Sujet: I knew you were trouble ft LIBRE Dim 10 Fév - 21:23
every teardrop is a waterfall.
Je me frotte les yeux une nouvelle fois dans une veine tentative de chasser la fatigue mais rien à faire, j'ai toujours une monstrueuse envie de me jeter dans un lit et de ne plus jamais me réveiller. Une petite brise fraîche souffle, ce qui me fait remettre mon bonnet pour éviter que mes oreilles ne deviennent un glaçon. Je marche d'un pas rapide vers ma voiture parce que je n'aime pas franchement Montsimpa la nuit, à part quand il y a des petites fêtes et tout. Du fait que je suis un chasseur de vampire je sais qu'il y en a pas mal qui traîne dans les rues le soir, c'est pour ça que je n'aime pas trop faire des promenades avec mon fils lorsqu'il fait sombre. Je doute même aussi qu'il y ait des fantômes qui traînent dehors mais bon j'en ai jamais auparavant donc si ça ce trouve ils n'existent pas. Sauf que quand j'arrive enfin à ma voiture, j’aperçois une personne de l'autre côté de la rue, elle ne porte pas de vêtements chaud et je me demande si elle a perdue l'esprit. Puis au bout de quelques minutes, je vois que personne d'autre ne fait attention à elle, mais décide quand même d'aller lui parler, "Vous n'avez pas froid ?" demandais-je en continuant de regarder si je suis le seul à faire attention à cette personne.
made by pandora.
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Sujet: Re: I knew you were trouble ft LIBRE Mar 19 Fév - 18:50
in the end as you fade into the night
Les rues sont sombres, mais pas vides. A en juger par les feuilles qui bougent, par le bruit, mais aussi par les vêtements choisis par les gens, le temps n'est pas des plus propices à la fine robe à bretelles que je portais quand je suis morte, laquelle semble abîmée, sans doute par l'eau et le chlore dont l'odeur me revient parfois. Les gens passent, ils m'ignorent. Pour changer de d'habitude, ou même d'avant. Mes sourcils se froncent, et je crois même que la colère m'inonde quand je vois quelqu'un passer au travers de mon corps flottant, éparpillant mon image déjà faible en tous sens. Mes mains cherchent à pousser la personne, celle-ci semblant décidée à ne pas bouger. Elle n'ignore pourtant pas le froid que je lui inspire...Près de moi, un lampadaire explose. La personne est partie vers un endroit plus lumineux. C'est tout ce que je voulais. Mon coeur bat à un rythme affolant, le rendant presque douloureux. C'est ironique, mais c'est comme le membre fantôme, pour quelqu'un à qui on l'aurait coupé. On le sent, il fait mal, mais il n'est plus. Tout comme moi. De temps à autres, je frissonne, ou je suffoque, rejouant ainsi sous des eaux inexistances la macabre scène de ma mort. Noyade. Mes pieds touchent le sol. J'ai presque l'air normale...Sauf que je me chuchote à moi-même, peut-être que j'ai l'air d'une folle, plutôt. "Vous n'avez pas froid ?" Ma tête se relève, animée par la curiosité. Il n'y a personne autour de moi, je suis donc celle à qui ce jeune homme s'adresse...Surprise, je mets du temps à marmonner une faible réponse. "Non, non..." Après tout qu'est-ce que je pourrai dire d'autre ? Non, je ne sentirai plus jamais rien à part quelques fausses sensations dûes à ma mort, sinon, vous pourriez me donner l'heure ? Non. Mauvaise idée. "On ne m'avait pas parlée depuis longtemps."