L'habit ne fait pas le bandit (Leslie)
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L'habit ne fait pas le bandit (Leslie)

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Khezia Theyskens
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MessageSujet: L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) EmptySam 26 Jan - 0:03

L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) Tumblr_lr60dbaVkX1qdqic0o1_500_large
Je serai le napalm
Qui s'accroche à la peau
Tourne autour de ton âme
C'est moi le torero!
Qui remue dans la plaie
Je serai le couteau

Les lippes closes depuis bientôt deux jours, tu ne t'alimentes plus, tu ne dors presque plus. Ainsi les seuls moments où tu arrives a fermer tes paupières, c'est pour cauchemarder. Tu revois Dylan, le sang, sa lettre te disant mot pour mot qu'il t'aimais que tu as tout gâché. Tu te revois à l'hôpital, le teint cadavérique, les joues creuses, les iris embuées de larmes, les paroles raisonnant l'abandon. T'arrives pas à croire que tu te remémores tout ceci. Tu as bien l'impression que quelque chose ne tourne pas rond chez toi. Ton talon d’Achille ? C'est surement d'en être un pour les autres. T'es peut-être une moisissure qui pourrit à petit feu, un serpent ne crachant pas son venin, mais l'ingurgitant. T'es peut-être un monstre. Il y a longtemps tu en étais persuadée. C'est ce que tout ces gens bien heureux pensaient de toi. Après tout tu étais la petite copine, d'un petit merdeux qui était sois disant mort pour toi. Les gens te regardait comme si tu étais un monstre alors t'as commencer à y croire. Tes parents t'on épaulée et maintenant c'est à peine si tu te souviens de leur prénom. L'homme qui t'a sauvé de la dépression, t'a demandé en mariage et t'es partie en fuyant. T'as beau trouver d'autres adjectifs te concernant t'en voit qu'un seul. Horrible. T'es affreusement Horrible.

Tout allait bien, tu songes que tout ces souvenirs ne sont là qu'a cause d'une seule et même personne. Leslie. Il fallait qu'il soit comme lui. Physiquement. Psychiquement. T'as la rage d'avoir une copie de lui devant tes yeux, même sa façon d'parler est semblable. Tu sais qu'il n'y a pas de lien de parenté mais ça te trouble. Ce mec te rappelle ce que tu es réellement. T'essaies de l'éviter le plus que possible. Tu as bien tes raisons, t'en as peur, et puis tu ne lui fais pas confiance. Ce malade t'as renversée, et a cambriolé l'appart' de ton agent. Tu ricanes dans ta tête pensant que ce mec n'est vraiment pas doué. Au moins quand il décide de "tuer" quelqu'un et de cambrioler une habitation, il n'est même pas capable de le faire convenablement. Tu te souviens de ton agent criant, te demandant ce qu'il s'était passé. Toi, t'as haussé les épaules, ne sachant rien. Tu le défends, conne que tu es. T'ouvres les yeux, et tu t'aperçois que t'es au cimetière. Putain d'merde, tu commences vraiment à être déficiente. T'as personne ici de cher qui est mort. Dylan est enterré en France, et tu n'as jamais été sur sa tombe. Alors qu'est-ce que tu fais ici. T'aperçois une silhouette et c'est Leslie. Il te tient à bout d'bras. D'ailleurs t'as même l'air fiévreuse. T'essaies d'aligner quelques mots. " Qu'est-ce que .... merde lâche moi. " Tu ne veux absolument pas qu'il fasse le bon samaritain avec toi. " Qu'est-ce qu'on fait ici ? " Bonne question. Si tu étais dans ton état normal, tu te dirais qu'il a surement du te trouver ici. Tu grognes. " Arrête ton cirque, c'est .... c'est" Tu bafouilles, t'arrives presque plus à parler. " C'est l'hôpital qui se fou de la charité là. Je te préviens, tu refais ça, j'te balance aux flics. " T'as besoin d'aide là, tu manques de t'écrouler.
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) EmptyLun 28 Jan - 20:28

