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∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard

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MessageSujet: ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard EmptyMar 23 Oct - 21:35

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"All we know is distance, we're close and then we run , kiss away the difference I know you hate this one "
TEO/AERON.
Depuis plusieurs jours, je ne dors pas, je ne dors plus. Téodora Carter-Lawson, la vision de ce badge ne cesse de me hanter. J'essaye de me dire que j'ai eu des hallucinations, que cette scène à l'hôpital ne s'est pas déroulé. Je convaincrai presque qu'Aurora n'est plus. Lorsque je ferme les yeux, son visage apparaît même parfois quand ils sont ouvert comme si je la croisait à tous les coins de rue. J'ai beau essayer de l'oublier, mais je me sens incapable de faire le moindre effort. Comme si j'étais un fainéant accomplit et que lever le moindre petit doigt représentait un défi. J'essaye de me persuader que s'il s'agit bel et bien d'Aurora, qu'elle ne veut tout simplement pas de moi. J'avoue que cette pensée me blesse, mais je ne sais que faire d'autre. Je reste entêté sur ma première idée, on dit toujours que c'est la bonne. Malgré tout lorsque j'ai pris ses mains il ne s'est rien passé, moi qui pensait que cela ferait toute la différence, que ça déclencherai quelque chose, je me suis mis le doigt dans l'oeil. Le moment d'absence qu'elle eut sur le moment m'avais redonné espoir, mais lorsqu'elle s'est ressaisi c'était comme tomber six pieds sous terre. Je suis certain qu'un coup de couteau, voir plusieurs, fait moins mal que ce j'ai ressenti à ce moment-là. J'ai usé de plusieurs cartes appartenant à mon château, mais ce dernier s'est écroulé sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. C'est déprimant de croire que l'on retrouve une personne qui nous est cher, alors que ce n'est pas le cas. Je dois me faire une raison, Téodora/Aurora n'est pas un fantôme de mon passé, mais un sosie. The doppelgänger. Je pourrai essayer de sympathiser, d'apprendre à connaître Téodora, mais croiser son regard qui est similaire à celui d'Aurora serai trop difficile. Je me dis qu'il faut vraiment que je passe à autre chose, garder les meilleurs souvenirs et me contenter de cela. Il me faudra certainement une force surhumaine, mais ce n'est pas impossible. Les extraterrestres ont gardés Aurora, c'est plutôt simple. Je me demande si elle se trouve mieux las-bas plutôt qu'ici, si la planète mars est mieux que la notre. J'espère sincèrement qu'elle s'est adapté au climat et ça se trouve on va l’apercevoir à travers le robot curiosity. Je ne suis pas dingue juste mentalement dérangé, en même temps c'est elle qui me faisais perdre la raison où qu'elle soit. En faite lorsque me dire qu'Aurora est sur Mars me rassure d'une certaine manière et m'aide à dissimuler le manque que son absence à sur moi. Comme des vagues, mes pensées à son égard font des va-et-vient. Je pense que l'est vraiment aimé pour être autant têtu. C'est assez compliqué d'essayer de deviner ce que j'avais pu éprouvé dans le passé à son égard. Qui aurait pu croire que nous aurions une fin comme celle là ? Je pense qu'en tout cas, je n'est pas tourné la page. J'évite de regarder le vide et m'accroche comme je peut au mur luttant contre la pluie qui me fait légèrement glisser. Je suis en mode furtif dans mon costume bleu et rouge, pas très discret me direz-vous, mais adéquate pour ce que je m'apprête à faire. De plus, cela protégeait mon brushing. Elle aurait sans doute dû appeler la sécurité à l'hôpital, elle aurait sans doute dû m'envoyer chez les fous. Au moins, on m'aurais tellement achevé aux médicaments que le prénom "Aurora" me serais complètement étranger. De nouveau je m'impose dans sa vie sans gêne particulière n'écoutant que la folie qui bouillonne en moi. Cette maison est vraiment immense, j'ai l'impression d'être un de ces psychopathes dans les téléfilms qui passent souvent l'après-midi qui s’apprête à faire un sale coup. Comme si elle m'avais trompé avec un autre. Comme prévu, la fenêtre est ouverte, je me faufile à l'intérieur manquant de me coincer une jambe. Je dois vraiment revoir mes entrées qui sont loin d'être spectaculaires et discrètes. J'essaye de me remettre tant bien que mal, ma douleur à la jambe me fais souffrir, mais au diable la douleur, il faut que je me concentre sur ma mission. Je suis à la recherche d'un petit objet plus ou moins coloré, ce cadeau que je lui avais offert il y a des années maintenant. Je me rend compte que je l'est vraiment fait, je suis dans sa chambre préparant un pseudo cambriolage en tenue de spiderman. J'irais évaluer mon état mentale plus tard, car je risque de me faire peur. Cet objet est susceptible de tout changer et de prouver toute ma crédibilité. Que ce soit positif ou négatif, au moins je serai fixé écartant la possible idée qu'elle ait pu perdre ou jamais posséder mon bracelet. Aurora vivante, c'est tout ce qui m'importe, tout ce qui me motive à agir comme un délinquant de bas étage, voir des bacs à sables. Elle me racontera son séjour sur Mars et tout est bien qui finira bien. A travers mon masque tout est sombre, alors retrouver ce bracelet est un réel défi. Je fouille un peu partout genre dans la commode, l'armoire, la table de chevet, sous le lit et même dans la poubelle. Partout, sauf dans la boite à bijoux qui se présente à moi, comme le messie que j'ai attendu, après au moins une demi-heure de recherche. Mauvaise stratégie qui m'a fait perdre beaucoup de temps. Je l'ouvre délibérément sans perdre une autre seconde. C'est dingue ce que les filles peuvent conserver comme trucs inutiles, franchement cela m'indigne toujours autant. J'ai beau retourner la boite à bijoux dans tous les sens, mais rien. Rien, rien, rien et encore rien. Ça m’agace au plus haut point, je n'est pas pu faire tout cela pour repartir d'où je suis je venu, c'est-à-dire par la fenêtre. J'observe la boite à bijoux me met en mode 007 et me dis qu'à lui rien ne résistait. C'est ça le secret. Je m'assoie alors sur le lit l'observe et réfléchit longuement. Le temps est compté et le compte à rebours défile. Une lumière se met à éclairer ma lanterne, puis je vide le contenu de la boite à bijoux. Un double fond ça ne peut être que cela. Au moment où je touche le but ultime, j'entend des bruits de pas provenir des escaliers. Le bracelet est dans mes mains et la boite tombe au sol. J'ai un haut le coeur et des frissons parcours mon échine. Pendant quelques secondes je pense que je suis heureux, celles qui suivirent me firent douter. J'enlève mon masque, laissant apparaître mes cheveux en bataille, afin de confirmer que je ne rêve pas, puis un sentiment bizarre m'envahis. Mon visage affiche un sourire de satisfaction, mais je me sens déçu. Déçu en réalité que ce soit elle, que ce soit Aurora et surtout de sa réaction à l'hôpital. Au même moment, je détourne mon regard vers m’aperçois qu'elle se tient devant moi, j'aimerais faire comme si je m'en fiche et l'ignorer, mais il faut dire que c'est plutôt compliqué puisque je suis dans sa chambre et que je n'est pas emprunté la même entré qu'elle. « Jackpot. » dis-je simplement tout en mettant en évidence le bracelet. A cet instant je m'attend à tout de sa part, le meilleur et surtout le pire.
