Enfin, cette horrible et longue journée était terminée ! J'étais vraiment épuisée. À vrai dire, j'avais passée la journée entière à l'université. Mon horaire était super chargé, ce que je déteste sois dit en passant, et j'avais eu des cours toute la journée. Je vous l'accorde, une journée de cours, c'est pas ce qu'il y a de plus amusant. Maintenant, tout ce que je voulais, c'était de rentrer chez moi, prendre une douche et allez dormir. Certes, il était très tôt pour allez dormir. Avant d'entreprendre la route vers chez moi, j'avais sorti mon portable de mon sac pour regarder l'heure. Il était dix-huit heures. Heureusement que j'avais aucun devoir à faire, car j'avais l'intention de me reposer ce soir. Ça y est, j'étais finalement prête à quitter l'université pour me rendre chez moi. Oh mais tien, à la place d'allez directement chez moi, pourquoi ne pas profiter du beau temps et d'allez faire une petite promenade dans le parc ? Après tout, une bonne dose d'air n'allait pas me faire de tord. J'allais donc, comme toujours, me déplacer à pied. En talon aiguille c'est moins pratique et en ce moment, je portais des talons aiguilles. On n'a souvent mal aux pieds dans ce genre de chaussures, mais on finit toujours bien par s'y habituer. Une chance que le parc était situé à quelques minutes de marche de l'université. Évidemment, j'ai une voiture, mais dès que c'est possible, je me déplace à pied. En plus, marcher, ça fait du bien et apparement que c'est bon pour la santé. Je traînais avec moi mon sac, comme toujours et mon téléphone portable que j'avais à la main. Sans mon téléphone, je ne peux pas vivre. C'est un outil important pour moi même si je ne fais qu'envoyer des sms ou prendre des appels téléphoniques. Chacun d'entre-nous accorde une importance particulière à un objet ; moi, c'était mon téléphone portable. À cause de mon horaire chargé, je n'avais pas eu le temps de répondre à mes sms ou encore, prendre mes appels. C'est alors, lorsque j'entrais dans le parc, qu'une amie me passait un coup de fil. Là, je pouvais répondre. Trop concentrée sur ma conversation téléphonique, je ne prenais pas le temps de faire attention à ce qui se trouvait autour de moi et je continuais de marcher tranquillement.J'étais dans ma bulle, si on peut dire ça comme ça. Même si j'étais inattentive et distraite, je m'étais rendu compte que je venais tout juste de bousculer quelqu'un. Premier reflexe, m'excuser. Oops, pardonnez-moi ! C'est en relevant la tête que je m'étais rendu compte que je connaissais bien la personne que je venais tout juste de bousculer. Enfin, je pensais la connaître. J'avais facilement et rapidement reconnu son visage, sa silouhette. Avant de dire quelques choses d'autre, j'avais signalée à mon amie avec qui je parlais au téléphone, que je devais raccrocher et que j'allais lui passer un autre coup de fil plus tard. Maintenant, mon attention était entièrement porté sur la personne que je venais de bousculer. Keegan, c'est bien toi ?

