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 |  Sujet: THE HANGOVER. Jeu 15 Nov - 20:48 | |
|  " Off with your head, dance until you're dead, heads will roll. "
Je suis bercée. J'ai l'impression d'être comme un bébé dans son couffin, une sensation agréable qui me pousse à rester dans les bras de Morphée un peu plus longtemps. Un bruit sourd me fais sursauter, un bruit de mégaphone ou une connerie comme ça. « Mesdames, Messieurs, ici le capitaine de l'Aïrosa, nous allons bientôt arriver à destination des îles twikki. J'espère que vous avez passé un agréable moment en notre compagnie (...) » Je crois que c'est un rêve, j'espère de tout coeur que s'en est un. Lorsque j'ouvre les yeux, je me sens observé de tous les côtés. Je regarde tout autour de moi, pleins de personnes me reluquent comme si j'étais une bête de foire. Je suis sur un bateau et je me suis endormie sur le pont, normal. Une sorte de remake de la nuit passé à New-York, mais j'ai l'impression que celle-ci était plus mouvementée. « Ça recommence... » dis-je en me relevant tant bien que mal complètement blasée. J'entend des rires, je ne comprend pas pourquoi et lorsque je regarde ma cheville, je constate qu'une poule bleue y est accroché. Il faut vraiment que je retrouve Hevel. La couleur de l'animal ne me choque pas, je suis complètement paniqué, j'ai perdue mes papiers et il me manque une chaussure. De plus, j'ai horreur des poules, mais je me sentirais trop coupable de l'abandonner. Je ne sais pas s'il me manque d'autres affaires, au pire je ferais l'inventaire plus tard. Cet endroit est immense. Je ne peux pas courir, j'ai une gueule de bois monumentale et je tangue, malheureusement ce n'est pas la faute du bateau. Je suis au plus bas, au plus mal. Ça se trouve il est resté à Montsimpa et moi, moi j'en sais rien. Alors que je m'apprêtais à abandonner, cette poule doit bien peser une tonne, je le retrouve allongé à l'arrière du bateau. Je me met d'abord à rire de son visage, on dirait qu'il est sortit d'un carnaval sauf que je ne sais pas encore que j'ai la même chose sur le mien. On croit que ça n'arrive que dans les films jusqu'au jour où on est confronté à ce genre de situation. Je commence à le pousser un peu, je n'est pas envie de le confronter à un réveil violent, déjà qu'en me voyant il risquerait bien de faire une crise cardiaque. « Allez la marmotte, réveille-toi, une longue journée nous attend. » J'ai l'impression qu'il me manque des cheveux, qu'une partie est légèrement plus courte, je n'ose pas les toucher parce que je serais bien capable de pleurer. Le plus important c'est qu'on se soit bien amusés non ? Il reste juste de savoir à quel prix.
Dernière édition par Danaé Hawthorne le Sam 17 Nov - 14:39, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: THE HANGOVER. Ven 16 Nov - 19:55 | |
| Le soleil cognait, ne réveillant guère pour autant Hevel, profondément enfoui dans un lourd sommeil. Il dormait toujours très bien après avoir pris une cuite, c'était peu-être même la raison pour laquelle il sortait si souvent depuis son adolescence. Quand il dormait comme un bébé, il ne pensait pas à tout ce qui assombrissait sa vie quand il était totalement conscient et qu'importe combien son inconscience fut trompeuse, cela ne lui importait pas. La veille, il avait retrouvé une vieille amie, rencontrée à New York plusieurs années plus tôt. Une super soirée de retrouvailles, comme il les aimait et comme toujours dans ce genre de situations, il était tout bonnement incapable de se souvenir de quoi que ce soit. Hevel émergea longtemps de son sommeil en sentant des mains le secouer. Il fronça les sourcils, essayant de repousser les mains avec un de ses bras dans un geste défensif mais il céda rapidement, trop endormi pour lutter. Il ouvrit les yeux, les referma immédiatement, brusquement éblouie, puis enfin, les rouvrit pour de