Je sais pas trop comment commencer ce foutu journal. Maman me vient de me le donner et à vrai dire, je ne sais pas quoi écrire. On la refait.

Bonjour ! Alors je m'appelle Camryn. Mais tout mes amis m'appellent Cam. Cam pour Camryn, mais aussi Cammée. Ouais parce-qu'ils trouvent que je suis tout le temps défoncée. FAUX ! Sinon je ne sais pas quoi raconter. Je flippe, si ma mère tombe dessus elle pourra lire tout mes secrets. Mais je pense pas qu'elle le fera, alors je me lance.
Je m'appelle Camryn. J'ai presque 15 ans et je suis follement amoureuse de Matthew depuis qu'on s'est embrassé dans les toilettes du bahut. Vous savez, quand il m'a doucement plaquée contre le mur en frôlant sensuellement mes lèvres. Brrr, j'ai des frissons de partout rien qu'en y repensant. J'suis niaise puissance mille, alors que je me suis promise de jamais être comme ça.
A part ça, il parait que les 3 adjectifs me qualifiants le plus sont : Cynique, Vulgaire & Sarcastique.
Je ne sais absolument pas comment me décrire. Je suis sûrement la fille la plus tarée que vous connaîtrez jamais. Non sérieux. j'adore délirer et rigoler. Faire des conneries, je suis experte en ça. Mais les apparences sont trompeuses. Derrière cette apparence de fille gentille et drôle ce cache une fille renfermée sur elle-même. Je suis sûre de moi mais très faible. Et je manipule beaucoup même ne suis pas du temps manipulable. Ahah, c'est drôle non ? Moi je m'aime. J'ai conscience d'avoir un super caractère. Et c'est l'important, non ?
Petite photo de moi en mode "piscine" . Photo by Solène.
OMG, c'est ce jour là que j'ai vu Matt pour la première fois *_____*

Spoiler:

Et une deuxième, parce-que je la trouve trop belle !

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« Le 31/10/2008
Mon 15ème anniversaire. Je ne cesse de penser à toi, de t'écrire sans envoyer. On ne sait jamais, ça pourrait te toucher. Je copie une indifférence qui n'en est pas une, je ne sais pas faire ça moi, faire comme si tu n'avais jamais existé. Tu le fais si bien, je ne t'envie pas, je n'ai pas souhaité ça. J'ai fait beaucoup de connerie, j'ai tout gâché, je le sais, la culpabilité me ronge chaque jours. Je te connaissais par coeur, pourtant si loin. Tu as tout réussi et à présent tu es heureux, à quel prix ? Je paie tout, tu es parti, sans rien dire, tu aurais pu me laisser une chance peut-être, non rien, Je suis comme une criminelle, en prison. Je souffre, si fort. C'est tout le temps, j'y pense, à chaque instant. Tu te fous de moi, tu m'as menti, toi aussi, je ne suis pas seule coupable. J'aurai tant voulu t'aimer, Matthew, j'aurai tant voulu pouvoir croire en toi, tu es et restera éternellement mon Matt, celui qui n'est pas parti. L'espoir ne me quitte pas, et c'est tant mieux. Me mutiler n'y changera rien, vouloir mourir non plus, écouter notre chanson est inutile, je le sais, je sais trop bien ce que je dois faire. Je meurs de ton absence. Je rêve de ton retour, pourtant si improbable. J'en deviens folle, tu sais. Mais je ne parle pas de toi, quand on me demande si ça va, non je ne veux pas faire vivre ton souvenir, pas trop.
Tu te fous de moi, c'est assez impressionnant. Je me demande si un jour on se reparlera. Je souffre, je m'obstine, je le sais, je devrais te laisser mais je n'y arrive pas. Je ne sais pas trop comment y parvenir , je suis perdue tu sais. Je ne sais plus comment faire, déjà presque un an que je t'ai avoué la vérité. »


« Le 31/10/2010..
Mon 17ème anniversaire. Presque deux ans et une centaine de lettres plus tard, tu me hantes toujours, je ne sais plus comment faire pour ne plus penser à toi, chaque détail est toi.
Pour le guerrier, il n'existe pas d'amour impossible. Il ne se laisse pas intimider par le silence, par l'indifférence pour par le rejet. Il sait que, derrière le masque glacé dont se servent les gens, il y a un cœur de braise. Aussi le guerrier prend-il plus de risques que les autres. Il cherche sans répit l'amour de quelqu'un – même si cela implique d'entendre souvent le mot « non », de rentrer chez soi vaincu, de se sentir rejeté corps et âme. Un guerrier ne se laisse pas effrayer quand il cherche ce dont il a besoin. Sans amour, il n'est rien.»


« 12.11.11.
Et merde, bordel j'aurais jamais dût réouvrir ce putain de journal . Putain j'ai 18 ans et je relis encore mes conneries de jeunesse ? Bordel ce que j'étais conne. Et niaise ! Chère journal . (j'ai pas l'air conne là à parler à un cahier !) C'est la dernière fois que j'écris ici. Et oui, Matthew c'est du passé. Enfin...Je fais partit de son passé maintenant alors bon. Au revoir.

ET SI. Quelqu'un trouve mon journal et souhaite me connaître, je vis à Montsimpa. Demandez CAMRYN KATELL WAYNE. Je suis trop une légende !»