En ce moment, je dois admettre que la situation était un peu tendue. Enfin, c'est ce que je pouvais ressentir et sans doute que du côté de Keegan, c'était la même chose. Ça faisait des lunes et des lunes que je n'avais pas vu Keegan. Je ne savais même pas qu'il était à Montsimpa ! C'est la première fois depuis le moment où je l'ai abandonné que je le revois. Oui, abandonnée était le bon terme à employer. J'avais vraiment abandonnée Keegan. Il y a de cela plusieurs années, Keegan et moi, nous étions très proche. Entre nous, c'était l'amour fou, nous nagions dans le bonheur et tout était vraiment parfait. Je l'aimais comme je n'avais jamais aimée quelqu'un auparavant. Il comptait beaucoup à mes yeux. Je ne pouvais pas passer une journée sans lui et vice-versa. De plus, cet amour à duré plus d'un an et si je ne l'aurais pas lâchement abandonné, je suis persuadée que notre relation aurait durée bien plus longtemps. Un beau matin, je suis partie loin de chez moi, je l'ai quitté, si on veut, sans lui en glisser un mot, sans lui dire au revoir. Un voyage aux États-Unis avec mon père et ma belle mère qui à durer plus de six mois m'attendait. Du jour au lendemain, il se retrouvait seul, abandonné. J'ai toujours pensée qu'il allait comprendre et qu'il allait m'attendre. Parcontre, à mon retour en France, j'ai vite réalisée qu'il ne m'avait pas attendu et qu'il était parti et on m'a même dit qu'il n'allait pas revenir avant longtemps.. Franchement, j'ai été bien stupide de penser qu'il allait m'attendre. Sa réaction à totalement été compréhensible et c'est aujourd'hui, qu'on se retrouve. Tiens une revenante . Je faisais semblant que cette remarque ne m'affectait pas. À vrai dire, je l'avais simplement ignoré, car oui, après toutes ces années, je regrette d'être partie comme ça. Audacieuse, j'avais fais quelques petits pas vers lui, car quelques mètres nous séparait. À vu d'oeil, un bon trois ou quatres mètres nous séparait. Je prenais une bonne respiration avant de prendre la parole. Comment vas-tu ?. Le ton que je venais tout juste d'employer ne dégageait rien. Aucune joie, aucune tristesse. C'était un ton '' amer '' si on veut. Il n'avait peut-être pas envie de me parler, mais je tenais à prendre de ses nouvelles et peut-être même, si j'en ai l'occasion, m'expliquer. Je me sentais tellement nulle présentement. Au moins, j'assume les conséquences de mes actes. Je sais maintenant que ce que j'ai fais, n'était pas la meilleure solution. J'aurais dû lui en parler, lui faire savoir que je quittais Paris pour six mois. Malheureusement pour moi, il est impossible de retourner dans le passer et peut-être qu'aujourd'hui, tout aurait été différent entre nous.

Très bien, mais... depuis quand ça t'intéresses au juste ? . J'avais bien remarqué le ton qu'il venait d'employer. Un ton qui n'avait rien de joyeux et je pouvais le comprendre. Si nous en étions ainsi aujourd'hui, c'était entièrement de ma faute, je l'admet. Cette fois-ci, je ne pouvais pas faire comme si cette remarque ne me dérangeait pas. La situation ne s'amméliorait pas. C'était de pire en pire. Avec le regard qu'il me lançait, je pouvais comprendre qu'il ne voulait pas vraiment passer du temps avec moi. Il me regardait droit dans les yeux et je faisais exactement la même chose. Son regard, qui était intense, me faisait comprendre plusieurs choses. Je pouvais voir que je l'avais perdu et pour de bon. L'idée d'entretenir une simple relation amicale n'était même pas envisageable ce qui me désolait un peu, mais je pouvais rien n'y faire. L'idée que Keegan c'était forgé sur moi était faite et je doute que cette même idée change.Il me détestait, il me déteste encore aujourd'hui et bien sûr, il va me détester pour toujours. J'aurais beau m'excuser des centaines et des centaines de fois, mais rien n'allait changer entre lui et moi. Les excuses que je pouvais lui faire n'auraient jamais été à la hauteur du mal que je lui est fait. Par là, je veux dire que des excuses ne suffiraient sans doute pas. J'allais justement dire quelques choses, mais Keegan m'avait devancé. Tu as clairement montré que tu n'en avais rien a foutre de moi et tu sais quoi ? ... C'est désormais réciproque. Encore une fois, il avait employé un ton dur et il avait même hausser la voix ce qui m'avait un peu glacer le sang. J'aurais bien pu m'énerver aussi, mais j'avais décidé de garder un ton paisible qui n'exprimait aucune émotion. Keegan, s'il-te-plaît, ne dit pas ça. Je peux comprendre que j'ai eu tort d'agir ainsi, mais notre histoire, c'est du passer. Tout ça remonte à il y a plusieurs années. Je ne te demande pas de me pardonner pour ce que j'ai pu te faire, c'était idiot de ma part et je le regrette. En gros, je te présente mes excuses, je suis désolée Je savais très bien qu'il en avait rien à faire de mes excuses, mais je m'étais quand même essayer. À vrai dire, je crois que mes excuses allaient l'énerver plus que d'autres choses, peut-être que j'aurais simplement dû me taire.

