant un certain plaisir dissimulé, elle sourit de plus belle.

Poussant la voiture dans l'allée de chez Rebekah n'était déjà pas chose facile mais en rajoutant à ça le fait qu'elle avait la main lier à celle de Seth, c'était carrément de l'impossible tout ça. Si bien que le brun se cassa joliment la figure. C'était tellement prévisible mais la flac de boue elle, ne l'était pas du tout. Bien sur, il entraina Rafaëlle qui se trouva bien vite sous lui après l'avoir taquiner un peu comme à son habitude. Sa vengeance ne tarda pas à arriver quand, profitant d'un baiser, elle lui colla de la boue dans la figure. Sa tête avait été tellement tordante et boueuse qu'elle n'avait pu s’empêcher de lâcher un rire franc. Si bien qu'une fois que Seth colla ses lèvres sur les siennes en lui disant de gouter par elle-même, elle s'étouffa presque. Elle tenta de se débattre au début mais il avait un total contrôle sur elle. Heureusement, elle se calma un peu et finit par apprécier cette étreinte malgré le gout plutôt spécial de la gadoue. Elle ne retint même pas le gout de la boue, juste celui de ce baiser langoureux loin d'être banal. « Hum.. Je me rappelle pas. Attend, recommence une nouvelle fois pour voir. » Elle ne lui laissa pas le temps de répondre qu'elle l'embrassa à nouveau tout en tentant de lui soulever le t-shirt et de plaquer sa main boueuse contre sa peau alors qu'il parcourra son buste avec son index sali de cette terre trempée. Vu sous cet angle, la boue était plutôt excitante. Ils avaient totalement oublié qu'ils devaient être discret, là si leur coup était réussit chapeau parce que Rebakah venait d'allumer la lumière du salon. Merde merde, songea Rafaëlle en se faisait subitement tirée par Seth qui prenait déjà ses jambes à son coup. « Faut qu'on se casse vite si on veut pas avoir de problèmes ! » « T'inquiète, on en aurait pas. » Dit-elle assurément en le suivant. Il avait une bonne condition physique, bon dieu. Elle n'en pouvait plus de courir, elle venait de faire un effort sur-humain là. Ils s'arrêtèrent. Enfin elle pouvait souffler et arrêter de cracher ses poumons. Ils se jetèrent un coup d’œil l'air de dire, "bon maintenant, on fait quoi ?". Sans grande surprise, Rafaëlle avait la solution.

« Vu nos états, on irait pas très loin et je ne suis pas certaine que les sorteurs nous laissent entrée en boite.. » Souffla-t-elle dans un léger soupire. Elle se fichait de sortir ou non, elle avait encore mieux en tête. « Suis-moi... » Paroles qui ne servaient à rien vu qu'au final ils étaient menottés l'un à l'autre. Ouai bon, pas grave. Elle le tira vers une maison inconnu, s'engagea dans le jardin vers l'arrière. Elle avait bien fait attention à ce qu'il n'y ait aucune voiture devant la maison et dans l'allée et à ce que les lumières soient toutes éteintes. C'était la prochaine étape de leur soirée...

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Emportés loin du monde, leur réalité s’était comme envolé pour laisser place à ce désir que l’un l’autre éprouvait. Ce désir même qui les guidait dans leurs moindres mouvements. Seuls leurs échanges comptaient à présent. La boue avait comme disparue. L’enlaçant tant bien mal –et oui les menottes de facilitaient pas le boulot-, Rafaëlle ne pouvait plus se séparer des lèvres de Seth. Les mots paraissaient bien fades à côté des baisers échangés. Si bien qu’elle finit par se taire, se contentant simplement d’apprécier leur étreinte trop courte à son gout. La réalité avait refait son apparition, s’imposant même. Rebekah avait sans doute été réveillée par leur chahut. Pour une fois, pourquoi fallait-il qu’elle n’ait pas le sommeil profond. Elle pourrirait donc à jamais la vie de Rafaëlle –bon d’accord, à la base, c‘était le contraire mais quand même-. Courant du plus vite qu’ils le pouvaient pour ne pas se faire prendre, ils quittèrent l’allée de la grande maison. Une montée d’adrénaline secoua le corps de Rafaëlle qui s’épuisait en courant. La nuit aurait pu s’achever sur cette jolie note mais elle n’en n’avait pas encore assez. Comme lui d’ailleurs. Leurs regards étaient les même. Ils avaient tout deux cette lueur de jeu, d’envie.

