toc, toc, qui est là. ➜ PV rafi'

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Comme à son habitude, Quentin avait glandé toute la journée. Les pieds sous la table à mater des films porn ..d'amour. De plus ce soir il ne travaillait pas. Cela lui donnait une raison pour sortir son gros derrière et faire quelque chose de sa soirée. C'est ainsi qu'il passa quelques coups de files à plusieurs potes. « Désolé, je vais au cinoche vec' ma copine » « Ah non .. ce soir j'ai promis à ma copine de lui faire à manger » « Man, navré, ce soir je baise ! ». Au moins c'était clair. Il est le seul parmi ses amis à être encore célibataire. La total loose. M'enfin, Quentin se plaît à être seul, il n'a aucune contrainte. Sauf que du coup, il se faisait chier. Et à entendre ses potes parler copine et plan cul, il se mit à penser à Raf'. Depuis la dernière fois qu'ils se sont vus, on va dire qu'ils n'ont pas beaucoup échanger ; que ça soit sur fesse de book ou par sms. Pourtant les choses étaient plutôt torride et Quentin a passé une des meilleures soirées de sa petit vie minable. À penser ainsi à elle, sur un coup de tête, il leva son cul du canapé et quitta son appart'. Devant l'immeuble de la belle, il hésita durant une fraction de seconde. Au final, il se lança. Accoudé à sa porte, il sonna. Une fois, deux fois, à la troisième elle lui ouvrit la porte. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres. « Coucou toi .. ! »

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ETRANGE SENSATION

La maison lui paraissait vide, dénué de vie. Tranquillement, elle fixait les murs couleur blanc cassé et se perdait dans son flot de pensées en même temps. Depuis que Tristan et Jax étaient partis, ce n’était plus pareil. C’était comme s’ils avaient laissé leur empreinte, comme s’ils avaient encré leur présence et que maintenant qu’ils étaient partis, ils avaient emporté cette part de vie qui animait l’appartement. Rafaëlle se sentait seule, abandonnée. Elle n’avait plus personne à qui faire la conversation durant des heures, plus personne chez qui elle pouvait se faufiler dans le lit en douce, plus personne à clasher et embêter à longueur de temps. Elle avait alors fini par détourner les yeux pour les diriger vers l’écran de télé qui passait d’une image à une autre à toute vitesse. Elle changeait de chaine à mainte et mainte reprise sans trouver de film à son gout. De toute manière, il n’y avait jamais rien à la télé. Un long soupire s’extirpait de ses poumons et elle se couchait sur le canapé en réfléchissant à ce qu’elle pouvait bien faire de sa vie devenue triste. Petit à petit, elle fermait les yeux, signe d’un ennui mortel. Si bien que la fatigue la gagnait un peu plus à chaque seconde. Puis comme pour la tirer de sa longue période de déprime, son portable s’était mis à sonner. D’un geste brusque, elle l’avait attrapé. Judas. C’était le nom qui s’était affiché sur l’écran. Ses yeux se baissaient instinctivement et elle déclinait l’appel, trop coupable de ses actes passés pour y faire face et parler à sa meilleure amie. Elle laissait alors ses bras tomber le long de son corps en se redressant dans le sofa quand la sonnette de chez elle s’était mise à retentir. Ses yeux s’écarquillaient d’un coup, pourvu que ça ne soit pas Judas. Ce n’était pas le moment, vraiment pas. Elle s’était malgré tout levée du fauteuil après la deuxième sonnerie et allait en direction de la porte pour ouvrir à la mystérieuse personne qui se cachait derrière. Elle trainait les pieds au sol. A peine qu’elle avait ouvert la porte qu’elle entendait une voix masculine la bercer. « Coucou toi .. ! » Quentin. Elle levait les yeux vers lui pour fondre son regard dans le sien et lui offrait un sourire sincère. Le simple fait de l’avoir juste en face d’elle la faisait sourire. Ce n’était pas comme si ça présence était dérangeante, bien au contraire. Depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus, elle se sentait presque bizarre en sa présence, si bien, qu’elle n’avait pas pris la peine de lui donner signe de vie. Étrange sensation. Sans lui répondre, elle s’était approchée de lui pour le prendre par le col et pour le faire entrer tout en scellant leur lèvre comme si ne plus le voir avait créé un manque. Elle n’avait pas pu résister. « Coucou. » S’était-elle contentée de souffler contre les lèvres de Quentin.