Tu te demandes vraiment si tu n’as pas complètement perdu la tête, tes lunettes de soleil enfoncées sur le nez et le col de ta veste remonté jusqu’aux oreilles. Tu te plaques contre un mur, ignorant les regards interrogateurs des passants, lorgnant en direction de ta cible qui se dirige vers le cimetière. Zut, ta filature risque d’être compromise par l’environnement relativement dépeuplé de sa prochaine destination. Sans compter que des tombes ne constituent pas les meilleures cachettes qui soient. Tu grognes avant de t’engager dans le lieu évidemment désert, convaincu que la meilleure des solutions reste encore de l’aborder de front avant qu’elle ne te repère. Aussi tu accélères le pas pour te planter devant elle, prenant une grande respiration. « Salut. » Tu marques une légère pause. « Katia. » T’es pas vraiment sûr de ton coup, mais elle ne pourra pas te reprocher de n’avoir pas fait l’effort. Parce qu’elle le connaît elle ton prénom, peut-être ? Tu attends vainement une réaction de sa part, seul un regard vitreux venant constituer sa réponse. La jeune femme est aussi réceptive et en plus mauvais état qu’un zombie. Elle est narcoleptique, elle n’a pris ses vitamines, elle est en plein délire schizophrène ? Tu prends le risque de soutenir ses coudes à l’aide de tes mains, les secouant légèrement pour l’éveiller. " Qu'est-ce que .... merde lâche moi. " Tu te recules aussitôt, surpris d’entendre sa voix, et c’est là que tu te rends compte que ton plan bien rôdé est mal parti. Ça te frustre et tu fronces le nez devant son rejet. Pourtant quand tu le répétais dans ta tête, ce scénario ne se déroulait pas du tout de la même façon. Tu t’imaginais devenir son meilleur ami, son confident, son héros –oui, tu as une imagination particulièrement débordante-, mais jamais oh grand jamais tu n’avais envisagé d’être si sauvagement repoussé, le genre de réaction que tu as toujours eu grand mal à digérer. Elle commence déjà à te gonfler cette nana, et s’il elle souhaite tellement s’évanouir sur une pierre tombale tu ne vois pas au nom de quel principe chevaleresque tu l’en empêcherais. Aussi tu écartes tes bras avant de les croiser sur ton torse, haussant un sourcil en fixant ses genoux tremblants. Elle ne veut pas de ton aide le squelette ? Qu’elle tombe, avec un peu de chance sa tête heurtera une stèle et provoquera une hémorragie interne. Sauf que soudain, tu sembles te rappeler ton objectif principal : l’amadouer par un comportement irréprochable. Tu soupires d’un air contrit, prêt à consentir un effort lorsqu’elle t’interrompt de nouveau. " Qu'est-ce qu'on fait ici ? " Euh, non mais comment tu es censé le savoir ? Tu ne vas quand même pas lui avouer que tu lui colles au train depuis dix minutes afin de surveiller ses moindres faits et gestes. « Ma grande tante, écrasée par un bus la pauvre. » Tu te contentes d’une courte explication en secouant tragiquement la tête, choisissant un membre éloigné de ta famille qui a sans doute existé mais que tu n’as jamais connu, histoire de pouvoir désigner n’importe quel nom de famille qui n’est pas le tien. Quant à elle, elle est de toute évidence déboussolée et mal en point. « Toi tu t’es visiblement perdue … T’as pris quoi ? » Tu conviens que lui demander à quelle drogue elle vient de se shooter n’est pas forcément la meilleure des solutions pour attirer ses faveurs, mais c’est bien connu que les filles dans ce milieu prennent n’importe quoi, non ? Tu décides toutefois de tenter une autre approche, juste au cas où elle déciderait de t’insulter en te rejouant un épisode de la fuite. « Ou alors t’as attrapé une merde, parce que t’es quand même toute pâle. » Tu plaques assez brutalement tes doigts sur le front de la jeune femme –parce que les gestes tendres t’es pas franchement habitué-, comme si tu cherchais à évaluer sa température.