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MessageSujet: Re: ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard EmptyMar 30 Oct - 10:31


And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? this could be the end of everything so why don't we go somewhere only we know ? Assise dans le canapé, ma jambe plâtrée posée sur un coussin, je zappe à l’aide de ma télécommande. Malgré les quelques visites que je reçois, les moments que je passe seule chez moi sont nombreux. Il faut dire que je suis la seule à ne pas travailler. Et sortir me fait faire beaucoup d’efforts alors je le fais rarement. J’ai eu un fauteuil roulant pendant quelques semaines avant de passer aux béquilles. Ce qui est plus pratique parce que je peux enfin dormir dans mon lit à l’étage plutôt que dans le canapé. Mais mes journées se résument toujours à somnoler devant la télévision en espérant un quelconque visite. Noam m’envoie régulièrement des messages, il vient me voir au moins une fois par jour et ça suffit pour me donner le sourire. Mais dès qu’il repart écrire, je retourne à ma routine ennuyante. Je ne peux pas lui demander de rester plus longtemps même si je voudrais qu’il soit avec moi plus souvent. Alors je me console en me disant que son livre avance. Je n’ai qu’une idée en tête : ma guérison. Pouvoir marcher correctement à nouveau. Tout ça à cause d’un chauffard. Mais même si je n’étais pas blessée, je n’aurais pas grand-chose à faire à part me chercher un autre emploi. Nous ne parlons pas de ça avec Noam. Tout simplement parce que je sais qu’être son assistante avec ce qui se passe entre nous ne serait pas correct. Alors j’ai un cv prêt depuis déjà une semaine que j’enverrais une fois guérie. Je m’arrête sur une chaîne qui diffuse un téléfilm prévisible du début à la fin. Que faire d’autre ? Je regarde l’homme rencontrer la future femme de sa vie qui est avec un autre et qui a un enfant. L’homme qui est policier va enquêter sur la disparition de sa fille alors que son mari passe son temps à travailler. Cliché. Son mari la trompe et elle va tomber amoureuse du policier. Prévisible au plus haut point. Tellement prévisible que je connais la fin alors que je m’endors en plein milieu. Je déteste dormir autant ces temps-cis. Parce que les cauchemars ont plus de chance de m’assaillir. Et aujourd’hui ne fait pas exception. Toujours le même, toujours les mêmes images, la même terreur. Sommeil agité comme toujours et je ne peux rien y faire. La seule différence, ce sont des bruits auxquels je ne suis pas habituée et qui finissent par me faire sortir de ce sommeil tourmenté. Je mets un moment à réaliser que les bruits ne venaient pas de mon rêve mais bien de la réalité. Et plus précisément de l’étage. Des objets semblent tomber au sol, juste au-dessus de ma tête. Un cambriolage ? Je pense directement à appeler la police mais je constate bien vite que le téléphone n’est pas dans le salon. Resté dans ma chambre à tous les coups. Pile l’endroit d’où viennent les bruits. J’hésite sur la marche à suivre. Ça pourrait n’être qu’un chat entré par une fenêtre laissée ouverte. J’ai été renversée par une voiture il y a quelques semaines, je ne peux pas être cambriolée alors que je suis dans la maison. Le ciel n’est pas si cruel. Tous les malheurs ne peuvent pas tomber sur moi-même s’ils semblent m’aimer depuis ces dernières années. Mais je n’ai pas envie de croire que je suis maudite alors je décide d’aller vérifier par moi-même. En m’aidant de ma béquille et de la rampe de l’escalier, je monte tant bien que mal. Quoiqu’il arrive, je reste à l’étage, c’est trop compliqué de monter. Une fois en haut, je pousse la porte de ma chambre pour voir ce qui se passe. Et quelle n’est pas ma surprise quand je découvre un costume de Spiderman avec la tête d’Aeron au-dessus. Les cheveux en bataille, il a l’air épuisé. Il ne remarque pas ma présence tout de suite, les yeux fixés sur un objet qu’il tient précieusement dans sa main. Je ne mets pas longtemps à comprendre de quoi il s’agit. Un bracelet. Son bracelet. Comment a-t-il pu le trouver ? Je reste immobile alors qu’il semble prendre conscience que je suis là. Il sait. Et je sais. Déjà qu’il pensait toujours que j’étais Aurora, il en a la preuve désormais. Ce bracelet qu’il m’avait offert. Caché dans le double fond de ma boîte à bijoux. Qui ne sort que quand je suis nostalgique. Je ne m’autorise jamais à le porter mais j’y pense souvent. A ce jour où il m’a donné ce bijou. Un des derniers jours normaux dans la vie d’Aurora. Un de mes plus beaux souvenirs. C’est pourquoi je n’ai jamais pu me résoudre à m’en débarrasser, même si j’aurais dû. Et aujourd’hui, il l’a trouvé. « Jackpot. » Il a gagné. Je ne peux plus lui mentir. Il n’y croirait pas de toute façon. Une fille qui ressemble à celle qu’il a connu et qui possède le même bracelet, la coïncidence est bien trop grosse. Personne ne peut y croire. « Je… Qu’est-ce que vous faites chez moi ?! » Je ne sais même pas ce que j’espère faire, si ça sert à quelque chose. Il s’est introduit chez moi mais tout ce que j’en retiens, c’est son entêtement à prouver que je suis Aurora. Il n’abandonne pas. Et ça me fait chaud au cœur. Parce qu’il y a au moins une personne qui ne m’a pas oubliée. Et qui veut que j’existe encore. Sauf que je ne peux plus exister. Aurora est morte en Italie. Téo est née aux Etats-Unis. Et celle que j’étais à l’époque a disparu depuis bien longtemps. Mais pas l’attachement que j’avais pour Aeron. Parce qu’il a été l’un des premiers à compter. Parce que je suis tout simplement heureuse qu’il se souvienne de moi. « Je savais bien que j’aurais dû appeler l’étage de la psychiatrie l’autre jour. » C’est vrai que ça fait comportement obsessionnel de s’introduire chez moi comme ça. De chercher à tout prix une preuve. A force de rester immobile sur le pas de la porte, ma jambe intacte commence à fatiguer. Alors je sautille jusqu’à mon lit pour m’y assoir. Parce que je sais qu’Aeron est là pour un moment. « Vous pouvez me rendre mon bracelet ? » Je tends la main vers lui. La dernière fois où nous avons été tous les deux avec ce bijou comme sujet central de la conversation, nous étions couchés dans un champ en Sicile. Il y a des années lumières. Et plus rien n’est pareil. Sauf le bracelet. Et peut-être Aeron qui semble être resté le même toutes ces années.
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MessageSujet: Re: ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard EmptyLun 12 Nov - 13:26

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If I lay here, if I just lay here, would you lay with me and just forget the world? Forget what we're told, before we get too old, show me a garden that's bursting into life.
Lorsque j'ai une idée en tête, il m'est difficile de l'abandonner. Difficile au point de m'introduire comme un fugitif chez elle, sans son accord. On pourrait croire que cambriolé quelqu'un c'est compliqué, mais en faite c'est un jeu d'enfant. Je sens que j'aurais pu me reconvertir dans le métier, faire cela toute ma vie, mais il me faudrait un entraînement de titan pour ne pas me faire piéger. En rentrant, je pense noter cette expérience sur mon cv de super-héros. Je prend cette folie pour un avant-goût pour mon avenir. Si je voulais être un super-héros, dans ma carrière il est évident que je serais mené à faire ce genre d'action. Je peux même affirmer que ma tenue de spiderman est parfaite pour ce genre d'intrusion. On peut ressentir une certaine fierté dans mon regard, j'ai au moins réussi à mettre les pieds dans cette chambre sans me faire surprendre dès le départ, j'ai même réussi à trouver ce que je voulais. J'ai du mal à savoir ce que je ressens sur le moment. Heureux ? Déçu ? Un mélange des deux. Je pense que je n'aurais pas dû m'accrocher autant et la laisser continuer son petit manège. C'est clair qu'elle ne veut pas de moi dans sa vie même si je trouve cela dur après toutes ces années d'encaisser le fait de n'avoir pas compté pour elle. Pourtant le fait qu'elle ait gardé ce bracelet doit me redonner de l'espoir surtout à l'endroit où elle l'avait placé. Personne ne met un bracelet dans un double fond sans raison particulière, peut-être qu'elle le cachait pour ne plus avoir à le croiser. Je suis en pleine psychose comme toujours. Elle me surprend avec le bracelet dans les mains, j'essaye de ne pas paniquer et d'avoir une réaction spontanée. J'ignore depuis combien de temps elle est là, j'ai la capacité à être tellement plongé dans mes pensées que tout autour de moi fini par disparaître. Je me contente de lui dire Jackpot, en montrant le bracelet en évidence, en lui faisant comprendre que j'ai gagné et qu'elle a perdue. C'est ça alors avoir raison ? C'est loin d'être comme je l'avais imaginé en tout cas. Dans ce cas-là, j'aurais préféré avoir tord. Je sais, je suis quelqu'un de très difficile à suivre. « Je… Qu’est-ce que vous faites chez moi ?! » Elle continue de me vouvoyer, je déteste cela. En même temps, elle ne m'a peut-être pas reconnu... Impossible. Je suis la seule personne de cette ville à porter des costumes de super-héros en public. Je remarque qu'elle est blessé ou tout du moins « Je me baladais dans le coin, je me suis dis que j'allais faire un arrêt et pourquoi pas passer par la fenêtre, normal quoi. » dis-je ironiquement, je sais que cette phrase peut me coûter cher, mais je sais qu'elle n’appellera pas la police. Je le sais, parce qu'elle sait que je sais qu'elle est Aurora. C'est assez compliqué à comprendre, mais c'est très clair dans ma tête. « Je savais bien que j’aurais dû appeler l’étage de la psychiatrie l’autre jour. » Elle aurait surement dû oui, au moins elle aurait gardé le suspense plus longtemps et je serais devenu insomniaque pour de bon. Je remarque que sa jambe n'est pas totalement opérationnelle. Elle a peut-être eu un accident ou mieux, les extraterrestres sont venus