Un désir naît d'une étincelle, d'un regard, d'un si peu de choses qui pourtant s'enflamme pourtant pendant une nuit entière, jusqu'à ce que deux corps se reposent dans le tiédeur de leurs étreintes. Colleen connaissait ce sentiment plusieurs fois par semaine. Beaucoup d'hommes avaient passé la nuit avec elle. Certaines rares personnes avaient eu l'honneur de passer plusieurs nuits avec elle, mais ce n'était rien d'un engagement envers un homme. Barney était le parfait exemple, ils couchaient ensemble assez régulièrement, et mettaient du piment là-dedans pour apprendre à augmenter davantage le plaisir. Colleen avait commencé sa soirée en boîte, mais semblait bien partie pour la finir chez un beau jeune homme qu'elle venait de rencontrer. Il s'appelait Chuck selon les mots qu'ils avaient échangé. Ils ne connaissaient pas beaucoup de la vie l'un de l'autre, et pourtant, ils se dirigeaient déjà chez le jeune homme, et il était facile de deviner ce qu'ils allaient finir par y faire. Elle l'avait suivi, sans broncher, bien au contraire, et avait eu hâte d'arriver chez lui, pour laisser le désir devenir maître de la suite des événements. Une fois qu'il la fit entrer, elle, qui était déjà assez entreprenante auparavant, le fut davantage. Ses regards se faisaient encore plus provocants, ses gestes encore plus aguicheurs, et rapidement, elle se rapprocha de lui, lui faisant comprendre qu'elle n'avait même pas envie de prendre le temps de boire un verre avant de clôturer la soirée avec brio. C'est sous ses yeux qu'elle ôta avec sensualité sa veste, avant de la déposer dans le hall d'entrée, sans détacher son regard de celui du jeune brun, posant ainsi sa veste n'importe où. Le message n'était pas du tout implicite. Elle espérait qu'il comprendrait rapidement tout cela.

L'alcool enivrait l'esprit et réchauffait les corps. Ce soir-là, Colleen et Chuck prouvaient assez bien cette théorie. Enfin, surtout Chuck, car Colleen, elle, n'avait pas bu assez pour être très enivrée. Le fait de travailler dans un bar et d'y retourner les autres jours faisait d'elle une habituée de l'alcool à haute dose. Elle était moins secouée, mais elle souhaitait cependant finir ses soirées à réchauffer son corps avec un inconnu. Chuck ferait plus que bien l'affaire. Elle n'avait jamais eu peur de montrer ses envies, en particulier avec les hommes, quand il s'agissait d'envies charnelles. Son regard et la manière d'enlever sa veste avaient apparemment largement suffi à faire comprendre à Chuck ce qu'elle voulait, vu qu'il s'était approché d'elle pour l'embrasser. Un sourire vainqueur se glissa sur ses lèvres qu'elle collait fougueusement contre celles de son partenaire d'une soirée, peut-être deux s'il était assez doué. Elle n'avait jamais rencontré de difficultés pour arriver à ce genre de situations, et elle aimait ce pouvoir qu'elle avait sur les hommes. Les rares fois où ça avait plus compliqué, elle s'était toujours débrouillée pour surmonter tout ça et arriver à ses fins. Mais, rassurez-vous, s'il s'agissait de couples brisés, elle lâchait plus facilement l'affaire, à moins qu'elle soit plus discrète après. Oups. Alors qu'ils venaient à peine de rapprocher leur corps, elle se détacha quelques secondes, mais ce fut juste le temps d'enlever le haut du jeune homme, avant de faire pareil avec le sien. Le ton était donné. Leurs lèvres se scellèrent à nouveau juste après. Elle était assez curieuse de savoir où ils allaient bien finir, puisqu'elle n'allait pas en effet l'emmener dans une pièce vu que pas chez elle. De ses mains, elle parcourait son torse, tandis qu'elle l'embrassait, faisant augmenter la chaleur et le désir peu à peu.

