Sujet: et trois muffins pour monsieur ! pv. ALEXANDER Lun 12 Déc - 21:08
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Alexander & Appoline
J'avais pris rendez-vous avec Alexander dans la matinée. Je ne faisais rien de spéciale en profitant d'être en congé imposé, vu que j'allais perdre ce jour si je ne le prenais pas maintenant... Et pourtant mon boulot me manquait toujours autant, n'ayant aucune vie sociale, je m'investissais à fond à en perdre le goût de rien faire. La preuve mon réveil avait sonné à 7h et au lieu de le balancer par terre et de me rendormir, je l'avais tout simplement arrêté et avait fait mon train train habituel du matin, quoi de plus déprimant d'une vue extérieure. On aurait pu dire que je gâchais ma vie, que je devenais vieille fille. Mais j'avais des ambitions et j'aimais ma vie actuellement, je réussissais ainsi quel était le problème ? "Appoline t'as juste aucune vie amoureuse et sociale." Je croirai entendre ma soeur, qui elle ne perdait pas une miette de la vie et s'exposait à tous ces plaisirs que la vie lui tendait. Moi à part mes diverses sorties du mois et mon boulot je n'avais pas grand chose dans ma poche pour faire concurrence c'était clair. Après tout je l'avais choisi. J'étais déjà prête depuis un bon moment et je devais rejoindre Alex' pour un déjeuner. Je ne l'avais pas vu depuis un bon moment, on c'était échangé quelques sms rien de plus, je n'étais pas tellement du genre à prendre beaucoup de nouvelles chaque jour. Je lui avait tout simplement proposé de se voir, car il fallait bien l'avouer, il me manquait. C'était un très très bon ami, le seul qui était bel et bien ancré dans ma vie depuis le début, depuis l'enfance à ce que j'étais. Pour fêter notre petite retrouvailles je lui avais confectionnais quelques petits muffins chocolat et noisette. Il le savait bien, j'étais bonne cuisinière et très bonne pâtissière. Il était presque midi, je m'étais maquillée et bien coiffée, je le faisais rarement, mais vu que c'était Alexander.. Je ne voulais pas qu'il me trouve.. banale et négligée. Juste jolie. Aller savoir pourquoi, je ne voulais pas lui montrer une mauvaise image de moi. J'avais réservé dans notre restaurant habituel, une petite table à l'intérieur. Vu le temps qu'il faisait sur MontSimpa je m'étais habillée chaudement. Je retirai donc mon bonnet et mon écharpe et je m'assis en attendant mon ami, j'étais impatiente comme excitée de le voir, j'avais tellement envie de lui raconter mes avancées dans ma carrière, les compliments de mon patron, bref je devais lui en faire part !
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Sujet: Re: et trois muffins pour monsieur ! pv. ALEXANDER Dim 18 Déc - 23:14
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J’étais debout, la matinée commençait à peine que je m’affairais déjà, mon esprit volant au gré de mes activités, j’étais agité, et je ne pouvais pas m’arrêter sous peine de réfléchir et e m’angoisser, si bien que depuis une demie heure, je passais mon éponge sur le plan de travail qui était déjà propre depuis un moment. La gouvernante qui était plus la maitresse de maison me regardait avec un air exaspéré, elle savait exactement qui j’allais voir, et pourquoi cela me mettait dans un tel état, elle s’approcha, posa sa main sur mon épaule et arracha avec une infinie douceur de mes mains la pauvre éponge. Je la laissais faire et la laissait m’assoir, elle se mit à cuisiner un petit déjeuner, d’habitude j’ai la fâcheuse tendance à le passer et malgré mon estomac serré qui ne semblait rien pouvoir recevoir je ne disais rien, et même avec l’assiette en face de moi, je restais muet. Elle me regardait fixement, et pour lui faire plaisir mais aussi qu’elle me laisse tranquille, j’avalais en vitesse et sans déguster son petit déjeuner. Je remontais et me préparait pour mon déjeuner, j’essayais aussi de plancher sur des dossiers, mais mon esprit était bien trop en effervescence. Une fois prêt, il était l’heure de partir, je réussissais à trouver un taxi sans trop de problèmes et je me retrouvais bien vite devant le bar restaurant « Chez Hogan ». Je poussais la porte et cherchais du regard la brune qui m’attirait ici. Je la trouvais déjà là, je m’approchais d’un pas que je voulais assurer. Je me plantais devant elle et lui faisais la bise, pour finalement m’asseoir devant elle : « Salut, ça fait longtemps que tu m’attends ? » Elle était toujours aussi belle, joliment maquillée, elle savait se mettre en valeur et je dois l’avouer, mon cœur à cet instant battait tellement fort dans ma poitrine qu’il me semblait que tout le restaurant me regardait. Elle paraissait épanouie, un pincement me serra le cœur, elle était heureuse, elle n’avait pas besoin de moi dans sa vie, ou du moins seulement d’un ami. Elle allait surement m’annoncer qu’elle avait rencontré l’homme de sa vie, et je devrais faire comme si cette nouvelle me réjouit, alors qu’au fond je serais perdu et dépité face à la situation.
