Flash delirium (Q.)
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Flash delirium (Q.)

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MessageSujet: Flash delirium (Q.) Flash delirium (Q.) EmptyVen 13 Jan - 1:19



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LOÏS & QUENTIN
What am i fighting? Afraid of losing, it's like i'm not in control, i'm watching myself fall down, thinking you won't be around. You know you got my heart unlocked & even if I want to run, i can't go on.

Je n’avais pas l’habitude de passer plus de deux heures dans la salle de bain. Perdre une demi-heure, pour décider pour quelle coiffure opter, ni de mettre vingt-cinq minutes à appliquer du fard à paupières avec une légère touche de mascara, et un peu de gloss. J’avais essayé une dizaines de fringues, et ma chambre était désormais sens dessus dessous. Je ne me reconnaissais pas. Ressemblant à toutes ses filles aguicheuses, glissées dans l’une de ses robes noires trop moulantes, des talons de dix centimètres au pied. Un aperçu rapide dans le miroir tandis que je continuais ma conversation avec Seth. Téléphone bloqué entre ma joue et mon épaule, je partais à la quête de bas opaque dans la chambre de Melo. Elle criera demain, puis ça lui passera. Tandis que je commentais ma tenue un peu trop sexy pour moi, à mon meilleur ami, hilare de l’autre côté du combiné. Je grognais « Tu fais chier ! Soutiens-moi, merde au lieu de rire. N’empêche que j’ai la boule au ventre à cause de toutes ses conneries. » J’étais tendue et stressée. Vraiment des sensations rares pour moi. Je ne me mettais jamais autant de pression pour un mec. « Ouais mais c’est Quentin, c’est normal ! » C’est vrai, c’était Quentin. Je soufflais d’agacement. Je détestais me voir ainsi, surtout pour lui. « J’aimerais te garder au téléphone toute la soirée, pour que tu me donnes de la force, tu penses que ça paraitrait bizarre ? » L’entendre rire me soulagea quelque peu tandis que je me dandinais dans ma tenue bien trop inconfortable. « Puis arrêtes de bouger dans tous les sens, t’es hot ! C’est bon oh ! » « chuuuut ! » Puis je raccrochais. Ma veste, mon sac, mes clefs et je prenais la route. Alors que je me dirigeais vers la sortie affichant à quelques mètres "Montsimpa centre", mon cœur se mit à tambouriner. C’était insupportable. Me mettant derechef sur la bande d’arrêt d’urgence, je sortis de mon sac un tube qui comprenait un reste de poudre d’hier. Alléluia je ne l’avais pas terminé. Je pris à la va vite un vieux cd trainant dans la boite à gant et y versa le contenu du récipient. Ma paille usée que je dégainais de ma poche et hop, la coke venait de disparaitre en quelques fractions de secondes. Je reniflai bruyamment et ferma les yeux un moment. Démarrant de nouveau ma voiture, je me remis sur la voie alors que j’entendais un klaxon des plus bruyants. Ma voiture railla sur la pression du chauffard et dans un fracas je me sentis partir à la volée, freins criant pendant que je dérivais.

Mes yeux s’ouvrirent immédiatement, sans difficulté. La lumière éclatante du plafond me brulait et je haussais la voix, ne sachant pas ce qui m’arrivait. « Qu’est ce qui se passe ? ». Je levai légèrement la tête, mais à peine faisais je cet effort qu’une douleur me transperça. Je pouvais toucher du doigt un cathéter inclinait dans mon bras pour m’injecter je ne sais quoi. « Ou suis-je ? » Je hurlais à présent même si je me doutais de l’endroit. Je tentais alors désespérément d’attraper non loin de là où j’étais allongé, mes affaires. Principalement mon portable. Après quelques minutes de complexité je le tenais précieusement. Tapant instinctivement le numéro de Melody, j’approchais mon Smartphone à l’oreille. Messagerie. Je tentai une deuxième fois, sans succès. J’annotais alors le numéro de Seth. Aucune réponse, lui aussi. Les larmes me venaient sans que je ne puisse les contrôler. J’hésitais longuement mais me décidai finalement à l’appeler même si je ne voulais pas qu’il me voit ainsi. Je le préférais pestiférer à mon égard, du fait de ne pas être venu au rendez-vous convenu. J’avais gardé son numéro, même si j’avais toujours pensé qu’il ne me servirait pas. Appuyant sur "appel" j’entendis sonner. Il n’avait apparemment pas changé de numéro depuis tout ce temps –comme moi d’ailleurs-. Sa voix grave se fit entendre tandis que j’essayais de récupérer une voix potable qui ne laissait entrevoir aucuns de mes pleurs. « Allo Quentin ! Désolé d’être en retard… j’étais parti de chez moi à l’avance en plus. Je suis vraiment désolé de te demander ça mais j’ai vraiment besoin de toi, là. Je veux que tu viennes me chercher ». Le bruit aigue du moniteur avec ses bips incessants détonna dans la pièce blanche. « Je suis à l’hôpital ! »




