Son IPhone entre les doigts, il écoute son interlocuteur qui lui dicte encore de nombreuses choses, leur conversation semble énervé Sain qui finit par couper court à la conversation, avant qu'il ne raccroche il entend la dernière phrase de son interlocuteur « N'oublies pas ton rendez-vous à quinze heure, sois là à l'he...» et il raccroche avant qu'il ne puisse finir engouffrant son portable dans la poche de sa veste en cuir. Il jette un coup d'oeil sur sa rollex, il lui laisse simplement deux petites heures avant d'aller à cette séance de photo. Il espère que la photographe sera jolie, au moins le temps passera plus vie. Il adore être derrière une caméra mais derrière un appareil photo c'est une toute autre histoire, préférant le naturel au surfait parfois il ne s'entend pas du tout avec les photographes qui veulent trop faire des photos clichés. Quoiqu'il en soit il espère que cette femme ne fait pas parties de tous ces photographes qui aiment le photographié à moitié nue et mouillé, pourtant il devrait aimer ça, lui qui est de nature exhibitionniste. Il rentre dans sa belle mustang et fait ronronner le moteur et s’évade sur les routes. Testant son nouveau bijou, Sain est ce genre d’homme qui aime s’évader loin de tout en voiture. Cela étant qu’il finit par arriver avec une belle heure de retard à son rendez-vous mais tout à fait pardonnable, il pose un pied hors de sa voiture. Rentrant dans l’endroit où il était attendu, une petite femme vient à sa rencontre. « Vous êtes en retard monsieur Callaghan. » il hausse les épaules en lui donnant sa veste et son écharpe. « Je sais très bien. » sourire irrésistible, la bonne femme ravale sa salive et l’amène dans les lieux de la séance photo, elle le fait s’arrêter. « Je vais annoncer que vous êtes là. » il lui sourit, agacé que personne ne soit là, prêt à le prendre en photo, tout le monde l’attendait non ? Peut-être avaient ils cru qu’il ne viendrait jamais ? Il n’est a de ce genre, il respect le travail des autres, il arrivera toujours en retard mais ne loupera pas un rendez-vous hormis si ce dernier lui sort de la tête. Une autre petite femme lui apporte un café, il la remercie d’un large sourire. Jouant son rôle de jeune homme sociable, il envoute beaucoup de monde avec ses paroles et ses sourires. « Mademoiselle Wellington, le voici. » ce nom lui dit quelque chose, étrange fait, lui qui oublie toujours les noms, voilà qu’il lui est bien familier. Il se retourne vers les personnes qui s’approchent de lui, il manque de s’étouffer avec sa gorgée de café lorsqu’il voit ses traits, ses boucles blondes et ses yeux à la lueur du bonheur. Elle n’a pas changé, toujours aussi belle. Sa surprise ne se dissimule pas, il la cache d’un sourire et tend sa main vers elle. « Enchanté Mademoiselle… » il pose ses yeux vers ce qui devait être sa secrétaire. «Wellington» il la remercie d’un hochement de tête. Prenant la main de la blondinette, avec un large sourire. Il fait comme s’il ne le connaissait pourtant la moindre de ses formes, de ses traits n’a aucun secret pour lui. En serrant sa main il lui caresse doucement le dos avec son pouce. « C’est ma beauté qui vous laisse bouche bée ? » il la charrie comme à sin habitude, il lâche sa main et s’écarte d’elle. Il la connait si bien, et il se doute bien qu’à cet instant elle est complètement perturbée, surprise, de le voir là souriant. Il ne l’a pas oublié cette blonde, son premier amour mais, il ne faut pas oublier que c’est Sain et non le prince charmant. Il se fou de tout et n’a pas d’attache alors, il n’ira pas s’excuser il ne voit pas l’utilité de s’excuser pour un fait si ancien. « Par où on commence ? » sourire de star, il sait la faire succomber, elle et bien d’autres.

