| Sujet: SCHWARTZ ϟ fake tales of montsimpa. Jeu 27 Sep - 20:11 | |
| Le cimetière. Quel foutu cliché pour un vampire. Et grâce à qui? A ces séries et à ces films qui abrutissaient les gens. Mais peu importe, même si c'était bien trop cliché, Warren avait choisit de se rendre au cimetière ce soir là. Pourquoi? Peut-être pour rencontrer d'autres créatures comme lui. Oui, sûrement pour ça. Il avait une affreuse envie de contrôler les gens. De les dominer. Alors il devait se trouver des alliés de la même race que lui. Des alliés sanglants, si vous voyez ce que je veux dire. En fait, Warren n'avait pas rencontré tellement de vampires depuis qu'on l'avait engendré. Il connaissait celui qui l'avait rendu comme ça, et deux ou trois incapables qu'il avait rencontré autour d'un verre. Ce n'était définitivement avec ces derniers qu'il allait trouver des alliés. A part pleurer sur leur pauvre sort, ils ne savaient rien faire. Ah si. Ils buvaient, buvaient et buvaient. Et pour quoi? Rien, parce que l'organisme d'un vampire n'était pas identique à celui d'un humain. Non, l'alcool n'avait aucun effet sur les créatures de la nuit. Bref. Déambulant dans le cimetière, Warren remarqua bien vite la présence d'une personne. Une silhouette au loin, mêlée à la lumière des lampadaires. Était-ce un vampire? Ou un simple et inutile pauvre petit humain? Il allait tout de suite le savoir. Utilisant ses pouvoirs pour courir d'une vitesse irrattrapable, le jeune blond arriva bien vite dans le dos de cette personne. A en voir sa façon de s'habiller et de se tenir, il semblait que le jeune Prescott avait à faire avec un homme. Il resta quelques secondes derrière le brun, prenant le temps de s'allumer une cigarette avant de finalement daigner lui adresser la parole. « Perte d'un être cher? » supposa-t-il d'un ton qui se voulait calme. Il voulait savoir si cette personne était un vampire, mais il préférait tâter le terrain avant de faire quoi que ce soit. Warren ne souhaitait pas que l'homme apprenne sa réelle identité à moins d'être sûr qu'il faisait partie des siens. Oui, parce qu'il fallait tout de même garder le secret; on sait jamais sur qui on peut tomber. |
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