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Si, il s'était attendu à un tel accueil de la part de la blonde, il serait venu bien plus tôt. Ravi de goûter de nouveau aux goûts de ses lèvres, il ne cacha pas son envie de perdurer ce doux baiser. Celle-ci l'interrompu pour en placer un. « Coucou. » Et comme un idiot, il répondit. « Coucou ..., ah mince je l'ai déjà dit. », et il ajouta son petit sourire de total niais. Un sourire qu'il arbore de plus en plus, et surtout en la compagnie de la demoiselle. Elle a le don de le rendre complètement gaga. Serait-ce ses baisers qui envoûteraient le pauvre Quentin ? Sans doute, car à voir sa tête, il ressemble vraiment à un idiot. Déjà à l'intérieur de l'appartement, il referma la porte derrière lui. Toujours à proximité de la belle, il reprit la parole. « Je voulais venir avant ... mais, mais depuis l'autre soir avec le froid j'ai perdu un peu de ma virilité en étant resté nu toute la soirée .. ». Comment se rabaisser tous seul. Il est très doué pour ça l'jeune homme. Mais il en fait davantage de l'humour qu'autre chose. Il n'est pas sérieux quand il parle. Car sortir un truc pareil devant une fille qui se jette limite sur toi à peine rentrer, faudrait être dingue. S'avançant davantage dans l'appartement, son côté petite fouine prit le dessus et Quentin se mit à scruter les lieux d'un regard minutieux. Cela faisait un bail qu'il n'était pas venu ici. Depuis la dernière sauterie à vrai dire. Il s'avança jusqu'au salon, puis tomba nez à nez avec un petit soutien gorge rouge dentelle, hum sexy. Touche à tout, il le prit entre ses doigts délicats et se retourna vers Raf'. D'un rire complètement niais, il s'amusa à lui dire. « Tu as laissé traîné ton lance boules (ou pierres) ». Puis en imitant le geste approprié, celui-ci vola à travers la pièce pour finir sa trajectoire sur la tête d'une Rafou dépitée et déconcertée par les gamineries de Quentin. Comment passer d'une atmosphère détendue et sexuelle à une, complètement décalée.

ETRANGE SENSATION

Ses douces lèvres goût pechtées te faisaient envie. Il suffisait que tu poses tes yeux dessus pour avoir envie de t'en emparer. Ce que tu n'as d'ailleurs pas su résister. Depuis quand tu sautais sur les hommes qui se présentaient au pas de ta porte ? Okai, c'était tellement ton genre, surtout qu'il ne s'agissait pas de n'importe qui. Non, Quentin, le type qui parvient à foutre le trouble dans tes pensées. Quand, vos lèvres finissent par se séparer, tu sens que vous avez difficile à vous lâcher. Ça t'arrache un petit sourire satisfait. « Coucou ..., ah mince je l'ai déjà dit. » Tu le regardes sans pouvoir te retenir de rire. « Je ne savais pas qu'un simple baiser pouvait te faire autant d'effet. » Ton ton est léger et blagueur, tu le taquines ouvertement. Tu fais quelques pas en arrière, agrandissant la mince distance qui vous séparaient afin de fermer la porte. C'est qu'il y a des voisins voyeurs toujours à l’affut des potins même si tu t'en fou carrément. Dès qu'une rumeur est lancée sur toi, ça t'éclate de l'alimenter. « Je voulais venir avant ... mais, mais depuis l'autre soir avec le froid j'ai perdu un peu de ma virilité en étant resté nu toute la soirée .. » Tu te rapproches de lui et tu ouvres quand les yeux, le gosse est revenu. Ça t'amuse d'un côté, Quentin est tellement douée pour jouer à ça. « Mince alors, j'étais certaine de les avoir un peu soulager, elles ne s'en remettent pas ? » Tu choisis ta voix sarcastique mélanger à l'innocente pure et simple et tu finis par étirer les lippes. Il semble oublier que toi aussi tu peux faire la gamine. Tu finis par te taire et tu le regarde fouiner un peu l’appartement. Au loin tu l’observes. « Fais comme chez toi, ça va tu trouve ton bonh.. » Ta phrases reste en suspend alors que du bout du doigt, il pointe un soutient gorge en dentelle vers toi. Il prend son célèbre regard de gamin avec son sourire niais qui ferait craquer toute le monde, même une fourmi et te regarde. « Tu as laissé traîné ton lance boules (ou pierres) » Tu lui lances un regard noir alors que le soutient valse sur ta tête. Il ne paie rien pour attendre. Tu chasses le bout de tissu qui s’écrase au sol et tu croises les bras contre ta poitrine en abordant ton célèbre sourire qui présage que la vengeance n'est pas loin. « Je laisse toujours trainer un ou deux sous-vêtements histoire d'émoustiller un peu mes visiteurs mes visiblement, c'est rater. » Tu hausses les épaules avec le regard pétillant, tu ne peux cesser de sourire en pensant à la phrase que tu vas lâcher. Celle-ci qui ne s'attend probablement pas à entendre. « Okai, j'avoue, c'est ta soeur, elle est rentrée tard hier soir, bien accompagnée et elle a oublié quelques parties de sa tenue, j'attendais qu'elle rentre du boulot pour l’engueuler mais bon.. » Tu as hâte de voir sa tête, son air qui changerait sans doute du tout au tout pour laisser apparaitre un voile de dégout. Au final, tu lâches un petit rire coquet et tu le fixes.