bon cette fois-ci. Une jeune femme se tenait penchée au dessus de lui. Hevel eu un mouvement de recul. Il reconnu rapidement Danaé, mais ne put s'empêcher d'afficher une expression de surprise. Son visage était couvert de couleurs, ses cheveux emmêlés, elle faisait peur à voir. Hevel se redressa lentement et balaya l'endroit ou ils se trouvaient du regard. De l'eau. Légèrement paniqué, Hevel prit quelques instants a réaliser qu'il se trouvait sur un bateau. Incapable de dire pourquoi, il se laissa retomber en arrière. Le choc de sa tête contre la surface lui arracha un grognement, son mal de tête s'accentuant. Conscient malgré son état actuel qu'il devait se lever, il fit un effort pour se lever. Il manqua de s'affaler au sol et se rattrapa tant bien que mal sur le bras de Danae qui, par chance, ne tomba pas avec lui. Penché en avant, il ouvrit de grands yeux en découvrant une poule bleue. Il resta immobile devant l'animal, avant d'observer à son tour ses chevilles, prêt à découvrir un animal accroché lui aussi aux siennes et éprouva un certain soulagement à découvrir que ce n'était pas le cas. Qu'est ce qu'on a fait hier ? Demanda t'il tout en sachant pertinemment qu'elle ne le savait pas mieux que lui. Soudain, un détail attira l'attention d'Hevel. Ce qui avait été la veille un pantalon n'en était plus vraiment un. Grossièrement déchiré, il lui arrivait maintenant au dessus des genoux. J'ai rien porté d'aussi court depuis le primaire dit-il, un sourire fatigué aux lèvres, tachant tant bien que mal de rendre la situation moins grave. Dans ce genre de situation, l'humour était indispensable pour éviter de céder à une panique source de frustration. Hevel n'était guère rassuré et ne parvenait pas à mettre un pied devant l'autre, cependant il refusait de s'abandonner aux mauvais aspects de la situation. Il oublia son pantalon pour émettre un commentaire sur le visage de Danaé. Tu devrais voir ta tête souffla t'il, son sourire s'élargissant. Il n'avait alors aucune idée que le sien était tout aussi amusant à regarder. Il resta immobile, avant de finalement retrouver un peu de sérieux. S'abandonner au comique de la situation était une chose, mais il ressentait le besoin immédiat de savoir dans quoi il s'était embarqué la veille. Tu est réveillée depuis longtemps ? Demanda t'il, espérant qu'elle aurait pu recueillir quelques informations, comme le lieu vers lequel ils se dirigeaient tous deux en bateau. |
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| | Sujet: Re: THE HANGOVER. Sam 17 Nov - 15:07 | |
| « Qu'est ce qu'on a fait hier ? » bonne question. J'aimerais pouvoir lui répondre, j'essaye de réfléchir pendant quelques brèves secondes, mais rien ne vient. Parfois, j'ai l'impression que des bouts me reviennent, mais c'est mon imagination qui me joue des tours. Comme si je confondait mes rêves et la réalité. « Si seulement je pouvais te répondre. On était ensemble et apparemment, on s'est bien amusé un peu comme la dernière fois. » l'histoire se répétait, un effet boule de neige sauf que nous étions dans un endroit différent. Montsimpa n'avait rien à voir avec New-York, c'est un fait. Apparemment on pouvait s'y amuser tout autant ou plutôt nous avions la capacité à nous mettre dans un état vraiment incroyable ce qui rendait les choses plutôt dingues. « J'ai rien porté d'aussi court depuis le primaire. » dit-il d'un bref sourire qui semblait plus fatigué qu'autre chose, au moins on essayait de relativisé. Ça se trouve, il ne s'est rien passé d'exceptionnelle. Je ne peux m'empêcher de lâcher un petit rire nerveux, ça lui allait plutôt bien dans le genre pauvre naufragé survivant attaqué par des piranhas. « C'est plutôt pas mal comme style, personnellement j'ai l'impression de sortir tout droit d'un film d'horreur genre chucky, mais version blonde. » mes jambes ainsi que mes bras étaient couverts