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Cette soirée,Osvaldon avait préféré une soirée tranquille chez lui. Sans personne,sans occupation,juste chez lui.Il y a des moments qu'il s'accordait,calme ou il ne foutait rien.Même si il préférait bouger,faire chier le monde,il avait besoin de "reprendre ses forces".Il resta chez lui,mais bien sur il avait pris un caisson de bières, et avec une grosse assiette de frites qu'il s'était préparé seul,sans même que quelqu’un eut besoin de l'idée,il avait enfin bouger son cul pour apprendre à cuisiner,même si cuire des frites n'étaient pas cruelles. Sa soirée,il allait dédier à la paresse,en travaillant si le courage lui viendra,mais personne ne viendra le faire chier. Il avait hésité à aller draguer une minette et l'amener chez elle pour ensuite coucher avec elle,mais à cette heure-ci,y' avait que des moches qui trainaient dans la rue,sortant de la bibliothèque et la plupart toutes pucelles.Il avait pas envie d'en dépuceler une ,c'était bien trop compliqué et en plus,il préférait les filles avec de l'expérience.Il était assis paisiblement sur son canapé,tout en mangeant comme en un porc, telle était le mot et ne se préoccupait du ketchup qui dégoulinait sur le canapé.Il finit par voir et râla,ne voulant pas tacher ses vêtements ,il finit par aller chercher l'éponge et nettoya la tâche. Quelle soirée.Il s'ennuyait déjà.C'est pour ça qu'à vingt-trois heures,il partit en quête d'une jolie fille,et trouva.C'était un groupe de belles blondes,presque aussi grandes que lui,il finit par trouver celle avec qui il voudrait terminer la nuit.Il la brancha comme d'habitude avec son petit numéro de Dom Juan et il finit par repartir bras dessus bras dessous.Il l'emmena chez lui et commença à l'embrasser, et je vous épargne les détails,mais au moment fatidique,un boulet du nom de Rafaelle fit son entrée bruyamment,sans même frapper à la porte.Heureusement qu'il était toujours sapé Osvaldon,mais peu importe,elle l'avait déjà nu. La blonde qui avait embarqué ne comprit pas. Putain Rafaelle,tu connais frapper à une porte ? Tu sais très bien qu'à cette heure,je me tape une fille. Lança-t-il tout naturellement,avant de regarder la blonde qui semblait ne rien comprendre à la situation et semblait être déçue de n'être qu'un plan du soir.Il finit par saisir le t-shirt de cette dernière et lui balança avant de la faire dégager sans qu'elle comprenne quoi que ce soit. Osvaldon s'approcha de Rafaelle et la sentit,avant de hausser un sourcil. Tu pues l'alcool à dix kilomètres à la ronde,tu devrais modérer l'alcool ,surtout que tu sais que tu tiens pas. Déclara-t-il en se jetant dans le canapé dans lequel il y a cinq minutes,était en train d'embrasser langoureusement une belle blonde,qui était sans doute énervé contre lui,peu importe,il lui avait donné un faux nom. Qu'est-ce qui va pas ? Lui demanda-t-il ,tout en observant la mine de cette dernière.