Un instant de fièvre et de chaleur commence toujours par un sentiment. Non, pas l'attirance de l'amour, mais la simple attirance physique, le désir. Bien qu'aimant le sexe, elle ne se laissait jamais aller à ces plaisirs avec des hommes qui ne l'attiraient pas. Parfois, la beauté ne suffisait pas pour donner du talent, mais bon, ceux-ci avaient au moins essayé. Ils comprenaient encore plus facilement pourquoi ça ne durait qu'une soirée au moins. Oui, car il existait toujours des hommes, qui même en voyant une femme les aguicher assez rapidement et coucher avec eux le premier soir, sans montrer la moindre tendre, pensaient avoir trouvé une relation longue qui naissait sous le feu de la passion. Désolée, mais ou pas les gars. Le désir était présent ce soir-là. Ses échanges silencieux avec Chuck le montraient. Leurs corps se rapprochaient, leurs lèvres se scellaient, dans une chaleur qui augmentait au fil des secondes passées ainsi. Les choses allaient vite, mais pas trop vite. Juste ce qu'il fallait. Elle se laissa soulever, enroulant ses jambes autour de l'homme qu'elle avait mis torse nu quelques secondes auparavant. Elle se laissa porter jusque la chambre ainsi, ne regardant pas du tout où ils passaient pour admirer la maison, préférant bien évidemment montrer la sensualité et aussi la langueur dont elle savait tant faire preuve. Elle se laissa tomber sur le lit, puis le laissa s'allonger sur elle, laissant ses mains divaguer sur son torse, dans sa nuque, ses cheveux, ses fesses, son corps entier y passait en fait. Les baisers et les caresses qu'il lui promulguait la firent frissonner. Ses lèvres se mirent aussi à perdre la route de celles de son partenaire, pour se déposer à divers endroits, commençant doucement par son torse. Elle décida alors de changer la situation, le poussant à côté d'elle pour se mettre à califourchon sur lui. Elle reprit le chemin de ses lèvres jusque son pantalon, dont les mains commençaient à ouvrir la fermeture éclair, avant de le faire descendre et de lui enlever carrément. Une fois ce vêtement de moins, elle retourna vers ses lèvres pour l'embrasser à nouveau.

Leurs corps voulaient se coller, se toucher, se découvrir, cédant doucement face au désir qui commençait à les consumer. Le tissu qui leur faisait obstacles s'éparpillait sur le chemin vers la chambre, puis autour du lit. Leurs lèvres se scellaient, leurs langues aussi par moment, laissant la fougue les posséder tandis que leurs mains se baladaient par ci par là. L'ivresse d'une étreinte qui se préparait était présente. Elle le laissa pousser avant qu'il ne se remette au dessus d'elle, puis se délecta des baisers que déposaient Chuck sur son corps tandis qu'il lui enlevait son jean comme elle venait de le faire avec lui. Quand il arriva à hauteur de son visage, elle se hâta de le ré-embrasser, montrant un peu plus la passion qui la dévorait. L'envie ne cessait de grimper et Colleen n'était vraiment pas du genre à réfréner cela. Chacun de ses gestes était fait pour faire monter les degrés. La douceur de ses mains parcourant le torse du jeune homme montrait en même temps un désir fort, violent de faire l'amour avec cet homme qu'elle ne connaissait pas. Comme la plupart des hommes qu'elle se tapait en fait. Il n'avait rien de plus que les autres. Ou du moins, rien de remarquant au premier regard. Il était juste pas mal, des pieds à la tête, et savait d'ailleurs pas mal embrasser. Restait à savoir si c'était un bon coup. Pour se rapprocher de cette observation, elle fit glisser ses mains sous le caleçon du jeune homme, sensuellement, laissant ses mains prendre possession de ses nouvelles parcelles découvrables du corps du jeune homme, descendant ce dernier vêtement doucement, avant de monter ses pieds le long des jambes du jeune homme pour faire terminer la descente du vêtement. Il était nu. Et encore mieux comme ça. Carrément mieux même.

L'envie dominait. Pas de sentiments. Pas de gnian-gnian. Elle aimait dans ses soirées la facilité à connaître le plaisir en passant par le désir et non pas par cette foutaise qu'était l'amour. Faire l'amour, ou plutôt des parties de jambes en l'air comme elle préférait appeler ça, était tellement mieux qu'éprouver de l'amour, bien qu'elle n'avait jamais aimé. Le plaisir, lui, l'avait transporté bien des fois. Elle espérait que ce soir, ce nouvel inconnu saurait comment la faire grimper aux rideaux, comme d'autres avaient su le faire. En tout cas, il savait par ces gestes faire monter le désir en elle, elle avait envie de lui, elle ne le niait pas. Et elle savait qu'il avait envie d'elle à ce moment-là. Leur corps à corps ne faisait que commencer, mais elle devinait déjà que ça allait être un excellent moment. Elle savait à force deviner si les hommes étaient un bon coup, juste par le début des rapprochements physiques. Ils ne leur restaient plus grand chose avant de céder entièrement au désir. En fait, il ne restait plus qu'un tout petit bout de vêtements présent sur son corps. Leurs lèvres se scellaient, leurs mains se cherchaient. Elle perdait son souffle à force de l'embrasser, mais elle aimait perdre son souffle pour ce genre de cause. Elle laissa son corps se faire parcourir par les lèvres succulentes du jeune homme. Elle réprima un soupir qui aurait montré encore un peu plus son désir.