de bleus, mais ça c'est normal j'ai la peau qui marque facilement alors là c'était inévitable. Ma robe était presque en état, comme Hevel il y avait des trous un peu partout et mon pauvre visage ainsi que mes pauvres cheveux... Nous étions de vrais clowns. « Tu devrais voir ta tête. » dit t-il en soufflant avec un sourire qui s’amplifiait. Derrière nous se trouve une sorte de fenêtre qui mène sur l'intérieur du bateau. Je m'observe à travers, manquant de faire une syncope. C'est vrai que je me doutait d'avoir un visage plutôt original, mais à ce point c'était horrifiant. Pourtant, malgré le choc, je ne peux m'empêcher de faire un grand sourire en voyant celui d'Hevel. Je me retiens même de rire lorsque je reviens lui faire face. La situation est plutôt drôle je l'avoue, rions pendant que nous soyons encore dans l'ignorance de nos actes. « Tu devrais voir la tienne, on dirait que je me regarde version mec. » Nous étions en train de divaguer comme si on découvrait le costume de l'autre. Sauf qu'il n'est pas question d'aller à une quelconque fête déguisé pour halloween, mais d'un lendemain de soirée plutôt mouvementé. On découvrait les dégâts de nos retrouvailles ce qui au fond n'es pas si amusant que cela. Tu est réveillée depuis longtemps ? me questionna t-il, la situation reprenait tout son sérieux, il cherchait des informations ce qui est normal, car moi aussi j'aimerais en savoir plus. « Assez pour savoir que l'on se trouve sur l'Aïrosa et qu'on se dirige aux îles twikki. Je ne sais même pas comment ils ont pu nous accepter sur le bateau. » dis-je simplement en énonçant les quelques informations que j'avais en ma possession. La poule fait ressentir sa présence, je l'avais presque oublié. « Et surtout, ils ont pu accepter ça... » dis-je en la désignant du regard. Elle est sacrément moche, autant que nous le sommes actuellement. Je me demande si on a dévalisé un poulailler comme de vrais voyous ou si quelqu'un me l'a accroché délibérément. J'essaye réellement de faire fonctionner mon fichu cerveau, mais rien à faire, je sais plus rien ne me reviendra. Nous devons laissé se dérouler le cours de la journée, car je le sais nous finirons par retrouver la vérité. Elle finira par s'imposer à nous. « Le mieux, c'est de ne pas paniquer et d'attendre que le bateau nous dépose sur l'île. » conseil un peu inutile, nous n'avions pas vraiment le choix de toute façon, retourner à Monstimpa à la nage c'était risqué et peu recommandé un lendemain de soirée. Le bateau ne mis pas longtemps avant de rejoindre l'île, nous avions dû dormir la plus grosse partie du voyage. Tout le monde descend, nous sommes sortis les derniers sous des regards étonnés. Comme s'ils ne nous avaient pas assez toisés pendant qu'on dormait, on n'y fait pas de cas de toute manière nous n'en avions pas vraiment eu le temps. Hevel essaye de détacher la poule qui est à mon pied, heureusement pour moi, c'était seulement un bout de ficelle très bien attaché nous reliait. Entre temps, des policiers débarquent et questionnent des passagers, nous les entendons parlés. Je suis contente, Hevel a réussi à me détacher de la poule que je prend dans mes bras, malheureusement il faut qu'on l'a garde pour en savoir davantage. Un des policiers montre une photo avec nos deux visages puis un des passagers qu'ils interrogent nous montre du doigt. Hevel et moi, nous nous regardons, j'espère qu'il pense à la même chose que moi : prendre les jambes à notre cou et fuir. Je ne lui laisse pas le choix de toute façon, je lui prend la main et nous entraîne dans une sorte de forêt. On le sait tout les deux que cela nous rend davantage coupable, mais nous ne pouvions pas nous défendre pour autant. On se cache dans une sorte de gros buissons, je me met ma main sur le bec de la poule pour qu'elle cesse de couiner. « Tu crois qu'ils veulent nous arrêter ? » dis-je en chuchotant, je panique complètement et essaye de reprendre tant bien que mal mon souffle. |
