[Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]fuck off.« MAMAAAAN ! Je veux pas de cette connasse dans ma chambre. » Connasse, salope, pétasse et autre encore. Voilà comment ils te traitent "ta famille". Famille mais quel mot débile. L'ambiance de la maison c'est encore pire que l'ambiance du bahut. T'es là en train de te faire insulter de tous les noms juste parce que t'es venue au monde. C'est pas de ta faute tu sais, elle n'avait qu'à foutre une capote à son énième amant. C'est dur, ça te plombe le moral, ça te donne envie de pleurer, ça te rend tellement vulnérable que tu te prends les balles sans avoir la moindre chance de te mettre à couvert. La vie c'est pas comme au cinéma. Ta mère est la pire des salopes de paris, elle est connue par ici et reconnue. Le pire c'est qu'on te dis que tu ressembles à ta mère. La pire des hontes. Ta mère c'est une femme mature, d'ailleurs elle est peut-être bien conservée pour son âge, elle est même très jolie, mais elle t'as fait des coups de pute tout le long de ta vie. Elle t'as pourri ton existence jusqu'à se que tu décides de te casser de cet endroit minable. T'es trop bien pour eux, cette famille de con. Ta mère est une conne, elle n'a jamais rien fait pour toi, alors pourquoi tu devrais faire quelque chose pour elle ? Ta mère tu l'as respectes parce que c'est une femme; c'est la femme a qui tu ressembleras le plus, mais toi tu l'as méprise pour ce qu'elle est. Ta mère tu l'a déteste et t'as bien raison. Ta soeur, elle remonte pas le niveau, au contraire. Elle est vulgaire et nymphomane. Elle aussi t'as fait des sacrés coups de crasses. Pourquoi tu n'as pas eu la chance de connaitre une véritable vie de famille ? Pourquoi tu n'es pas née dans l'enceinte d'une famille normale et aimante ? Une vraie famille. Tu ne le mérites peut-être pas, après tout tu ressembles à ta mère.
« Cherches pas à te maquiller, t'as déjà une sacré gueule de pétasse. » « C'est là qu'on voit qu'il y a une ressemblance entre nous. » Tu savais que tu le regretterais si tu osais répondre à ta grande soeur. Elle était méchante, c'était le diable en personne. Tu avais peur d'elle, elle était capable de tout même quand tu étais petite. Elle savait où frapper pour te faire mal. Même quand tu es devenue adolescente, elle savait que faire pour sa propre vengeance. Pour tout avouer, elle ne se loupait que très rarement. Elle est vicieuse et totalement folle. Voilà pourquoi tu es décalée et totalement paumée. Tu n'es pas comme la plupart des gens, ton caractère, ton histoire, rien n'est semblable. T'es folle, à la limite du complètement tarée. La faute à ton vécu.
[Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]ce jour là, t'aurais dû rester chez toi.Tu fais pitié, t'es habillée comme une clocharde. Tes lèvres recrache la fumée de la cigarette qui s'est glissée entre tes doigts. Tu te sens mal, t'as envie de vomir, de pleurer, de rire, de sauter dans l'eau et de ne jamais remonter à la surface. C'est trop confus, tu ne sais même pas ce dont tu as envie. C'est inquiétant. Tu veux rester le plus longtemps possible loin de ta famille parce que tu ne peux plus supporter les moindres reproches, malheureusement, t'es encore une gamine. Tu n'as que 15 ans, tu veux faire quoi à 15 ans ? T'es sous la responsabilités des adultes même si eux ils ne sont pas plus responsable que nous. T'as envie de retourner d'où tu viens, recommencer du début avant même que tu sois un spermatozoïde. Du coup, tu racontes de la merde parce que t'es quoi avant d'être un spermatozoïde ? Du néant ? Enfin. Tu t'allonges sur le sol, admirant le ciel et en priant, en rêvant que demain soit un autre jour où tout sera différent. Malheureusement, tu te réveilles et rien n'a changé, toujours les mêmes habitudes, toujours le même nom, toujours la même personne. T'as envie de tout foutre en l'air, de prendre tes valises et de partir loin, changer d'horizon, changer de ville, changer de vie. Voir changer de nom. Ce n'est qu'un rêve. T'es toujours allongée sur l'herbe verte à la lueur du petit matin. Cette voix vint te casser tes espoirs, te fait redescendre sur Terre, cette Terre que tu voudrais quitter pour aborder un nouvel univers.
« Les martiens ne débarqueront pas ce matin. » De l'humour ? C'était une blague ? Pas la peine d'adresser un regard à cette personne qui semblait, par ses propos, soit complètement débile soit vraiment pas drôle. Il voulait se faire voir, se posant en plein dans le champs de vision.
« J'ai l'air si folle que ça ? » Et bam, il avait tapé dans le mile s'il cherchait la fille la plus folle de paris.