" Arrête ton cirque, c'est .... c'est " C’est ? Elle est tellement paumée qu’elle n’arrive même pas à aligne deux phrase, et tu te rends compte que les gens encore plus grincheux que toi, ça existe. Tu te demandes vraiment si ton petit jeu en vaut la peine, parce qu’elle poursuit sur sa lancée. "C'est l'hôpital qui se fou de la charité là. Je te préviens, tu refais ça, j'te balance aux flics. " Carrément … Oui d’accord, elle t’a surpris dans la maison de son agent et sa crainte est légitime. Cependant, n’a-t-elle pas sauté aux conclusions ? Elle t’a aussitôt assimilé à un cambrioleur –ce que tu es, certes-, mais quelle preuve tangible lui permet de te coller cette étiquette humiliante ? Tout au plus la cagoule entre tes doigts et ton accoutrement sombre peuvent constituer un indice formant sa conviction, mais tu réclames la présomption d’innocence. Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’elle foutait chez son agent au juste ? Oh la débauchée … Tu esquisses un léger sourire avant de le ravaler aussi sec en te rendant compte que ce n’est pas vraiment le moment de te poser cette question, parce qu’elle te file entre les doigts. Elle ne veut pas que tu l’aides, ça tu l’a bien compris, et tu lui obéirais avec plaisir en sortant ton Iphone pour filmer la scène tragique de sa tête contre la stèle avec un sourire sournois si tu ne risquais pas d’être inculpé pour non-assistance à personne en danger. « J'm'en fous, appuie-toi sur moi. » Tu ordonnes d'un ton autoritaire en t’obstinant à la soutenir, accompagnant sa chute imminente de tes bras pour l’obliger à s’asseoir doucement sur la tombe d’un certain H. Donoghan, un père aimant et un mari exemplaire. Tu parles, vu la photo il avait sûrement une maîtresse et un tas d’enfants illégitimes. Tu t’accroupis près de la demoiselle fébrile, essayant d’adopter une technique différente pour la requinquer même si on t’a toujours conseillé d’éviter l’humour. « C’est moi qui te fait cet effet là ? Parce qu’à chaque fois qu’on se voit tu te décomposes complètement. C’est pas la peine de te mettre dans un tel état pour moi tu sais, c’est pas très grave … » Elle va te gifler, c’est sûr, parce qu’après avoir suggéré qu’elle s’injecte de l’héroïne dans les veines, tu viens juste d’émettre l’hypothèse qu’elle en pince pour toi. Aussi tu te mordilles la lèvre en attendant ce moment inévitable, plissant les yeux. « Pourquoi tu n'l'as pas fait ? Me dénoncer aux flics je veux dire. » Tu enchaînes en espérant qu'elle n'aura pas le temps de te coller une baffe, et que cette question recentrera son esprit sur autre chose que ta lamentable tentative d'humour égocentrique.
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) EmptyMar 29 Jan - 15:51

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Je serai le napalm
Qui s'accroche à la peau
Tourne autour de ton âme
C'est moi le torero!
Qui remue dans la plaie
Je serai le couteau