la récupérer alors elle s'est débattue au détriment de de sa jambe, je me met à sérieusement m'inquiéter. « Vous auriez sans doute dû rester à l'hôpital avec moi. » dis-je simplement tout en désignant du regard sa jambe. Je n'est pas l'habitude de vouvoyer les personnes qui m'entourent même au boulot je tutoie mon supérieur hiérarchique. En même temps dans une boite de cartoon ce n'est pas compliqué, j'apprécie cette nouvelle façon de communiqué. Peut-être que je vais l'imiter et finir par la vouvoyer juste pour le fun. « Il s'est passé quoi ? » Je ne sais pas si elle va répondre, après tout elle n'a aucune obligation envers moi. « Vous pouvez me rendre mon bracelet ? » J'oubliais le bracelet. Je pose mes yeux de nouveau dessus, un bracelet qui dès que je le regarde me plonge directement dans le passé. Le meilleur été de ma vie et le pire à la fois. Je crois qu'en faite je suis réellement heureux que ce soit elle, je l'est tellement cherché pendant plusieurs années que ce serait bête de ne pas être content de l'avoir enfin retrouver. Elle m'a manqué, terriblement manqué. J'aurais une tonne de questions à lui poser, mais je n'est pas envie de lui faire subir un interrogatoire. J'imagine que ça a dû être difficile de son côté, peu importe ce qui est lui est arrivé, ça n'a pas dû être simple. Je payerais cher pour qu'on se retrouve allonger dans ce champs en Sicile, que l'on revive ce qu'on a vécu juste pour se rappeler à quel point c'était bien. On a grandit chacun de notre côté et au final, on est devenu comme des étrangers ; ça fait mal. J'aimerais lui rendre le bracelet, mais je lui fait un signe négatif de la tête, parce que si je lui rend maintenant je pense que je peux déjà prendre la porte. J'ai envie de retrouver mon Aurora, ou la version supérieur qui est Téodora. « T'as été heureuse ? » C'est la question qui me travaillais le plus, je ne lui demanderais pas ce qui s'est passé, je voulais juste savoir le principale. Si elle voulait m'en parler, elle m'en parlera. « Cela m'étonne tout de même que tu l'ais gardé, je veux dire tu aurais pu le mettre à la poubelle, le perdre ou quoi, ça fais longtemps quand même. » Retrouver ce bracelet me faire dire que j'ai compté pour elle, elle aurait pu le jeter ou encore le perdre, mais non même après toutes ces années elle l'avait conservé. Je vais m’asseoir à côté d'elle, je n'y suis pas invité, mais je prend l'initiative. Je pose mes yeux sur elle, je tourne son visage vers moi puis je pose ma main contre sa joue. « T'imagine pas à quel point tu m'as manqué. »
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MessageSujet: Re: ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard EmptyJeu 15 Nov - 21:24

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I had to find you, tell you I need you tell you I set you apart tell me your secrets, and ask me your questions oh let's go back to the start running in circles, coming up tails heads on a science apart nobody said it was easy it's such a shame for us to part nobody said it was easy no one ever said it would be this hard oh, take me back to the start.
Il est là, devant moi. Lui que je n’étais jamais censée revoir est debout dans ma chambre. Mon bracelet entre ses doigts. Celui qu’il m’a offert pendant cet été parfait en Sicile. Il sait. Que je suis Aurora, que je lui ai menti, que ce bracelet est bien le nôtre. Il n’y a pas de coïncidences de toute façon. La vérité, c’est que j’aurais dû quitter la ville juste après l’avoir revu. C’était trop risqué de rester. Mais, si j’en aurais été capable il y a quelques mois, trop de choses me retiennent ici. Des gens à qui je tiens. Une vie. Et revoir Aeron me fait plaisir. Même si tout aurait été plus simple si nous ne nous étions pas retrouvés. Mais depuis quand le destin fait dans la simplicité hein ? Si ma vie avait dû être facile, rien de tout ça ne serait arrivé. Peut-être serais-je restée en Italie, peut-être serais-je avec Aeron aujourd’hui. Une infinité de possibilités. Et personne ne saura jamais laquelle aurait été la bonne. Je me plais parfois à penser qu’il existe une autre dimension où je n’ai pas été enlevée, où j’ai eu une vie normale. Mais j’en ressors toujours plus déprimée. Parce que je ne vis pas dans cette dimension. Je vis dans la vraie vie, celle où j’ai vécu les pires horreurs. « Je me baladais dans le coin, je me suis dis que j'allais faire un arrêt et pourquoi pas passer par la fenêtre, normal quoi. » Je pourrais sourire de sa connerie mais là, je suis encore sous le choc. Je ne sais pas comment je suis censée réagir. Je sais juste que mentir ne sert plus à rien. Déjà qu’il n’y avait pas cru la dernière fois, pourquoi le ferait-il aujourd’hui alors qu’il a la preuve de ce qu’il pensait dans sa main ? « Je pourrais très bien appeler la police. » Mais lui comme moi savons que je ne le ferais pas. Parce que ça ne ferait que lui attirer des problèmes et ça ne changerait rien. Bien sûr