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« Je ne savais pas qu'un simple baiser pouvait te faire autant d'effet. » Si elle savait ce qu'un simple de ses baisers provoquait à Quentin (...). D'ailleurs le jeune homme était aux anges. Certes le baiser y a été pour quelque chose, mais il était ravi de revoir sa blonde. Toujours aussi souriante, taquine, celle qui le rend dingue. Quoi ? Une fille, rendre dingue Quentin ? Non, non ça doit être une erreur dans ce cas. Quoi qu'il en soit, être en sa présence le réjouissait. C'est un fait que le jeune homme ne peut pas nier. Et c'est sur un ton blagueur qu'il continua la conversation. « Mince alors, j'étais certaine de les avoir un peu soulagé, elles ne s'en remettent pas ? » . Lâchant un petit rire, elle n'avait pas perdu de son humour. Tant mieux. « Tu n'y es peut-être pas allée assez fort ... ». Un petit sourire en coin. La taquiner, lui avait manqué. Puis le jeune se mit à ses aises, ce qui échappa une remarque de la part de la m'zelle. « Fais comme chez toi, ça va tu trouves ton bonh.. ». Déjà fait. Après avoir fait mumuse avec un sous-vêtement trouvé sur le canapé, celle-ci lui donna une explication face à ce désordre de lingerie. « Je laisse toujours trainer un ou deux sous-vêtements histoire d'émoustiller un peu mes visiteurs mes visiblement, c'est rater. ». Phrase à laquelle Quentin lâcha à nouveau un petit rire. « Avec moi, pas besoin d'étaler tes petites culottes partout, tu m'émoustilles naturellement .. ». Et voilà qu'il recommençait avec ses petites phrases louches, limite à sous-entendus. Il n'y peut rien, ça sort naturellement. Mais très vite il fut coupé, dégoûté, prêt à vomir lorsque Raf' rajouta. « Okai, j'avoue, c'est ta soeur, elle est rentrée tard hier soir, bien accompagnée et elle a oublié quelques parties de sa tenue, j'attendais qu'elle rentre du boulot pour l'engueuler mais bon.. » « Stop, stop, stop ... m'en dis pas plus, sinon je vais refaire ta tapisserie avec mon déjeuner ... ». Dégoûté, le jeune homme poussa un petit « Arg » avant de se secouer histoire d'oublier ce qu'il venait d'entendre. Reprenant les rênes, il fila vers la belle. D'un petit air coquin à la quentin, il s'approcha davantage. « Et toi alors ..., tu n'as ramené personne ? Ou comment vous gérez ..., chacune son soir ? ». Il arborait un fin sourire à la fois taquin mais également séducteur. D'un coup il venait de retrouver ses parties de mâle dominant.

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