« On va continuer la fête ici ? T'es vraiment capable de forcer la serrure ? Tu m'impressionneras toujours. » Se retrouvant dans le jardin d’une maison inconnue, du moins c’est ce que croyait Seth. Rafaëlle la connaissait plutôt bien pour y être entrée par effraction bien avant ce soir et avoir dépouillée la famille de leur bien les plus précieux. Leur alarme était facile à désactivée et une clé de la porte était caché sot le pot de fleur qui décorait le seuil. Mais ça, Seth n’avait pas besoin de le savoir. Après tout, elle avait fait quasiment la totalité des maisons de Montsimpa… « Qu’est-ce que tu crois… Et ce n’est que le début. » Sourit-elle en se postant devant la porte close. C’était déjà un miracle qu’elle l’ai emmené ici, elle ne tenait pas à ce qu’il découvre son activité professionnel, mais la tentation de faire des actes interdits avait été plus forte que le reste. « Fais le guet, on ne sait jamais qu’un voisin aurait une vue sur le jardin de chez lui. » Lui dit-elle en chuchotant. Ce n’était qu’une excuse pour ne pas lui montrer qu’elle avait dérobé la clé. Il aurait fini par en déduire qu’elle connaissait les lieux ce qui n’était plus amusant. Ce gout d’aventure et d’ignorance était bien plus intéressant. En même pas une minutes, la porte de l’arrière était ouverte. Elle tira Seth à l’intérieur, la referma en douceur. Et, d’un coup, elle se tourna vers Seth et le plaqua contre le battant en pvc tout en s’approchant dangereusement de son visage.

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Une fois après être entrés dans la maison dont les propriétaire avaient lâchement abandonné pour cette soirée, Rafaëlle, n'avait pas hésiter à retenir Seth et à la plaquer sauvagement contre la port close. Il lui arrivait parfois d'avoir des pulsions soudaines, des envies peut commode auxquelles elle ne pouvait pas résister. Lui offrant un baiser des plus passionné, il ne tarda pas à devenir entreprenant et à faire glisser son manteau le long de ses épaules. Seth essayait de lui enlever ce qui semblait être une chose impossible. Il fallait vraiment que ces menottes viennent tout casser. « Si tu arrives à nous enlever les menottes, je te ferais un cadeau. » Défi tellement facile à nouveau. Elle lui accorda une sourire éblouissant et baissa les yeux vers les bracelets métalliques qui les reliaient tous deux. « Hum, pourquoi pas, ça pourrait s'avérer intéressant selon le récompense.. » Dit-elle de sa voix taquine en rapprochant à nouveau son visage de celui de Seth. Elle le regarda intensément avant de replonger sur ses lèvres délicieuses. Elle balada sa main libre le long de son corps tout en tentant de serrer les doigts de Seth entre les siens de sa main prisonnière. Arrivant bien vite à la hauteur de sa ceinture, elle posta sa main ses fesses et sans qu'il ne s'y aperçoivent, elle retira les clés de sa poche. Elle n'avait pas été dupe, elle savait qu'il bluffait depuis le début, elle avait seulement voulu lui faire profiter un peu avant de reprendre le dessus. « Une douche nous ferait du bien non ? Puisque tu connais si bien la maison, tu nous emmène là-bas ? Proposition sous entendue, rien n'était plus excitant. Lui déposant un baiser délicat aux coins des lèvres, elle l'entraina à l'étage. Du moins, elle espérait qu'une salle de bain se situait là haut. Après tout, quand on vol dans une maison, on ne s’amuse pas à aller voir où se situer leur salle de bain. -en tout cas, ce n'était pas le genre de Rafaëlle qui préférait aller droit au but- « Je ne la connais pas plus que toi mais si tu préférer que je te guide, aucun soucis. » Avoua-t-elle avec son air qui disait qu'elle avait le dessus. Une fois en haut, elle entrouvrit une chambre. Mince ce n'était pas le bonne pièce. Elle en fit une autre, ce n'était toujours pas ce qu'elle cherchait. En fin de compte, une fois au bout du couloir, elle vit une porte avec écrit "salle de bain" dessus. Hum ouai pourquoi pas, la prochaine fois, elle éviterait de faire dix pièces alors que l'endroit qu'elle cherchait était indiquer et voyant comme le nez au milieu du visage. Bon, il faisait sombre mais tout de même, elle se ridiculisait là. Elle espérait que Seth n'y avait pas fait attention, de toute manière, il devait être trop occuper à mater son cul pour l'avoir remarquer. Elle lui lança un clin d'oeil et entra dans la salle d'eau. Plutôt spacieuse et luxueuse. C'était parfait. Elle observa un peu les alentours en guise de repérage, se retourna vers le jeune homme qui l'accompagnait, l'embrassa et se détacha les menottes à l'aide de la clé. Sans qu'il n'ait le temps de se rendre compte quelle n'était pas reliée à lui, Rafaëlle attacha le bracelet métallique qu'elle venait libérer au radiateur qui se situa juste à côté. Son sourire triomphait. Sans rien dire, elle commença à se déshabiller sous l'oeil attentif de Seth. Finissant nue, elle entra dans la douche. « Si tu parviens à t'enlever ces menottes, tu auras le droit à me rejoindre . » Un nouveau défi était mis sur la table. Elle se montrait bien sous la douche de manière à le faire baver. La suite, ne dépendait que de Seth..