« Non, à peine. » Un sourire. Il avait décroché un sourire avec à peine trois mots. Face à face, il était mignon en fin de compte. Même assez beau. Il n'avait pas dans l'idée de me laisser seule, il voulait me tenir compagnie et ça ne se refusait pas, ou alors il n'y avait pas vraiment le choix. Ce garçon était calme et patient, deux qualités. Il est devenu mon ami, mon meilleur ami. Il ne vivait que par toi et inversement. Tu n'étais plus rien sans lui, c'était la personne la plus proche que tu avais. Il était la meilleure chose qu'il puisse arriver, mais aussi la pire.
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vas te faire foutre.« Dis donc pétasse, c'est qui celui-là ? Il à l'air trop âgé, trop mignon et surtout pas aussi débile pour sortir avec une fille comme toi. » T'as l'envie de lui foutre une bonne gifle pour lui remettre ses deux neurones en place mais il fallait prendre sur soi. Il était au courant de la relation électrique de la famille, il n'avait pas peur, il serait là en cas de besoin. C'est ce qu'il t'avait dis, ce qu'il avait promis. Il a fallut d'un court instant pour comprendre que tu t'étais trompée sur toute la ligne. Que t'étais aveugle, naïve et surtout trop conne de croire un garçon qui t'avais fait une promesse. T'es là, t'as 15 ans, ton meilleur pote est un salaud de première, ta soeur est une salope et ta mère tu sais pas chez qui elle est allait dormir, t'as envie de quoi ? De rien, de tout, de faire souffrir tout le monde, d'arrêter tout de suite. Il est idiot, c'est un mec et elle s'est une fille, une grosse salope, ils ne pouvaient que bien s'entendre, mais pas jusqu'au moment. Qu'elle baise avec tout le monde qu'elle veut, mais pas lui, pas lui. Elle avait tapé dans le mile pour te faire souffrir, elle ne s'était pas trompée.
« Tu t'es bien amusée hier soir ? » Les larmes voulaient monter, elles venaient progressivement mais j'avais un auto contrôle pour l'instant présent. Il ne fallait pas être faible. La haine montait elle aussi.
« C'est plutôt un bon coup ton copain. » Elle était provocatrice dans ses dires. Qu'est-ce qu'elle voulait se prouver au juste ? T'es encore qu'une adolescente, t'as que 15 ans merde ! Il ne fallait pas que tu montres tes sentiments, tu dois rester forte face à ces provocations, reprendre par la provocation.
« Tu sais, ça ne m'étonnes même pas qu'il t'ai baisé, il m'avait dit qu'il aimait bien les putes dans ton genre. » Il y avait cette envie d'affrontement, il ne fallait plus se laisser marcher sur les pieds. C'est à ce moment là que t'as radicalement changé. Du caractère à ta manière d'être, tout y est passé. Tu n'avais qu'une idée en tête, lui faire payer toutes ses années de souffrance. T'as souhaité le pire pour elle, maintenant tu souhaites que ça se réalise. C'est inhumain, elle a ton sang malgré tout. Mais rien ne peut effacer tout ce mal, même si c'est ta soeur. T'as décidé de partir t'installer dans un foyer d’accueil. C'était surement une bonne décision, s'éloigner un peu ça ne fait pas de mal. Maintenant, tu n'as plus de famille, tu n'as plus ton meilleur ami pour te soutenir. Tu n'as plus rien. Ton meilleur pote c'est ton psy, la rue devient ton habitation, la drogue ton meilleur soutient.
[Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]je serais ton pire cauchemar.Bande d'idiots. Les lycéens sont détestables. Tous des gosses de riches. Paris, quelle connerie. Tu veux te barrer, d'ailleurs tu commences à sécher les cours, tu te fais virer de l'école. Tu privilégies ton temps à fumer des joints plutôt d'apprendre des choses qui seront utiles, plutôt que d'obtenir ton diplôme. Tu deviens un zombie, t'es yeux sont éclatés, t'es pâle, tu ne dors jamais, tu deviens incompréhensible à cause de l'alcool. Tu te réveilles dans les bras d'un type que tu ne connais pas et qui a au moins 6 ans de plus que toi. T'es plus un être humain, tu deviens prostituée pour gagner de l'argent. Jusqu'à ce que tu recroises la pire des salopes, ta soeur.
« J'espère que tu gagnes beaucoup d'argent au moins. » Elle se sentait supérieur, parce que tu étais partie de la maison, que tu abusais un peu trop de la drogue et que tu étais humiliée jour après jour. T'as 15 ans et t'es à la rue, prostituée et accro à la drogue. T'as l'impression que tout vas bientôt s'arrêter, ton coeur aussi. T'as peur, t'es paranoïaque quand tu vis dans la rue. Tu deviens folle, encore plus que tu ne l'étais. Il a suffit d'une rencontre pour basculer et stopper toutes ces conneries. Une seule rencontre. Une bonne rencontre. Elle avait l'habitude de sauver des jeunes filles de la rue et de la prostitution. Cette dame est une grande dame, elle est venue te chercher alors qu'elle ne connaissait même pas ton existence. Cette dame a déjà accueilli beaucoup de jeunes adolescentes chez elle, c'est genre un squatte. Tu n'avais pas trop le choix, t'installer la bas ce n'était pas si mal. T'as réussi à te faire des amis, des copines qui te comprennent. Et puis il y a ce garçon. Il est beau, même si son regard à l'air vide, il est beau. Il est devenu un ami après un long moment de discussion. Tu t'attaches trop vite aux personnes, c'est parce que t'es en manque d'affection, lui aussi il te l'apportait cette affection. Il était doux. Avec lui, t'étais patiente alors que tu ne l'avais jamais été auparavant, t'es complètement différente. Tu ne pars plus en live comme avant.