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MessageSujet: Re: Flash delirium (Q.) Flash delirium (Q.) EmptyDim 15 Jan - 16:01

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Quentin appréhendait beaucoup ce RDV donné avec Loïs. On va dire que les retrouvailles n'ont pas été très fructueuses. Surtout que le jeune homme n'a pas été très tendre avec la demoiselle, qu'il n'avait pas revu depuis des années. À sa vue, ce fut comme si toute une rancune passée resurgissait et que face à ça il n'y avait aucun moyen de pardonner. Quentin a beaucoup souffert de ce que lui a fait subir la jeune femme. Ce fut sûrement la seule fois qu'une femme lui brisait ainsi le coeur. Du coup ça marque et laisse des traces. Affalé sur son canapé, le jeune homme hésitait même à s'y rendre à ce stupide RDV. Ça l'ennuyait de bouger ses fesses pour la revoir alors que la première rencontre ne fut pas joyeuse. Abordant le sujet avec sa colocataire, celle-ci était outrée du comportement du jeune homme. « Elle veut simplement te parler, tu peux au moins lui donner cette chance .. même si tu penses qu'elle ne le mérite pas ! » « Oui ... mais ça m'ennuie, je n'ai pas envie de la revoir, ça m'a fait bizarre l'autre jour... c'était gênant ! » « Tu pourrais faire un effort et te comporter en homme. Arrête de fuir et affronte tes problèmes bon sang ! ».Il choppa le coussin qui trônait à côté de lui et le lui balança en pleine figure. « Oui maman ! ». Finit-il par dire en imitant une voix de gamin. Celle-ci exaspérée roula des yeux avant de retourner dans sa chambre. Après quelques secondes de réflexion (intenses), Quentin se leva du canapé pour aller dans sa chambre. Là-bas il y enfila un jean délavé, un simple t-shirt, puis prit sa veste avant de quitter l'appartement. Au final ça ne lui coûte rien d'y aller et de l'écouter. Peut être qu'il ne sera pas obligé de parler. Arrivé au bar où ils c'étaient donnés RDV, le jeune homme se prit une bière en attendant l'arrivée de la demoiselle. De une bière il passa à une bonne dizaine. Faut dire que l'attente était longue. Quentin savait que les filles prenaient beaucoup de temps pour se pouponner, mais autant c'était abusé. Prêt à quitter le bar quelque peu éméché, il reçut un appel inconnu. Décrochant, il reconnut bien rapidement la voix de Loïs. « Allo Quentin ! Désolé d'être en retard... j'étais parti de chez moi à l'avance en plus. Je suis vraiment désolé de te demander ça mais j'ai vraiment besoin de toi, là. Je veux que tu viennes me chercher ». Ne comprenant pas tellement ses dires, elle continua. « Je suis à l'hôpital ! ». D'un coup c'est plus clair. N'ayant prononcé un mot depuis le début de la conversation téléphonique, avant de raccrocher il lui répondit. « J'arrive ! ». Quelques minutes plus tard, grâce à un taxi, Quentin était face à l'hôpital. Une fois à l'intérieur il demanda la chambre de la belle. Toquant à la porte, il attendit sagement devant l'autorisation d'y entrer.
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MessageSujet: Re: Flash delirium (Q.) Flash delirium (Q.) EmptyMar 24 Jan - 0:51



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LOÏS & QUENTIN
What am i fighting? Afraid of losing, it's like i'm not in control, i'm watching myself fall down, thinking you won't be around. You know you got my heart unlocked & even if I want to run, i can't go on.

