Sujet: SUJET LIBRE ▷ live by night. Mar 25 Oct - 22:50
« Vous êtes mieux d'être chez moi demain matin ou c'est le renvoi compris ? Je n'aurai aucun problème à trouver une autre organisatrice alors vous allez bouger votre derrière à la première heure demain. » Sur quoi elle me raccrochai direct au nez. Avec l'envie de l’écorcher vive, je raccrochai à mon tour avant de me laisser lourdement tomber contre le vieux canapé du salon. Autant je pouvais aimé ce métier, autant je pouvais les détester. Par je ne sais quel malheur, je tombais toujours sur des véritables petites princesses. Des capricieuses, égoïstes et garce comme le monde qui ne pensaient qu'a leur petit nombril. Assise en tailleur, je laissai échapper un lourd soupire, agacé par les évènements. Marley n'était toujours pas revenu de chez sa copine, personne ne répondait à mes sms et pour couronner le tout, il n'y avait rien de bon à la télé. Décidément, ma vie n'était que merdes après merdes. Attrapant mon portable qui trainait un peu plus loin, je l'ouvris pour y lire les nouveaux messages, zéro. J'avais besoin de sortir, de prendre de l'air avant de commettre un meurtre. Un verre n'allait sans doute pas me tuer. Paresseusement, je me levai et pris mon sac à main, prête à une nuit de folie, un dimanche soir.
« Tequila s'il vous plait. » J'esquivai un léger sourire avant d'attraper le verre que me tendit le barman. Un dimanche soir, alors que n'importe qui de moindrement normal dormait déjà, moi je me tuais le foie, seule assise à ce bar. J'ignorais ce que je foutais là, pourquoi je perdais tout ce temps à boire des verres, à me détruire peu à peu en attendant qu'un mec canon se pointe. J'avais pourtant un mariage à organiser, des millions de documents et de magazines à regarder et non, je préférais rester ici, comme quoi c'était beau plus amusant que d'écouter les moindres caprices de la mariée. Balayant le Hogan du regard, je ne pu m'empêcher de grimacer. Les hommes avec un physique attirant étaient tous restés entre leurs quatre murs, laissant la place à tous les cas ratés de Montsimpa. D'un trait, j'avalai le verre de tequila et à peine terminé, fis signe au barman pour un deuxième. L'alcool, l'alcool, toujours l'alcool. Je ne pouvais vivre ça. Selon ma soeur, j'étais une alcoolique finis, une pauvre fille accroc, tout comme ma mère l'était. Et puis quoi encore. Pouvais-je aimer un truc sans en avoir une dépendance. Je m'apprêtai à boire le deuxième verre lorsque je sentis une présence à mes cotés. Le bar était grand et voilà qu'il fallait qu'on me colle au cul.