La poisse frappe toujours deux fois !
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La poisse frappe toujours deux fois !

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MessageSujet: La poisse frappe toujours deux fois ! La poisse frappe toujours deux fois ! EmptyDim 15 Juil - 20:34

« Jules, antenne dans 5,4,3,2,1 » Le cameraman fit le décompte a la main, tout en braquant sa caméra vers la jeune reporter. Celle-ci exécuta une prière mentale pour que ce direct se passe sans embuches. Jules était une journaliste maintenant connue pour ses nombreux dérapages à l’antenne, qui faisait le succès de ses émissions, au grand dam de la blondinette. A tel point que son fantasme absolu était de pouvoir réaliser un direct sans dérapages, quitte à perdre des téléspectateurs. Voyant les conditions météorologiques, Jules se dit que son patron lui ne voyait pas les choses de la même façon. Le vent soufflait fort sur la ville de Bridjeport et la jeune femme en vint même à craindre de s’envoler durant son interview. En effet les dernières actualités de la ville se concentraient sur l’événement majeur survenu ces derniers jours, à savoir la tempête qui s’était abattue sur la ville faisant des ravages conséquents. « Bonjour Bridjeport, ici Jules Harrison en plein cœur de la ville, je me situe devant la maison de la famille Stewart , qui comme vous pouvez le constatez a été une des premières victime touché par le cyclone. » Pour couvrir les dires de la reporter, le camera fit un plan sur la bâtisse effondré, devant lequel siégé une famille en deuil. Les maçons du cœur s’était déjà mis sur l’affaire pour leur prochaine émission, mais le plan était parfait pour attirer la sympathie des habitants devant leur téléviseurs. Jules commença l’interview du père de famille se félicitant intérieurement que jusqu’ici tout se déroule à merveille. Seul problème majeur à noter, le chignon de la jeune femme se défaisait dangereusement au rythme des souffles du vent, et il était à parier qu’avant la fin de l’émission, la belle finisse totalement décoiffé. Perché sur ses hauts talons, que son boss lui avait imposé pour ce tournage, la jeune femme conclût l’entretien, puis se tourna vers la caméra d’un air grave. « Nous nous dirigeons maintenant à quelques mètres d’ici, en direction de la gare ferroviaire, ou vous pourrez de vous-même admirer les dégâts causés sur les lignes de train, empêchant certains travailleur de prendre les transports. On se retrouve après une courte page de pub ! A vous les studios » Conclût la journaliste, alors que son complice éteignait la caméra, et marchait d’un pas rapide en direction de la gare pour déterminer les périmètres ou filmer. Tant bien que mal, Jules réussit à atteindre l’endroit sans tomber, devant quelques badaud attroupés, la plupart ayant eu vent que le tournage se déroulerait ici aujourd’hui, et en quête d’avoir leur minute de gloire à l’écran. Alors que Jules recevait le signal que l’antenne reprenait, elle eut le malheureux reflexe de lâcher le bout de tissu de sa jupe qu’elle retenait jusqu’ici fermement, pour replacer une mèche de cheveux rebelle déplacé par le vent. Alors que la belle récitait son journal sans fautes, une bourrasque soulevât la jupe longue de la belle, qui vint se poser sur le sommet de sa tête, révélant des sous-vêtements pas trop montrable … De loin la plus belle bourde qu’elle est eu a affronté jusqu’ici, devant les rires des personnes attroupés. Décidant de ne pas se laisser démonter Jules continuât, rouge de honte, sous les applaudissements et photos des attroupés. Malheureusement pour elle, la poisse frappe toujours deux fois et alors qu’elle se déplaçait pour montrer les vestiges, son talon vint se coincer dans l’une des dentelles de sa jupe, abaissant cette dernière. La belle eut beau tirer sur son talon, celui-ci s’était coincé dans les vestiges, alors que son collègue, trop occupé à rire, ne vint l’aider. Heureusement pour elle, une main héroïque vint placer un manteau autour de sa taille alors qu’elle entendit quelqu’un lui ordonner. « Arrêter de bouger » et d’une main soulever son pied ferment la décoinçant. La jeune femme se retournât vers son mystérieux sauveur avec un sourire blafard. « Merci.» Puis en grande professionnelle, se tournât vers la caméra. « C’était Jules Harrison en direct de Bridjeport… A vous les studios ! » Alors que son camarade remballait les affaires de tournage, elle se dirigea vers son sauveur. « Merci pour le coup de main, vous avez gagné une minute de célébrité. » Lança-t-elle avec un sourire timide.
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MessageSujet: Re: La poisse frappe toujours deux fois ! La poisse frappe toujours deux fois ! EmptyMar 17 Juil - 2:46