Je sentais mon cœur battre à travers la couche de drap posée sur ma poitrine, tandis que la voix de Quentin raisonnait dans le combiné. Je tentais de garder cet humour noir que j’usais à chaque fois qu’il m’arrivait quelque chose de grave. Comme on s’en foutait que j’étais parti de chez moi à l’avance... A peine avais-je terminé de débiter mes paroles que je les regrettais aussitôt. C’est sa réponse furtive mais rassurante qui me calma. « J'arrive ! » J’avais limite envie de rajouter un « c’est vrai ? » mais me tus et mis fin à l’appel, me laissant partir dans un sanglot perçant. Le maquillage qui m’avait pris tant de temps, venait de disparaitre en quelques secondes, laissant comme preuve de mon effort, des traces noires de mascara sur le pourtour de mes yeux. Je m’arrêtai un instant quand la porte s’ouvrit. Une infirmière. J’étais ce genre de fille, bien trop fière pour pleurer en public. Un grand sourire sur mes lèvres, je la reçois avec un cynisme condescendant et c’est son air pétrifié qui me fait perdre ma fausse moue joyeuse. « Je ne viens pas avec de très bonnes nouvelles Loïs et vous devez vous en douter. » je la regardais d’un air blagueur « nan, franchement, je ne vois pas pourquoi je suis encore là, je vais bien, juste un petit choc. Pas de quoi s’alerter » Je tentais de me lever pour me mettre sur pied. C’est quand je soulevai le drap que je vis ma jambe emplies d’équimoses. Je la regardais alors le regard perdu et grave à la fois. Elle hocha la tête pour me montrer que j’avais compris où elle voulait en venir. « Vous vous êtes brisé le péroné. Votre tibia a aussi été touché. Vous allez devoir subir une opération chirurgicale assez rapidement, pour pouvoir récupérer votre jambe sans séquelles… Une chance qu’il n’y est que ça ! » Je l’écoutais sans l’entendre. « Mais je ne sens rien, vous avez peut être fait un mauvais diagnostic » « on vous a mis sous forte dose de morphine qui risque de se dissiper dans quelques heures. Vous allez extrêmement souffrir. C’est pourquoi nous devons faire au plus vite ! » J’affirmais de la tête « bon si vous dites que c’est nécessaire. Je ressortirais de là, après cinq jours. Un peu de rééducation à la maison et basta. J’ai déjà vu ce cas dans un épisode de Grey’s anatomy… le mec a récupéré sa jambe et a pu continuer à jouer au football ! » La jeune femme se figea. « Ce n’est pas tout… vous allez devoir intégrer un de nos institut pour les addictions à la drogue » Je ris nerveusement. « C’est une erreur je ne me drogue pas. Je ne suis pas une junkie. J’ai simplement pris un peu de coke ce soir-là pour me déstresser. C’était la seule fois !!! » « On a pu estimer plus de 4,7 grammes de coke dans votre organisme. Ce serait la cause de votre accident. Vous faisiez une overdose. » Je ne sentais plus mes membres. Je voulais simplement me débattre pour échapper à toutes ses conneries. « Nous allons devoir vous faire suivre un programme de réhabilitation. Cependant nous avons besoin de la signature d’un de vos proches. » Je répondis en une fraction de secondes « je n’ai pas de proches. Plus de parents, pas de famille, okey ! » « Comprenez que votre santé est notre priorité. Même l’accord d’un ami suffira dans ce cas… » J’hurlais à présent. « Je ne suis pas une droguée, j’ai besoin de l’aide de personne okey !!! SORTEZ ! Laissez-moi tranquille » C’est le toc, toc à la porte qui stoppa derechef mes cris. L’infirmière ouvra la porte laissant apparaitre Quentin. Son visage m’apaisa tandis que la jeune femme me regarda avant de finir par un trop plein de sous-entendu. « Je vois que vous avez un ami… bien. » Puis elle sortit. La presence du jeune homme apporta une chaleur à la pièce vide et maussade. « Tu es venu.. » lâchais je d’une voix faible après la conversation précédente qui m’avait épuisée. Je tendais mon bras pour pouvoir le toucher. Savoir que je n’étais pas en train de rêver. Je détestais qu’il me voie ainsi. Plus encore que de me voir apprêtée comme une fille coquète. La robe blanche large et les fils de partout c’était tout de suite autre chose. Pas sexy pour un sous.

