Il était tard, très tard et moi j'étais encore en train de trainé dans les rues de montsimpa. Je venais, enfin, de finir tout le travail en retard que j'avais accumulé au magasin, je suis comme ça j'aime bien faire les choses au dernier moment. Cependant, maintenant que j'avais fini il était déjà minuit passé et l'obscurité avait envahi les rues de montsimpa. Je devais bien l'avouer je n'étais absolument pas rassuré, j'aurais pu dormir dans mon magasin, mais en y réfléchissant ça me rassurait encore moins, donc j'avais abandonné cette idée stupide. Je me dirigeais donc vers la sortie de ma boutique, autant dire que j'étais effrayé de ce qui pouvait m'arriver, mais je savais qu'une fois que j'aurais fait ça je me sentirais plus forte. Au pire j'avais le numéro de mon frère en numéro rapide il me suffisait juste d'appuyer sur appeler et il viendrait me sauver, du moins il ferait une meilleure proie que moi. Alors que j'étais en train de fermer le magasin j'entendais des bruits bizarres comme si on secouait une chaine, j'étais effrayé, paralysée. Puis au bout d'un moment je compris que personne n'allait m'attaquer et me manger tout cru. Sur le chemin du retour j'étais tombé sur des amis avec qui je suis parti boire un verre, en fait plus d'un, je devais rentrer chez moi totalement ivre. Mes amis étaient encore plus ivres que moi alors ils ne risquaient pas de m'aider. Il devait être environ une heure du matin et je déambulais dans les rues de montsimpa. Au bout d'un moment je me retrouvais sur la plage, qui était à moitié inondé, seule. Je m'écroulais alors sur un rocher et me suis mise à pleurer, quand les choses allaient mal je pleurais tout le temps et cette fois j'étais perdu voilà pourquoi je pleurais. En temps normal j'étais toujours joyeuse, mais pas ce soir. « J'ai l'air ridicule. » dis-je en essuyant mes larmes. Quelques secondes plus tard j'entendais de bruits de pas derrière moi, mais je n'avais pas l'envie de regarder de qui il s'agissait. Cette personne aurait pu m'agresser je crois que je ne l'aurais même pas remarqué et je pouvais encore moins me défendre, du moins pas dans cet état là.

La nuit était tombée depuis longtemps. La plage était partiellement inondée, mais ça n'empêchait pas les aventurier dans mon genre d'y venir, j'aime le risque il faut croire. J'étais assise quand j'entendis quelqu'un arrivait par derrière, au début j'ai cru qu'il s'agissait de quelqu'un qui allait m'agresser, mais finalement non. Cette personne je la connais bien, du moins je la connaissais bien. « Paige? Qu'est-ce que tu fais là? Ca va? » J'aurais reconnu sa voix entre mille, Pâris. Nous étions très proches dans le temps avant que je ne change radicalement de mode de vie. Nous étions deux garçons manqués, se salir ou se battre ça ne nous faisait pas peur. Oui, mais voilà les gens changent, du moins moi j'avais changé. J'étais devenue féminine et je portais des robes. Pâris, elle, n'avait pas changé toujours aussi garçon manqué. Je la regardais du coin de l'oeil avant de reporter mon attention sur la mer et de lui répondre. « Je me sent comme une truite larguée essayant de remonter la rivière, mais ça va. » Je soupirais en essuyant mes larmes. On n'allait pas changer le monde je devais me lever et avancer. Je me retournais vers Pâris en lui faisant un sourire. « Enfin c'est la vie tu me diras. » Je ne devais pas baisser les bras, mais j'étais encore un peu trop ivre pour me relever en tout cas. Tout en continuant à fixer l'océan d'une façon mélancolique je poursuivis. « Ça faisait longtemps ... on n'avait pas parlé depuis une éternité. » Ça devait bien faire une éternité que je n'avais pas fait une petite dépression aussi. Je me relevais tant bien que mal pour faire face à Pâris. Puis je lui fis un grand sourire comme-ci j'allais très bien maintenant. L'alcool ça ne me réussissait décidément pas du tout. « Aller j'en ai marre de pleurer ça te dis de faire un jeu ? Tu connais le cap ou pas cap et bien c'est la même chose, mais qu'avec le cap. » lui dis-je toute contente. Je ne savais pas trop ce qu'on pouvait bien faire ici, mais ce n'était qu'un détail j'allais trouver une idée totalement stupide comme à mon habitude. Puis en réalité j'avais un peu peur qu'elle me pose d'autres questions, me connaissant dans mon état je lui aurais tout déballer sans problème. Quand j'étais ivre je redevenais le garçon manqué que j'étais auparavant.