qu’il se ferait arrêté. Il est entré par ma fenêtre et a fouillé ma chambre. En costume de Spiderman en plus, allez savoir pourquoi. Mais c’est Aeron, ça ne m’étonne pas vraiment. Il a sûrement trouvé ça plus cool de venir faire un cambriolage en tenue de super-héros. « Vous auriez sans doute dû rester à l'hôpital avec moi. » Il parle de ma jambe dans le plâtre bien sûr. C’est vrai que j’ai peut-être plus de raisons d’être à l’hôpital que lui. Même si ce n’est pas vraiment normal d’être aussi obsédé. Jusqu’à venir fouiller chez cette personne. Alors que notre histoire d’un été date de quelques années. Mais ça me fait aussi plaisir de voir qu’il ne m’a pas oubliée. De voir qu’Aurora continue de vivre dans la mémoire de certaines personnes. Parce que dans la mienne, elle est partie depuis un moment. « Il s'est passé quoi ? » La question que tout le monde me pose en découvrant ma jambe dans le plâtre. Vivement qu’on m’enlève cette saleté. « Un chauffard m’a foncé dessus. Mais ça va, ça aurait pu être pire. » C’est vrai, un plâtre pendant un mois, ça aurait pu être bien pire. Pour une fois que je suis chanceuse. Enfin chanceuse dans le malheur. Je lui demande mon bracelet et il reste silencieux un moment. Nous sommes deux étrangers à présent. Tout ce que nous partageons se résume à ce bracelet. A ce souvenir d’un été. Deux mois dans toute une vie, ça peut paraître insignifiant mais certains moments ne peuvent tout simplement pas s’oublier. Surtout que le souvenir d’Aeron dans ce champ avait été mon point de repère. Pour ne pas oublier que j’étais encore vivante. Que j’avais eu une vie normale à une époque. Et ces souvenirs, ils feront toujours partie de nous. Même si nous ne sommes plus les mêmes qu’à l’époque. Il n’a pas l’air d’avoir tant changé que ça. Mais moi, ça ne fait aucun doute. J’ai changé de nom déjà. « T'as été heureuse ? » Je relève les yeux vers lui, surprise de sa question. Et je réalise que ça ne devrait pas m’étonner. Aeron a toujours été gentil. Et il le montre aujourd’hui en me posant cette question toute simple. Il veut mon bonheur. Il ne m’en veut pas de l’avoir laissé. Ni de lui avoir menti à l’hôpital. Et la pensée qu’il soit toujours le même me rassure. « Cette année, oui. » Ce qui sous-entend que ça n’a pas été le cas les années d’avant mais je n’ai pas envie d’en parler. Pas encore. Ce qui compte, c’est le présent de toute façon. Et en ce moment, je suis heureuse. Comme je l’ai rarement été. J’apprends à l’être. « Cela m'étonne tout de même que tu l'ais gardé, je veux dire tu aurais pu le mettre à la poubelle, le perdre ou quoi, ça fais longtemps quand même. » Il a raison. Je ne sais même pas vraiment pourquoi je l’ai gardé. Je n’ai juste jamais été capable de m’en débarrasser. Je n’y ai jamais pensé d’ailleurs. C’était juste une évidence que je ne pouvais pas m’en séparer. « C’est lui qui n’a pas voulu me quitter. Il fait partie de qui je suis après tout. » Celle que j’étais. Mais il reste une part d’Aurora en Téo. Une part qui ne s’exprime pas souvent mais je suis toujours Aurora au fond. Celle de quand j’étais encore une enfant. La Aurora de la fin de mon adolescence, il vaut mieux l’oublier. Elle n’a pas sa place dans mon esprit. Sauf pour me rappeler d’être forte. Il vient s’assoir à côté de moi et je souris. Ça parait si simple. Peut-être que ça l’est. Si on oublie les problèmes qui pourraient nous tomber dessus. Je suis peut-être parano mais je pense que j’ai le droit de l’être. Mieux vaut être trop prudente qu’avoir à retourner là-bas. Sa main vient se poser sur ma joue. Un sourire s’affiche sur mon visage. Un sourire nostalgique. « T'imagine pas à quel point tu m'as manqué. » Je n’aurais jamais cru pouvoir marquer l’esprit de quelqu’un au point qu’il se souvienne de moi des années après. Et encore moins au moins que je lui manque. Mais il faut croire que cette connexion entre nous, je n’ai pas été la seule à la ressentir. « Je ne pensais pas te revoir un jour… Mais tu m’as manqué aussi. » Comme quoi, une amitié de deux mois seulement peut marquer votre vie. Deux vies en fait. « Tu aurais dû m’oublier Aeron. » Sa vie aurait sûrement été meilleure. Elle l’a peut-être été, je n’en sais rien. Mais le fait qu’il se souvienne de moi n’est pas bon. Pour aucun de nous deux. Ma main vient se poser sur la sienne qui caresse ma joue. Je ferme les yeux, souhaitant m’imprégner ce bonheur auquel je ne goûte pas souvent. Pas avec lui en tout cas. « Je suppose qu’il n’y a pas moyen pour que tu oublies m’avoir revue. » Je réalise qu’en disant ça, il risque de vouloir savoir pourquoi. Sauf que je ne peux pas prendre un tel risque. Il en sait déjà trop. « Tu peux toujours oublier Aurora et apprendre à connaître Téo non ? » C’est plutôt un bon compromis. Qui sous-entend qu’il ne peut pas m’appeler Aurora. A voir s’il est capable de faire cet effort. Sinon je devrais sûrement fuir la ville et ne jamais revenir. Si j’en suis capable bien sûr.