Un parcours connu. Celui d'un homme sur son corps, qui la mènerait au désir. Elle adorait ressentir ce contact sur sa peau à chaque fois. Avoir l'impression d'être découverte chaque fois, et nourrir cela par le changement de partenaires régulier. Jamais elle n'aurait pu dire qu'il était gay, surtout pas avec les gestes qu'il lui faisait. Elle le collait à lui, appréciant chacune de ses caresses et se laissant déboussoler peu à peu par le désir. Elle glissa sa main sur son torse assez musclé, puis dans son dos. Quand il avait passé sa main entre ses jambes, elle avait agrippé ses lèvres et l'avait embrassé plus fougueusement encore. Leur nudité augmentait la chaleur déjà présente dans la pièce. Dans un souffle qu'elle commençait d'ailleurs à perdre sous le rythme de leur baiser, elle prononça un très bref "- Capote ?" Oui, car bien que très sexuellement épanouie, Colleen n'oublie jamais de se protéger, surtout en ne connaissant pas ses partenaires. Cela avait parfois freiné les jeunes hommes, mais elle s'en fichait. A peine avait-elle dit cela qu'elle s'était remise à l'embrasser, gardant une main dans la nuque du jeune homme et approchant l'autre du membre tendu du jeune homme, dont elle avait d'ailleurs demandé la protection, le caressant du bout du doigt.

Colleen avait toujours une fille voulant oublier les règles pour juste penser au plaisir, à son bonheur. Elle avait souvent préféré ne pas pouvoir prévoir sa vie, ne s'attendre à rien, et avancer avec les surprises de la vie, mais il y a un seul sujet où elle était prévoyante et c'était bien celui-là. Il n'était pas plus question pour elle d'attraper une MST que d'avoir un enfant, et à chaque fois qu'elle couchait avec quelqu'un, la protection était de rigueur. Le rire du jeune homme ne la choqua pas. Elle avait vu beaucoup de réactions différentes face à ce genre de questions, et ce n'était pas une mauvaise, enfin elle l'espérait. Elle le regarda s'éloigner quelques secondes de son corps et fut ravie de le voir s'approcher à nouveau avec ce qu'elle venait de demander. Parfait. Elle le laissa se recoller à elle, reprenant la scène exactement là où ils l'avaient laissé. Le même désir, la même chaleur, les deux mêmes corps qui se cherchent. Et cette capote qu'il lui montre avec la question que cela implicitait. Elle lui prit immédiatement, avec un air taquin sur le visage. Ses mains se posèrent sur son torse tandis qu'elle se remit à l'embrasser fougueusement. Elles descendirent doucement, finalement suivie par les lèvres de la jeune femme. Ses mains rejoignaient le membre du jeune homme et le caressèrent doucement, faisant quelques vas et viens, tandis qu'elle l'embrassait tout autour. Elle déroula doucement le préservatif sur le membre tendu avant d'amener ses lèvres à la suite des mains.

Le désir qui augmente, les sens en ébullition, c'était précisément cela qu'elle cherchait chaque soir en s'adonnant à un inconnu jusqu'au bout de la nuit. Elle voulait le découvrir, mais surtout se laisser découvrir. Après avoir cessé de l'embrasser, elle s'était laissé glisser vers l'entre-jambe du jeune homme. Des caresses, puis des baisers lentement déposés. Allait-elle réussir à lui faire prendre du plaisir ? Elle faisait en tout cas son maximum. Lorsque ses lèvres eurent découvert complètement le membre du jeune homme, celles-ci firent le chemin inverse vers les lèvres du jeune homme qu'elle découvrit à nouveau avec fougue. La nuit promettait d'être chaude, et elle savait que ça ne faisait que commencer. Ses mains étaient toujours autant baladeuses, laissant toujours autant comprendre son désir sans cesse augmentant. La découverte l'un de l'autre avait déjà bien débuté. Jusqu'où irait-elle, et jusque quand ? N'espérer pas que Colleen soit en train de se poser ce genre de questions par contre. Son esprit était bien trop occupé à cet instant-là pour se poser une quelconque question.

