Slevin tira une bouffée sur sa cigarette et regarda sa montre, encore dix minutes à attendre, il détestait ça attendre, ce qui état le comble pour un garde du corps qui devait constamment accompagner ses protégés et les attendre. Posté devant l'immeuble où le type pour qui il travaillait se trouvait en ce moment, en rendez-vous important, si bien que Slevin devait attendre dehors, à quoi servait-il dans ce cas ?
Il tira une dernière bouffée et écrasa sa cigarette par terre avec son pied, puis il entra dans l'immeuble par la porte tournante et pris l'ascenseur pour rejoindre le 12ème étage récupérer son patron.
Après l'avoir reconduit chez lui, il fila chez lui prendre une douche, puis il alla à la salle d'entrainement de son oncle comme chaque jour, boxer pendant trois heures d'affilées, boxer était comme une drogue pour lui et il lui fallait sa dose quotidienne pour ne pas craquer et perdre le contrôle, trop de choses étaient enfouies en lui et venir ici lui permettait de les garder enfouies et garder son self-control. Il resta plusieurs ensuite à discuter avec son oncle, ce dernier lui demanda quand il avait appeler ses parents, Slevin répondit qu'il le ferait en rentrant mais il savait qu'il le ferait pas, il en aurait pas le courage. Il aimait ses parents mais à sa façon, il avait cette blessure gravée en lui et il savait qu'il n'aurait pas la force, pas aujourd'hui...
Il quitta son oncle pour rentrer chez lui où il reprit une douche. Il s'habilla ensuite d'un pantalon de jogging et d'un débardeur blanc et se dirigea vers la cuisine pour y prendre une bière. Il avait ce mal de crâne qui persistait depuis deux jours, il referma le frigo et son regard se fixa sur la photo accrochée sur la porte, sa mère lui souriait ses bras entourant le frêle corps d'un petit garçon, lui a 5 ans. Il détourna le regard, son coeur se serrant dans sa poitrine, les images de sa mère riant aux éclats le serrant dans ses bras flottaient dans son esprit, mais aussi celles du jour où son père l'a assassiné sous yeux, il y a de ça 17 ans jour pour jour. Il soupira, attrapa son portable et appela ses parents, il leur devait bien ça après tout. Au bout d'heure, il raccrocha, balança son téléphone sur le canapé où il s'était assis une heure plus tôt pour appeler et laissa tomber sa tête contre le bord du canapé, les yeux fermés, laissant son esprit divaguer, parler à ses parents lui avait fait du bien finalement, ils leur devaient tout, ils les aimaient mais il ne cessait de penser à sa mère, se demandant ce qu'elle pensait, persuadé qu'elle veillait sur lui, il s'en voulait un peu d'aimer d'autres personnes alors que sa véritable mère était morte emportant avec elle son âme de petit garçon, son innocence, Slevin avait perdu le goût à la vie ce jour là et vivait depuis dans l'attente de la retrouver...
Des coups à la porte le sortit de ses pensées. Il hésita un instant à ouvrir, qui ça pouvait bien être ? Il ne voulait voir personne à cette heure-ci mais il se leva quand même, sûrement poussé par la curiosité. Il ouvrit la porte sur un jeune homme, le regard sévère. Bonsoir... Je m'appelle Sven. Sven Magnus. Slevin le fixait toujours essayant de comprendre qui pouvait bien être ce type, ses yeux le troublaient, ils lui rappelaient étrangement quelqu'un, mais chassa vite cette idée, c'était impossible. Le type continua à parler. Je dois probablement vous déranger à cette heure-ci... je ferais mieux de m'en allerdit-il en reculant sur les marches du perron. Non mais il se fout de ma gueule ce type ?! C'est quoi son problème au juste ? Mais il le vit revenir et lui dire qu'il devait lui parler. Bah parles mon vieux ! je vais attendre mille ans pour ta tronche ! Slevin restait muet, il n'était pas en état de parler pour le moment, il sentait 'énervement montait en lui, il ne voulait pas passer ses nerfs sur cet inconnu. il le vit s'avancer face à lui. Nous sommes frères... Slevin fronça des sourcil puis éclata de rire. Tu te fous réellement de ma gueule en fait ! Il hésita entre lui foutre un pain ou simplement fermer la porte. Finalement il choisit la deuxième après lui avoir lancé. Écoutes mec si tu veux arnaquer quelqu'un va plutôt sonner chez la veille en face, elle est blindée et sénile, elle gobera tous tes bobards.