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MessageSujet: Re: Flash delirium (Q.) Flash delirium (Q.) EmptyLun 30 Jan - 20:34

Le jeune homme ne s'attendait pas à passer ce rdv, ou vous pouvez appeler ça comme vous voulez, à l'hôpital. Et sans en avoir réellement conscience, une pointe d'inquiétude était apparue lors du coup de file de Loïs. S'attendant au pire, le jeune homme était loin d'être rassuré même si les apparences pouvaient démontrer le contraire. Habillé de façon relaxe, tête neutre, aucune expression sur le visage, on pourrait penser qu'il s'en fout que la belle se soit retrouvée à l'hôpital. Mais c'est juste un mensonge, une fausse image. Il était inquiet. Terriblement inquiet. Et cela le faisait carrément douter. Il se sentit mal, durant un cours instant, vis à vis de son attitude lors de la fois dernière, au supermarché. Mais pas le moment d'afficher des regrets, c'est là qu'elle n'a rien, que du bluff. Mais quand il se retrouva derrière la porte de sa chambre, il eut une vague hésitation. Qui s'envola aussitôt lorsque la porte s'entrouvrit laissant apparaître une Loïs maigrichonne, palote, affaiblie. Peu habitué à la voir dans un tel état, Quentin en fut presque choqué, surpris. Il pénétra doucement dans la chambre laissant un maigre passage à l'infirmière pour que celle-ci puisse s'en aller. En quittant la pièce elle lança en direction du jeune homme, « Je vois que vous avez un ami... bien. ». Celui-ci acquiesça d'un mince sourire avant de détourner son regard sur Loïs. Habillée d'une simple blouse blanche immonde, celle-ci avait l'air épuisé, fatigué. « Tu es venu.. » La faiblesse de sa voix ne fit qu'accentuer les inquiétudes que portait Quentin à son égard. « Tu aurais voulu que je fasse quoi d'autre ? Te laisser seule à l'hôpital ? Je suis peut-être devenu un salaud mais .. je suis encore humain et sensible .. ». Il baissa du regard avant de tendre à son tour son bras vers elle. Finalement il fit glisser sa main jusqu'à la sienne, histoire de la tenir. Car, c'est peut être idiot, mais Quentin avait simplement peur qu'elle ne tombe. Cela était flagrant, elle n'était pas dans un très bon état et le jeune homme a toujours eut ce côté protecteur envers les personnes à qui il tient. Et quoi qu'il puisse dire, laisser paraître, il tient à la jeune femme. Ils se connaissent depuis qu'ils sont mômes, ont partagé certaines choses qu'on ne peut effacer, oublier et cela même si on le voudrait. La preuve, Quentin a essayé mais le passé l'a rattrapé à grand pas. Et aujourd'hui il se retrouve avec celui-ci dans une chambre d'hôpital totalement affreuse et à en faire pâlir plus d'un. Regard toujours baissé vers le sol, finalement le jeune homme se lança et releva son visage. Mais cela lui faisait comme un pincement au coeur que de voir Loïs dans un tel état. Il grimaça légèrement avant de s'emporter. « Tu vas m'expliquer ce que tu fiches ici, et pas de mensonge ! J'ai entendu des bribes de la conversation avec l'infirmière, et le ton avait l'air élevé. Que t'a-t-elle dit ? Pourquoi tu te retrouves ici ? Loïs, sois sincère avec moi .. »
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