T'as un mal de tête effroyable, t'arrives même plus à aligner deux mots, ta vue se brouille, c'est à peine si tu peux encore penser. Tu ressent les mêmes angoisses que lorsque que t'as faite cette saleté de dépression. Qu'est-qui t'arrives ? C'est pas l'autre malade qui te met dans tous ces états ? Dit-toi qu'il n'est qu'une copie, une copie bien trop parfaite, mais une copie quand même. Souffle, respire, Dylan ne va pas venir te hanter, quoi que ça aussi il l'avait mit dans sa lettre, qu'il t’aimait ouais, mais que t'allais le regretter. T'aperçois Leslie, d'ailleurs tu sais son nom car le jour où il t'a renversé un mec le connaissait et à crier son nom. Tu ne crois pas qu'ils étaient amis. L'étranger avait l'air contrarié. En même temps rien de ça, ne t'étonnes. Leslie, c'est l'genre de mec à chercher les problèmes tu l'as compris. Un peu comme Dylan ... « Salut. » « Katia. » Si tu pouvais juste étirer tes lèvres pour sourire ... tu le ferrais, mais la seule chose que t'arrives à faire c'est le regarder comme si tu n'étais qu'une âme ambulante. Il essaye de te donner un certain équilibre. Equilibre que tu n'as plus et tu commences à croire que dans ta tête ça ne va plus non plus . Faudrait peut-être que tu te fasses interner, ou une connerie du genre. Tu commences à t'emporter, tu lui demandes de te lâcher. Tu ne veux absolument pas qu'il te touche, absolument pas. Il recule aussitôt, ça t'étonnes pas après tout à ce moment précis qui voudrait t'approcher, qui ? Tu songes qu'ainsi si tu pouvais te voir dans un miroir, tu mettrais ta main au feu que tu partirais les jambes à ton cou. T'as envie de lui dire qu'est-ce qu'il fou encore ici, que c'est la dernière personne que t'avais envie de voir, mais rien ne sort. Tu dandines, t'as l'impression que tu va t'effondrer d'une minute à l'autre. Tu lui demandes qu'est-ce que vous foutez ici ; « Ma grande tante, écrasée par un bus la pauvre. » A cette réponse, tu sors un rire hystérique de ta gorge. Tu ne comprends même pas ce qu'il t’arrives, t'es complètement ailleurs là. « Toi tu t’es visiblement perdue … T’as pris quoi ? »Ahaha, bonne question, toi aussi tu te la poses. Enfin pas vraiment puisque depuis deux jours tu n'as même pas bu une goutte d'eau. D'ailleurs t'as faim, froid, t'es fatiguée car tes nuits deviennent infernales depuis quelques temps. Tu lui lances juste un regard noir, pas à cause de ce qu'il vient de dire, tu t'en contre fou qu'il pense que tu te drogues. Qu'es-ce que ça peut lui faire ? Tu le regardes méchamment car t'as envie qu'il parte, qu'il s'abstient de te parler. « Ou alors t’as attrapé une merde, parce que t’es quand même toute pâle. » Tu soupires, pensant qu'il est vraiment déterminé à t'aider, enfin en apparence. Tu te poses des questions, quoi qu'il doit aussi s'en poser puisque tu t'es barrée lorsqu'il était en train de cambrioler ton agent. Un comportement tout à fait normal ... Faut dire que depuis que tu l'as vu rien ne va. Il plaque ses doigts sur ton front, assez brutalement, t'aurais pas fait la différence entre une plaque de fer brulante collé sur ta peau. Tu retires violemment ses doigts de ton front. " Putain de merde. Si tu comptais me tuer t'as eu ta chance, tu l'as raté." Ouais t'es peut-être folle ou stone ou je ne sais quoi en ce moment, mais t'as quand même une partie de ton cerveau qui te dit que Leslie n'est pas normal non plus, alors tu lui rappelles juste qu'il a failli te renverser, qu'il s'avise pas encore de te toucher.