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| | Sujet: Re: THE HANGOVER. Dim 18 Nov - 8:29 | |
| La situation aurait pu rendre n'importe qui particulièrement imbuvable, mais Hevel ne se fermait guère aux autres, en général et n'essayait pas de s'isoler quand sa vie prenait une tournure pour le moins déconcertante. Ainsi, après avoir appris qu'il avait épouser une inconnue à Las Vegas, il s'était fait un gros petit déjeuner à son hôtel tout en faisant tourner et retourner sa bague autour de son doigt. Puis il était rentré chez lui. Céder à la panique ne lui avait jamais apporter quoi que ce soit de bon, il avait donc cessé de le faire. Oui, visiblement la soirée a été animée acquiesça t'il. A les voir, le doute n'était pas possible : pour se retrouver dans un tel état, on n'avait pu que passer une soirée réussie. Il haussa les épaules d'un geste évasif quand à la remarque de Danaé. Il n'allait pas la contrer. Tous deux n'étaient guère beaux à voir. Retrouvant le sourire, il se moqua de son visage. Moquerie qui lui fut rapidement retourné. Hevel arqua les sourcils tout en suivant le regard de la jeune femme qui s'était mise à observer son reflet. Hevel grimaça en en faisant de même. Ses cheveux étaient décoiffés et lui semblaient différents. Il n'y passa pas sa main, ne voulant guère avoir une énième surprise. Son visage quand à lui semblait avoir été peinturlurer à un stand de maquillage. Il fut prit d'un besoin pressant de se débarrasser de cette couche sur son visage mais tâcha de contrôler ce désir. Reprenant rapidement son sérieux, il se mit en quête d'informations sur la situation actuelle, notamment sur la destination choisie. Car il ne se trouvait pas dans son lit, dans une ruelle, mais bien sur un bateau. Que faisaient-ils sur un bateau ? Hevel peinait à croiser qu'on ai put le laisser monter avec cette dégaine. Lui ne craignait en rien le regard des autres, mais il ne pensait pas être le bienvenue dans un état pareil sur un bateau. Hevel se raccrocha à chacune des informations délivrées par Danaé, tâchant de s'en satisfaire. Je l'ignore, j'imagine qu'on a dut leur faire pitié commenta-t'il. Il tâcha de sourire, bien que ce dernier sonna moins vrais. Il tâche d'être plus calme en baissant les yeux sur la poule. Il dévisage l'animal bleu, les questions se bousculant dans sa tête. Il cessa après que son mal de tête se soit amplifier à cause de cet exercice. Il hocha la tête. Oui, c'est plus raisonnable dit-il, comme si le fait d'être raisonnable semblait être une évidence pour lui. Rapidement, le bateau cessa de boucher et Hevel se sentit déjà mieux une fois descendu. Il ignora tous les regards posés sur lui, trop occupé à libérer le poulet qui ralentit Danaé. Soudain, on lui attrape la main et Hevel n'a guère le temps de se dégager qu'il se retrouve déjà entraîné dans une course. Malgré sa fatigue, il accélère, ne lâchant jamais la main de Danaé. Il ne réfléchit pas. A vrais dire, il se contente de suive la jeune femme. Quand finalement cette dernière s'arrête, Hevel se laisse tomber par terre, prenant soin de bien se cacher, reprenant son souffle. Quand il tourne la tête vers Danaé, elle semble totalement paniquée. Hevel tache de prendre un air serein, bien qu'il ai du mal à dissimuler ses propres sentiments. Non, même si s'enfuir en courant n'était peu-être pas la meilleure chose faire admit-il en poussant un petit soupire. Doucement, il essaie de se lever pour voir si on les suit, mais se cache rapidement à nouveau. D'un bras, il entoure Danaé. Calme toi, tout va bien. Je veux dire, on n'a surement rien fait. Il ne parle pas simplement afin de la rassurer, mais aussi pour se calmer lui-même. Il refuse de s'abandonner lui aussi à la panique. |
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| | Sujet: Re: THE HANGOVER. Mar 27 Nov - 23:03 | |
