Je me sens seul et mal aimé. Quel pauvre chou je fais. Pétard au bec derrière mon comptoir, je suis pitoyable à voir. Moi qui étais destiné à un grand avenir dans le monde du sport, me voilà à vendre des saucisses. Je déprime un peu de voir ma vie partir en lambeau. Enchaînant les commandes et les hots dogs, l'heure de ma pause sonne encore. Comme d'habitude je me casse toujours avant. « Va te faire ... » « La prochaine fois, j'te vire ! P'tit con ! ». Et comme d'habitude je m'engueule avec le bosse. Un p'tit gros, la cinquantaine, chauve et avec toujours une tâche de moutarde traînant au coin des lèvres. Un porc. Je l'envoie une nouvelle fois balader et quitte la place principale pour me trouver un coin tranquille afin de déjeuner. Après plusieurs minutes de marche dans Bridport, je finis par me retrouver dans un coin fleuri, intime, 100% romantique. À dégueuler. Je soupire, mais je commence à fatiguer de marcher, du coup je décide de m'y poser. En dégustant mon sandwich au beurre de cacahuète, mon préféré, je vois quelques couples passer main dans la main. En p'tit con que je suis, je m'autorise à les critiquer, les huer, bref les rabaisser. Dans mon propre délire, je ne fais même pas attention aux personnes qui passent, lorsque soudain ... . Elle est là, ce n'est pas possible, ce n'est pas elle. À moitié défoncé, j'ai peur d'halluciner. Elle se retourne, mais ne m'aperçoit pas. Je reconnais son visage, son sourire, son regard. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine et sans réfléchir une seconde dans quoi je me lançais, je pars à sa rencontre. Persuadé qu'elle serait heureuse de me revoir, j'arrive vers elle, grand sourire et l'air béa. « Game .. » souffle-je en attendant sa réaction.
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Sujet: Re: retrouvailles (game) Dim 30 Sep - 16:14
indomptable amour,
Sombre espoir entouré d'une voie lactée factice, Quitte à vivre dans le noir autant le faire avec caprices, Chercheuse d'or en quête d'une rime je voulais des émotions, Ma petite existence était futile et pauvre en papillons, Alors j'ai couru, à corps perdu je me suis lancé dans cette aventure, Je me voyais citadine accomplie au détour de ma pale pâture, J'ai voulu croire en un espoir et me voir dans ton regard, Ton teint blafard, tes yeux noirs doté d'un esprit couard, Ce n'était pas un rêve j'ai vu l'avenir enlever son masque, J'ai vu ta sincérité et ta confiance s'envoler en une bourrasque, Mais comment dire, c'était la fin ? La fin d'une innocence, J'ai très rapidement compris, il fallait s'habituer aux absences.
Un pied devant l'autre, tu arpentes les rues de Bridgeport, découvrant à nouveau cette ville que tu avais tant fréquenté dans le passé. Il y avait tellement de nouveaux magasins. C'était comme si tu visitais une nouvelle ville à quelques exceptions près. Bridgport, avec les années avait gagné en popularité, c'était devenu la ville des stars. Ça se ressentait à travers le regard émerveillé des gens que tu pouvais croiser. Au final, tu t'étais vite sentie mal à l'aise, trop de monde sur les trottoirs, c'était de la folie. Puis tu t'étais souvenue d'un endroit tranquille, éloigné de toute cette foule. Tu avais pressé le pas pour finalement arriver à l'esplanade papillon. Le paysage qui était renvoyé était sublime, à couper le souffle. A tel point que tes histoires passées t'étaient renvoyées lâchement en plein visage. Julian, Taz, Faun. Haut-le-coeur. Ton coeur cognait dans ta poitrine et tu te rendais compte à quel point, tu étais seule. A quel point chacun d'entre eux t'avaient détruit tous un peu plus. Au loin, un banc s'offrait à toi, tu avais pris place dessus. Au final, revenir dans la ville de ton passé n'avait pas été une si bonne idée. Il y avait tellement de souvenirs qui t'aminaient qu'ils ne faisaient qu'une bouchée de toi. Ton regard observait les environs. les fleurs, les couples main dans la main qui se baladaient, sourire béa scotché aux lèvres te filaient presque la gerbe. Tu croyais pourtant en l'amour. Dur comme fer, mais les coups avaient fini par te faire douter. Il fallait que tu quittes cet endroit avant qu'il ne te bouffe toute entière. Tu t'étais alors levée pour rejoindre la sortie. Au loin, les voix et les rires fusaient, se mélangeaient. Instinctivement, tu t'étais retournée dans leur direction sans réellement faire attention et tu avais repris ta marche pour finir stoppé. Une pression entourait ton coeur. Une voix, cette voix, prononçant les syllabes de ton prénom. « Game .. » Comment ne pas la reconnaître après l'avoir côtoyé des années. Tu n'osais pas te retourner du peur que ça ne soit qu'une illusion. Tu fermais les yeux quelques secondes, expirais doucement. Posément, tu avais orienté ton corps pour lui faire face. C'était lui, en face de toi, sourire ravageur suspendu aux lèvres. Tu le fixais, sans un mot. Choquée, immobile. Il te regardait comme si rien ne s'était passé, comme si tu ne l'avais jamais laissé, comme s'il ne vous avait pas détruit. Les mots te manquaient alors les larmes avaient pris la relève, annonçant la couleur de tes sentiments.