Présenter mes excuses n'était pas une bien bonne idée. Au fond de moi, je savais que Keegan s'en foutait totalement et qu'il allait sans doute continuer de penser que tout ça servirait à rien. Une de ses expressions me confirmait mes pensées. Il laissait échapper un léger rire amer qui voulait tout dire. Mes excuses, j'aurais dû les présenter plutôt. À mon retour, après l'avoir longuement cherché, j'ai abandonnée, mais j'aurais dû persévérée. J'aurais pu demander un numéro de téléphone, une adresse pour le rejoindre ou un truc dans le genre, mais j'ai préféré abandonner. Pourtant, abandonner, c'est pas mon genre. Je suis de nature ambitieuse, fonceuse et audacieuse. Tu crois vraiment que ça change quelque chose de me dire ça ? Ca ne change absolument rien, rien du tout. Et puis pourquoi tu as attendu tant de temps avant de le dire ? T'as jamais trouvé la moindre minute histoire de me dire que tu m'avais laisser comme un pauvre crétin a Paris, derrière toi ? Est ce que, ne serais ce que quelques secondes, tu réalises ce que tu m'as fait endurer ? ... Non, tu ne réalises pas, car sinon je ne pense pas que tu présenterais des excuses de cette façon, avec l'espoir que cela puisse tout arranger. Avant de dire quelques choses, j'avais soupirer. Je lui devais quelques explications. Honnêtement, non. Je ne crois pas que mes minces excuses vont changer quelques choses. À la suite de cette phrase, j'avais pris une petite pause pour mettre de l'ordre dans mes pensées . J'aurais bien aimé te le dire, mais je n'avais pas le temps. Mon père et ma belle-mère avait tout décidé à la dernière minute sans m'en glisser un mot et oui, je réalise ce que j'ai pu te faire endurer, je peux te le jurer et non, je n'ai pas l'espoir que mes excuses vont tout arranger. Je sais ce que je t'ai fais et je réalise l'empleur des dégâts. Directement après ce que je venais de dire, Keegan avait de son côté, repris la parole. J'étais un tout peu essouflée, car tout ce que j'avais dit, je l'avais dit sans prendre aucune pause entre mes mots si bien pensé. Pendant que je reprenais le souffle que j'avais perdu en parlant, j'écoutais bien ce qu'il me disait. A la place de me présenter tes excuses plus stupides qu'autre chose, explique toi. Tu me dis de me taire et de ne pas te dires ça, mais j'étais censé penser quoi au juste ? J'étais quoi pour toi ? Sûrement pas grand chose vu la faciliter que tu as eu a tirer une croix sur moi sans même me le dire. Tu me devais au moins ça : me dire que tu me plaquais. J'aurais pas perdu un temps stupide a attendre quelque chose qui n'est jamais venu. Sur un point, il avait bien raison. Mes excuses étaient stupides et j'aurais dû lui dire que je partais et non pas que je le plaquais.. J'avais bien l'intention de lui donner des explications. Je ne tenais pas à empirer mon cas et encore une fois repartir comme ça, sans rien dire. En parlant, j'avais toujours gardé mon ton calme.Je ne voulais pas m'énerver où lui crier des bétises. Je suis bien mal placé pour lui crier dessus puisque dans l'histoire, c'est moi la méchante pas lui. Je vais t'en donner des explications ! Comme je l'ai dis, mon père et ma belle-mère ont décidé tout à la dernière minute et je n'avais pas le temps pour dire au revoir à qui que se soit. Je suis partie rapidement, je n'avais pas le choix. Crois-moi, ou ne me croit pas. Rendu là, j'y peux rien et ne dis pas que tu n'étais rien pour moi. Si tu n'aurait rien été, je ne serais pas resté avec toi pendant plus d'un an et tu le sais très bien ça. Je t'aimais profondément et oui, j'ai été idiote de croire qu'après six mois, tu serais toujours là à m'attendre. Tu dis que je t'ai plaqué, mais c'est pas exactement ça. Je suis simplement partie. Tu peux le voir comme ça, mais moi, je ne le vois pas comme ça. À mon retour, après quelques bonnes explications et du temps, tout aurait rentré dans l'ordre à mon avis... C'est tout ce que je peux te dire à ce sujet là, Keegan !