Sain cachait sa surprise derrière ses beaux sourires, on lui a appris à jouer la comédie ce qu’il fait à la perfection. Il ne s’attendait pas à la voir là, toujours aussi ravissante, lui donnant presque le regret de l’avoir abandonné. Il faut bien soulever le fait qu’il l’a aimé, et le nombre de femmes qu’il a aimé se compte sur les doigts d’une seule main. Il la regarde alors que les traits de la blondinette se durcie, elle ne lui a pas pardonné, pourtant elle a été aussi fautive que lui d’avoir ignoré son appel. Peut-être que cela aurait tourné autrement, mais elle attendait trop de lui, elle l’a toujours fait. C’est Sain dans une relation il ne faut pas trop attendre de lui, si cela ne convient pas à la demoiselle qu’elle ne se lance pas dans une histoire amoureuse avec lui. Sain pensait que Nelwynn se doutait dans quelle relation elle se lançait mais il s’était trompé, elle l’avait trop pris pour un prince car, il lui montrait de l’affection et ne faisait qu’accroitre son image d’homme parfait. Il est acteur, il ne faut pas l’oublier. « Très aimable. » marmonne-t-il alors que de nombreux pairs de yeux se posent sur eux, une petite bonne femme vient se planter devant lui d’un regard sévère le lui attrape le menton et s’en vas. Il y a de fous partout se dit il alors qu’il remet son intention sur la sulfureuse blonde qui semble aussi réjouit qu’un lapin cuit dans une assiette. "Tu vois cette chaise? Il suffit de poser tes grosses fesses dessus.." de mieux en mieux, si elle le traite comme un chien il va la traiter comme un vulgaire objet alors d’un sourire narquois il relève la tête en se frottant le menton. « Quelle amabilité, pourtant avant tu étais si heureuse de me voir que tu en retirais tes vêtements. » l’ayant prononcé assez fort pour que les très cher assistant e la blondinette attendent ses propos, le brun affiche un large sourire et se dirige vers cette pauvre chaise. Il se demande ce qu’elle va faire, c’est bien la première fois qu’il voit un shooting se dérouler ainsi. Aucune maquilleuse, coiffeuse, habilleuse, rien, au naturel. Il s’assoit avec son air de gamin et commence à se balancer sur la chaise en sifflant l’air préféré de la musique de la blonde ou plutôt leurs musique comme elle disait à l’époque, simple coïncidence, cet air il le siffle tout le temps. Ce n’était donc pas pour la provoquer, il en a même oublié les paroles et le titre de la chanson, cela lui vient simplement à la tête. "Qu'est-ce que tu fais ici? Tu as arrêté de montrer ton cul à tout va?" il la regard de haute e, bas, bien trop proche à son gout, il sourit et stoppe son balancement agaçant. « Je fais mon boulot contrairement à toi. » dit-il d’un ton blasé en soupirant. « Oui cela me laissait de savoir que des hommes se masturbaient en voyant mon cul. Et je sais très bien que cela te chagrine de ne plus pouvoir le voir aussi. » il pose sa main sur l’appareil pour le baiser et approché son visage de celui de la blonde. « Mais tout peut s’arranger. » il s’amuse avec elle, comme une vulgaire proie. « Avoue-le, tu en meurs d’envie. » Si proche, elle ne le repousse pas, étonnant il s’étendait à une petite gifle et une mauvaise réflexion, la porte s’ouvre. « Mademoiselle » Se poussant avant qu’elle ne le fasse, il reprend son balancement. L’assistante de la blonde vient à sa rencontre et lui chuchote quelques mots et se retire. Il la regarde s’en aller avec son regard de prédateur, il doit être en manque ce n’est pas possible. Il se redresse affichant un large sourire de gamin. « On disait ? » dit-il en posant les quatre pieds de la chaise au sol, il l’a d’ailleurs tourné sous ses fesses pour avoir le dossier face à lui et s’appuyer dessus. « J’attends toujours. » il pose ses prunelles dans les siennes, un instant son regard est rempli d’une certaine gentillesse. « Je n’ai pas que cela à faire, j’ai un emploi du temps très chargé tu sais. » il la provoque ou bien veut tout simplement en finir, il commence à haïr les shooting où il pose simplement son cul sur une chaise. « Dis-moi ce que je dois faire me déshabiller. » il se décolle du dossier et commence alors à retirer son haut, du moins il ne dévoile que ses magnifiques muscles avant qu’une troupe arrive. « Maquillage. » crie une personne, Sain regarde Nelwynn et ricane, il la chamboule complètement. « Encore dérangé quelle tristesse. » il se lève comme on lui a ordonné, face au miroir, on le coiffe, le maquille et l’habille d’autre vêtements. Il se lève passe à côté de la magnifique blonde. « Tu n'es pas très professionnelle aujourd’hui, c’est moi qui te fait cet effet-là ? » il sourit avec sa dégaine et son charisme de star et s’assoit sagement sur la chaise.