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Il avait suffit d'une soirée trop arrosée pour que Rafaëlle ne se retrouve la tête à l'envers. Les joues empourprées, les yeux explosées, le fou rire faile, elle avait bien trop bu. Peut-être même avait-il de la drogue dans le sang. Les Combien de fumeurs de joints ne s'étaient pas pointer pret d'elle en lui proposant un big sourire colgate affiché au lèvres "Tu veux tirer". Et à chaque fois, elle leur avait répondu non, qu'elle n'avait pas besoin de ça - c'était clair qu'elle n'avait pas besoin des effets du joint, elle se suffisait à elle même- et pourtant, ils revenaient à la charge, en allument leur cigarette roulée sous ses yeux. C'était vraiment de sacrés phénomènes. Au final, elle était tellement dans un sale état que n'importe qui aurait pu la chopper, elle n'aurait pas su se défendre. Inconsciente de ses actes, elle ne se souvenait même plus où elle habitait. Incapable de rentrer chez elle, elle était partie de la fête ans avoir un but à atteindre. Au final, sans même savoir pourquoi, elle entra dans une maison qu'elle ne semblait pas connaitre. Du moins, elle ne s'en souvenait pas. Arrivée dans le couleur de la demeure, elle s'appuya contre un meuble pour tenter de reprendre ses esprits. Des fois, ce que la vie pouvait être dure. Au final, elle avança vers le salon, en se prenant les pieds à plusieurs reprises. Elle était loin d'être discrète, elle aurait même pu réveiller un ours. Elle avait voulu s'affaler dans le fauteuil et sombrer dans un sommeil profond mais à la place, elle tomba nez à nez avec des gens sur le point de conclure, enfin, sans doute, elle ne s'en rendit pas compte. « Putain Rafaelle,tu connais frapper à une porte ? Tu sais très bien qu'à cette heure,je me tape une fille. » Difficilement, elle tourna la tête voir s'il n'y avait personne derrière elle, on ne savait jamais que le jeune homme ne s'adressait pas à elle. Boh, personne, c'est que ça devait-être elle Rafaëlle. Elle sourit bêtement avant de lâcher un rire. La gazelle avait laquelle, le jeune homme faisait mumuse se fit éjecter aussi sec. La scène était plutôt amusante, enfin si seulement elle avait eu une sens. Rafaëlle voyait floue, elle avait à peine discerné que le jeune châtain se retrouvait en face d'elle. « Tu pues l'alcool à dix kilomètres à la ronde,tu devrais modérer l'alcool ,surtout que tu sais que tu tiens pas. » Elle garda à nouveau le silence ne comprenant qu'un mot sur deux. Elle bredouilla quelques mots inaudibles et vacilla légèrement. « Qu'est-ce qui va pas ? » Elle tenta de regarder le jeune homme qui semblait être l'une de ses connaissance tout en tentant d'ouvrir la bouche et de laisser passer quelques sons sonores dans l'espoir de faire une phrases complète. Bon ce n'était pas gagné mais autant essayer... « Jjjjjjjjj..e » Bon c'était déjà un bon début. « croooo..is que.. » C'était les mots de trop. Rafaëlle ouvrit la bouche une dernière fois et se mit à vomir sur les pieds Osvaldon. Quand elle eut fini, elle releva la tête, les joue rosie de sa bêtise. « ..vomir... oups. »

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De la gerbe sur ses chaussures,voilà ce qu'avait récolté Osvaldon en guise de réponse à sa question sur ce qui clochait chez elle.Il la regarda,regarda à nouveau ces chaussures et eut envie de la tuer,ensuite de l'engueuler puis ensuite de lui gerber dessus aussi mais il se contenta de retirer ses chaussures qu'il fouta dehors,tout en marmonnant quelques mots inaudibles.Et retourna auprès d'elle,qui semblait confuse.Un bon ami aurait dit que c'est pas grave,mais lui,ça n'en était pas un bon vrai ami. Putain,je les avais acheté la semaine dernière,tu me les a niquées. Et là il finit par attraper un gilet à lui,dans son armoire là où un tas de vêtements dépassaient et lui balança dans la gueule,sans faire attention où il visait.Le voilà dans la cuisine,en train de surement lui préparer un médicament avec un verre d'eau.Même si ce n'est pas l'envie qui lui manquait de l'étriper,elle restait une amie pour lui.La seule qui l'avait compris et même si elle arrivait pratiquement défoncée et lui avait vomi sur ses chaussures,au fond,il ne lui en voulait pas,même si il voulait l’étrangler pour qu'elle ait vomi non pas sur le tapis mais sur lui.Il était pas vraiment répugné par l'odeur et se dit qu'il devait tout de même passer un petit coup et ce qu'il fit,pendant qu'elle était toujours plantée au même endroit.Il balança dans la poubelle la lingette puis se rinça les mains tout en attendant une réaction de la part de Rafaelle.Il lui apporta son médicament et le verre d'eau et se recula de quelques mètres si l'envie lui reprenait de vouloir vomir,au moins,il sera épargné. Tiens,prends ça. T'auras une bonne gueule de bois demain.Décréta-t-il avant de se balancer dans son canapé,comme si il était épuisé alors qu'il n'avait rien foutu de sa journée de transcendant et qui nécessitait de l'effort et du travail.Il se redressa et remarqua qu'il avait bien un truc qui clochait avec Rafaelle et arqua un sourcil,sans vraiment se soucier d'elle,il pensait qu'à sa gueule,comme à son habitude. Quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu t'aies tapé un mec qui n'a pas su assoupir ta soif ? Aide-moi,je suis nul au devinette.Lui demanda-t-il en voyant bien qu'elle était pas aussi chieuse avec lui,d'habitude,ils riaient toujours,s'inventaient des conneries et faisaient les pires blagues au monde qui puissent exister au monde et les déjouaient sur des inconnus,mais elle semblait pas prête à jouer avec lui,soit,il allait devoir animer seul la conversation. Tu comptes rester plantée là ? Ou bien me dire ce que t'a dans le cul pour être aussi.. étrange.