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MessageSujet: Re: ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard EmptyMar 27 Nov - 23:05

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" Where were you? When everything was falling apart. Lost and insecure, you found me, you found me. Why'd you have to wait? Where were you? Where were you? Just a little late. You found me, you found me. I've been calling for years and years and years and years and you never left me no messages, Never sent me no letters. You got some kind of nerve, taking all I want. "
Souvent les personnes qui ne se sont pas revu depuis longtemps ont l'impression qu'ils ne se sont jamais quitté. Concernant moi et Aurora, j'avais l'impression que ces milliers de kilomètres qui séparent Montsimpa et la Sicile étaient de la même équidistance que le fossé qui s'est creusé entre nous. Toutes ces années éloignés l'un de l'autre n'ont pas réellement été bénéfiques pour notre relation. C'est vrai, on a vécu seulement deux mois ensemble. Deux mois au fond, c'est quoi ? C'est trente jours, mille quatre cent quarante heures, quatre vingt six mille quatre cent minutes et cinq millions cent quatre-vingt-quatre mille secondes. Parfois, deux mois peuvent changer le cour d'une vie. Je suis resté obstiné à la retrouver, parce que oui, dans ma pauvre vie j'ai rarement rencontré des filles comme Aurora. Je ne suis pas du genre à abandonné un soldat qui a besoin d'aide, c'est mon âme de super-héros qui avait eu envie de la sauver et certainement aussi mon attachement pour elle. La scène de la voiture, jamais, je n'avais pu oublier. J'aurais pu créer des dessins-animées reprenant cette scène en différentes versions juste pour avoir l'avis du public. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé et au fond, à cet instant, ce n'est pas ce qui me préoccupais. « Un chauffard m’a foncé dessus. Mais ça va, ça aurait pu être pire. » Si elle pense que ça me rassure, je trouve cette histoire quand même louche. Je reste inquiet, mais si elle dit que ça aurait pu être pire, je ne vais pas forcer le truc. Après tout, je ne fais plus partit de son entourage. Je ne sais même pas ce que nous sommes l'un pour l'autre. Es-ce qu'on peut toujours garder le statut d'amis ? ou sommes nous redevenu des connaissances ? C'est comme dans le jeu des sims lorsque des voisins s'éloignent un peu trop longtemps, cela dégrade leur relation au fil du temps. Un sacré bout de temps nous séparait. « De nos jours, les gens sont vraiment fous, ils ne font pas attention et sont égoïstes. » lui dis-je indigné et agacé à la fois. Mon âme de super-héros ressort, un jour je changerais le monde. C'est tout de même difficile de lui faire face après tout ce temps éloigné d'elle. Je commençais par accepter le pire, j'essayais de faire mon deuil et de passer à autre chose. Une partie de moi pensais de temps en temps à elle, c'est à cause de cela que je n'arrivais pas à la chasser de mon esprit. Je ne voulais pas lui rendre le bracelet, ce bracelet qui signifiait tant de choses. Aucun de nous ne pourrait prédire ce qui aurait pu se passer, sur le moment j'avais juste envie de lui offrir un objet symbolique qui lui ferait penser à nous où qu'elle soit. Je ne sais pas si ça a fonctionné, mais je constate qu'il est toujours en sa possession. J'ai peur qu'en lui rendant maintenant qu'elle me dise de m'en aller. Elle l'a sans doute mal pris que je m’immisce ainsi de nouveau dans sa vie et que je passe par la fenêtre pour retrouver ce bracelet. Je me sens frustré, car je n'est aucun moyen de savoir ce qu'elle pense. Je ne la connais plus. J'ai des tas de choses à lui demander, des questions qui fusent dans mon cerveau à une vitesse incroyable, mais je ne peux pas lui imposer d'office un questionnaire. Elle ne me dois rien. Elle ne m'as pas abandonné et ne nous nous sommes pas disputés, elle n'a rien fait de mal envers moi, si ce n'est partir du jour au lendemain et ne m'avoir jamais donné de nouvelle. Mentir à l'hôpital sans doute elle n'avait pas eu le choix, comme elle n'avait pas dû avoir le choix tout cour. Je suis sur qu'il y a des réponses à toutes mes questions, mais peut-être qu'un jour elle y répondra d'elle même. Je lui pose alors une question simple, la principale, car je n'est toujours voulu que son bonheur. Depuis tout ce temps, j’espérais qu'elle soit heureuse. « Cette année, oui. » ce qui me laisse penser que les autres étaient moins belles. Je me demande ce qui a pu faire toute la différence pour qu'elle soit aussi précise dans sa réponse. « J'espère que celles qui vont suivre vont être à la hauteur alors. » J'affiche un faible sourire qui est néanmoins sincère. Il est clair qu'elle ne veux pas me donner d'explications précises, ce qui rajoute d'autres questions à ma liste déjà bien longue. Elle est mystérieuse et pousse le suspense jusqu'au bout. J'ai toujours apprécié ce côté de sa personnalité. Je repense au bracelet et trouve tout de même bizarre qu'il soit encore en entier. « C’est lui qui n’a pas voulu me quitter. Il fait partie de qui je suis après tout. » Comme une évidence. Je suis touché quand même qu'elle l'est gardé et qu'il ait une place importante pour elle. C'est ce que j’espérais en lui offrant et c'est ce qui s'est produit. Magique, n'est-ce pas. En plus, il n'est même pas abîmé, peut-être par endroit, mais il est quasiment intact. Je suis à présent à côté, elle me souris comme si nous n'avions jamais été séparés, le calme avant la tempête. Tout ce mystère autour de son absence me donnent un mauvais pressentiment sur la suite des évènements, je ne sais pas si ça m'affectera directement ou si cela sera juste une grande épreuve pour elle. Je pense que nous devons nous contenter de l'instant présent, que je dois me contenter de ce sourire qui m'avais tant manqué. Elle m'avais manqué. « Je ne pensais pas te revoir un jour… Mais tu m’as manqué aussi. » Je suis touché que ce