Slevin sentit la porte résister et pensa d'abord que quelque chose sur le sol la bloquait mais vit le type toujours plantait devant sa porte, sa main plaquait sur le bois de cette dernière, un air déçu mêlé de colère et une pointe de détermination. Le garde du corps fronça des sourcils, ce type cherchait vraiment les emmerdes, c'était quoi son problème au juste ? Ce n'était vraiment pas le moment de le cherchait, il était au bord de l'énervement là, qui qu'il soit, il n'avait vraiment pas choisit son jour. Slevin serra les poings, il respira un coup, pour ne pas céder à l'envie de cogner ce mec, qui avait le culot de venir sonner chez lui et de lui balançait des conneries, frères ? Non franchement, il aurait pu trouvé mieux, se renseigner avant, ils ne pouvaient pas être frères, ses parents étaient morts depuis des années, sa mère n'avait jamais été enceinte de son vivant, il l'aurait su ! Mais son père aurait très bien pu.. Ouai sauf que ce type à dit "frère" et non demi-frère, ce se serait-il tromper ? Et puis quoi même si c'était son demi-frère, qu'est-ce qui lui faisait croire qui voulait le connaitre ?
Il fixa le jeune homme intensément, ce dernier explosa. Des bobards ? Des bobards ?! commença-t-il avant d'ajouter. Tu crois que tout ceci n'est qu'une blague ?! Je suis conscient que je ne suis qu'un inconnu à tes yeux, mais quand-même ! Tu ferais quoi toi, si on te disait que tu racontes des conneries alors que tu viens de quitter ta famille, ton boulot et ton pays ?! Qu'est-ce que tu ferais ?! Le suédois ne quittait l'inconnu des yeux, tandis que ce dernier s'approchait de lui continuant à parler. Là, que les choses soient claires,.. je me retiens. Je ne sais même pas comment je fais ça, mais je me retiens de t'exploser la gueule ! Oh oui, j'en ai envie, mais je me retiens, car un putain de papier m'a fait venir jusqu'à toi ! Slevin, en entendant ces mots sourit, un sourire narquois, presque maléfique. Ce type allait vraiment trop loin, il lui raconter tout ça comme si c'était Slevin, le salop de l'histoire. Ce dernier balaya la rue du regard, certains voisins qui passaient avaient ralentit en entendant le type. Slevin, connu pour dans le quartier, ne voulait attirer l'attention, il attrapa le garçon par le col et l'entraîna à l'intérieur de la maison, refermant la porte d'un coup de pied, il le plaqua contre le mur du hall d'entrée, le soulevant à quelques centimètres du sol, il était plus mince que Slevin mais on sentait qu'il était musclé. Tu crois avoir affaire à qui au juste minus ?! Tu crois pouvoir venir sonner chez moi, déblater tes conneries et me menacer par dessus le marché ?! Tu sais que je pourrais de tuer, là tout de suite en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ! Il le décolla du mur, le reposa au sol et le re-plaqua contre le mur, sa main toujours accrochait à son col. Je sais pas qui tu es ok, je sis pas ce que tu veux ! Mais je vais te dire un truc, mec, j'en ai rien à battre ! Tu peux pas être mon frère ok ! Sa colère était telle que la veine de ses temps étaient papable et vriller sous sa peau. Ses yeux étaient une nouvelle fois plongeait dans ceux de l'homme face à lui. Il était obnubilé par son regard, ça le perturbait et l'agaçait encore plus.