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Nelwynn & Sain, une histoire les lient, elle le déteste pour ce qu’elle lui fait, ce qu’il ne lui a jamais donné et prouvé. Lui l’a oublié mais avant ça il l’avait aimé mais désormais ce qu’il ressent pour elle n’est plus rien à côté de ce qu’il a pu ressentir. Même si son cœur s’emballe d’une drôle de manière soit par la culpabilité de l’avoir fait souffrir ou soit par la surprise de revoir ses traits angéliques. Seulement tout le monde sait que le sentiment de culpabilité ne naît jamais dans Sain. Mais peut-être que c’est différent avec les femmes qu’il aimé, même si cela ne se voit pas. Entre les actions de Sain et ce qu’il ressent, il y a une grande différence, il dissimule tout et en tant que très bon acteur il berne tout le monde sur ce qu’il ressent vraiment. Si seulement il prenait moins les gens pour des cons et qu’il dévoilait plus ses sentiments, Nelwynn et bien d’autres personnes arriveraient à lui pardonner. Il joue les idiots en la provocant et s’amusant avec elle, il se balance sur sa chaise en sifflant l’air de cette musique. "La seule chose dont je meurs d'envie c'est de t'éclater la tête et non pas de chevaucher ce sac d'os" un sourire éblouissant éclaircit son visage, il ne peut s’empêche de ricaner et d’un petit haussement d’épaule il avoue avec tout franchise ceci. « Personne ne s’en ai plaint avant. » faisant alors référence à sin corps et puis comme un enfant il la regarde amusé. « Surtout pas toi. » il se stoppe un petit instant avec son petit sourire, malgré que du monde était là il ne se gênait pas de continuer la conversation à haute et vive voix. « Ne soit pas frustrée de ne plus le voir ni le touché. » il ne va pas s’arrêter, il a souvent le dernier mot et lorsqu’il est proche du précipice il se rattrape. Il joue peut-être au pire des salauds mais il ressent bien les choses, comme tout être humain. Enfin prêt il finit de continuer son numéro avec la blondinette qui semble de plus en plus énerver qu’il soit là. "Effectivement, au lieu de penser à te tirer le portrait j'ai surtout envie de te refaire le portait." Il lâche un léger ricanement se foutant royalement d’elle et de ses propos. « Quel jeu de mots incroyable. Et avec de tel menace tu vas me faire fuir. » il ne dit pas un mot de plus, étonnement il se moque gentiment d’elle mais ne s’arrêtant pas là il la regarde. « Je suis le premier à vouloir que ça se termine. » il la fixe avec un léger sourire et sans mot il fait son boulot, elle ne peut lui reprocher cela, il a toujours été très professionnel, surtout qu’il avait sans doute plus envie qu’elle que cela se termine…Une fois qu’elle juge que cela soit terminé, il lâche un soupir de soulagement et se lève, attrapant la blondinette par le bras avant qu’elle ne s’éclipse. « Aussi finit aussi partit. » dit-il avec son sourire de star, lui lâchant doucement le bras. Il sait qu'il peut captiver son intention en étant sérieux alors, il retire son sourire provocateur de son visage et adopte une mine un peu plus sérieuse. « Tu m’en veux encore pour cette histoire ? » il parle de ça comme s’il n’y avait eu aucun dommage, aucunes conséquences. Puis il réfléchit, se remémore pourquoi ils se sont séparés. « Qu’est-ce que tu as décidé au final ? » il lui montre de l’intention, voilà une première, lui qui se fou de tout demande ce qu’elle a fait. . « Ne me dis pas que j’en ai rien à foutre, si je demande c’est que je m’y intéresse. » dit-il en se reculant d’elle de quelques pas pour aller s’appuyer contre le mur qui amenait à la porte de sortit, au cas où que la blondinette décède de prendre la fuite. « Tu ne peux plus m’éviter. Réponds. »