T'essaies de le convaincre de te laisser, mais t'arrives même pas à aligner deux mots. Tu finis quand même par lui dire que tu risques de le balancer aux flics. Ce que tu ne ferras jamais, ce n'est qu'une menace, parce que c'est bizarre. Ce mec, autant t'es troublée, autant t'as l'impression qu'il te détruit à petit feu. Non tu n'exagère pas, l'autre con t'as fait croire que tu n'étais rien, t'as fini à l'hosto. Ta situation est peut-être tienne, mais inévitablement c'est peut-être pour ça que tu t'es enfuit quand Iason t'a demandé en mariage. Tu voulais p'tre pas qu'il épouse une personne de ton espèce. Une meurtrière tout simplement. Tu commences sérieusement à défaillir, faut que tu sortes d'ici et vite. « J'm'en fous, appuie-toi sur moi. » T'obéis sans broncher, pas à cause de son ton assez autoritaire, mais parce que c'est soit ça, soit tu tombes. Et tu ne penses pas pouvoir te relever. Il te pose de justesse sur une tombe. Tu trembles, t'as une tornade dans l'gosier. T'as un mal de chien, mais même crier t'y arrives pas. « C’est moi qui te fait cet effet là ? Parce qu’à chaque fois qu’on se voit tu te décomposes complètement. C’est pas la peine de te mettre dans un tel état pour moi tu sais, c’est pas très grave … » T'as même pas le temps de répliquer, tu sens que ton œsophage te brule atrocement. Tu pousses brusquement Leslie et tu vomis, de la bile ... T'aimerais le regarder d'un air amusée mais même ça c'est trop demandé. Tu finis par juste le regarder simplement. " Je pense que ça réponds à ta question. " Ta voix est neutre. Tu dis ça seulement pour qu’il évite ce genre de chose à présent car son sens de l'humour tu t'en passeras bien, t'espères qu'il ne recommencera plus, ou alors pas maintenant car tu n'as pas la force d'y répliquer. Tu restes silencieuse pendant un moment, faisant complètement abstraction que Leslie est à côté de toi. « Pourquoi tu n'l'as pas fait ? Me dénoncer aux flics je veux dire. » Bonne question, t’aurais peut-être dû après tout ? Mais tu le sais au plus profond de toi-même que tu ne l’aurais pas fait. T’es gênée par sa question, et malgré le fait que t’essaies de le cacher, ça se voit inévitablement. « Je sais pas …. » tu rajoutes hésitante « Et puis j’étais … je n'étais censée être là bas . » Ouais enfin ça c’est une autre histoire, et c’est faux, tu t’en fous que ton agent te pose des questions sur le pourquoi du comment tu t’es retrouvée chez lui. La raison est que tu as paniqué, t’as simplement pas pensé à appeler les flics. Tu le fixes, et tu te dis qu’il lui ressemble vraiment trop, t’as même du mal à l’observer. Tes maux de tête, de ventre commencent à s’apaiser, t’arrives enfin à trouver un certain équilibre, jusqu’au moment ou tu craches du sang. Tu commences à paniquer, à te demander ce qu’il t’arrives. T’essayes d’aligner deux trois derniers mots car cela devient un supplice. « J’pense que j’ai besoin de ton aide » Tu sors ton téléphone et tu lui écris l’adresse de ton domicile. Ca te fait mal de lui demander ça, mais t’as pas vraiment le choix, il faut absolument que tu rentres chez toi.

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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) EmptyMar 29 Jan - 23:32

" Putain de merde. Si tu comptais me tuer t'as eu ta chance, tu l'as raté." Non mais tu hallucines. Tu te préoccupes de sa santé et la greluche ose t’accuser de tentative de meurtre ? Qu’elle se rassure –ou non-, si tu avais voulu la buter tu t’y serais pris autrement, et tu n’aurais pas raté ta chance -comme elle dit-. Et en plus, elle jure. D’un côté tu as presque du mal à lui en vouloir, parce qu’elle n’a vraiment pas l’air bien, aussi tu l’accompagnes au sol pour éviter qu’elle ne se démette une clavicule sur la pierre froide, y ajoutant même une touche d’humour –preuve de ton extrême bonne volonté-. Mais de toute évidence ce n’est pas franchement le moment, et elle ne tarde pas à te le montrer par une régurgitation qui te fait te relever aussitôt, néanmoins pas assez rapidement pour éviter une petite goutte de bile de se coller sur tes baskets. Mais merde quoi, elle peut pas faire gaffe à tes chaussures non ? Tu grognes silencieusement, fixant tes godasses comme si l’envie de les nettoyer sur ses vêtements te démangeait, mais tu t’abstiens non sans remords. Bon allez, ce n’est pas d’sa faute après tout, la pauvre est malade. Tu en douterais presque lorsqu’elle suggère que tu lui donnes plutôt envie de vomir et que ton sourcil droit se hausse de contrariété, mais tu estimes que c’est quand même mieux que la gifle que tu attends sagement. Tu te prends même à glisser tes doigts dans la poche arrière de ton jean pour en retirer un mouchoir déplié que tu lui tends sèchement, comme si ce simple geste te coûtait de gros efforts –ce qui est en fait le cas-, détournant ton regard. « J’m’en suis pas servi t’inquiètes. » Tu doutes en vérité de cette information, mais tu te gardes bien de le lui communiquer. « Je sais pas …. Et puis j’étais … je n'étais censée être là bas . » Tu m’étonnes. Petit rictus qui s’empare de nouveau de tes lèvres, brièvement. Alors quoi, la femme de son agent allait piquer un fard si elle avait appris que la nouvelle favorite de son mari avait été témoin du cambriolage de leur belle maison ? Toi qui croyais qu’ils étaient tous pédés dans l’métier, c’est le moment de revoir tes préjugés. Mais tu n’as pas le temps de poursuivre plus loin dans ta si passionnante réflexion, parce qu’elle te fixe de ses petits yeux de chien battu et que tu te sens soudain relativement mal à l’aise. Tu t’éclaircis la gorge, gêné par la profondeur de ces iris bleutés qui te dévisagent, cherchant vainement quelque chose d’intelligent à dire. Elle te devance, encore une fois, des gouttes vermeille remplaçant la bile jaunâtre. Oh la la, bon sang, elle ne va quand même pas te clamser entre les doigts. Tu paniques légèrement, attrapant sa tête entre tes deux mains pour scruter ses pupilles, glissant une main dans ses cheveux pour écarter une mèche venue lui barrer le front. « J’pense que j’ai besoin de ton aide » Ah tiens, maintenant on a besoin de toi, hein ? Tu paraderais bien si elle n’était pas sur le point de plonger dans le coma. Tu agrippes rapidement son téléphone, scrutant l’adresse en t’écartant de sa silhouette fébrile. Puis tu t’approches de nouveau, enserrant ses épaules pour l’aider à se relever. « Tu crois pas que t’aurais plutôt besoin d’aller à l’hôpital ? Parce que cracher du sang, c’est jamais bon signe. » Tu te sens subitement concerné, parce que même si tu aimerais voir disparaître un témoin gênant, tu n’es pas salaud au point de désirer la mort d’une innocente.