« Oni. Viens voir ma belle. » Un sourire et il t'ouvrit ses bras pour que tu puisses t'y reposer alors qu'il semblait préoccuper par quelque chose.
« Je m'en vais. » Le coup de massue. Pourquoi tout ceux que tu aimes te tournes le dos ? Tu devais porter la poisse.
« Bon vent. » Quand t'es pas du genre à montrer tes sentiments ça donne ça, et ce n'est pas id"al dans ce genre de situation. Il était un protecteur, l'homme que t'avais besoin d'avoir à tes côtés, ton repère. C'était la famille que tu voulais avoir, le frère, le copain, le mec, le mari, l'amant, le fils. Tout, il était tout à la fois. C'était mon ami. Tu viens juste de réapprendre à marcher qu'on te coupe les jambes.
« Je reviendrais te voir, promis. » Les hommes et les promesses. Tiens, un bon contraire. Un rire ironique. Tu n'avais pas envie de le croire, pour cela il te fallait des preuves tenaces. Mais tu n'y croirais pas de toute manière, il s'en va chez lui, loin de la France. Montsimpa c'est trop loin.
« Ne fais pas des promesses que tu ne tiendras pas, chou. On se reverras peut-être un jour quand ça sera écrit au journal que je ne suis fais arrêtée parce que je suis devenue dealeuse. » Petit coup pour foutre de la culpabilité. C'est méchant, mesquin et égoïste, mais il le fallait, il devait rester à tes côtés, près de toi. Sans lui t'es que l'ombre de toi-même.
« T'es conne ! T'es dix fois mieux en prostituée qu'en dealeuse. » Un sourire, ce n'était qu'une petite plaisanterie de mauvais gout que t'avais apprécié même si dans le fond ce n'était pas tout à fait faux.
« Ecoute c'est soit tu restes, soit je viens en cachette dans tes valises, à toi de voir. » « Viens avec moi. » [Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]nouveau départ ? tu parles ça serait trop facile.Montsimpa, c'est sympa comme endroit. C'est clair que ça change énormément de Paris, mais le changement ne fait pas de mal. Tu vis dans un autre endroit, loin de tous tes problèmes, c'est ce dont tu rêvais depuis que t'es née, soit contente. T'en a profité, les premiers jours sont souvent les meilleurs. Les amis étaient de plus en plus nombreux, les fêtes étaient cool. Ton colocataire était ton meilleur ami, tu t'entends bien avec lui, tout se passe à merveilles. Tu rencontres des garçons que tu ramènes en douce chez toi pour passer des nuits torrides, mais ce n'est pas du gout de tout le monde.
« Je t'avais pas dis de ne pas ramener de garçons ici ? » A ce moment là, t'as plus l'impression que c'est ton père qui te parle au lieu de ton meilleur ami. Il avait l'air vraiment blasé et tu ne comprends pas, t'as 16 ans, t'as bien de droit de profiter de ta vie avec qui tu as envie.
« Toi tu ramènes bien des filles. » Petit à petit que se passe la discussion son visage se change, ses traits deviennent plus marqués, il semble être en colère. Une dispute va éclatée, tu le sens parce que c'est bien parti pour. Il devient rouge, rouge de colère, rouge de rage alors que tu essais simplement de lui expliquer que ta vie privée et sexuelle ne regarde que toi et que tu fais ce que tu veux. Tu sentais la dispute venir, oui mais pas la violence. La violence de ses mots ainsi que ses gestes. Lever la main sur une fille quand on est un homme c'est être lâche. Lever la main sur sa meilleure amie sur un sujet débile ça cache quelque chose, cette chose que tu n'avais pas du tout envie de découvrir après ces gestes blessants. Être frappée de cette manière inspire la crainte. Tu as commencé à avoir peur de lui. Il n'était pas comme tu l'avais imaginé, il est violent, méprisable. Tu as peur, tu pleurs, tu le supplie de s'arrêter en vain. Quand il s'arrêta enfin, tu sens le sang couler sous ton nez, tout ressens la douleur des blessures. Et quand tu te regardes dans la glace c'est la même histoire.
« Je suis désolé. » Comme si ça allait changer quelque chose. Cependant, il semblait triste et sincère.
« C'est pas grave, c'est pas grave. Je te pardonne. » Menteuse ! Après tout ce bouleversement t'as quand même peur. Peur que ça recommence. T'es la fille qui a la plus débilité dans ce monde, puisque tu pardonnes à chaque fois le même dérapage. Cela fait un an que tu vis avec un homme violent que tu aimes malgré tout. Tu n'es pas au bout de tes surprises, surtout quand tu apprends que ta soeur que tu détestes débarque en ville.
A SUIVRE.