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Voir tant de haine à son égard l’amuserait habituellement mais, de la part d’une personne qu’il a aimé ne lui fait pas le même effet. Pourtant sa susceptibilité est inexistante, étant donné qu’il se moque bien de reproches qu’une personne peut lui faire, et pourtant ce que venait de lui dire la belle blonde le blessa un micro de seconde, qui ne le fit pas répliquer il posa juste son regard sur lui et son sourire fétiche. La maquilleuse lui sauva en quelque sorte la mise en disant qu’il ne devait plus bouger. Si Sain est rempli de de défauts, l’une de ses plus grande qualité c’est qu’il assume ce qu’il fait et dit, dans le plus grands de cas maintenant qu’il a vieilli. Si Nelwynn ravalait sa haine et faisait un peu attention à l’homme qui se dresse à cet instant devant elle, Nelwynn verrait qu’il y a une autre lueur qui brille dans son regard et que sans aucun doute il n’aurait jamais eu la même réaction qu’il y a de longues années. Elle a toujours su qu’il avait le vice d’être destructeur, comme une maladie qui le pousse à détruire ce qu’il aime. La voilà bien placé pour dire qu’il est l’une de ses plus grandes erreurs, elle avait tant d’étoiles dans les yeux et voulait tant de lui à l’époque, s’il n’était pas sorti avec, il est presque certain qu’elle s'en serait jamais remise, elle donnait l’impression qu’elle lui vouait une culte. Il ne lui doit rien, il ne doit rien à personne si elle voulait qu’il soit là pour elle, tout sourire, tout aimant. Il l’avait prévenu dès le début qu’il ne serait jamais son prince charmant et que si elle s’attendait à une relation tel dans un film romantique elle devrait ravaler ses sentiments et se retirer ? Elle aurait dû fuir pendant qu’il était encore temps au lieu de regretter. Pendant un instant il la trouve pitoyable, n’ayant jamais eu une si mauvaise pensée sur la blondinette, elle ne lui donne même plus l’envie de lui accorder un peu d’importance car, c’est qu’il faisait en agissant comme un idiot. Mais sa rancune et sa susceptibilité n’est jamais bien présente, c’est donc d’un mouvement gracieux et d’un sourire qu’il continu son jeu. Malgré son comportement il ressent les choses, oui c’est difficile à croire mais Sain puisque sa nature destructrice, insensible et amorale, il aime des personnes mais ne veut pas l’admettre. "Mais bien sûr que non Sain, c'est le monde des bisounours, tout beau tout rose je te pardonne" il ricane en levant les yeux au ciel, il avait l’impression d’avoir une discussion avec une jeune fille de pas plus de vingt ans. « Tu as vraiment pas changé aussi bien physiquement que moralement. Toujours aussi belle et conne. » Finit-il par soufflé, elle l’a blessé à son tour de mordre même s’il sait qu’elle va lui rétorquer une phrase débile. Du genre "tu ne t’es pas regarder" ou alors "tu peux toujours parler toi aussi" c’est typiques du comportement de la pure petite blonde qu’elle est. « Pour vivre heureux, il faut vivre sans rancune. » il sourit s’écarte et avant de s’appuyer contre le mur pose une question, s’intéresse à un fait avec des années de retard, il a été idiot, il le sait et l’assume. Mais lui aussi était jeune et con, tout le monde l’a été alors à quoi bon lui en vouloir puis ce n’est pas comme s’il n’avait jamais essayé de la recontacter, elle l’a ignoré et ce fut sa plus grande erreur. Elle était face à Sain, pas un stupide amoureux craintif et idiot. On l’ignore un fois, on le perd pour toujours. "Tu as perdu le droit de savoir depuis le moment où tu m'as claqué cette porte au visage" il rit un petit instant et finit par