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Elle s’était retrouvé au milieu d’un salon qui lui semblait totalement inconnu. Les choses s’étaient très vite engendrées. Son arrivée, sa surprise, son petit accident et puis son manque de réaction flagrant semblait déranger le jeune homme chez qui elle se retrouvait.. Pour ainsi dire, elle se sentait totalement perdue. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait autour d’elle. Elle était dans la pièce, debout, plantée comme un pilier mais elle ne bougeait pas. A vrai dire, elle ne se souvenait même pas ce qu’elle faisait ici, enfin, l’avait-elle su à un moment donné ? Ses pensées étaient complètement embrouillées. Sa vue se faisait limite floue. C’était réellement un miracle qu’elle ai su quitter la fête et se rendre chez son ami. «Putain, je les avais acheté la semaine dernière, tu me les a niquées. » Bouda Osvaldon en étant en laissant ses chaussures neuves dehors. Il avait alors attrapé le premier gilet venu pour le lancer à Rafaëlle qui ne bougea pas d’un pouce, elle ne releva même pas la tête. Non, à la place, elle se contenta de le regarder fixement au sol comme si c’était un trésor.. Il semblait dégouter du vomi qui jonchait de sol alors qu’elle n’avait toujours aucune réaction normale. Il lui prépara gentiment un mélange pour aider la descente de l’alcool. « Tiens, prends ça. T'auras une bonne gueule de bois demain. » Elle regarda le verre. Enfin, elle fit un mouvement. Elle le porta à ses lèvres et bu une gorgée. Beurk, dégelasse ! Elle afficha une mine dégoutée. Elle semblait reprendre peu à peu des réactions ordinaires. Elle ne dit toujours rien mais regarda Osvaldon s’affaler dans son canapé. « Quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu t'aies tapé un mec qui n'a pas su assoupir ta soif ? Aide-moi, je suis nul au devinette. » Il semblait s’inquiéter de son état. Ce n’était pas son genre et pourtant, il cherchait à comprendre ce qu’il se passait. Rafaëlle le connaissait comme si elle l’avait fait et pourtant, au moment même, c’était juste un inconnu. «Tu comptes rester plantée là ? Ou bien me dire ce que t'a dans le cul pour être aussi.. étrange. » En entendant ces mots qui se mélangeaient toujours dans sa tête, elle regardait ses pieds. Elle se sentait bête mais ne savait pas pourquoi. Elle se sentait à la limite du vulnérable. C’était la première fois qu’une telle explosion se produisait en elle. Un peu comme si elle avait été droguée. Mais impossible, elle n’avait rien pris… Au final, elle leva les yeux vers Osvaldon et sans un mot, elle alla s’installer à ses côtés. Elle se coucha à côté de lui dans le canapé, bien qu’il était un peu streux pour deux et se contenta de murmurer un simple, « Merci. » Elle posa sa tête sur son torse et repris le silence.