Il lâcha soudain son col et recula, toujours fixé sur son regard, ce regard, son regard. Impossible, il délirait tout simplement, ce type l'avait embrouillé avec son histoire à la con. T'es qui putain...

Notre mère, ces deux mots raisonnaient dans sa tête tandis que le fameux Sven parlait. Slevin l'écoutait à peine, il n'arrivait pas à y croire, refusait d'y croire, c'était impossible, il le savait, ses parents étaient morts, il en était sûr vu qu'il avait assisté à celle de sa mère et participé à celle de son père. En repensant à cette vérité, il leva son regard vers son "frère". Réagirait-il de la même façon, si il le savait qu'il avait tué son père, qu'il n'avait pas sauvé sa mère ? Peut-être devait-il lui dire, avec un peu de chance ce type se rendrait compte de qui il était réellement et regretterait d'être venu et repartirait chez lui.
Des bribes de paroles lui parvenaient aux oreilles tandis que son esprit était repartit 17 ans en arrière. Test ADN.... Flic... Dégage.. vie paisible... Le suédois sourit faiblement, ce type était flic ! Il ne pouvait décidément pas être son frère, ce serait un comble !
Slevin reporta son regard sur Sven qui était à présent silencieux, ses précédentes paroles se reformèrent dans son esprit, mais il pourrait faire tous les test du monde, il refuserait de voir la vérité en face, tout simplement. Sven reprit alors. Mais là, aujourd'hui, t'es réel, t'es plus seulement cette photo, t'es plus seulement ce nom et ce prénom, t'es réel ! alors compte pas sur moi pour que j'm'en ailles. J't'ai pas cherché pendant plus d'un an pour rien, okay ?! Mais pourquoi ? Pourquoi il l'avait cherchait ? Que voulait-il à la fin, un grand frère adoré qui le protègerait ? Il était mal tombé ! Slevin avait bien trop souffert, il refusait l'évidence parce que cela reviendrait à le laisser entrer dans sa vie et s'attacher à lui or cela reviendrait également à prendre le risque de le perdre un jour et ça il ne le supporterait plus, jamais !
On a le même sang qui coule dans nos veines, que tu le veuilles ou non, alors non, j'partirais pas...
Ce type était décidément aussi borné que lui, il avait beau réfuter ses dires, plus Sven parlait, plus Slevin se rendait compte que ce qu'il disait était vrai, indéniablement, du moins fortement plausible. Mais dans ce cas, pourquoi, ignorait-il son existence ? Pourquoi n'avait-il pas vécu avec eux ? Tout ça ne collait pas ! Il manquait un morceau au puzzle de leur vie.
Que veux-tu au juste ? Sa voix était lasse, il était fatigué de tout ça, fatigué de contenir cette rage en lui depuis tout ce temps. Si tu es réellement mon frère, où étais-tu pendant tout ce temps ? Où étais-tu quand.. Pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd'hui putain ?! Il détourna son regard vers la porte du frigo, là où sa mère lui souriait toujours.

Slevin était las de tout ça, en temps normal, il aurait simplement dégagé ce type dehors en lui foutant une raclée, il l'aurait oublié aussitôt, mais aujourd'hui, il ne pouvait pas, cette histoire l'intriguait, une partie de lui espérait que ce soit vrai, qu'il soit son frère, qu'il avait encore une famille, une personne proche qui était liée à lui, Slevin avait longtemps vécu avec ce sentiment de solitude, d'abandon, il avait vécu avec des personnes qu'il considère comme une famille aujourd'hui mais qui pourtant ne l'était pas vraiment et il avait toujours considéré qu'il était seul sur terre et Sven faisait naître en lui un léger espoir. Pourtant il refusait d'y croire pleinement avant d'en avoir la certitude, il avait bien trop souffert et ne se laisserait plus jamais avoir.