Les coeurs se serrent parfois, ils se lient pour une histoire pleines de tumultes. Ce n'était pas le cas. Une envie de devenir partie complète de l'autre, en se liant à lui dans une étreinte. Eh bien, vous voyez, ce n'était pas du tout ça à ce moment-là. Il ne s'agissait que du désir d'une nuit. De cette sensation de frôler l'infini en découvrant l'inconnu chaque soir, et découvrant ainsi le plaisir au fil des aventures. Colleen avait besoin de cette sensation, de cette ignorance, de cette découverte d'un jour. Elle ne s'était jamais mise vraiment en couple, et elle ne regrettait même pas cela. Elle n'était de celles qui savent passer plusieurs soirées avec le même homme sans la moindre fantaisie. De plus, même si elle n'avait jamais ressenti ce sentiment, elle était persuadée que l'amour ne pouvait que banaliser le sexe, et elle ne pouvait s'imaginer cela. Alors, ce soir, comme tous les soirs, elle avait dragué, et là voilà bien occupée avec lui, chez lui. Leurs coeurs n'étaient pas dans leurs gestes, mais leurs corps, eux, se serraient, se rapprochaient, cherchant l'étreinte charnelle avec un désir maximum. Ils se caressaient, ils s'embrassaient, ils laissaient le désir et la chaleur les dévorer le temps d'une nuit. Elle sentit les mains de son partenaire d'une nuit glisser sur son corps jusque son bas ventre, et la chaleur monta encore d'un cran pour la jeune femme. Elle resserra l'étreinte, le collant encore plus contre elle, comme pour lui montrer qu'elle appréciait ce moment de caresses entre eux. Elle empoignait ses cheveux avec feu, elle l'embrassait avec fougue, laissant ses lèvres divaguer dans son cou, sur sa mâchoire, vers son oreille qu'elle mordilla. Le désir était quasiment à son paroxysme. Elle adorait cette sensation, et les gestes qu'elle faisait le montrait. Elle découvrait chaque parcelle du corps de celui-ci avec une envie de plus en plus forte.

Une étreinte ultime. Des souffles qui doucement se perdent dans les chemins du plaisir. Elle se laissait emporter par l'ardeur de leurs échanges. Ses mains, ses lèvres, son corps, son membre. A ce moment précis, elle voulait profiter de cet avantage puissant qui était d'avoir le droit à chacune de ses parties du corps de ce jeune homme contre qui elle se trouvait. Elle soupirait sous les gestes de son partenaire, d'abord de la main. Puis, sentant celui-ci rentrer son membre en elle, lâcha un petit gémissement. Bougeant au rythme des gestes du jeune homme en elle, elle ne cessait de l'embrasser, mordillant sa lèvre à certains moments, montrant les moments où le plaisir montait. Les choses très sérieuses avaient commencé, et ne faisaient peut-être même seulement que commencer. Leurs corps devenaient brûlants. Elle s'agrippait encore aux cheveux du jeune homme, l'embrassait davantage, empêchant le moindre espace entre leurs deux corps entraînés par la folie du désir et de l'envie. Leurs corps se rendaient sauvages, passionnés, maitrisés par le plaisir qui ne faisait qu'augmenter.