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Rafaëlle avait bon être blonde, ce n’était pas pour autant qu’elle n’avait rien dans le cerveau comme le stipulait les innombrables blagues qui circulaient sur les femmes aux cheveux d’or. Elle était en quelque sorte l’exception qui confirmait la règle, sans se lancer des fleurs bien sur… « Si Hé ! » Souffla Seth peu content de se retrouver dans la situation dans laquelle elle venait de le mettre. Elle avait toujours eu le dessus sur lui, même quand il l’ignorait, c’était justement ça qui était divertissant dans l’histoire. Ce qu’elle pouvait aimer comploter sans qu’il ne s’en rende compte.

Le laissant attaché au radiateur, elle rejoignait la douche après s’être déshabiller en prenant bien tout on temps sous les yeux ébahit de Seth. Elle lui lança le défi de se détacher de venir la rejoindre. Elle était friande de savoir si au final, il parviendrait à s’échapper de l’emprise des menottes. L’eau déferlait à présent le long de son corps, comme ça faisait du bien. Peu à peu, la boue séchée se mélangeait à l’eau et s’échappait par le trou de la douche. Bien qu’elle ait beaucoup apprécié le moment passé avec Seth dans la boue alors qu’ils venaient de voler une voiture de flic et qu’ils s’étaient réfugiés chez Rebekah, elle n’était pas triste de se sentir propre. Ne faisant plus attention à rien, elle profitait simplement du contact de l’eau chaude sur sa peau. Elle attendait qu’il la rejoigne mais ne le regardait pas tenter d’enlever le bracelet métallique qui le tenait attaché au radiateur. Elle préférait avoir la surprise. Les bruits que Seth faisait avec le tuyau étaient presque étouffés par les jets de la douche. Il avait l’air de faire des pieds et des mains pour pouvoir la rejoindre. Ca lui plaisait d’ailleurs d’entendre ces fins bruits d’arrière plan. D’un coup, alors qu’elle ne s’y attendait pas, Seth entra dans la douche et déposa ses paumes sur ses hanches avant de les remonter vers ses petits seins. « Il faut croire que tu m'avais sous-estimé. » Elle lui sourit avant de se retourner pour lui faire face. Elle baissa les yeux vers ses mains, il n’avait pas pu résister à la salir à nouveau. Heureusement, les ruissellements de l’eau s’occupèrent vite du nettoyage. Ralala, comment pouvait-il penser qu’elle le sous-estimer, bien au contraire. Elle le poussait même à se dépasser (même s’il ne l’avouerait jamais, les hommes et leur fierté..). « Si ça aurait été le cas, je me serait contenter de t’attacher et de te planter là… » Dit-elle avec un soupçons de taquinerie dans la voix. Il n’avait pas fallu longtemps avant qu’il retrouve le chemin de ses lèvres, descendant le long de sa joue, il finit par arriver vers sa nuque où il stoppait son mouvement pour aspirer goulument un endroit stratégique de sa nuque où il laissa un suçon bien marqué. Elle le laissa faire tout en l’enlaçant de ses bras. Elle se remit sous les jets d’eau et fit partir les dernières particules de boues que Seth lui avait gentiment offertes. « J'attends ma récompense... » Elle réfléchissait à ce qu’elle pouvait lui offrir sans grande idée. Ils avaient l’habitude des récompenses sexuelles mais elle aurait aimé changer une fois. Enfin, encore fallait-il qu’elle y arrive. Elle se mit à balader ses mains le long du corps mouillé de Seth, elle se stoppa au niveau des hanches qu’elle caressa avant de prendre la parole. « Tu vas voir ça tout de suite.. » Un long rictus apparut le long de ses lèvres et pourtant, elle ne fit rien.