soupire. « Continue à être aussi stupide que tu en mourras. » dit-il en plantant son regard dans le sien, il lui affiche un léger sourire bien différent des précédents et puis il plante ses prunelles vertes dans les siennes. « Je crois ravoir essayer de te rappeler. » il est bien rare qu’il se souvienne de ses choses, elle doit faire attention à ce genre de détail. Puis il soupire en enfonçant les mains dans les poches de son jeans. « Erreur de jeunesse. » dit il pour conclure, elle doit bien lui pardonner ils étaient jeunes, il n’a pas pris peur il a juste joué au con comme il sait si bien faire. Il plonge son regard dans le sien, sourit, cela ne rime à rien de lui parler. Il lâche un soupire et attrape sa veste, oubliant le faite que les vêtements qu’il avait sur son dos ne faisait pas partie de sa garde-robe. Il pose sa main sur la poignée et la baisse, sans même un au revoir, il ferme la porte derrière lui.

Il repart après avoir semé le chaos ou la discorde dans l’esprit de la sulfureuse blondinette. Il a essayé de lui montrer un peu d’intention, elle ne l’a pas accepté, il ne le refera pas. Qu’il en soit ainsi, il ne dormira pas plus mal la nuit, il continuera sa vie comme il l’a toujours fait. Mais Nelwynn reste la première femme qu’il a aimé, voilà pourquoi il lui accorde une petite intention en plus que les autres. Cependant, ça ne sera pas toujours ainsi, qu’elle continu à le jeter, il la traitera en vulgaire inconnu, ne lui accordant ni regard, ni sourire et ni intérêt. Son téléphone sonne, il le sort de sa poche mais avant qu’il ne puisse décrocher, la voix de la blondinette résonne. "Sain, déshabille-toi!" il se tourne vers elle en se demandant ce qu’il traverse son esprit, sans se réjouir il comprend alors au regard de Nelwynn qu’elle s’est mal exprimée et se doute alors que les vêtements qu’il a sur son dos ne lui appartiennent pas. « Avec plaisir, c'est demandé avant tant d’entrain. » un large sourire se dessine sur son visage parfait, il retire sa veste qu’il passe à la blonde et puis son t-shirt, ne faisant évidemment pas attention dans le lieu où les deux jeunes gens se trouvent. Des regards bifurquent devant eux alors qu’il tend le t-shirt à la belle. « Tu voulais que je fasse ça en privé ? » le regard mauvais qu’elle lui lance, le pousse à rebrousser chemin jusqu’au lieu précédemment quitter, cependant avant de prendre sa marche. « Marche derrière, tu pourras contempler. » il lui affiche un large sourire et marche devant elle, sachant que n’importe quel être humain se servirait de ses yeux pour regarder. Arrivé à destination il ne perd pas de temps pour retirer ses chaussures et le jean, la styliste vient lui arracher des mains. «Tu croyais t’en sortir. » il la regard amusé et hausse les épaules en souriant attrapant ce qu’il lui appartient. « Ne te gène surtout pas, c’est fait pour être contempler» dit-il à la blondinette qui le regardait, après tout elle est humaine avant d’être son ex-petite amie qui le déteste. La styliste au loin le regardait faire comme s’il allait partir en calbute en courant, il en est capable mais n’en voit pas l’utilité. « Cette fois y tu n’as plus de raison pour me courir après. » il la regard amusé, son assistante est là, du personnel aussi alors, idiot comme il est et surtout provocateur il vient à sa hauteur et se baisse pour déposer ses lèvres sur la joue de Nelwynn. Sourire attendrissant, il la regarde dans les yeux et sait pourquoi un jour il l’a aimé mais, ce jour est révolu. « Bonne continuation. » Sain le phénomène le plus paradoxale, con et gentil. Mélanger entre ses deux natures, beaucoup de monde ne sait plus sur quel