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indomptable, tobia.

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MessageSujet: indomptable, tobia. indomptable, tobia. EmptySam 2 Mar - 14:05

indomptable amour,
Sombre espoir entouré d'une voie lactée factice, Quitte à vivre dans le noir autant le faire avec caprices, Chercheuse d'or en quête d'une rime je voulais des émotions, Ma petite existence était futile et pauvre en papillons, Alors j'ai couru, à corps perdu je me suis lancé dans cette aventure, Je me voyais citadine accomplie au détour de ma pale pâture, J'ai voulu croire en un espoir et me voir dans ton regard, Ton teint blafard, tes yeux noirs doté d'un esprit couard, Ce n'était pas un rêve j'ai vu l'avenir enlever son masque, J'ai vu ta sincérité et ta confiance s'envoler en une bourrasque, Mais comment dire, c'était la fin ? La fin d'une innocence, J'ai très rapidement compris, il fallait s'habituer aux absences.
indomptable, tobia. Tumblr_m9xebhnywX1qkjx6to3_500
Un pied devant l'autre, j'arpente les rues de Bridgeport, découvrant à nouveau cette ville que j'avais tant fréquenté dans le passé. Il y avait tellement de nouveaux magasins. C'était comme si je visitais une nouvelle ville à quelques exceptions près. Bridgport, avec les années avait gagné en popularité, c'était devenu la ville des stars. indomptable, tobia. Tumblr_m9od8e1WTX1r7e6xbo1_500Ça se ressentait à travers les regards émerveillés des gens que je pouvais croiser. Au final, je m'étais vite sentie mal à l'aise, trop de monde sur les trottoirs, c'était de la folie. Puis je m'étais souvenue d'un endroit tranquille, éloigné de toute cette foule. J'avais alors pressé le pas pour finalement arriver à l'esplanade papillon. Le paysage qui était renvoyé était sublime, à couper le souffle. Ce lieu, lui était resté indem. Alors mes histoires passées m'étaient d'un coup renvoyées lâchement en plein visage. Julian, Tobia, Faun. Haut-le-coeur. Mon coeur cognait au creux de ma poitrine et je me rendais compte à quel point, j'étais seule. A quel point chacun d'entre eux m'avaient détruit tous un peu plus. Au loin, un banc s'offrait à moi, sans attendre, j'avais pris place dessus. Au final, revenir dans la ville de mon passé n'avait pas été une si bonne idée. Il y avait tellement de souvenirs qui m'aminaient qu'ils ne faisaient qu'une bouchée de moi. Mon regard observait les environs. Les fleurs, les couples main dans la main qui se baladaient, sourire béa scotché aux lèvres,.. Ce mélange de parfait bonheur me filait presque la gerbe. Je croyais pourtant en l'amour. Dur comme fer, mais les coups avaient fini par me faire douter. Il fallait que je quittes cet endroit avant qu'il ne me bouffe toute entière. Je m'étais levée d'un bon pour rejoindre la sortie. J'avais mal et rien n'étais capable d’apaiser ma peine. Encore moins quant au loin, les voix et les rires fusaient et se mélangeaient. Instinctivement, je m'étais retournée dans leur direction sans réellement faire attention et j'avais repris la marche pour finir stoppée. Une pression entourait mon coeur. Une voix, cette voix, prononçant les syllabes de mon prénom. « Game .. » Comment ne pas la reconnaître après l'avoir côtoyée des années. Je n'osais pas me retourner du peur que ça ne soit qu'une illusion. Encore une illusion. Je fermais les yeux quelques secondes, j'expirais doucement. Posément, du moins, j'essayais, j'avais orienté mon corps pour lui faire face. C'était lui, bien en face de moi, sourire ravageur suspendu aux lèvres. Je le fixais, sans un mot. Choquée, immobile. Il me regardait comme si rien ne s'était passé, comme si je ne l'avais jamais laissé, comme s'il ne nous avait pas détruit. Les mots me manquaient alors les larmes avaient pris la relève, annonçant la couleur de mes sentiments. La couleur de ma souffrance.


mise en page par fade out


Dernière édition par Game Alavès le Dim 3 Mar - 2:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: indomptable, tobia. indomptable, tobia. EmptyDim 3 Mar - 1:47