Mais tout d’un coup, tu sembles plus préoccupé par l’agitation qui prend naissance dans le cimetière que par la malade que tu traînes difficilement. Tu aperçois, non sans une grimace et un petit « merde, c’est pas l’moment », la vieille pie que tu as cambriolée la veille et qui t’as pourchassé à coup de râteau, te balafrant le bras droit par la même occasion. Tu sais qu’elle ne manquera pas l’occasion de remarquer la blessure toute fraîche qui zèbre ta peau, ton t-shirt n’en dissimulant qu’une infime parcelle. Tu repères aussitôt la porte d’un tombeau avec convoitise, mais en posant ton regard sur le mannequin aussi fragile qu’un verre de cristal prêt à se briser à la moindre erreur, tu soupires en y renonçant à contrecœur. Tu glisses simplement ton bras le long de son dos pour le ramener sur le côté, agrippant le sien comme les infirmières des maisons de retraite soutiennent les personnes âgées. Tu espères ainsi que ta balafre deviendra plus difficilement perceptible, et que la mégère ne t’emmerdera pas. Espoir vain, puisqu’elle marche vivement dans votre direction. Non mais elle ne voit pas que tu transportes une fille sur le point de crever ? Elle pense peut-être que c’est l’émotion d’un parent décédé qui la fait chanceler ? « Oh Monsieur O’Reilly, vous êtes là. Je me suis faite cambrioler hier soir, un petit imbécile qui n’a réussi qu’à emporter un collier en fausses perles. » Quoi, c’était des fausses perles ? « Vous n’auriez pas vu quelque chose lorsqu’il est arrivé, aux environs de vingt heures ? Peut-être avait-il la tête dénudée à ce moment là ? » Tu n’en crois pas tes oreilles. La vieille bique te demande à toi –le cambrioleur- si tu n’aurais pas vu le cambrioleur –c’est-à-dire toi.- Dans le genre grotesque, on ne fait pas mieux. Tu tournes brièvement ton visage vers la jeune femme que tu accompagnes, craignant que ses lèvres pâles ne parviennent à articuler quelques morts pour te mettre en cause, aussi tu espères couper cours à cette conversation. « Excusez-moi mais vous ne voyez pas que mon amie Katia n’est pas bien ? » Sans te rendre compte que tu viens de gratifier ta soi-disant amie d’un mauvais prénom. « Il faut que je l’amène d’urgence loin d’ici, et puis je n’étais même pas chez moi hier soir. » Puisque tu étais en train de te faire pourchasser par une folle avec un râteau de jardinage aux pointes aiguisées. Tu essaies de la contourner, remarquant la maigreur du bras que tu enserres et de la silhouette en général que tu détailles de pied en tête. Bon sang, mais elle est maigrichonne la pauvre. Tu veux bien qu’elle fasse un métier qui exige quelques sacrifices, mais quand même. « Tu n’as pas mangé depuis quand au juste ? » Tu murmures, d’un ton presque réprobateur. Mais ta tentative d’échapper à ta voisine semble être un échec puisque tu la distingues du coin de l’œil, qui vous emboîte le pas. C’est pas vrai, qu’est-ce qu’elle veut encore. « Jeune homme, montrez-moi vos bras s’il vous plaît. » Ordonne-t-elle sans se soucier de l’état critique de la demoiselle. En fait, tu crois bien qu’elle a compris que tu lui racontes des conneries, ou peut-être qu’elle avait sa petite idée depuis le début. « Vous vous fichez d’moi ? Si vous voulez peloter un jeunot, payez-vous une pute ! » Chassez le naturel et il revient au galop … Non mais sérieusement, c’est une affaire de vie ou de mort.
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) L'habit ne fait pas le bandit (Leslie) EmptyMer 30 Jan - 19:42