| « Oui, visiblement la soirée a été animée. » Apparemment on ne s'amuse pas à moitié ensemble. Je ne sais pas si ça va devenir une sorte de rituel, mais si on revient à faire des soirées ensemble, il faut qu'on s'impose des limite quand à la quantité d'alcool à ingurgiter. Des limites, on en franchement besoin. Je ne lui en veux pas, car j'ai surement dû passé encore une soirée incroyable. Incroyable, mais vrai. C'est impressionnant comment on peu se retrouver dans un tel état d’inconscience et être toujours debout le lendemain matin. Je veux dire, il en faut vraiment beaucoup pour faire un coma éthylique. On est des survivants, en espérant que tout est survécu. Notre problème majeur n'est pas notre dégaine, mais notre mémoire. On ne se souvient de rien, pas un pour rattraper l'autre et comme la dernière fois, cela va certainement devenir problématique. Je me demande comment on a réussi à être accepté à bord du bateau, sans doute qu'on avait pas forcément demandé la permission. Surtout avec cette fichu poule accroché à ma cheville, c'est carrément impossible qu'on est pu se présenter comme si de rien était même inconsciemment, on nous aurait balancé par dessus bord. La pitié ça pouvait aussi fonctionner. Je pense qu'il faut éviter se poser des questions, les réponses vont s'imposer à nous. Un peu comme ces policiers qui sont visiblement à notre recherche. Je suis séparé de ce boulet à ma cheville et voilà que je nous entraîne dans une course poursuite. Ils nous recherchent et nous ne savons pas pourquoi. C'est mon côté impulsif qui a pris les commandes de mon cerveau. On se cache dans des buissons, heureusement que nous sommes sur une île, ce n'est pas compliqué de trouver des coins où se fondre dans la masse. Je suis prise de panique, j'ai peur de ce qu'on aurait pu faire. « Non, même si s'enfuir en courant n'était peut-être pas la meilleure chose faire. » Ce n'est pas faux, mais au moins ainsi on gagnait du temps. Cela ne me rassurais pas du tout, je prend conscience encore une fois que réfléchir ce n'est pas mon fort. Hevel essaye de voir si la voie est libre, tandis qu'à côté je n'arrive pas à me calmer. Calme toi, tout va bien. Je veux dire, on n'a surement rien fait. dit-il d'une voix calme, il passe son bras autour de moi et c'est plutôt efficace. On est innocents juste inconscient lorsqu'ils prennent plusieurs verres de trop. « Tu as raison, ce n'est pas le moment de céder à la panique. » Je retrouvais mon état normal, me laisser submerger par mes émotions dans cette situation, je n'en est pas le droit. Après tout, on s'est plutôt bien amusé quoi qu'on est pu faire, on a tué personne. Dans le pire des cas, on a volé une poule qu'on aurait teint en bleu. « Il faut qu'on trouve un endroit où se changer et des fringues pour passer inaperçu. Il nous faut aussi des sortes de chapeaux et des lunettes de soleil. » J'étais de nouveau sur pied, un plan c'est ce dont on avait besoin, plusieurs ne seront pas de trop. Il faut qu'on réussisse à rejoindre un magasin ou un hôtel, peut importe l'ordre, mais il faut qu'on sorte de ce coin. Je me retourne, regarde un peu partout et cherche une solution. « Je pense que si on continue à marcher dans leur sens opposé, on a peut-être une chance de tomber sur de la civilisation. » Ouais parce que si on n'a pas prévu d'aller directement au coeur de l'île, qu'on n'a pas prévu de faire ce voyage, le bateau nous lâche dans un endroit comme où nous nous trouvions style koh lanta. « Par contre, il va falloir que l'on fasse une partie du chemin sur les genoux pour ne pas nous faire remarquer. » Qu'elle aventure, mais qu'elle aventure. Le pire, c'est que nous en sommes qu'au début.
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| | Sujet: Re: THE HANGOVER. | |
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