game & tobia
I CAN TELL YOU THAT I WAS WRONG AND I WAS A CHILD THEN BUT NOW I'M WILLING TO LEARN. BUT WE HAD TIME AGAINST US, MILES BETWEEN US, HEAVENS CRIED. I KNOW I'VE LEFT YOU SPEECHLESS BUT NOW THE SKY HAS CLEARD AND IT'S BLUE AND I SEE MY FUTURE IN YOU. I'LL BE WAITING FOR YOU WHEN YOU'RE READY TO LOVE ME AGAIN. I'LL DO EVERYTHING DIFFERENT, I'LL BE BETTER TO YOU.
--------------- † ---------------
indomptable, tobia. Tumblr_lyuqagGGTw1r8la7go1_500
Flash-back. Je me revoyais tenant avec classe et fierté la main d’une belle américaine, mes éternelles lunettes de soleil à peine déposées sur le bout de mon nez, flânant dans les rues d’une Rome qui m’appartenait corps et âme. Puis un garrot, une seringue, et elle était partie. Comme ça. C’était normal que je ne puisse m’en remettre, bien que mon cœur en guimauve me paraissait plus dur que ça et que je ne voulais pas l’admettre. Mais clean, deux ans plus tard, je m’étais jeté à corps perdu dans un terminal d’aéroport dans l’espoir de la retrouver, avec comme seule piste une adresse, celle de son ancienne maison, dans une ville appelée Montsimpa, que j’avais eu je ne sais plus trop comment. Je n’étais même pas sûr qu’elle y soit. Après tout, ça faisait longtemps. J’étais arrivé hier, et aujourd’hui, j’avais enfin réussi à me décider à aller frapper à cette porte d’une vieille baraque du fin fond de cette ville, elle même appartenant au fin fond des Etats-Unis, pays que je découvrais. Pas de réponse. J’avais campé devant la porte, ne pouvant pas me résoudre à ce qu’elle ne soit pas là pour toujours, espérant juste qu’elle ne soit juste pas là pour cinq minutes. La veille au soir, j’avais accepté un job, avec en prime un appartement qui trônait au-dessus du café que j’allais animer de ma musique. Je m’étais engagé, persuadé qu’aujourd’hui, elle serait là, et que même si elle me détestait, j’aurais quand même une chance. Illusions. Après trente minutes, l’activité de la rue dans laquelle j’étais resté planté n’avait montré aucun signe de mon américaine. Désespéré, j’étais rentré dans ma chambre d’hôtel. Un garrot, une seringue. J’en avais toujours envie tout en étant purement dégoûté. De toute manière, je n’avais pas de contact ici et je n’avais pas envie de chercher quoi que ce soit. Je me suis résolu, après avoir dormi éveillé pendant une bonne heure, couché sur le couvre-lit poisseux, à aller faire un peu de tourisme. C’était ridicule. J’ai bêtement pris un taxi en me demandant de me conduire là où il voulait, et il m’a déposé dans la ville d’à-côté, où il devait prendre un couple de clients. Un putain de couple d’américains, lui blond avec une mèche à la Elvis et un menton carré et elle petite, blonde aussi mais qui tirait sur le roux, avec des cheveux grotesquement bombés. J’ai flâné dans ce qui semblait s’appeler Bridgeport. J’ai voulu aller m’acheter une nouvelle guitare sans savoir où chercher, et j’ai laissé mes pieds me conduire là où je voulais aller. Il s’est trouvé que, là où je voulais véritablement me rendre, ce n’était pas dans un quelconque magasin de musique. Après toutes ces années, j’aurais tout de même reconnu sa silhouette entre mille, puis en même temps c’aurait été trop beau. Elle se serait retrouvée sur mon chemin dans une ville bondée, par hasard, alors qu’elle n’était pas chez elle. C’était improbable. Elle était de dos. Je savais que c’était elle. Soit elle soit un fantôme, mais pas quelqu’un d’autre. J’ai prononcé son nom. « Game… » Je voulais la toucher, la voir, la regarder puis la contempler encore, sans pour autant l’effrayer. Je ne me suis pas rendu compte qu’elle pourrait être plus surprise que moi, alors que j’étais le type qui se pointait chez elle après deux ans alors que j’étais sensé être à plus de six mille kilomètres d’ici, à me piquer avec une seringue trouvée dans une poubelle quelque part. « Ma Game. » Je l’ai dit avec plus d’assurance. C’était elle, je le savais, elle sentait la même chose. J’ai posé ma main sur son épaule puis je l’ai glissée doucement dans sa nuque, comme pour me persuader qu’elle était là en chair et en os et non pas seulement dans mes pensées. Elle s’est retournée. C’était bien elle, avec deux ans de plus mais rien de changé. Et moi, avec mes habits simple, sans gel dans les cheveux ni lunettes de soleil, seulement muni de mon bronzage naturel du à mes racines, je n’avais plus rien à voir avec la starlette trop fière qu’elle aimait. Cependant, une fois qu’elle s’était retournée, tout ça, tout ce qui était autour, le passé et le futur aussi, s’étaient effacés. C’était elle et moi avec mon sourire béat, comme si j’avais réalisé – bien trop tard, je l’admets – ce qui me rendait vraiment heureux et que j’en jouissait. C’était elle. C’était mon américaine, ma Game.


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