Laisse moi rire, tu n'as même pas eu le temps de m'envoyer un texto ? Rien de ce tu dis ne tiens debout, alors ne fait pas comme ci ce que tu me sors là peut couvrir tout nos désaccords, car c'est absurde et tu le sais. Si tu avais vraiment voulut le faire, tu m'aurais prévenu, qu'importe la façon, tu aurais trouver un moyen. Je prenais de grande respiration pour bien garder mon calme. Je ne tenais pas à m'énerver. J'écoutais bien ce qu'il disait. Chaque phrases, chaque mots, chaque syllables. Ce que je venais de dire était la pure vérité. Keegan n'a pas été le seul à être blesser dans l'histoire. Il y avait moi et aussi plusieurs de mes amies qui était dans le même situation. En rentrant à Paris, j'étais sans doute la fille la plus détester. Mes amies me tournaient le dos et allait voir ailleurs. Une réaction encore une fois compréhensible. C'était les conséquences de mes actes que je devais assumer. Dis-moi ce que le texto aurait changer ? Rien du tout. Je t'aurais envoyer le message texte qui aurait sûrement dit : « Hey, je suis partie aux États-Unis on se revoit dans six mois, a+ ! ». La situation aurait été la même ! Tu aurais fais quoi ? Tu serais venu me rejoindre et quitter tout ce que tu avais Paris, ta famille, tes amis pendant six mois !? J'avais un tout petit peu, sans le vouloir, hausser le ton. Depuis, je ne l'avais pas quitté des yeux. Son regard dégageait une certaine puissance et se même regard dégageait aussi ce qu'il ressentait. De mon côté, mon regard ne dégageait rien en particulier. Un regard bien simple. On était pas des inconnus l'un pour l'autres, on avait un an de relation derrière nous et tu est partie sans dire au revoir, ne serais ce que par un rapide texto avant de t'en aller. Tu dis que tu comprends mais NON. Tu ne peux PAS. Tu ne peux pas ressentir ce que j'ai ressentit en apprenant que en quelques heures tu avais bien simplement disparu ! Mais tu pensais a quoi bordel en m'imposant ça ?! Donc ne me dit pas que tu tenais a moi. Car non, je ne te crois pas Willow. C'est vrai, je n'avais peut-être pas été blessé comme lui l'était, mais j'arrivais quand même à comprendre comment il pouvait se sentir. Je sais bien qu'être abandonné par une personne qu'on aime peu être dur et blessant. Si, je peux comprendre ! Je n'ai peut-être pas vécu ce que tu as vécu, mais je peux comprendre, je peux voir comment tu t'es senti et je te jure que je tenais à toi Keegan ! Ensuite, je le voyais s'approcher de moi et qu'en parlant, il avait intensifié le ton de sa voix. Avais-je peur, non pas vraiment. Quelques choses avait attiré mon attention. Un petit galet qu'il avait envoyer voler. Il était vraiment énerver. Quand on ressent ce que tu me disais ressentir pour moi, qu'importe la situation, on ne laisse pas la personne souffrir comme ça. Juste, arrêtes de mentir. Et sors de ma vie, laisse moi passer, s'il te plait. Tu me dois bien ça, non ? .. . Je soupirais un peu et j'avais levé les yeux vers le ciel pour finalement le regarder à nouveau. Il voulait partir, il allait donc partir. C'était certainement pas moi qu'il allait le retenir. Je ne pouvais plus rien faire, plus rien dire pour ma défense. Ce qui était fait était fait et ce qui a été dit, était dit. Pense ce que tu veux Keegan. Ton idée sur la situation et sur moi semble ne pas vouloir changer et même si tu ne me crois pas, je te comprend. Ce que j'ai fais est impardonnable. Sur ce, je me reculais un peu pour lui laisser suffisament d'espace pour qu'il puisse passer