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La suite s’enchaina rapidement, même très rapidement. C’était comme si les menottes les avaient retenu des années de tout contact physique et qu’une fois débarrassé, ils se devaient de rattraper ce temps perdu. C’est donc sans perdre une seule seconde que Seth remit la récompense qu’elle lui devait sur le tapis. Elle lui avait sourit alors que ses mains jouaient tranquillement sur son tors mouillé en lui disant simplement qu’il allait le voir tout de suite. Seulement, sans raison bien précise, elle stoppa tout mouvement et ne fit plus rien, le laissant mariner au passage. Voir l’excitation monter dans le reflet de ses yeux était tellement agréable et jouissif. Elle plongea son regard dans celui de Seth et finit par descendre jusqu’à ses hanches pour arriver à son entrejambe où de ses mains experte, elle récompensa son amant. Plus aucuns mots ne sortaient de leurs bouches si ce n’est des soufflements de plaisir. Leur désir à l’un comme à l’autre était maitre. Si bien que d’un coup, Rafaëlle se retrouva plaquée contre la vitre de la douche. Ils s’amusèrent encore un peu. Elle finit par enlacer la taille de Seth et passèrent à l’acte pour la seconde fois au court de cette soirée pour le moins mouvementée.

A bout de souffle de leurs ébats sexuel, ils ne se lâchaient pas les lèvres aimant trop la complicité qui les reliaient à l’instant même. Petit à petit ce contact affectif diminua marquant la fin de leur soirée. Rafaëlle lui déposa un dernier baiser alors qu’il venait de lui retirer les dernières particules de savons qui demeuraient sur son corps et quitta la douche pour se sécher un peu. Elle fouilla les armoires et en ressorti deux essuies de bain dont l’un qu’elle lança à Seth. Evidement, c’était plus facile pour s’essuyer. Se rinçant les yeux une dernière fois sur le corps de Seth avant qu’il n’enfile son calçons, elle enfilait son string qui avait miraculeusement été épargné de la boue. « Tu veux les garder en souvenir ? » Lui dit Seth en balançant les menottes de droite à gauche dans le vide. Elle venait de lui adresser un fin sourire sans lui répondre, il n’y avait besoin de rien dire. De toute manière, il s’était emparé de ses lèvres et elle avait préféré approfondir le baiser que plutôt de le repousser pour répondre à une bête question. Elle attrapa les menottes et lui jetta un coup d’œil. Il semblait embêter de s’apercevoir que ses habits étaient bien trop boueux pour pouvoir les porter. « Il faut bien, laisser des traces de notre venue ne pourrait que nous porter préjudice. » Elle fit une pause et se laissa emmener dans les pièces voisines après avoir remis un peu d’ordre dans la pièces. Seth et elle, arpentaient petit à petit les quelques pièces de l’étage à la recherche d’une tenue descente à enfiler pour rentre chez eux. Bien sur, il avait fallu qu’il tombe sur un vieux couple aux gouts plutôt douteux. « Merde, on est dans la maison d'un couple de vieux faut croire ! » Sans qu’elle ne puisse répliquer, elle se retrouve avec une vieille robe de mémé entres les mains. « Tu crois quand même pas que je vais poster ça ? » Assura-t-elle d’un ton certain.

Evidement, la robe de la grand-mère lui allait comme un gant. Seth n’avait pu se retenir de rire. Il pouvait bien rire autant qu’il voulait, il n’était pas bien mieux dans son vieux pantalon bien trop large et la chemise qui n’était pas assortie avec le bas. Elle lâcha un rire franc et amusé de la situation dans lequel ils se retrouvaient tous les deux. « Tu veux une canne mamie? » Elle lui lâcha un regard meurtrier et avant de répliquer, elle colla ses lèvres contre les siennes qu’elle mordu légèrement au passage. Il avait voulu l’approfondir, mais elle l’avait repoussé gentiment. « Hey papi, t’as oublié ton dentier. » Elle sourit et prit le chemin de la sortie, suivie de près par le beau brun, sa petite pile de vêtement sales sous le bras. Elle traversa la rue, heureusement que le ridicule ne tuait pas.