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Etrange,bizarre. Tel était le comportement de Rafaelle. On aurait dit qu'elle s'était complétement métamorphosé Osvaldon se demandait si c'était lui qui hallucinait,ou elle qui déconnait. Il était pas quelqu'un du genre à s'inquiéter et même si il était curieux de savoir ce qui lui prenait,il ne dit rien.Elle semblait avoir complétement déconné,mais d'habitude,quand elle était imbibée d'alcool,elle sortait un tas de conneries à Osvaldon quitte à ce qui veuille lui mettre une gifle,chose qu'il n'oserait pas faire étant donné qu'il avait un minimum de respect envers la gente féminine et encore plus envers Rafaelle,parce qu'après tout,elle était la seule à savoir le supporter.Il avait beau être un crétin,lourd,loufoque,juvénile et passons,elle arrivait à passer une journée avec lui.Lui faisait semblant qu'il n'en avait rien à foutre et ne la calculait pas,pourtant,au fond,lorsqu'il l'a voyait comme ça,il s'inquiétait.Il la regardait s'installer auprès de lui et lui fis un coup de tête lorsqu'elle lui fit un remerciement.L'ambiance semblait un tantinet tendue.Il aurait bien sorti une connerie,mais ça n'aurait servi à rien et le pire c'est qu'il en avait pas.Il ne réagit pas lorsqu'elle se posa contre son torse,il toucha du bout des doigts de ses cheveux.Il aimait pas ce genre de scène,où il jouait le gentilhomme,l'inverse de ce qu'il était.Cependant,il ne pouvait la rejeter,ni même la repousser,ça lui semblerait absurde de faire ça.Il allait devoir se comporter comme un ami,et même si il s'y prenait comme une manche,il allait devoir apprendre.Il laissa quelques minutes de silence,et pouvait entendre la respiration de Rafaelle,d'habitude,chez lui,lorsqu'il était avec cette dernière,ça gueulait partout.Les voisins devaient être étonné de rien entendre. Ce silence lui plaisait,il y prenait son pied et il finit par l'interrompre. Qu'est-ce qui se passe ? Et il prit ce ton légèrement inquiet,mais aussi rassurant.Elle avait du jamais le voir ainsi et elle n'aurait jamais du le voir. Mais parfois,il fallait bien.Il la regarda avec un regard changé,adieu le vieux sourire du charmeur,vicieux.Peut-être qu'il le ressortira,mais là,c'était pour Rafaelle,alors tout changeait.Il l'appréciait,c'était une fille "cool',disait-il,il la considérait plus comme un bon pote que une bonne copine. [/color]

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Couchée, collée contre le corps de son ami, elle ne bougea. Elle se sentait réellement mal. Chaque mouvement qu’elle faisait l’épuisait d’avantage. Elle avait l’impression de devoir faire des efforts surhumains pour rester consciente de ses actes. Elle ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Jamais de sa vie, elle n’avait ressentit ça. Elle semblait tellement vulnérable. Loin d’être elle-même, elle ressentait une boule au ventre comme si des sentiments étaient sur le point d’exploser. Comme si chaque sentiments qu’elle aurait du éprouver depuis sa plus tendre enfance mais qu’elle n’avait jamais ressentit alors remonter à la surface et imploser en elle, la brisant totalement. C’était un drôle de ressentiment. Ca ne lui ressemblait tellement pas. Elle se sentait différente. Changée. Sans même comprendre pourquoi.

« Qu'est-ce qui se passe ? » Dit son ami avec un ton qui montrait bien qu’il s’inquiétait pour elle. C’était plutôt surprenant. Osvaldon n’était pas le mec à se faire du mouron pour les personnes qui le côtoyait. Rafaëlle le connaissait comme elle l’avait fait. Tout deux étaient un peu pareil au fond. Du genre insensible et insupportable. Néanmoins, l’un comme l’autre parvenaient à se supporter ce qui étaient un miracle. Il pouvait être un gros lourd, un vrai connard avec elle et elle savait que c’était dans sa nature, que ce n’était pas pour la blesser. Elle avait d’ailleurs pris ses propos et actes à la légère. Surtout qu’elle-même était ainsi avec lui. C’était un peu la recette de leur relation qui marchait à merveille. Ils passaient leur temps à se disputer et ça depuis leur plus tendre enfance et ne savaient pas avoir une conversation normale sans qu’elle ne vire au drame et pourtant, c’était dingue comme ils pouvaient s’adorer. Mais là, il avait comme baisser les armes face à l’état alertant de Rafaëlle. La tête contre son torse, elle entendait la douce mélodie de son cœur battre. Ils agissaient presque comme une berceuse apaisante. Elle afficha un petit sourire. « Tu sais, malgré tout ce que tu peux en penser, tu as toujours été un bon mari. » Ces mots qu’elle venait de murmuré à moitié endormie n’avaient guère de sens au moment même à ses yeux, ils étaient sortis tout seul mais sans doute les pensait-elle réellement. Parce que oui, c’était son mari. Son mari par choix, par. Son mari sans l’être. Délire d’enfance qui était resté.