manque ait été réciproque, je me suis toujours demandé si j'étais le seul de nous deux à avoir accordé une aussi grande importance à notre histoire. Je suis un garçon qui a rarement eu des amis et qui accorde à chaque amitié une place particulière. J'ai eu du mal à me faire une place dans cette société que je déteste tant et pourtant, au milieu de tout ça, on réussi à trouver des petites lumières qui illuminent votre quotidien. Juno fait partie de ces lumières bien qu'elle n'en est pas conscience et Aurora également, car deux mois ce n'est pas négligeable quand ils ont été aussi marquant. « Moi non plus, comme quoi il ne faut jamais perdre espoir. » lui dis-je simplement, accompagné d'un sourire plus grand que le précédent. Le mot espoir reprenait tout son sens maintenant que nous étions réuni. Elle me dis que j'aurais dû l'oublier, je ne comprend pas. L'oublier, je n'en avais pas été capable. Que cachait t-elle d'aussi important ? J'ai l'impression qu'à ses côtés je cours un risque, mais lequel ? En attendant, elle posa sa main sur la mienne, je continue de caresser doucement sa peau, un contact agréable, et me contente de la regarder bêtement fermer les yeux. Qui aurait pu lui faire du mal, elle était si innocente... J'évite de me prendre la tête, ça se trouve elle voulait juste radicalement changer de vie. J'apprécie cet instant, ces retrouvailles, notre connexion. J'ai l'impression de nous retrouver même si nous sommes désormais deux étrangers, deux inconnus. « Je suppose qu’il n’y a pas moyen pour que tu oublies m’avoir revue. » C'est une requête impossible. En disant cela, elle ne fait qu’attiser ma curiosité. J'essaye de ne pas céder à cette envie de connaître la vérité. « Il me faudrait une bonne raison. » Une réponse simple où elle n'était pas forcément obligé de donner des détails. Elle veut que je l'oublie, ça me fais mal dans un sens. Pourtant, je reste impassible. « Tu peux toujours oublier Aurora et apprendre à connaître Téo non ? » Je suppose que je n'est pas le choix. Si je ne veux pas la perdre, il faut que j'apprenne à connaître Téo. Pourtant, ce que je voulais moi, c'est retrouver Aurora. Elles sont si différentes que ça ? Je n'en sais rien, mais ça a l'air important pour elle que j'oublie pendant un certains temps Aurora. Je retire ma main de sa joue, mais ne retire pas celle de la jeune femme. Par la même occasion, je baisse mon regard et observe nos mains. Je sers la sienne dans les miennes et réfléchis à ce que je vais lui dire. « C'est dur ce que tu me demande, mais si c'est vraiment ce que tu souhaites, je veux bien faire l'effort. » Je ne sais pas si je vais arriver à oublier complètement Aurora, mais qui sait je vais sans doute apprécier Téo. Il faut essayer, je n'est pas fait tout ça pour la perdre au finale. Ce serait idiot et impulsif de ma part. Je lâche sa main puis prend mon masque de Spiderman que je met sur la tête de la jeune femme. Cela m'amuse, un peu comme si maintenant nous nous complétions comme avant, comme si ça réduisait la distance qui nous séparait. Et surtout, pour me faire oublier qu'elle est Aurora. « Maintenant, toi aussi tu es une super-héros. » Je me lève puis prend ses deux mains afin de l'attirer vers moi, elle veut que j'apprenne à connaître Téo, je vais commencer mes efforts alors. Pour elle. « Il faut tout reprendre à zéro n'est-ce pas ? Recommençons à Montsimpa. » dis-je en la regardant dans les yeux ou plutôt à travers le masque. Je m'éloigne un peu d'elle et m'allonge par terre comme lorsque que nous étions dans ce champ en Sicile. Notre base. J'espère qu'elle va me rejoindre, sinon j'aurais l'air légèrement ridicule et au pire, je lui ferais la causette ainsi.
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MessageSujet: Re: ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard ∆ nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard EmptySam 1 Déc - 13:03

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Your faith was strong but you needed proof you saw her bathing on the roof her beauty and the moonlight overthrew you she tied you to her kitchen chair she broke your throne and she cut your hair and from your lips she drew the Hallelujah Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah...
Le retrouver me fait du bien. Le revoir à l’hôpital avait été plus douloureux qu’autre chose, la peur surpassant toute autre émotion que j’avais pu ressentir. Je ne m’étais pas autorisée à être heureuse de le revoir parce que nous n’aurions pas dû nous revoir. Et je m’étais sentie plus mal qu’autre chose, de ne pas être heureuse alors que lui semblait l’être, de lui mentir et de fuir devant lui. Mais aujourd’hui, c’est différent. Sûrement parce que je n’ai plus la force de me battre, parce que je sais que ça ne servirait à rien parce qu’il tient la preuve que je suis bien Aurora, parce que je ne pourrais pas fuir, même si je le voulais. Difficile de partir en courant comme lors de notre dernière rencontre alors que j’ai la jambe dans le plâtre. Je risquerais de m’étaler sur le sol ou, pire, dans les escaliers. Et je n’ai pas envie de partir. La peur paranoïaque qui ne me quitte que rarement s’est réfugiée dans un petit coin de mon cerveau. Pour me laisser être heureuse. Au moins quelques instants. Je sais bien que je recommencerais à avoir peur, c’est toujours le cas. Mieux vaut être trop prudente. « De nos jours, les gens sont vraiment fous, ils ne font pas attention et sont égoïstes. » Le monde est cruel, ça ne fait aucun doute. Je suis sûrement parmi les mieux placées pour le confirmer. Même si d’autres ont des passés pires que le mien. Certains n’en échappent jamais. Pour ça, j’ai de la chance. Même si je ne prends pas mon bonheur pour acquis. Tout peut repartir si vite. Tout peut basculer en seulement une journée. Comme ce jour où j’avais quitté la Sicile, contre mon gré. Personne n’est maître de son destin, et je ne fais sûrement pas exception à la