pieds danser avec lui. Avant de se retirer en passant à côté d’elle «Passe le bonsoir à ma fille à mon fils» il lui sourit, il ne sait pas ce qu’elle a fait mais prétend le contraire, ainsi il aura peut-être sa réponse. Et il se retire en attrapant sa veste qu’elle a entre les mains. « Merci, passé tous une bonne soirée. » Sain a toujours étéait aimant avec le personnel qui le traite bien. Il allait se retirer quand une femme du personnel apparait elle lui chuchote à l’oreille qu’elle souhaite un autographe pour sa fille. « Evidemment. » il prend le stylo et la photo qu’elle lui tend et signe avec son sourire de beaux garçons. « Au revoir. » grand sourire, il salue le personnels avant tout. Il pousse la porte mal fermé et s’avance dans le couloir.

La revoir lui avait remémoré le fait qu’il pouvait être père, étrange fait que du jour ou lendemain il l’apprenne. Il ne sait pas comment réagir, en vouloir à la blondinette de garder l’enfant de l’homme qu’elle a aimé ? Non Sain n’est pas de ce genre-là, à dire qu’il regrette, il doit assumer ses actes et il l’a toujours fait. Alors si un jour elle lui avoue qu’elle n’a pas avorté, qu’il est père et bien cela changera peut-être tout au tout dans sa tête de brunet de je m’enfoutiste. Il ne se voit pas père mais ne peut le confirmer tant qu’il n’a pas eu l’expérience d’avoir son enfant dans ses bras. Il aime les gosses, tous amis lui ont dit qu’il ferait un bon père mais il a toujours avoué qu’il aime les enfants des autres. Quoiqu’il en soit, voyant qu’elle reste secrète il lui lance une phrase pour la faire réagir et lorsqu’il entend la porte de fermer une deuxième fois derrière lui, il sait que c’est la réponse à sa question. "C'est une fille" il se retourne d’un seul coup, il plonge son regard dans le sienne, elle dit la vérité. Réagit Sain ne reste pas planté là, intéresse-toi, joue pas au con, il affiche un léger sourire en fonçant les mains dans ses poches. Il s’approche d’elle avec son air habituel, il se stoppe a quelques pas d’elle. Il pense à ce que cela peut lui couter dans sa carrière, un petit buzz, une première page, il s’y fera s’il reconnait la gamine, il le doit bien à Nelwynn même si elle ne manque pas d’argent. « Tu l’as gardés ? » il baisse la tête, s’humecte les lèvres et affiche une petite mimique. Il pose son regard dans le sien, il coupe ce silence d’un sourire en se pinçant la main dans la nuque. Il n’aurait jamais pu être un bon père, c’est écrit dans les gènes des Callaghan, les chiens ne font pas des chats. Mais là n’est pas la question, les réponses de la blondinette peuvent avoir un impact considérable sur le brun sans qu’elle s’en aperçoive. Car il dissimule tout, même à cet instant il parait complètement détendu et zen comme d’habitude alors qu’a l’intérieur de lui, ça explose. Oui il n’admettra jamais qu’il l’a aimé, qu’il aime ses amis, prêt à faire des sacrifices pour eux. Non il entretient son image de bon connard pour lui, ses fans l’aime ainsi au fond il n’a jamais eu une mauvaise personnalité avec eux et avec quiconque. Il ne croit pas à l'amour. il croit à la baise. C'est honnête, efficace, et pas prise de tête. Voilà tout, c’est le plus simple au monde pourtant il aimé Nelwynn et une ou deux autres femmes, après il s’est enfermé dans cette philosophie. Incapable d’aimer ? Non tout être-humaine aime et veut se faire aimer. Là est la nature de l’homme. Il sourit, elle va encore le renvoyer sur les roses, pourtant il reste là silencieux avec son petit sourire. « Comment elle s’appelle ? » Il s’y intéresse, évidemment il n’est pas aussi insensible qu’il le prétend, seule sa mère peut confirmer ce fait.