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Qui remue dans la plaie
Je serai le couteau

Tu vomis, t’es pas vraiment étonnée vu l’état dans lequel tu es. Il te tend, un mouchoir non sans regrets, t’en es sure. Tu songes quand même qu’il te sert peut-être à autre chose qu’à dire des conneries et te poser des questions auxquelles t’aimerai pas vraiment répondre. « J’m’en suis pas servi t’inquiètes. » Putain, tu n’y avais même pas pensé. Tu te dis que ce n’est pas vraiment le moment de chipoter ni de commencer à se faire des suppositions sur la fraicheur de ce mouchoir. « Et tu l’as pas volé celui là … » Ahahaha très très drôle Khezia, ouais bon c’est un sale voleur, c’est un sale voleur et tu n’est pas du tout de mauvaise foi. Lui dire merci ne te brule pas vraiment la gorge mais t’es quand même polie « Ah et merci … » Il te demande pourquoi tu ne l’as pas dénoncé aux flics. T’en sais fichtrement rien en fait. T’as pas vraiment pensé à ça quand tu l’as aperçu, tu t’es plutôt dit que c’était le moment de partir. T’as fuit en deux mots. Tu lui expliques que t’étais pas vraiment censée être là bas. Tu songes que si un jour ton agent l’apprenais ça serait la fin car il t’a déjà dans le collimateur. Soit disant que depuis un bout de temps tu fais tout sauf les choses bien. Tu commences à croire que t’es vraiment bonne à rien, tu l’emmerdes ce gros con. Tu pensais qu’après la bile, rien ne pouvait t’arriver. Du sang. Super, t’es en train d’penser que cette situation te fatigue, t’as plus de force, t’es complètement exténuée, bon point tout ça t’as coupé l’appétit. T’es complètement paniquée, à vrai dire ce n’est pas tout les jours que tu crache du sang. Leslie n’a pas l’air super rassuré non plus. Faut dire que s’il était en train de sourire t’aurais sortis quelque chose du genre Ca à l’air drôle c’est ça ? Tu lui dis que t’as peut-être bien besoin de lui. T’arrives pas à croire que t’es en train de dire cela. Mais faut bien que tu l’avoues là tout de suite t’as vraiment besoin d’aide. « Tu crois pas que t’aurais plutôt besoin d’aller à l’hôpital ? Parce que cracher du sang, c’est jamais bon signe. » T’en étais sure qu’il allait te lancer un truc du genre. L’hôpital, hors de question. C’est pas pour rien que tu lui as donné l’adresse de ton appart’. De un, si tu y va tu sens que ton père pourrait être au courant, même si il est a plusieurs milliers de kilomètres. De deux, les hôpitaux t’as assez passé ta vie là bas durant ton adolescence, t’as pas envie d’y retourner, t’en est presque phobique. Mais ça tu ne peux pas lui dire …. T’essaies de parler, t’as du mal mais il faut qu’il sache que l’hosto c’est une mauvaise idée. « Non …. Non . Pas l’hôpital. » C’est tout ce que t’arrives à dire, de toute manière tu seras bien obligée d’y aller dans ce merdier sauf que tu veux au moins retourner chez toi. Tu sais pertinemment pourquoi.

