« Mon cher journal, comment oublier cette journée, elle était tellement parfaite à mes yeux. Je le revois encore chatouiller ma peau de son souffle chaud, ses mains s’emparaient de mes hanches de façon sensuel. Il était doux et câlin, et me laissait cette sensation de brûlure quand ses lèvres touchaient une parcelle de mon cœur. Pourtant je savais que c’était mal de le voir ainsi en cachette, faisant croire à mes parents que je partais au marché pour acheter des légumes et fruits frais. Malheureusement, je ne pouvais imaginer ma vie loin de lui. Ses paroles, ses mots divinement bien choisis m’enfermer dans son cercle vicieux et pourtant tellement agréable. La chaleur du soleil réchauffant ma peau, je m’amusais à caresser ses cheveux légèrement humides après sa baignade quotidienne. Sa tête reposant sur mes jambes nues, je vins furtivement déposer mes lèvres sur les siennes envieuses de sentir constamment se contact entre lui et moi. Je me souviens encore de cette nuit où en quelque sorte ma vie bascula. »

✝ The first time ever i saw your face.

La lune prenait place dans le ciel étoilé, Naïane leva ses yeux vers le ciel et remontant sa jupe longue afin de ne pas l’abimer, elle vint tremper ses pieds dans la mer légèrement mouvementé. Elle fit des allers/retours et sa tête se tourna machinalement vers la silhouette assise dans le sable blanc, un sourire s’étira sur ses lèvres. Elle rebroussa chemin et s'assit à côté de celui qui faisait battre son coeur à tout rompre. Un frisson parcourut son corps et elle resserra ses bras autour de sa taille frottant ses bras avec ses mains. Un léger rire se fit retentir à côté d'elle et une veste se déposa sur ses épaules doucement. La bohémienne déposa sa tête sur l'épaule robuste de son amant et soupira de bonheur. « Naïane, viens avec moi à Montsimpa. » dit-il d'un ton nonchalant passant par la même occasion son bras autour de la taille de la demoiselle afin de la rapprocher d'elle. Naïane émit un hoquet de surprise et posa son regard chocolaté sur le jeune homme. « Pardon ? » réussit-elle à articuler. Il lui fit enfin face, ses traits fin lui donnant ce côté enfantin contrasté avec son regard profond et dur. « Tu m'as très bien compris, viens avec moi. » articula-t-il déposant sa main libre sur la joue de Naïane afin de la caresser de son pouce. Elle se laissa contre cette main protectrice fermant les yeux afin de se concentrer. « Mais, je ne peux pas et ma famille. Tu sais très bien qu'elle n'accepte pas notre relation, alors si je devais partir ... » Il scella ses lèvres contre les siennes afin de la faire taire, ne voulant en entendre plus. Elle glissa ses mains dans son cou, caressant du bout des doigts ses cheveux bruns. « Je t'aime, Naïane Titova. » souffla-t-il contre ses lèvres avant de la basculer, son corps se mouvant dans les nimbes du sable blanc. Elle ouvrit ses yeux de surprise quelques secondes et finit par sourire. « Je t'aime aussi. » Deux corps s'unissant d'un amour sincère. Le lendemain, Naïane annonçait son départ pour Montsimpa sous les reproches de sa famille, mais rien ne pouvait l'arrêter ... Si seulement elle avait su.

« Je me demande encore comment j’ai fait pour revenir ici, mon cher journal. Pourtant, je suis bien de nouveau à MontSimpa, pour le meilleur comme pour le pire. Mes amis me manquaient et l’argent me manquait pour continuer mon périple. Alors, je suis de retour. J’ai repris la bibliothèque au centre de la ville pour mon petit plaisir personnel. Quel ambiance douce et silencieuse qui me rends malencontreusement morose et nostalgique. Je passais des heures à lire dans le jardin, allongée sur l’herbe fraîchement coupé. Le soleil chatouillait ma peau endormie dans le monde féerique de l’œuvre que j’étais en train de parcourir. Quel doux souvenir, ma vie me manque … Pourtant je n’y retournerais pas, ma vie est à MontSimpa maintenant et je ne peux revenir en arrière. Des fois je pleure dans mon lit en me souvenant des sourires et baisers de ma maman le soir avant que je m’endorme. Du rire expressif de mon père quand je faisais la casse-cou dans le salon … Je ne peux m’empêcher d’oublier tout ça. »

✝ Happily never after

Le tintement de la cloque de mon magasin lui fit refermer son journal intime brusquement. Elle était étonnée de voir quelque ici avec ce temps de chien, il n’avait pas cessez de pleuvoir toute l’après-midi forçant les passants à se réfugier dans les cafés ou bar non loin. Naïane leva son regard vers l’inconnue et son cœur rata un battement. Elle murmura un rapide « Bonjour » polie et retourna à son occupation. Une pile de bouquin entre les mains, elle entreprit de les ranger à leur endroit précis. Elle entendit une chaise grinçait, mais n’y fit pas attention. Tournoyant dans les allées du magasin, elle fut curieuse de voir à quoi ressemblée son client. Elle retira un livre et d’un œil discret observa attentivement. Il devait avoir le même âge qu’elle ou presque, il était grand et très beau, ses traits finement dessinés le rendait irrésistibles. Il se racla la gorge, la sortant de sa contemplation. Il se balança sur sa chaise et ferma les yeux. Que pouvait-il faire ici ? A première vu elle ne pensait pas avoir devant elle un grand lecteur, avide d’aventure imaginaire. La bohémienne reprit sa contemplation, il avait l’air fatigué peut-être un fêtard … Au vu de son paquet dépassant de sa poche, il devait fumer et peut-être même pas que des cigarettes. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres et un soupire s’échappa de ses lèvres. Une faiblesse dans les bras la fit lâcher ses bouquins dans un bruit sourd, brisant le silence continu de cette espace de bien-être. Un grognement la surprise et elle se hâta de ramasser ses ouvrages, reprenant son travail sans émettre le moindre son. Ce fut tout fois de nouveau le tintement de la cloche qui lui fit comprendre qu’il s’en était allé … Elle baissa les yeux un instant et se reprit en quoi devait-elle être triste de ne pas avoir su lui adresser la parole. Reprends toi ma fille, tu n’as pas besoin d’homme dans ta vie … En tout cas c’est trop tôt.

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je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément.
je te hais, un peu, beaucoup, passionnément.

et puis pouf, tu reviens, comme ça, par simple envie. tu n'imagines même pas à quel point c'est le plus beau des cadeaux que tu me fais là. parce que toi pour mon Tigra, c'est THE PILLIER. qu'importe la face que tu prends, l'histoire qui suit, tu trouves toujours une raison d'être THE CHIEUSE pour lui, celle qui gâche sa vie et qui me motive en rp. qui me rempli de cette motivation joyeuse. bref, te revoir ici, c'est un vrai bonheur en boite. puis marina, notre petite perle à toutes les deux, c'est juste amazing. tigra et naïane, ça pue déjà à cent kilomètres à la ronde

au fait, oaoa, c'pas une chinoise, bitch.

Oh Marina. Quel choix de malade, je l'adore. Me gusta, et re-bienvenue sur le forum. et bonne chance pour ta fiche.