règle. « Heureusement, certains ne le sont pas. Et ces personnes rendent le monde un peu plus beau. » Des personnes comme Aeron, Noam et bon nombre de personnes que j’ai rencontrées depuis que je suis arrivée à Montsimpa. Le premier à m’avoir redonné espoir, c’était cet agent du FBI qui m’a offert ce nouveau départ. Ma nouvelle vie. Depuis, l’espoir ne m’a pas quittée. Et même si revoir Aeron me fait replonger dans un passé que je faisais de mon mieux pour oublier, je me surprends à apprécier ça. Après tout, même si je ne suis plus Aurora, elle réside encore en moi. Elle n’a pas souvent l’occasion de s’exprimer, je préfère la faire taire pour ne pas être terrassée par les souvenirs. La vie fictive de Téo me semble tellement meilleure. « J'espère que celles qui vont suivre vont être à la hauteur alors. » répond-t-il quand je lui dis que cette année a été bonne. C’est vrai, j’ai rarement été aussi heureuse que cette année. J’ai trouvé un endroit où je me sens bien, des gens de qui je suis proche et un homme qui me rend heureuse. Pour la première fois depuis longtemps, je vis une vie normale. Et ça suffit à me donner le sourire. Et la présence d’Aeron m’aide encore plus à être heureuse. Je ne vois pas comment ça pourrait être mieux. « Je ferais tout pour qu’elles le soient, je ne laisse plus le bonheur partir maintenant. » Mais j’ai beau le vouloir, on ne sait jamais ce que le destin nous réserve. Pour le moment, je profite tout simplement, sans penser que tout pourrait s’évaporer. Je suis là, je suis heureuse. Je profite. Je rattrape la dose de bonheur de laquelle j’ai été privée. Et je trouve que je me débrouille pas trop mal. Le destin se rattrape en m’offrant tout ce dont j’ai manqué. J’ai déjà vingt-deux ans et je vis ma première réelle relation. Mieux vaut tard que jamais. Comme pour mes retrouvailles avec Aeron. Avant, j’aurais sûrement dit que je préférais ne jamais le revoir, c’était mieux pour moi comme pour lui. Mais finalement, c’est bien mieux comme ça. « Moi non plus, comme quoi il ne faut jamais perdre espoir. » Il sous-entend qu’il n’a jamais cessé d’espérer. Ça me fait chaud au cœur. De savoir qu’en plus de ne pas m’avoir oubliée, il a toujours espéré me revoir. Surtout qu’il n’avait aucune idée de ce que j’étais devenue. S’il avait su, il aurait sûrement abandonné ses espoirs. Tout comme moi je l’avais fait à une époque. Mais c’est toujours quand on cesse d’espérer que tout change. « Et dire que je pensais que tout le monde m’avait oubliée. » C’est vrai. J’avais été tellement seule qu’à mes yeux, je n’avais plus personne. Personne pour me secourir, personne pour me faire aller mieux. On m’avait oubliée et j’allais vivre toute ma vie sous le joug de la mafia. Et finalement, c’était des inconnus qui m’avaient sauvée. Mais ça n’avait pas changé cette idée qui s’était immiscée dans mon esprit. Que j’avais été oubliée. Ça valait sûrement mieux. Si on m’avait cherchée, les conséquences auraient sûrement été désastreuses. Et puis j’ai beau apprécié avoir retrouvé Aeron, je sais qu’il y a des choses à régler. Pour que ça puisse marcher, pour qu’on puisse se retrouver réellement, à long terme. S’il le veut vraiment, il n’a pas le choix. Il a beau avoir retrouvé Aurora, il doit se faire à l’idée qu’elle n’existe plus. « C'est dur ce que tu me demande, mais si c'est vraiment ce que tu souhaites, je veux bien faire l'effort. » En fait, c’est lui qui fait tous les efforts. Je lui impose quelque chose et il le fait. Il est vraiment trop gentil comme garçon. Il n’a pas changé au moins. Nos mains serrées l’une dans l’autre me font sourire. Je suis contente. « Je voudrais qu’il existe une autre solution mais je n’en vois pas. » Il lâche ma main et je me demande ce qu’il fait. Et voilà qu’il recouvre mon visage de son masque de Spiderman. Je souris, même s’il ne doit pas le voir maintenant que je suis cachée. Seuls mes yeux sont encore visibles. « Maintenant, toi aussi tu es une super-héros. » Encore un sourire. C’est le même Aeron que quand je l’ai quitté. Fan des super-héros, dans son monde. Je pensais qu’il aurait muri mais à vrai dire, je suis contente que ça ne soit pas le cas. Retrouver ce que nous partagions sera plus facile ainsi. « Il faut tout reprendre à zéro n'est-ce pas ? Recommençons à Montsimpa. » J’ajuste le masque sur mon visage, contente qu’il ne demande rien de plus compliqué. Je le regarde se coucher sur le sol, un sourire aux lèvres. Il a l’air réellement heureux. Doucement, je m’assois sur le sol également. Et je rampe jusqu’à être couchée avec lui. Mon plafond n’a pas le même charme que le ciel de Sicile mais ce n’est pas ce qui compte. Nous sommes réunis, peu importe le lieu où nous sommes. « Au début de l’année, j’étais à New York, toute seule. Je travaillais dans une maison d’édition et on m’a proposé de venir à Montsimpa pour assister un écrivain. Tu le connais d’ailleurs, il m’a déjà parlé de toi. Noam Beckett. » Je ne sais pas ce que dois détailler, ce que je ne dois pas raconter. Mais s’il veut vraiment connaître Téo, il va falloir que je lui en dise plus, c’est sûr. « Aujourd’hui, je ne travaille plus pour lui, ni pour personne. Mais on se voit toujours, je ne sais pas ce que ça va donner mais il me rend heureuse. Mais tu ne peux pas lui dire que tu me connais. Ou bien de New York si tu veux. Téo n’a jamais quitté le continent, personne ne doit savoir qui je suis. » Je reste vague, je sais qu’il voudrait en savoir plus mais je ne suis pas sûre d’être prête à en parler. Vivre dans le secret a au moins cet avantage, je n’ai pas besoin de parler de mon passé douloureux et surtout honteux. « Pour ma sécurité, pour la tienne aussi. » Chut Téo, tu en as déjà trop dit. De plus en plus mystérieuse, il va vouloir savoir de quoi j’ai peur, ça ne fait aucun doute. Alors je me tais et je regarde le plafond de ma chambre, souriant bêtement sous le masque d’Aeron.
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