Il ne s'agissait même plus de chaleur. C'était trop dense pour être ça. C'était le feu même, le désir poussé à son maximum. Des corps qui se combinaient dans une perfection exquise. Il ne s'agissait pas seulement de Chuck rentrant en elle, il s'agissait d'une symbiose de leur corps pour aller vers le même but : le plaisir le plus intense, le plus fort puisse-t'il être. Chacun des mouvements les emmenait sur ce chemin-là. Elle perdait toute raison, toute logique. Il y avait longtemps qu'elle était incapable de réfléchir, trop accaparée par son envie. Mais elle avait également perdue son souffle dans le rythme des mouvements. Elle le regarda dans les yeux quelques secondes, montrant son envie et son plaisir, avant de s'enfoncer dans son cou, l'embrassant, tout en essayant de conserver un peu son souffle diminuant, l'effleurant du bout des lèvres, tandis que le frottement de leurs corps faisait des étincelles au creux de son âme, qui s'épanouissait dans ce sentiment d'infinité et d'immensité qu'était le sexe aux yeux de Colleen. Le sentant s'arrêter, elle se laissa rouler sur lui pour finir par dessus. Elle balança ses cheveux en arrière, qui tombaient devant ses yeux, tout en permettant de reprendre les vas et viens en elle en ondulant son corps, soutenue par les mains de son amant présentes sur ses hanches. Elle resta presque allongée sur lui, le temps de sceller leurs lèvres encore quelques secondes avant de se relever pour pouvoir mieux permettre les mouvements. Elle posa ses mains sur le torse du jeune homme, ondulant d'une manière qui laissait deviner sa grande expérience.

Voler. Un rêve que beaucoup d'enfants ont un jour eu. Aussi celui d'adultes. Les gens travaillant dans l'espace notamment. Mais aussi Colleen, dans le sens plus charnel du terme. Elle aimait laisser son esprit s'envoler. Ne plus pouvoir s'agripper qu'à la personne avec laquelle elle partageait cet exquis moment. Des mouvements lents, mais de moins en moins. Aucune tendresse, aucun sentiment, seul le désir brûlant leurs corps, les collant l'un à l'autre avec une envie qui se contrôlait de moins en moins. Elle s'était penchée sur lui pour l'embrasser, montrant un peu plus la passion éphémère avec laquelle elle s'unissait à lui. Elle en avait vu tellement d'autres. Elle avait fait l'amour avec tellement d'hommes. Ou en tout cas, elle s'était tapé tellement d'autres hommes. Oui, ces mots-là correspondaient mieux à la réalité. Pourtant, chaque soir différent, chaque fois qu'elle était dans cette situation, c'était différent, et elle faisait son maximum pour apprécier chaque seconde. C'était donc avec précision qu'elle bougeait au dessus du jeune homme, pour le sentir encore mieux en elle. Les mains du jeune homme semblaient connaître le bon chemin sur son corps pour la faire se donner encore plus dans ses mouvements. Elle augmentait le rythme, elle oubliait la douceur. Elle se mordillait la lèvre, passa sa main sur celles du jeune homme comme pour lui dire qu'elle aimait qu'il les place là. Elle le regarda dans les yeux un instant, avec un regard rempli par un feu ardent. Elle se pencha à nouveau pour l'embrasser avant de se relever à nouveau et se donner à fond pour que les vas et viens deviennent très intenses, pour l'un comme pour l'autre.

Elle avait aimé. Elle ne l'avait pas aimé lui. Elle avait aimé cette sensation de leurs corps qui s'étaient unis. La passion l'avait consumé. L'avait consommé. Elle n'était plus dans un lit, elle se sentait propulsée dans un monde qu'elle voulait découvrir, dans lequel elle voulait passer son temps. Mais comme avec tous les autres hommes, cette bulle avait fini par éclater. Un éclat de lumière. Puis le noir complet. Elle le laissa la retourner, comprenant que la fin de leurs ébats sonnait. L'intensité de leur étreinte l'avait perdu. Elle ne pensait plus, elle ne respirait plus. Elle cherchait à tout remettre en ordre. La première pensée censée qui lui arriva fut concernant le fait qu'elle avait très chaud. Elle ne le regardait pas. Elle regardait le plafond, le regard vide. Son esprit s'était bien trop envolé pour pouvoir redescendre si rapidement. Ou alors, ça ne serait pas sans dégats. Mais elle détestait le silence. Surtout quand elle était fatiguée. Il n'y avait pourtant rien de mauvais dans ce silence-là, mais elle avait besoin de parler, de revenir à la réalité. Alors elle ouvrit la bouche, non plus pour laisser sa langue au jeune homme, mais pour prononcer des mots bêtes, mais qu'elle jugeait utile "- Tu te défends pas trop mal..." C'était sa manière de dire qu'elle avait passé un très bon moment. Oui, elle n'était pas vraiment très bonne en compliments, mais ce n'était pas le plus important, si ? Tant pis, elle avait parlé. Elle aurait peut-être plutôt tourné sa propre langue dans sa bouche en fait.