Les journées lui semblaient toutes interminables ses derniers temps. Une certaine mélancolie le hantait depuis plusieurs jours déjà et malgré tout ce qu'il entreprenait il n'arrivait à s'en défaire. C'était le visage d'un inconnu qu'il apercevait dans le miroir. Les traits tirés, une barbe de plusieurs jours, il ne se reconnaissait tout bonnement pas pourtant, il avait irrémédiablement besoin d'être dans cet état. Adam devrait souffrir, être terriblement malheureux pour pouvoir écrire de nouveaux morceaux. D'ailleurs, il n'avait jamais autant écrit que ses trois derniers jours. D'une certaine façon il se complaisait dans cet état qui l'affublait ses derniers temps. Il était terriblement triste pour toutes les raisons possibles et imaginables. Tout ce qu'il se produisait durant ces journées le rendaient mélancolique. Son humeur avait changé radicalement lorsqu'il s'était rendu compte qu'il était heureux. Bien entendu, s'il disait cela à quelqu'un, il ne le comprendrait pas. Il voyait un spécialiste auparavant mais, cela était terminé à présent. Il était seul et il devait lutter contre toutes ses craintes. Depuis qu'elle l'avait quitté il n'avait vécu que dans la peine jusqu'à ces derniers temps. Ensuite, son inspiration avait disparu, il lui fallait une nouvelle muse et il l'avait finalement trouvé. Auprès d'elle il se sentait épanoui, il brillait tel l'astre solaire. Il ne pouvait mieux se définir lorsqu'il se trouvait à ses côtés mais, quelque chose clochait. Le bonheur. Adam ne le connaissait pas, il ne pouvait le concevoir, il ne pouvait s'en approcher. En fait, il considérait simplement qu'il ne le méritait pas. Non, Adam se refusait d'être heureux et ce fut ainsi qu'il retombait dans cette mélancolie dont il avait réussi à se défaire durant un temps. Elle était revenue, telle une veille amie qui venait frapper de nouveau à sa porte. Bien entendu il l'avait laissé entrer. Il ressentait une sorte de sécurité lorsqu'il la retrouvait. Il l’avait en quelque sorte toujours connue et chaque fois qu’elle revenait il la laissait l’envahir. Il connaissait les conséquences, il les avait très souvent vécues. Elle le traversait de part en part, s’emparant de tout son corps, dévorant chaque cellule qui le composait et formant des trous béants dans son cœur. La douleur était telle à ses yeux qu’il ne pouvait en être autrement. Il avait l’impression qu’on lui lasserait le cœur à coups de couteaux. Les journées lui semblaient interminables ses derniers temps.
Il s'était hâté de quitter son domicile ce matin. Il n'y avait aucun objet personnel dans cette immense bâtisse. Si on y venait sans savoir qu'une personne y vivait, on penserait aisément que la demeure avait été abandonnée il y a plusieurs années déjà. Adam n'était pas du genre à entreprendre le moindre travail, il n'avait apporté aucun meuble. Il avait par ailleurs laisser la villa tel quelle. Lorsqu'il était arrivé ici il n'avait qu'un sac empli de vêtements et qu'une pochette où se dissimulait son ordinateur portable. Bien entendu il avait toujours sa guitare sur lui mais, hormis ses trois bagages il n'avait rien emmené. Il n'avait pas honte de son passé, il ne recelait pas de nombreux secrets inavouables, Adam se contentait tout simplement du minimum, il avait toujours vécu ainsi. C'était un jeune homme solitaire, toujours enfermé dans son monde où il écrivait sans cesse et jouait de la guitare. Il savait que s'il perdait un jour l'usage de ses mains il ne pourrait continuer de vivre de même que s'il perdait sa voix. Sans chanter et sans jouer il ne pouvait vivre, c'était ainsi qu'il percevait les choses du moins. Pourtant, il était parti, les mains dans les poches avec un manteau bien chaud et simplement son trousseau de clefs. Il était bien entendu inutile qu'il se fourvoie en emmenant sa guitare ou encore un bloc-notes, il désirait seulement marcher dans les rues, au hasard. Il avait toujours un sweat à capuche lorsqu'il s'en allait de chez-lui. Ainsi il ne pouvait être reconnu et il marchait sans trop se faire voir. Pourtant, il avait cette étrange impression que des regards lui brûlaient le dos alors qu'il continuait à marcher sans savoir où il se rendait. C'était en percevant une foule au loin qu'il leva les yeux et chercha à savoir où il se trouvait. Une caméra, des personnes attroupées, il se trouvait apparemment à la gare de Bridgeport qui avait souffert lors de la tempête et des orages. Serrant les poings dans les poches de son manteau, il commençait à rebrousser chemin lorsqu'il entendit des applaudissements et des rires. Curieux, il se retournait et apercevait la jeune journaliste vivre un drame. Sa jupe lui avait caché le visage et à présent toutes les personnes regardant leur poste de télévision pouvaient apercevoir les dessous de leur journaliste. Toutefois, elle ne se démontait pas et cela surpris Adam qui s'avança lentement dans sa direction. À cet instant il ne percevait plus aucun rire, ni même d'applaudissement. Bizarrement, il ne voyait qu'elle, cette jeune femme qui luttait tant bien que mal pour terminer son reportage en direct. Adam continua à marcher dans sa direction lorsqu'une nouvelle épreuve ébranla la jeune femme, à présent il était impossible pour lui de rebrousser chemin. Allant à son secours, il l'aida à s'arracher des vestiges qui avaient coincé sa chaussure et il ôta son manteau afin de cacher la jeune femme. « Arrêtez de bouger. » Il lui avait dit et rapidement elle termina son reportage. Il voulait s'en aller le plus vite possible pour éviter la foule mais, elle s'adressa une nouvelle fois à lui et une grimace naissait sur son visage tiré et marqué par la fatigue. « Je ne veux pas d'une minute de célébrité ... Je ... » Il ne savait quoi dire, les mots lui manquaient étrangement. Alors, il fixa la jeune femme et il lui répondait dans un quasi murmure : « J'espère que vous allez bien. Vous pouvez garder mon manteau. Il vaudrait mieux s'éloigner de la foule qui s'est agglutiné ici. »
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