Il suivit Sven du regard lorsque ce dernier se dirigea vers la cuisine pour voir la photo de près, le garde du corps imagina ce que pouvait ressentir Sven en voyant cette photo, il devait sûrement se dire qu'il était chanceux d'avoir été élevé par ses parents et non abandonné, qu'il avait pu les connaitre contrairement à lui, mais il ignorait tout, il ne savait pas que sa mère l'avait probablement sauvé d'une mort certaine en l'abandonnant, la suédois en était sûr à présent, il avait deviné les intentions de sa mère, c'était elle qui avait abandonné son fils, pour le sauver de son propre père, parce qu'il était trop tard pour Slevin, même âgé d'un an à peine.
Sveb commença à parler et Slevin leva les yeux vers lui, l'écoutant réellement pour la première fois depuis leur rencontre, il voulait savoir. Il l'écouta silencieusement, un air inexpressif sur le visage, enregistrant ses paroles. Morts Oui ils étaient morts et depuis bien longtemps même. Slevin ne répondit pas, il ignorait comment son frère réagirait si il lui avouer les circonstances de leur mort, il n'avait pas demander, il ne dirait donc rien pour le moment, c'était beaucoup trop tôt.
Je ne savais pas comment réagir à ce moment-là, je n'avais pas le droit de pleurer pour des inconnus, mais je ne pouvais pas non plus ignorer le fait que ces fameux inconnus étaient ceux qui m'avaient donné la vie. Pour l'abandonner ensuite, Slevin comprenait ce que voulait dire Sven mais il ignorait aussi comment lui-même aurait réagit. Donner la vie ne signifie pas.. commença le boxeur mais Sven continua sans l'écouter. Ce même jour, l'éducateur de l'orphelinat qui s'occupait en particulier de moi s'est souvenu d'un truc. D'un papier qui m'était attribué, ce foutu papier qu'il a oublié de me donner alors qu'il avait promis à notre mère de me le remettre dès ma majorité. Ce papier. Slevin imagina sa mère, seule et apeurée, écrivant ce mot, sachant qu'elle allait abandonner son fils, la décision la plus horrible qu'une mère puisse avoir à prendre. Que disait ce mot ?. Une fois de plus Sven enchaîna sans prêter attention aux paroles de son frère. Ton prénom y est inscrit. Slevin. Tout simplement Slevin. Rien de moins, rien de plus. Qu'est-ce que j'étais censé faire avec cette information ? La jeter à la poubelle sans savoir ce qui se cachait derrière ? Je l'aurai regretté toute ma vie... Mon prénom ? Je peux... Mais Sven était lancé. Il lui apprit que trouver le bon Slevin Ibrahimovic avait été une chose pas facile même pour un flic. Tu m'as pourris plusieurs mois de ma vie. Je t'ai même détesté. Car chercher un frère ayant eu la chance de vivre avec ses vrais parents, ça me tuait. Ça me tuait tellement que j'ai plus d'une fois abandonné mes recherches, pour mieux les reprendre, mais s'était toujours pareil. Ça n'avançait pas vite à mon goût. Puis je t'ai trouvé. Je t'ai localisé ! Voilà pourquoi je suis là aujourd'hui ! Car je voulais savoir si ces putains de recherches qui m'ont pourris la vie pendant des mois en valaient la peine ! VOILÀ POURQUOI JE VIENS À MON TOUR TE FAIRE CHIER COMME TU AS PU LE FAIRE ! s'écria-t-il finalement avant de retrouver le silence, la respiration haletante. Slevin ne le quitta pas des yeux, réfléchissant à ce qu'il venait de dire. Il s'approcha finalement doucement vers lui et s'arrêta à quelques centimètres de lui. Et alors ? Elles en valent la peine d'après toi ? répondit-il calmement, une touche d'ironie mêlée d'une faible touche de rage. Tu croyais quoi au juste ? Que j'allais t'accueillir les bras ouvert pleurant toutes les larmes de mon corps ? Désolé mec, mais ça n'arrivera pas ok, on a peut-être le même sang qui coule dans nos veines mais tu ne représentes rien pour moi ! Tu ne sais rien de ma vie ! Tu ne sais pas tout ce qui... Elle t'a épargné toi mais moi j'ai tout subis, j'ai... Il se tut, se rendant qu'il en avait trop dit. J'ai vécu seul jusqu'ici, j'ai pas besoin de toi !. il mentait bien-sûr, il avait besoin de lui, aujourd'hui plus que jamais mais il refusait de l'admettre et une part de lui, lui en voulait, il lui en voulait d'avoir été épargné, de pas avoir été à ses côtés durant tout ce temps, tout aurait pu être tellement différent avec son frère près de lui..