« merde, c’est pas l’moment » Tu piges pas trop pourquoi il dit cela . Puis t’aperçois une vielle et tu te dis, non Leslie l’a quand même pas plumé ? Il s’agrippe à toi, cachant son bras. T’avais même pas remarqué qu’il avait cette blessure. T’as presque honte qu’un pas doué dans son genre est presque en train de te sauver. La vielle s’approche vers votre direction. Dans d’autres circonstances tu te dirais que c’est plutôt bien fait. Il n’a que ce qu’il mérite. Sauf que c’est lui qui est censé te ramener, alors la vielle faut qu’elle se dépêche, tu t’épuises à petit feu. « Oh Monsieur O’Reilly, vous êtes là. Je me suis faite cambrioler hier soir, un petit imbécile qui n’a réussi qu’à emporter un collier en fausses perles. » Tout ceci ne t’étonnes même pas. Quel incapable, des fausses perles en plus. Tu restes silencieuse, et il est clair qu’avec le peu d’énergie qui te reste, tu ne vas quand même l’utiliser pour sauver ce voleur. « Vous n’auriez pas vu quelque chose lorsqu’il est arrivé, aux environs de vingt heures ? Peut-être avait-il la tête dénudée à ce moment là ? » Pauvre vielle femme, c’est tout ce que tu te dis. Pauvre de toi aussi. Leslie te regarde, tu le regardes l’air de dire que s’il existait quelqu’un de plus nul que lui, qu’il se montre pour lui redonner un quelconque espoir. « Excusez-moi mais vous ne voyez pas que mon amie Katia n’est pas bien ? » T’arrives pas à y croire, qu’est-ce qu’il a t’appeler Katia. Tu préfères même qu’il t’appelles la chose ou qu’importe plutôt qu’il fasse semblant de se rappeler de ton prénom. « Il faut que je l’amène d’urgence loin d’ici, et puis je n’étais même pas chez moi hier soir. » Ouais c’est pas faux, enfin t’as quand même envie d’insinuer qu’il est louche, alors t’inspires et tu réponds calmement. « Oui ton amie … Enchantée … de te rencontrer Leslie. Moi c’est Khezia et non Katia. » Tu regardes la vieille et elle à l’air suspicieuse. « Mais il a raison … j’ai … j’ai besoin d’aide . » Oui parce que ce n’est pas tout mais t’es pas complètement conne pour que Leslie se fasse chopper par l’autre vielle, t’en as besoin, qu’elle l’envoie aux flics plus tard. Quand tu seras ravitaillée. « Tu n’as pas mangé depuis quand au juste ? » Depuis deux trois jours exactement, pas à cause de ton métier, même si t’as l’impression que plus t’as l’air d’en chier et que t’es prête de clamser tellement que ta peau épouse tes os tu obtiendras multiples contrats. La raison est peut-être ces souvenirs qui reviennent, qui te hantent. « Deux … deux trois jours … la vielle reviens. » « Jeune homme, montrez-moi vos bras s’il vous plaît. » Aie ça s’annonce mal, la vielle a compris ; c’est officiel t’es perdue. « Vous vous fichez d’moi ? Si vous voulez peloter un jeunot, payez-vous une pute ! » Ahaha, si t’étais en forme ça te ferrais presque rire. Allez tu vas lui venir en aide, parce que t’es un peu dans la merde si vous arriver pas à sortir d’ici. « Madame … Madame, s’il-vous plait. Vous pouvez ... vous occuper de Leslie plus tard ? Parce qu’une non assistance en personne en danger c’est un délit … Et quand on sera que c’est de votre faute … je … je pense que ça sera pas vraiment très agréable … la police devant chez vous … » Tu regardes Leslie et t’essaies de lui faire comprendre que même si la vielle n’est pas d’accord, qu’on se casse. D’ailleurs tu recraches du sang. La vielle à l’air effrayée, elle ne bouge plus. Super tu fais peur aux vielles maintenant. Tu parles de sorte qu’il n’a que le jeune homme qui puisse t’entendre. « Je te préviens, pas d’hôpital … Et … Comment tu fais pour vivre si tu rates tout tes cambriolages, parce que … t’es vraiment à chier … comme cambrioleur. »
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