Je me sens seul et mal aimé. Quel pauvre chou je fais. Pétard au bec derrière mon comptoir, je suis pitoyable à voir. Moi qui étais destiné à un grand avenir dans le monde du sport, me voilà à vendre des saucisses. Je déprime un peu de voir ma vie partir en lambeau. Enchaînant les commandes et les hots dogs, l'heure de ma pause sonne encore. Comme d'habitude je me casse toujours avant. « Va te faire ... » « La prochaine fois, j'te vire ! P'tit con ! ». Et comme d'habitude je m'engueule avec le bosse. Un p'tit gros, la cinquantaine, chauve et avec toujours une tâche de moutarde traînant au coin des lèvres. Un porc. Je l'envoie une nouvelle fois balader et quitte la place principale pour me trouver un coin tranquille afin de déjeuner. Après plusieurs minutes de marche dans Bridport, je finis par me retrouver dans un coin fleuri, intime, 100% romantique. À dégueuler. Je soupire, mais je commence à fatiguer de marcher, du coup je décide de m'y poser. En dégustant mon sandwich au beurre de cacahuète, mon préféré, je vois quelques couples passer main dans la main. En p'tit con que je suis, je m'autorise à les critiquer, les huer, bref les rabaisser. Dans mon propre délire, je ne fais même pas attention aux personnes qui passent, lorsque soudain ... . Elle est là, ce n'est pas possible, ce n'est pas elle. À moitié défoncé, j'ai peur d'halluciner. Elle se retourne, mais ne m'aperçoit pas. Je reconnais son visage, son sourire, son regard. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine et sans réfléchir une seconde dans quoi je me lançais, je pars à sa rencontre. Persuadé qu'elle serait heureuse de me revoir, j'arrive vers elle, grand sourire et l'air béa. « Game .. » souffle-je en attendant sa réaction. 
Ça se ressentait à travers le regard émerveillé des gens que tu pouvais croiser. Au final, tu t'étais vite sentie mal à l'aise, trop de monde sur les trottoirs, c'était de la folie. Puis tu t'étais souvenue d'un endroit tranquille, éloigné de toute cette foule. Tu avais pressé le pas pour finalement arriver à l'esplanade papillon. Le paysage qui était renvoyé était sublime, à couper le souffle. A tel point que tes histoires passées t'étaient renvoyées lâchement en plein visage. Julian, Taz, Faun. Haut-le-coeur. Ton coeur cognait dans ta poitrine et tu te rendais compte à quel point, tu étais seule. A quel point chacun d'entre eux t'avaient détruit tous un peu plus. Au loin, un banc s'offrait à toi, tu avais pris place dessus. Au final, revenir dans la ville de ton passé n'avait pas été une si bonne idée. Il y avait tellement de souvenirs qui t'aminaient qu'ils ne faisaient qu'une bouchée de toi. Ton regard observait les environs. les fleurs, les couples main dans la main qui se baladaient, sourire béa scotché aux lèvres te filaient presque la gerbe. Tu croyais pourtant en l'amour. Dur comme fer, mais les coups avaient fini par te faire douter. Il fallait que tu quittes cet endroit avant qu'il ne te bouffe toute entière. Tu t'étais alors levée pour rejoindre la sortie. Au loin, les voix et les rires fusaient, se mélangeaient. Instinctivement, tu t'étais retournée dans leur direction sans réellement faire attention et tu avais repris ta marche pour finir stoppé. Une pression entourait ton coeur. Une voix, cette voix, prononçant les syllabes de ton prénom. « Game .. » Comment ne pas la reconnaître après l'avoir côtoyé des années. Tu n'osais pas te retourner du peur que ça ne soit qu'une illusion. Tu fermais les yeux quelques secondes, expirais doucement. Posément, tu avais orienté ton corps pour lui faire face. C'était lui, en face de toi, sourire ravageur suspendu aux lèvres. Tu le fixais, sans un mot. Choquée, immobile. Il te regardait comme si rien ne s'était passé, comme si tu ne l'avais jamais laissé, comme s'il ne vous avait pas détruit. Les mots te manquaient alors les larmes avaient pris la relève, annonçant la couleur de tes sentiments.