Slevin regretta aussitôt ses paroles mais il avait bien trop de fierté pour l'admettre et de toute façon ça ne changeait rien au fait qu'il en voulait à son frère ou bien est-ce à sa mère ? Non, elle avait agit dans son propre intérêt, pour le sauver lui, il savait que si il avait été assez grand à l'époque pour comprendre, il aurait approuvé le choix de sa mère, il n'aurait jamais laissé leur père le toucher quitte à prendre plus de coups à sa place. Il en voulait surtout à ce monstre qui avait ruiné leur vie, c'était lui la cause de tout, sans lui, leur mère serait encore vie et Sven serait là devant lui, aujourd'hui lui racontant sa journée, ses problèmes de boulot et non pas essayant de lui faire comprendre une chose qu'il a déjà accepter mais qui lui fait revivre ses pires souvenirs, en ce triste jour anniversaire de la mort de ses parents.
Il sentait le regard de Sven posait sur lui mais il ne pouvait plus le regarder en face, il soupira, incapable de réfléchir, il avait besoin de temps, besoin d'être seul un moment mais il savait que son frère n'abandonnerait, il le voyait dans ses yeux, il avait la même hargne que lui, depuis son arrivée, il avait remarqué plusieurs signes commun avec lui, plus il le regardait plus il se voyait mais il voyait aussi les yeux de sa mère.
Perdu dans ses pensées, il ne vit pas son frère bouger et se retrouva plaqué au sol avant de sentir une douleur dans la mâchoire là où le poing de Sven venait de frapper. Son frère venait de le frapper, il ne put s'empêcher de remarquer qu'il avait une certaine agilité et une sacrée poigne, une fois de plus il sentit une similitude avec lui. J'sais rien d'ta vie, je te l'accorde, mais si le gros connard égocentrique que tu es, pouvait m'en dire plus au lieu de se foutre de ma gueule, peut-être que je pourrais comprendre ce refus d'accepter cette vérité ! Slevin plongea son regard dans celui de son frère au dessus de lui, la colère montant en lui mais retombant aussitôt, les traits de son visage étaient déformé par la rage, à cet instant précis, il ne ressemblait plus à leur mère mais à leur père. Slevin renversa Sven d'une simple prise et se releva lentement. Il n'allait pas le frapper en retour, il en avait aucunement l'intention et cela ne servirait à rien de toute façon, Sven avait raison sur toute la ligne, Slevin se comportait comme un connard avec son propre frère sans raison, il rejetait sur lui toute sa colère accumulait durant près de 17 ans. Mais, il n'avait pas choisis sa destinée, il n'avait rien demandé, il ne savait rien, pourtant Slevin savait que Sven 'avait pas eu une vie facile, il l'avait toute de suite vu dans ses yeux, son regard en disait long sur son passé, il ignorait ce qu'il avait vécu mais il savait qu'il avait souffert aussi. Il passa une main dans ses cheveux, l'autre sur sa mâchoire douloureuse puis se retourna vers son frère et soupira. Il a fallu que tu choisisses ce jour pour te pointer... Tu veux savoir ce qui s'est passé ? Très bien... mais il me faut une bière avant. Il se dirigea vers la cuisine, sachant que ça ne retardera pas l'inévitable bien longtemps.