Elle lui avait enfin avouée, lui qui pensait qu’elle allait le laisser s’en aller sans un mot, elle venait de lui dire qu’il avait une fille. En se levant ce matin il n’y aurait jamais cru, ni penser, ce n’est pas le genre de question qu’il se pose en se levant. Jusqu’à il y a quelques heures il ne se rappelait même pas de Nelwynn, il en avait oublié presque son existence. C’est Sain tout craché, il oublie si facilement comme si cela ne l’affectait pas. Bien au contraire cela le touche et il préfère vite oublier, il s’obstine tellement qu’il y arrive si bien.
La revoir, est une étrange situation surtout lorsqu’elle lui avoue qu’il a fille, qu’elle l’a gardé. Il ne lui en veut pas, il a même plutôt pitié d’elle, de sa fragilité, il n’aurait pas dû la laisser mais il est trop tard pour se remettre en question alors, il ne dit rien, il continu à poser ses beaux yeux sur elle. A enfin s’y intéresser, gain de maturité ou prise de conscience, il se trouve devant elle à lui donnant cette intention qu’il ne lui presque jamais offerte. "Je ne pensais pas que cela pouvait soudainement t'intéresser" Il lève les yeux vers elle il lui sourit, son silence en devient étrange. Il est là devant elle, sans un mot, sans jouer au con. Il n’est pas toujours ainsi surtout dans ce genre de situation, il ne se serait pas gêner si ce n’était pas la blondinette. Il la respecte un minimum, elle a été importante à ses yeux, il la certes détruire mais inutile de continuer à l’enfoncer. « Tu fais trop dans les extrême. » il fait allusion à l’image qu’il avait de lui dans le passé, et celle d’aujourd’hui, l’opposé exact du prince au connard. Il lève les yeux sur elle et dans un léger sourire se rapproche d’un pas. « Tout le monde change. » Parlant de sa voix suave, personne ne sait au quel jeu il joue, c’est un beau-parleur, il joue au con mais peut être adorable aux yeux de tous avec ses beaux discours. Il faut sans doute prendre ce qu’il donne, Nelwynn ne doit pas douter de ces propos et se dire qu’il l’a aimé ce qui explique son comportement. « Avec les parents qu’elle a, elle doit être magnifique. » dit-il dans un petit sourire amusé, un petit brin d’humour pour la faire sourire. Tous les deux en face à face, ils se parlent comme s’il n’y avait pas des années qui les séparaient. « Elle vit avec toi ou tu l’as fait adopté ? » il s’y intéresse, oui peut-être ou bien parce qu’il vient d’un milieu qui le pousse à être aussi aimable, il a arrêté de faire les gros con pour dégager une image différente. « La dernière fois qu'on s'est j'ai mal réagis. » une façon à lui de s'excuser, il affiche son sourire fétiche «Tu as dû être dévastée. » il vient lui caresser du bout de doigts sa joue, plantant ses prunelles dans les siennes. Il semble sincère mais l’est-il vraiment ? Après tout c'est son vice de détruire les autres «Nel ex.. » l'assistante de la blondinette arrive, il retire sa main et se recule comme s'il n'allait rien dire, rien fait. «Passez une bonne soirée Mademoiselle Wellington » sourire de star, il pose ses ray-ban sur le nez voyant qu'il dérangeait face au regard soutenue de l'assistante.